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Descriptions des états de santé au Canada
82-619-MIF

Maladies
musculo-squelettiques

Contexte

Introduction

Tableau sommaire

Dorsalgie (mal de dos)

Microtraumatismes répétés

Arthrose

Polyarthrite rhumatoïde

Lupus érythémateux systématique

Fibromyalgie

Références

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Renseignements supplémentaires

Microtraumatismes répétés

Les microtraumatismes répétés (MTR) englobent toute une série d’affections qui sont habituellement causées ou aggravées par les mouvements répétitifs, les mouvements forcés, les postures incommodes et les risques ergonomiques (comme la mauvaise conception du poste de travail). Les MTR sont caractérisés par un malaise ou une douleur persistante dans les muscles, les tendons, les articulations et d’autres tissus mous. Les sièges fréquemment touchés sont les mains, les coudes, les épaules et le dos, mais les membres inférieurs peuvent également être atteints. La présente section comprend les états de santé associés aux microtraumatismes répétés affectant la main, le coude ou l’épaule. L’état de santé présenté plus haut pour la lombalgie chronique est également représentatif des limitations fonctionnelles associées aux MTR affectant le dos.

En 2000-2001, au Canada, plus de deux millions de personnes présentaient des lésions dues à des microtraumatismes répétés suffisamment graves pour limiter leurs activités normales, et 55 % de ces traumatismes étaient causés par des activités professionnelles18. Les facteurs qui contribuent aux microtraumatismes répétés en milieu de travail comprennent les rythmes de travail excessifs (et un nombre inadéquat de pauses), l’utilisation d’équipement, d’outils, de machines et de meubles mal conçus, la mauvaise disposition du poste de travail qui oblige à se pencher, se tordre ou s’étendre pour exécuter une seule tâche, les chaises, bureaux et plans de travail dont la hauteur n’est pas adaptée à la taille de la personne et le manque de variété des tâches.

Il n’existe aucun examen normalisé pour identifier les MTR et le diagnostic est généralement posé d’après les symptômes. Ceux-ci peuvent varier, mais comprennent souvent de la douleur, un engourdissement, des picotements et une impression de lourdeur, une limitation du mouvement et une faiblesse dans les muscles du membre affecté ou autour de ceux-ci. Au premier stade, le membre affecté est douloureux et faible lorsqu’il est utilisé, mais ces symptômes disparaissent avec un repos adéquat. À mesure que l’affection progresse, les symptômes persistent même la nuit. Les muscles et les tissus finissent par devenir plus sensibles à la pression, ce qui entraîne une douleur intense et, éventuellement, la perte de fonction. Le repos et (ou) le sommeil peuvent être perturbés et la capacité d’accomplir des tâches mêmes légères peut être limitée. Si ce stade d’évolution persiste des mois ou des années, la personne atteinte peut faire de la dépression et éprouver de l’angoisse à l’idée que la lésion risque d’être permanente. Cependant, il est important de souligner que de nombreux cas de microtraumatismes répétés sont uniquement aigus et autolimités, qu’ils se résolvent d’eux-mêmes une fois que le facteur déclenchant (c.-à-d. l’activité causant le problème) est éliminé et qu’ils n’évoluent jamais jusqu’au stade de problème chronique associé à une douleur constante et à des limitations fonctionnelles. Si les symptômes ne disparaissent pas spontanément après que l’activité déclenchante est éliminée, plusieurs options thérapeutiques existent, dont la prescription d’AINS, le traitement physique, comme la pose d’une attelle ou d’un plâtre, l’application de glace, l’élévation et la compression, ainsi que la suppression des activités qui causent le malaise. Des injections de cortisone peuvent aussi être utiles à la phase aiguë initiale. Certains autres traitements fréquents incluent la physiothérapie, la vibrothérapie, le massage et l’acupuncture. La chirurgie correctrice est rare et habituellement utilisée uniquement « en dernier recours ». Une lésion permanente peut se produire si rien n’est fait pour éliminer ou réduire le traumatisme ou sa cause. En général, plus les symptômes durent longtemps avant que soit éliminée l’activité causant le problème, plus l’affection risque d’être réfractaire au traitement. Les descriptions qui suivent s’appliquent uniquement aux cas chroniques confirmés de microtraumatismes répétés, qui ont un impact à long terme sur la santé de la population.

Microtraumatismes répétés de la main, chroniques
Pas de code de la CIM-9

Description Les microtraumatismes répétés de la main sont caractérisés par de la douleur, de l’engourdissement, des picotements, une faiblesse musculaire et, à l’occasion, l’enflure du poignet, de la main ou des doigts. Ils peuvent affecter une main ou les deux, selon la cause du traumatisme et la main qui est surutilisée. La personne atteinte peut avoir de la difficulté à tenir des objets ou des outils dans la ou les mains, ce qui réduit sa capacité de fonctionnement au travail ou à la maison. Les symptômes incluent de l’engourdissement, des picotements, un endolorissement, ainsi qu’une douleur dans la main et les doigts et, parfois, le poignet, souvent pire la nuit. La perturbation du sommeil entraîne des périodes occasionnelles de fatigue. Le syndrome du canal carpien (code de la CIM-9 : 354.0) est le MTR de la main le plus fréquent; la tendinite (inflammation et douleur des tendons de la main) est également fréquente, comme la ténosynovite de Quervain (code de la CIM-9 : 727.04) qui affecte le pouce.
Classification DM FP EE FA MP RS AN PA OU VU DE

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Microtraumatismes répétés du coude, chroniques
Pas de code CIM-9

Description En cas de microtraumatismes répétés chroniques du coude, la douleur résulte de la surutilisation du poignet, par extensions répétées (tennis elbow, ou coude du joueur de tennis) ou par flexions répétées (golfer’s elbow, ou coude du joueur de golf). La douleur irradie souvent le long de l’avant-bras, ce qui rend difficile l’extension et la flexion du poignet et entraîne des limitations physiques. Elle peut aussi réduire la force de préhension. Les deux lésions les plus fréquentes sont le « tennis elbow » qui affecte les muscles extenseurs du poignet et cause une douleur à la face externe du coude, et le « golfer’s elbow », qui affecte les muscles fléchisseurs du poignet et cause une douleur à la face interne du coude (médicalement, ces deux lésions sont appelées épicondylite, mais sont aussi parfois dénommées tendinite; code de la CIM-9 : 726.32).
Classification DM FP EE FA MP RS AN PA OU VU DE

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Microtraumatismes répétés de l’épaule, chroniques
Pas de code de la CIM-9

Description En cas de microtraumatismes répétés chroniques de l’épaule, les mouvements de cette dernière sont douloureux (particulièrement le lever du bras au niveau de l’épaule ou plus haut) et peuvent être accompagnés d’une sensation de raideur et de faiblesse. Au départ, le mouvement de l’épaule est limité à cause de la douleur, mais si celle-ci persiste longtemps et que des exercices d’étirement (également appelés exercices d’amplitude) ne sont pas faits afin de mobiliser l’épaule, celle-ci risque de perdre de façon permanente une partie de sa mobilité. Au cours du temps, l’usage réduit du bras peut entraîner une faiblesse musculaire supplémentaire. Le sommeil est parfois perturbé, ce qui cause des périodes de fatigue. Les MTR de l’épaule comprennent, par exemple, la tendinite du sus-épineux (inflammation des tendons qui font bouger l’épaule [coiffe des rotateurs]), la bursite sous-acromiale (inflammation de la bourse séreuse sous-acromiale adjacente aux tendons de la coiffe des rotateurs) et la rupture de la coiffe des rotateurs (rupture d’un ou de tous les tendons). Ces traumatismes sont causés par des mouvements d’élévation répétés de l’épaule (comme lancer une balle de baseball, nager le crawl ou lever les bras de façon répétée).
Classification DM FP EE FA MP RS AN PA OU VU DE

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Date de modification : 2006-04-04 Avis importants
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