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  • En 2006, près de 180 000 jeunes ont été impliqués dans une infraction au Code criminel (sauf les délits de la route). Le taux de criminalité chez les jeunes, qui s'élevait à 6 885 pour 100 000 jeunes en 2006, était en hausse de 3 % par rapport à l'année précédente. Toutefois, il était 6 % inférieur au taux observé une décennie plus tôt et 25 % inférieur au sommet atteint en 1991.

  • Environ 6 jeunes sur 10 impliqués dans une infraction en 2006 n'ont pas été mis en accusation et ont vu leur affaire traitée en dehors du système de justice. Le recours à la mise en accusation à l'endroit des jeunes auteurs présumés d'infractions a diminué de façon marquée après l'entrée en vigueur de la Loi sur le système de justice pénale pour les adolescents (LSJPA) en 2003.

  • Depuis l'adoption de la LSJPA, la proportion de jeunes auteurs présumés dont l'affaire a été classée sans mise en accusation a augmenté pour presque toutes les infractions, notamment pour les jeunes auteurs présumés de fraude, de possession de biens volés et de violation des conditions de la liberté sous caution. Néanmoins, la mise en accusation par la police est restée la mesure appliquée le plus souvent aux infractions entraînant les peines les plus sévères, alors que les infractions liées aux peines moins sévères demeurent moins susceptibles d'aboutir à une mise en accusation.

  • Le taux de crimes violents chez les jeunes a augmenté de 12 % au cours de la dernière décennie. La hausse des taux de crimes violents commis par des jeunes est attribuable en grande partie à l'augmentation des taux de voies de fait — le type le plus fréquent de crime violent pour lequel les jeunes étaient arrêtés.

  • Environ 5 % des infractions au Code criminel commises par des jeunes comportaient l'utilisation d'une arme. Lorsqu'une arme était présente dans un crime perpétré par un jeune, il s'agissait le plus souvent d'un couteau.

  • Les taux de criminalité pour les autres infractions au Code criminel, comme les méfaits et le fait de troubler la paix, ont augmenté entre 1997 et 2006. Les baisses des taux pour des infractions telles que le vol et l'introduction par effraction ont contribué à la diminution globale du taux de crimes contre les biens chez les jeunes au cours de cette période de 10 ans.

  • Les jeunes appréhendés pour des infractions relatives aux drogues étaient surtout impliqués dans des infractions liées au cannabis (84 %). En 2006, le taux d'infractions relatives aux drogues chez les jeunes avait presque doublé par rapport à ce qu'il était en 1997.

  • En 2006, environ 1 crime sur 10 commis par les jeunes s'est produit sur les terrains d'une école, les voies de fait étant les plus fréquentes (27 %), suivies des infractions relatives aux drogues (18 %). Une arme était présente dans approximativement 7 % des crimes perpétrés à l'école; il s'agissait d'une arme à feu dans moins de 1 % des cas.