Résumé

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Contexte

Le déplacement actif peut permettre d’intégrer l’activité physique à son quotidien. La présente analyse examine la relation entre, d’une part, la marche et le vélo utilitaires et, d’autre part, l’activité physique mesurée objectivement et les résultats liés à la santé, pour un échantillon de Canadiens adultes représentatif à l’échelle nationale.

Données et méthodes

Les adultes de 20 à 79 ans qui ont participé aux cycles de l’Enquête canadienne sur les mesures de la santé menés de 2007 à 2011 (n = 7 160) ont indiqué le temps consacré chaque semaine à la marche et au vélo utilitaires, et ont aussi porté un accéléromètre Actical pendant sept jours. Ils ont subi une série de tests visant à mesurer leur condition physique, leur composition corporelle, leur tension artérielle, ainsi que certains biomarqueurs. Les différences dans les résultats liés à la santé entre différents niveaux de marche et de vélo utilitaires ont été mesurées au moyen d’analyses de covariance (ANCOVA), corrigées pour tenir compte de l’âge, du sexe, du niveau de scolarité, du revenu du ménage, du niveau quotidien habituel d’activité physique autodéclaré, ainsi que de la complexité du plan de sondage.

Résultats

La marche et le vélo utilitaires sont associés à une activité physique de modérée à vigoureuse, par gradient. En comparaison des participants à l’enquête qui ont déclaré marcher de 1 à 5 heures par semaine, ceux qui marchaient plus de 5 heures par semaine avaient une plus faible épaisseur des plis cutanés. Les participants à l’enquête qui ont déclaré faire du vélo une heure ou plus par semaine avaient une meilleure capacité aérobique, un indice de masse corporelle (IMC) moins élevé, une plus petite circonférence de la taille, ainsi qu’un rapport cholestérol total / HDL et des taux de glycohémoglobine, de protéine C-réactive et de triglycérides inférieurs, en comparaison de ceux qui ne faisaient pas de vélo. Ils avaient aussi une meilleure capacité aérobique ainsi qu’un IMC moins élevé et une plus petite circonférence de la taille que les participants qui ont déclaré faire du vélo moins d’une heure par semaine.

Interprétation

L’utilisation de la bicyclette au moins une heure par semaine est associée à une meilleure condition physique ainsi qu’à une réduction des facteurs de risque cardiovasculaire. La marche et le vélo utilitaires peuvent permettre d’accroître l’activité physique de modérée à vigoureuse chez les adultes.

Mots-clés

Glycémie, tension artérielle, cholestérol, activité motrice, obésité, condition physique, transports.

Résultats

Dans le cadre d’enquêtes sur la santé de la population, on utilise couramment des moniteurs d’activité pour mesurer le niveau d’activité physique. Ainsi, pendant un nombre fini de jours, les participants à l’enquête portent l’appareil et accumulent suffisamment d’activité physique pour atteindre un niveau prédéterminé d’activité, à partir duquel la journée sera considérée comme une journée d’activité. Dans les grands échantillons, un nombre minimum de jours de port de l’appareil, pendant un nombre minimum d’heures, est requis pour avoir une représentation valide du niveau d’activité d’un participant à l’enquête. Cela donne lieu à un nombre différent de jours valides pour chaque participant. Chaque combinaison de jours d’activité et de jours valides peut alors être utilisée pour calculer une probabilité d’observation d’une certaine fréquence de jours d’activité (par exemple, celle prévue dans les lignes directrices en matière d’activité physique). [Texte intégral]

Auteurs

Richard Larouche (rlarouche@cheo.on.ca) et Mark S. Tremblay sont membres du Groupe de recherche sur la vie active en santé et l’obésité de l’Institut de recherche du Centre hospitalier pour enfants de l’est de l’Ontario, Ottawa, et travaillent à l’École des sciences de l’activité physique à l’Université d’Ottawa. Guy Faulkner travaille pour la School of Kinesiology de l’Université de la Colombie-Britannique, Vancouver.

Début de l'encadré

 

Ce que l’on sait déjà sur le sujet

  • Chez les adultes, le déplacement actif est associé à un taux plus élevé d’activité physique autodéclarée.
  • Certaines données probantes montrent que les personnes qui pratiquent le déplacement actif ont un poids corporel plus faible et de meilleurs résultats liés à la santé, mais ces données ont été cotées comme étant de pauvre qualité.
  • Les études antérieures avaient tendance à mettre l’emphase sur les déplacements pour se rendre au travail, et plusieurs d’entre elles n’ont pas fait de distinction entre les déplacements à pied et à vélo, malgré le haut niveau d’intensité de l’activité physique associée au vélo.

Ce qu’apporte l’étude

  • La marche et le vélo utilitaires ont été associés à l’activité physique mesurée par accélérométrie, selon un gradient, chez les Canadiens adultes.
  • Après prise en compte des effets des facteurs confusionnels potentiels, peu d’associations émergent entre la marche utilitaire et les résultats liés à la santé.
  • Le vélo utilitaire une heure ou plus par semaine est associé à une capacité cardiovasculaire accrue et à une diminution des facteurs de risque de maladie cardiovasculaire.

Fin de l'encadré

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