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On a estimé les niveaux d'activité physique d'après des données provenant de l'Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes (ESCC) de 2005 et de l'Enquête nationale sur la santé de la population (ENSP) de 1996-1997. L'ESCC et l'ENSP sont des enquêtes générales sur la santé qui ont pour champ d'observation la population à domicile de 12 ans et plus.  Elles n'englobent pas les habitants des réserves indiennes et de certaines régions éloignées, les personnes vivant en établissement, le personnel de la force régulière des Forces canadiennes, et les civils résidant dans les bases militaires.

La collecte de données aux fins du cycle 3.1 de l'ESCC a été effectuée de janvier à décembre 2005. Le taux global de réponse a été de 79 %. L'échantillon, dont la taille était de 132 947 personnes, a été pondéré de façon qu'il soit représentatif de 27,1 millions de personnes.

Le cycle 2 de l'ENSP a été réalisé en 1996-1997 et avait pour champ d'observation la population à domicile des dix provinces. Le taux global de réponse a été de 82,6 % et l'échantillon de 73 402 personnes a été pondéré de sorte qu'il soit représentatif de 24,6 millions de personnes.

Afin de tenir compte du plan de sondage à plusieurs degrés des enquêtes, on a eu recours à la méthode du bootstrap pour calculer les intervalles de confiance et les coefficients de variation, ainsi que pour vérifier la signification statistique des différences6-8. Dans tous les cas, le seuil de signification statistique a été fixé à p < 0,05.

La participation aux activités physiques est autodéclarée et, par conséquent, sujette à un biais dû à la désirabilité sociale et à la remémoration. Certaines études laissent croire que la méthode de l'autodéclaration mène à une surestimation de l'activité réelle pratiquée9-11.

Afin de faciliter l'analyse, les seuils permettant de classer les participants comme étant actifs, modérément actifs ou inactifs, d'après la dépense énergétique quotidienne moyenne, ont été utilisés tant pour les adultes que pour les adolescents, même si certaines lignes directrices recommandent des niveaux plus élevés d'activité physique pour les jeunes12.

Les questions au sujet de la participation à certaines activités physiques portent spécifiquement sur les moments de loisir. Toutefois, si les réponses fournies tiennent compte également de l'activité physique lors des occupations habituelles ou des déplacements quotidiens à pied ou à bicyclette, il se pourrait que la pratique de la marche et de la bicyclette durant les loisirs soit surestimée.

Le mode de collecte des renseignements (interview téléphonique ou interview sur place) peut influencer certaines estimations, y compris celles ayant trait à l'activité physique. Dans le cas de l'ENSP de 1996-1997, la plupart des interviews ont été réalisées par téléphone, tandis que pour l'ESCC de 2005, 40 % des interviews environ ont été menées sur place, et à peu près 60 % ont été faites par téléphone. Or, selon une étude déjà publiée, les personnes interviewées au téléphone ont tendance à déclarer des taux plus élevés d'activité physique durant les loisirs que les personnes interviewées en personne13. Ainsi, la différence entre les taux d'activité physique de 1996-1997 et ceux de 2005 pourrait être sous-estimée.

Pour les besoins de la présente analyse, l'indice de masse corporelle (IMC) des participants à l'ESCC de 2005 a été calculé d'après la taille et le poids autodéclarés, et ce, dans tous les cas. Or, à l'occasion de cette enquête, des mesures directes de la taille et du poids ont également été recueillies auprès d'un sous-échantillon de 4 735 personnes. Selon les données autodéclarées, 52,8 % des participants à l'enquête ne se classaient ni dans la catégorie des personnes ayant de l'embonpoint, ni dans la catégorie de celles étant obèses. Par contre, c'était le cas de seulement 43,5 % des personnes pour lesquelles des mesures directes de la taille et du poids avaient été obtenues. Malgré cet écart, lorsqu'on a répété l'analyse pour le sous-échantillon de personnes ayant fourni des mesures directes, la relation entre le niveau d'activité et l'IMC s'est avérée la même qu'avec les données autodéclarées.