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Une comparaison de données socioéconomiques individuelles et géographiques pour la surveillance des inégalités sociales de santé au Canada
Publication : Rapports sur la santé, vol. 20, no 4 (2009) www.statcan.gc.ca/rapportssurlasante
Auteurs : Robert Pampalon, Denis Hamel et Philippe Gamache
Données : Recensement du Canada de 1991 et décès survenus entre le 4 juin 1991 et le 31 décembre 2001
Cette recherche visait à comparer la capacité des indicateurs individuels et géographiques de suivre les résultats en matière de santé par groupe socioéconomique. Les auteurs ont mené cette analyse parce que les données géographiques sont souvent le seul type d’information disponible dans les fichiers de données administratives portant sur la santé. Dans le présent cas, cependant, ils ont eu accès aux deux types d’information, dans un fichier couplant les résultats du Recensement de 1991 et les décès survenus entre 1991 et 2000.
Ils ont constaté que, même si les données individuelles révèlent des écarts plus importants au chapitre de l’espérance de vie, les deux types d’information sont liés à des inégalités selon le statut socioéconomique.
Par exemple, si l’on se fie aux indicateurs de défavorisation matérielle (revenu, études, emploi, état matrimonial et modalités de vie), la différence d’espérance de vie entre le groupe le plus favorisé et le groupe le moins favorisé est de 8,8 ans selon les données individuelles et de 3,5 ans selon les données géographiques. Les écarts subsistent dans le cas des mesures de défavorisation sociale et de l’espérance de vie sans incapacité.
Bien que cette recherche démontre que les données individuelles sont plus précises, elle met en évidence l’utilité des données géographiques lorsqu’on ne dispose pas de renseignements sur les personnes.
Pour obtenir plus de renseignements, communiquez avec Robert Pampalon au 1-418-650-5115, poste 5719 (robert.pampalon@inspq.qc.ca), Institut national de santé publique du Québec.
