Feuillet d’information
Collectivité de Fredericton (agglomération de recensement), Nouveau-Brunswick Feuillet d’information
Collectivité de Fredericton (agglomération de recensement), Nouveau-Brunswick

En 2014, des renseignements au sujet de l’état de préparation aux situations d’urgence des résidents de l’agglomération de recensement^{Note 1} de Fredericton ont été recueillis dans le cadre de l’Enquête sur la préparation aux situations d’urgence et sur la résilience (EPUR) au Canada^{Note 2}. Le présent feuillet d’information contient des renseignements sur la sensibilisation aux risques et le niveau de préparation aux situations d’urgence des résidents de Fredericton, qui pourraient nous aider à mieux comprendre la résilience communautaire en cas d’urgence^{Note 3Note 4}.

Sensibilisation aux risques et sources prévues d’aide en cas d’urgence ou de catastrophe

• Les résidents de Fredericton estimaient que les tempêtes hivernales (y compris les blizzards, les tempêtes de verglas et les froids extrêmes) (97 %) étaient les événements les plus susceptibles de se produire dans leur collectivité. Les pannes de courant prolongées durant 24 heures ou plus (87 %), les inondations (69 %) et les feux de forêt ou les feux de friches (64 %) comptaient parmi les autres événements que les résidents de Fredericton jugeaient susceptibles de se produire dans leur collectivité.
• Les résidents ont dit qu’ils se tourneraient vers les nouvelles à la radio comme première source d’aide et d’information en cas de situation d’urgence liée aux conditions météorologiques ou de catastrophe naturelle (34 %), d’accident industriel ou pendant le transport (33 %) ou de contamination ou de pénurie d’eau ou de nourriture (20 %^{Note E: Use with caution}) (tableau 1.1). Les nouvelles à la radio arrivaient au deuxième rang des sources d’aide et d’information vers lesquelles les résidents prévoyaient le plus souvent se tourner d’abord en cas de panne de courant prolongée (14 %), derrière les sociétés de services publics (62 %), ainsi qu’en cas d’éclosion d’une maladie grave ou mortelle (22 %), derrière les hôpitaux, cliniques, médecins ou autres professionnels de la santé (47 %). Les résidents de Fredericton ont le plus souvent indiqué que les nouvelles à la télévision (33 %) seraient leur première source d’aide et d’information en cas d’acte ou de menace terroriste, tandis qu’en cas d’émeute ou d’agitation civile (45 %), ils s’adresseraient en premier aux services de police.

Expérience antérieure d’une situation d’urgence majeure ou d’une catastrophe^{Note 5}

• Un résident de Fredericton sur trois (32 %) a vécu personnellement une situation d’urgence majeure ou une catastrophe au Canada dans une collectivité où il vivait au moment de l’événement. Pour la majorité (83 %) de ces personnes, l’événement était suffisamment grave pour entraîner une importante perturbation de leurs activités quotidiennes.
• Les résidents ayant vécu une situation d’urgence majeure ou une catastrophe ont le plus souvent fait face à des inondations (44 %), à des tempêtes hivernales (y compris des blizzards et des tempêtes de verglas) (28 %^{Note E: à utiliser avec prudence}) et à des pannes de courant prolongées durant 24 heures ou plus (28 %^{Note E: à utiliser avec prudence}).
• Les perturbations les plus courantes de la vie quotidienne subies par les résidents comprenaient le fait de manquer des jours d’école ou de travail (64 %), de manquer un rendez-vous ou une activité prévue (51 %) ou de devoir faire bouillir l’eau avant de la consommer ou de boire de l’eau embouteillée (46 %). D’autres perturbations plus importantes comprenaient l’incapacité d’utiliser les routes ou les moyens de transport dans la collectivité (41 %) et l’obligation d’évacuer leur demeure (25 %^{Note E: à utiliser avec prudence}).
• Environ les trois quarts (76 %) des résidents ayant vécu une situation d’urgence majeure ont pu reprendre leurs activités quotidiennes en l’espace d’une semaine suivant l’événement (16 %^{Note E: à utiliser avec prudence} en moins de 24 heures, 24 %^{Note E: à utiliser avec prudence} en l’espace d’un ou deux jours, 26 %^{Note E: à utiliser avec prudence} en l’espace de trois à cinq jours, et 10 %^{Note E: à utiliser avec prudence} en l’espace de six ou sept jours).
• Plus de la moitié (57 %) des personnes ayant vécu une situation d’urgence ont reçu de l’aide pendant ou immédiatement après l’événement. Les membres de la famille (26 %^{Note E: à utiliser avec prudence}) et les amis (17 %^{Note E: à utiliser avec prudence}) étaient les sources d’aide les plus courantes^{Note 6}.
• Près du tiers (32 %^{Note E: à utiliser avec prudence}) des résidents de Fredericton ayant fait face à une situation d’urgence majeure ou à une catastrophe suffisamment grave pour perturber leurs activités quotidiennes habituelles ont subi des pertes matérielles ou d’autres répercussions financières.

Comportements en matière de planification des mesures d’urgence, de précaution et de protection contre les incendies

• Sept résidents de Fredericton sur dix (71 %) vivaient dans un ménage qui avait entrepris au moins deux activités de planification des mesures d’urgence^{Note 7}, et près de la moitié (46 %) vivaient dans un ménage ayant entrepris trois ou quatre activités de ce type (tableau 1.2). Un résident sur dix (10 %) vivait dans un ménage n’ayant entrepris aucune planification des mesures d’urgence.
• Trois résidents sur cinq (60 %) vivaient dans un ménage ayant mis en place au moins deux mesures de précaution en cas d’urgence^{Note 8}, et plus du quart (29 %) vivaient dans un ménage qui avait mis en place trois ou quatre mesures de ce type. Un résident sur huit (13 %) vivait dans un ménage n’ayant pris aucune mesure de précaution.
• La plupart (98 %) des résidents ont déclaré vivre dans un ménage doté d’un détecteur de fumée fonctionnel, près des trois quarts (73 %) ont indiqué qu’ils vivaient dans un ménage doté d’un extincteur d’incendie fonctionnel, et le tiers (35 %) ont mentionné qu’ils avaient un détecteur de monoxyde de carbone fonctionnel dans leur domicile (tableau 1.3). Environ 1 personne sur 4 (27 %) a déclaré qu’elle avait mis en place les trois mesures de protection contre les incendies dans son domicile.
• En général, les activités de planification des mesures d’urgence, les mesures de protection contre les incendies et les mesures de précaution entreprises par les résidents de Fredericton n’étaient pas très différentes de ce qu’on observait pour l’ensemble des résidents du Nouveau-Brunswick ou des 10 provinces canadiennes pour ce qui est du nombre de mesures prises.
• Certaines différences ont été constatées en ce qui concerne les types d’activités et de mesures entreprises par les résidents de Fredericton comparativement aux résidents du Nouveau-Brunswick en général et à l’ensemble des résidents canadiens. Par exemple, les résidents de Fredericton étaient moins susceptibles d’avoir une trousse d’urgence pour la maison (41 %) que l’ensemble des résidents du Nouveau-Brunswick (48 %) et des résidents canadiens (47 %). Alors que les résidents de Fredericton étaient moins susceptibles d’avoir un détecteur de monoxyde de carbone fonctionnel (35 %) dans leur domicile que les résidents du Canada (60 %), ils étaient plus susceptibles d’avoir une radio à piles ou à manivelle (69 % par rapport à 58 %)^{Note 9}.

Rapports sociaux et sentiment d’appartenance

• Trois résidents de Fredericton sur cinq (60 %) éprouvaient un fort sentiment d’appartenance à leur collectivité^{Note 10}.
• La plupart (88 %) des résidents de Fredericton ont décrit leur voisinage comme un endroit où les gens s’entraident généralement^{Note 11}. Parmi ceux qui n’ont pas décrit leur voisinage de cette façon, la plupart (90 %) ont tout de même dit que leur voisinage était un endroit où les gens s’entraideraient en cas d’urgence.
• Environ les deux tiers des résidents disposaient d’un vaste réseau de soutien en cas d’urgence ou de catastrophe, c’est-à-dire qu’ils avaient plus de cinq personnes vers qui se tourner pour obtenir de l’aide s’ils étaient blessés physiquement (69 %), du soutien affectif (68 %) ou encore de l’aide s’ils devaient évacuer leur demeure (61 %). Environ le quart (26 %) des résidents avaient plus de cinq personnes vers qui se tourner pour obtenir de l’aide financière en cas d’urgence. Toutefois, 6 %^{Note E: à utiliser avec prudence} des résidents ont indiqué n’avoir personne vers qui se tourner pour obtenir de l’aide financière.
• Des niveaux élevés de soutien social, d’engagement communautaire et de participation à des activités politiques étaient parfois associés à un niveau élevé de préparation aux situations d’urgence (tableau 1.4).

Tableaux de données

Notes

^{Note E: Use with caution} à utiliser avec prudence