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Les infections des voies respiratoires supérieures (le nez et la gorge), l'otite moyenne (infection et inflammation de l'oreille) et l'asthme touchent un grand nombre de jeunes enfants1-5. Cet article tire ses données de l'Enquête longitudinale nationale sur les enfants et les jeunes (ELNEJ) pour établir les tendances de la prévalence de ces problèmes de santé chez les jeunes enfants au Canada de 1994-1995 à 2008-2009. Les données sur les infections des voies respiratoires supérieures et les infections de l'oreille sont disponibles pour les 2 et 3 ans, et les données sur l'asthme sont disponibles pour les enfants âgés de 2 à 7 ans. L'analyse tient compte du sexe, de l'âge et des différences régionales des cas. Les liens possibles avec l'exposition à la fumée de cigarette sont également analysés.

Infections des voies respiratoires supérieures

Les infections des voies respiratoires supérieures, y compris le rhume, sont fréquentes chez les enfants, qui souffrent au cours d'une année type de trois à huit infections6. En 1994-1995, les parents de 26 % des enfants canadiens âgés de 2 et 3 ans ont déclaré que leur enfant avait des infections des voies respiratoires supérieures « presque tout le temps », « souvent » ou « de temps à autre » (tableau 1). Ce pourcentage est demeuré presque stable au cours des 14 années suivantes : il s'établissait à 23 % en 2008-2009. (les données)

Tableau 1 Prévalence des infections des voies respiratoires supérieures « fréquentes » (presque tout le temps/souvent/de temps à autre), par sexe et région, population à domicile de 2 et 3 ans, Canada, territoires et Nunavut non compris, de 1994-1995 à 2008-2009Tableau 1 Prévalence des infections des voies respiratoires supérieures « fréquentes » (presque tout le temps/souvent/de temps à autre), par sexe et région, population à domicile de 2 et 3 ans, Canada, territoires et Nunavut non compris, de 1994-1995 à 2008-2009

En 1994-1995, les garçons étaient plus susceptibles que les filles d'avoir des infections des voies respiratoires supérieures fréquentes : 29 % contre 23 %. Par la suite, aucune différence garçons-filles ne ressort, puisque la prévalence des infections fréquentes diminue chez les garçons (mais pas chez les filles).

Au cours de la période de 1994-1995 à 2008-2009, la prévalence des infections des voies respiratoires supérieures fréquentes chez les 2 et 3 ans a été le plus faible dans les provinces de l'Atlantique (Terre-Neuve-et-Labrador, Île-du-Prince-Édouard, Nouvelle-Écosse et Nouveau-Brunswick), et le plus élevée au Québec.

Dans toutes les provinces, sauf au Québec, la prévalence d'infections des voies respiratoires supérieures fréquentes a diminué au cours des 14 années. Le pourcentage a chuté, passant de 26 % à 20 % en Ontario, et de 24 % à 19 % dans les provinces des Prairies (Manitoba, Saskatchewan et Alberta). Les diminutions dans les provinces de l'Atlantique et en Colombie-Britannique ne sont pas statistiquement significatives. En revanche, au Québec, le pourcentage a augmenté, passant de 28 % à 39 %.

Cette augmentation significative de la prévalence des infections des voies respiratoires supérieures fréquentes au Québec pourrait, en partie, refléter les changements en matière de financement des services de garde dans cette province en 1997, suite auxquels il y a eu une augmentation importante du pourcentage d'enfants québécois fréquentant ces services7. Les enfants fréquentant les garderies sont exposés à un risque plus élevé d'attraper des rhumes et d'autres infections par rapport aux enfants qui ne fréquentent pas de tels centres6,8,9.

Otite moyenne

L'otite moyenne (infection ou inflammation de l'oreille moyenne) est également commune dans l'enfance1,10. En 1994-1995, 67 % des enfants canadiens âgés de 2 et 3 ans avaient eu au moins une infection de l'oreille depuis la naissance (tableau 2). Le pourcentage d'enfants ayant eu des infections de l'oreille fréquentes (quatre ou plus) s'établissait à 26 %. Toutefois, en 2008-2009, le pourcentage ayant eu au moins une infection avait diminué pour s'établir à 50 %, et le pourcentage ayant eu quatre infections ou plus avait chuté pour s'établir à 13 %.

Tableau 2 Prévalence des infections de l'oreille, par sexe et région, population à domicile de 2 et 3 ans, Canada, territoires et Nunavut non compris, de 1994-1995 à 2008-2009Tableau 2 Prévalence des infections de l'oreille, par sexe et région, population à domicile de 2 et 3 ans, Canada, territoires et Nunavut non compris, de 1994-1995 à 2008-2009

Les garçons étaient plus susceptibles que les filles d'avoir eu au moins une infection de l'oreille (données non présentées) ou d'en avoir eu quatre ou plus (tableau 2). De 1994-1995 à 2008-2009, la prévalence d'au moins une infection de l'oreille a diminué, passant de 70 % à 53 % (p<0,001) chez les garçons, et de 64 % à 47 % (p<0,001) chez les filles. De même, le pourcentage des garçons ayant eu des infections de l'oreille fréquentes a diminué, passant de 30 % à 14 %, tout comme celui des filles, qui est passé de 23 % à 11 %.

Les taux d'infection de l'oreille  pour les provinces de l'Atlantique et le Québec avaient tendance à être élevés, tandis qu'en Colombie-Britannique, ils avaient tendance à être faibles (tableau 2). Dans toutes les régions, sauf au Québec, la prévalence des infections de l'oreille a chuté depuis 1994-1995. Ces variations peuvent être liées aux différences régionales dans les infections des voies respiratoires supérieures, lesquelles augmentent les risques d'infection de l'oreille3,4.

En fait, des liens significatifs sont ressortis entre les infections des voies respiratoires supérieures et les infections de l'oreille dans chacun des quatre cycles de l'enquête (figure 1). Par exemple, en 1994-1995, 44 % des enfants âgés de 2 et 3 ans ayant des infections des voies respiratoires supérieures fréquentes avaient aussi eu des infections de l'oreille fréquentes depuis la naissance, contre 20 % des enfants ayant rarement ou n'ayant jamais eu une infection des voies respiratoires supérieures (p<0,001). En 2008-2009, la prévalence des infections de l'oreille fréquentes était plus faible dans les deux groupes, mais la différence entre les enfants ayant eu des infections des voies respiratoires supérieures fréquentes et ceux n'en ayant pas eues fréquemment est demeurée significative (24 % contre 9 %)  (p<0,001).

Figure 1 Prévalence des infections de l'oreille fréquentes et de l'asthme chez les enfants de 2 et 3 ans, par fréquence d'infection des voies respiratoires supérieures, Canada, territoires et Nunavut non compris, de 1994-1995 à 2008-2009Figure 1 Prévalence des infections de l'oreille fréquentes et de l'asthme chez les enfants de 2 et 3 ans, par fréquence d'infection des voies respiratoires supérieures, Canada, territoires et Nunavut non compris, de 1994-1995 à 2008-2009

Asthme

Au Canada et dans de nombreux autres pays occidentaux, la prévalence de l'asthme chez les enfants a augmenté de façon constante pendant plusieurs décennies pour ensuite se stabiliser, ou même diminuer11-14. Faisant écho aux tendances se dégageant d'un rapport antérieur sur les enfants canadiens de 0 à 11 ans14, la présente étude indique que le pourcentage d'enfants de 2 à 7 ans ayant été diagnostiqués asthmatiques a augmenté de 1994-1995 à 2000-2001, passant de 11 % à 13 %, mais a ensuite diminué, pour s'établir à 10 % en 2008-2009 (tableau 3).

Tableau 3 Prévalence de l'asthme, par sexe et région, population à domicile de 2 à 7 ans, Canada, territoires et Nunavut non compris, de 1994-1995 à 2008-2009Tableau 3 Prévalence de l'asthme, par sexe et région, population à domicile de 2 à 7 ans, Canada, territoires et Nunavut non compris, de 1994-1995 à 2008-2009

Parce que la prévalence des problèmes de santé au cours de la vie augmente avec l'âge, il n'est pas étonnant qu'à chaque cycle de l'ELNEJ, un plus grand pourcentage d'enfants de 6 et 7 ans que de 2 et 3 ans avaient reçu un diagnostic d'asthme. Par exemple, en 2006-2007, 15 % des enfants de 6 et 7 ans avaient reçu un tel diagnostic, contre 8 % de ceux de 2 et 3 ans. L'augmentation des taux de prévalence jusqu'en 2000-2001 et la diminution qui a suivi s'observent dans tous les groupes d'âge.

Un pourcentage significativement plus élevé de garçons que de filles avait reçu un diagnostic d'asthme à chaque cycle de l'ELNEJ (tableau 3).  Chez les deux sexes, la prévalence de l'asthme a suivi la tendance générale, augmentant de 1994-1995 à 2000-2001, pour ensuite diminuer.

Des études antérieures ont révélé des variations régionales dans la prévalence de l'asthme chez les enfants14,15, la Colombie-Britannique et les provinces des Prairies ayant présenté des taux moins élevés que les autres régions. Toutefois, cette tendance a changé considérablement. Depuis 2000-2001, la prévalence de l'asthme chez les 2 à 7 ans a diminué dans les provinces de l'Atlantique, au Québec et en Ontario, mais est demeurée relativement stable en Colombie-Britannique et dans les provinces des Prairies (tableau 3). Par conséquent, aucune différence régionale significative de la prévalence de l'asthme n'a été observée en 2006-2007 et en 2008-2009.

Au cours de la période de 1994-1995 à 2008-2009, le pourcentage d'enfants asthmatiques ayant fait une crise d'asthme au cours des 12 mois précédents a diminué progressivement, passant de 53 % à 36 % (données non présentées).

Comme prévu, le taux de respiration bruyante ou sifflante était beaucoup plus élevé chez les enfants qui avaient été diagnostiqués asthmatiques que chez l'ensemble des enfants (données non présentées). Toutefois, bien que la prévalence de tels symptômes auprès de l'ensemble de la population d'enfants de 2 à 7 ans n'ait pas changé au fil du temps (ayant varié de 17 % à 20 %), elle a diminué de façon significative chez les enfants asthmatiques (passant de 70 % à 61 %).

En 1994-1995, environ 50 % des enfants asthmatiques prenaient régulièrement des médicaments contre l'asthme, taux demeuré relativement inchangé au cours des 14 années (données non présentées).

Si les garçons sont plus susceptibles d'être asthmatiques que les filles, la gravité de la maladie ne semble pas varier en fonction du sexe : aucune différence n'est apparue dans les pourcentages d'enfants ayant fait une crise d'asthme ou ayant eu une respiration bruyante ou sifflante au cours de l'année précédente, ou dans le pourcentage d'enfants prenant des médicaments contre l'asthme de façon régulière (données non présentées).

Asthme et infections des voies respiratoires supérieures

Les infections des voies respiratoires supérieures représentent un important inducteur d'asthme2,5,12.  La présente étude laisse voir des liens importants entre les infections des voies respiratoires supérieures et l'asthme (figure 1). Par exemple, en 1994-1995, 13 % des enfants de 2 et 3 ans ayant des infections des voies respiratoires supérieures fréquentes avaient été diagnostiqués asthmatiques, par rapport à 7 % des enfants ayant rarement ou n'ayant jamais eu ce genre d'infection (p<0,003). En 2008-2009, les chiffres correspondants s'établissaient à 11 % et 6 % (p<0,002).

Facteurs environnementaux

Un certain nombre de facteurs environnementaux peuvent être associés à la diminution récente des taux d'infection de l'oreille et d'asthme chez les enfants : changements dans la structure de la population; changements dans les méthodes diagnostiques; régression de la prévalence des allergies respiratoires12; améliorations de la qualité de l'air16,17; changements dans les pratiques d'hygiène (en particulier dans les services de garde) et réduction du degré d'exposition des enfants à la fumée de cigarette à la maison18. Une étude de la plupart de ces facteurs est au-delà de la portée du présent article, mais le rôle possible de l'exposition à la fumée de cigarette peut être pris en considération.

L'Enquête de surveillance de l'usage du tabac au Canada (ESUTC) a révélé une diminution soutenue du taux d'usage quotidien du tabac dans la population de 15 ans et plus ces dernières années, celui-ci étant passé de 19 % en 2000 à 13 % en 200819, ainsi qu'une baisse concomittante de la proportion d'enfants de 0 à 11 ans qui sont exposés à la fumée de cigarette de façon régulière à la maison (de 24 % à 6 %)20. Les données de l'ELNEJ montrent, elles aussi, une proportion à la baisse d'enfants de 2 et 3 ans habitant un ménage où au moins un parent fume tous les jours : de 39 % en 1994-1995, celle-ci est passée à 20 % en 2008-2009. Ces tendances portent à croire qu'une exposition réduite à la fumée de cigarette est peut-être dans une certaine mesure à l'origine de la baisse du taux de prévalence des infections de l'oreille et de l'asthme chez les jeunes enfants.

Un lien de cause à effet a été établi entre l'exposition à la fumée de cigarette et les infections de l'oreille18,21. Selon les résultats de l'ELNEJ, les enfants vivant dans les ménages où au moins un des deux parents fume tous les jours étaient plus susceptibles que ceux vivant dans un ménage non fumeur d'avoir eu au moins une infection de l'oreille depuis la naissance (figure 2). Toutefois, depuis le début des années 1990, le pourcentage d'enfants qui ont eu une infection de l'oreille a diminué régulièrement dans les ménages fumeurs et dans les ménages non fumeurs, et l'écart entre les taux de prévalence observés pour les uns et les autres s'est rétréci. En 1994-1995, 71 % des enfants dans les ménages comptant un parent fumeur avaient eu au moins une infection de l'oreille, contre 64 % dans les ménages non fumeurs (p=0,012); en 2008-2009, les chiffres correspondants étaient de 53 % et 50 %, pour une différence statistiquement non significative. Ces tendances concordent avec l'hypothèse selon laquelle une exposition réduite à la fumée de cigarette a été en partie à l'origine de la régression des taux d'infection de l'oreille. Or, étant donné la diminution de la prévalence de ces infections chez les enfants dans les deux groupes de ménages, on peut penser que d'autres facteurs entrent en jeu. L'absence d'un écart entre les taux de prévalence des infections de l'oreille observés chez les enfants dans les ménages fumeurs et dans les ménages non fumeurs pourrait indiquer que les taux d'usage de la cigarette chez les adultes ont diminué à un point tel que l'exposition à la fumée de tabac ne représente plus une cause notable de ces infections chez les jeunes enfants.

Figure 2 Prévalence d'au moins une infection de l'oreille et de l'asthme chez les enfants de 2 et 3 ans, par usage du tabac dans le ménage, Canada, territoires et Nunavut non compris, de 1994-1995 à 2008-2009Figure 2 Prévalence d'au moins une infection de l'oreille et de l'asthme chez les enfants de 2 et 3 ans, par usage du tabac dans le ménage, Canada, territoires et Nunavut non compris, de 1994-1995 à 2008-2009

La littérature médicale a également montré un lien de cause à effet entre l'exposition à la fumée de cigarette et l'asthme18,21. Par exemple, les interdictions de fumer dans les endroits publics prévues dans la loi en Écosse ont précédé une diminution du taux d'incidence des crises d'asthme graves chez les enfants d'âge préscolaire et scolaire22.

Dans les premières années couvertes par la présente étude (1994-1995 et 2000-2001), les enfants vivant dans les ménages où au moins un des parents fumait tous les jours étaient plus susceptibles que ceux vivant dans les ménages non fumeurs d'être diagnostiqués asthmatiques (figure 2). Toutefois, en 2006-2007 et en 2008-2009, aucune différence statistiquement significative n'a été notée entre les taux de prévalence de l'asthme chez les enfants des deux groupes de ménages. Cela laisse entendre une fois de plus que la baisse du degré d'exposition à la fumée de cigarette peut avoir été un facteur dans la diminution des taux d'asthme au fil du temps, et que les taux d'usage de la cigarette chez les adultes ont diminué assez pour que celui-ci ne constitue plus une cause majeure d'asthme chez les jeunes enfants.

Même dans les ménages où un des parents fume, le degré d'exposition des enfants à la fumée a peut-être été réduit grâce à une prise de conscience toujours plus grande des dangers de la fumée secondaire. Selon les résultats de l'ESUTC, en 2009, 47 % des ménages où il était permis de fumer à l'intérieur avaient imposé des restrictions sur l'usage de la cigarette19, comme de fumer seulement à l'extérieur ou dans des endroits désignés.

Usage du tabac et revenu du ménage

Le taux d'usage du tabac a tendance à être relativement élevé chez les personnes ayant un faible revenu23,24. Par exemple, en 2008-2009, le taux de prévalence de la consommation quotidienne de tabac par au moins un des parents dans les ménages vivant sous le seuil de faible revenu s'établissait à 27 %; dans les ménages ayant un revenu supérieur ou égal au seuil de faible revenu, il s'établissait à 18 %.

Pour déterminer si l'association entre l'usage du tabac par les parents et le taux de prévalence des infections de l'oreille et de l'asthme chez les enfants tenait à d'autres facteurs que l'usage du tabac, les ménages à faible revenu et ceux ayant un revenu plus élevé ont fait l'objet d'analyses distinctes. Les tendances de la prévalence des infections de l'oreille et de l'asthme décrites ci-dessus relativement aux enfants dans les ménages fumeurs et dans les ménages non fumeurs ont été observées pour la tranche inférieure de la répartition du revenu et pour les tranches supérieures, tout comme la tendance à la baisse au fil du temps des taux d'infection de l'oreille et d'asthme (données non présentées). Ces résultats laissent supposer que les liens entre l'usage parental du tabac et les infections de l'oreille et l'asthme ne tenaient pas à des facteurs inconnus associés au revenu.

Résumé

De 1994-1995 à 2008-2009, la prévalence des infections des voies respiratoires supérieures chez les enfants de 2 et 3 ans est demeurée constante ou a diminué dans la plupart des régions du Canada, mais a augmenté de façon importante au Québec. Les taux d'infection de l'oreille ont diminué dans toutes les régions. Ceux de la prévalence de l'asthme chez les enfants de 2 à 7 ans ont augmenté de façon constante jusqu'en 2000-2001, pour ensuite diminuer. Un grand nombre de facteurs environnementaux, y compris une exposition réduite à la fumée de cigarette, peuvent avoir influé sur ces tendances. Bien que situés hors de la portée de la présente étude, ceux-ci pourront faire l'objet d'études ultérieures.