Feuillet d’information
Collectivité d’Halifax (région métropolitaine de recensement), Nouvelle-Écosse Feuillet d’information
Collectivité d’Halifax (région métropolitaine de recensement), Nouvelle-Écosse

En 2014, des renseignements au sujet de l’état de préparation aux situations d’urgence des résidents de la région métropolitaine de recensement^{Note 1} d’Halifax ont été recueillis dans le cadre de l’Enquête sur la préparation aux situations d’urgence et sur la résilience (EPUR) au Canada^{Note 2}. Le présent feuillet d’information contient des renseignements sur la sensibilisation aux risques et le niveau de préparation aux situations d’urgence des résidents d’Halifax, qui pourraient nous aider à mieux comprendre la résilience communautaire en cas d’urgence^{Note 3Note 4}.

Sensibilisation aux risques et sources prévues d’aide en cas d’urgence ou de catastrophe

• Les résidents d’Halifax estimaient que les tempêtes hivernales (y compris les blizzards, les tempêtes de verglas et les froids extrêmes) (97 %), les ouragans (85 %) et les pannes de courant prolongées durant 24 heures ou plus (83 %) étaient les événements les plus susceptibles de se produire dans leur collectivité.
• En cas de situation d’urgence liée aux conditions météorologiques ou de catastrophe naturelle (40 %), d’accident industriel ou pendant le transport (38 %), d’acte ou de menace terroriste (38 %) ou de contamination ou de pénurie d’eau ou de nourriture (29 %), les résidents ont indiqué que les nouvelles à la radio seraient la première source d’information ou d’aide vers laquelle ils se tourneraient (tableau 1.1).
• Les nouvelles à la radio arrivaient au deuxième rang des sources d’aide et d’information vers lesquelles les résidents prévoyaient le plus souvent se tourner en cas de panne de courant prolongée (25 %), derrière les sociétés de services publics (54 %). S’il devait se produire une éclosion de maladie grave ou mortelle, les premières sources d’aide et d’information seraient un hôpital, une clinique, un médecin ou un autre professionnel de la santé (37 %), suivis des nouvelles à la radio (27 %). Les résidents ont indiqué qu’ils s’adresseraient d’abord aux services de police pour obtenir de l’aide en cas d’émeute ou d’agitation civile (35 %^{Note E: à utiliser avec prudence}).

Expérience antérieure d’une situation d’urgence majeure ou d’une catastrophe^{Note 5}

• Les deux tiers (67 %) des résidents d’Halifax ont vécu personnellement une situation d’urgence majeure ou une catastrophe au Canada dans une collectivité où ils vivaient au moment de l’événement. Pour la plupart d’entre eux (91 %), cette situation d’urgence ou catastrophe était suffisamment grave pour entraîner une importante perturbation de leurs activités quotidiennes.
• Les résidents ayant vécu une situation d’urgence majeure ou une catastrophe ont le plus souvent fait face à un ouragan (70 %); venaient ensuite les tempêtes hivernales (y compris les blizzards et les tempêtes de verglas) (48 %) et les pannes de courant prolongées durant 24 heures ou plus (15 %^{Note E: à utiliser avec prudence}).
• La plupart (80 %) des résidents qui ont vécu une situation d’urgence ou une catastrophe ont été incapables d’utiliser les appareils électriques en raison de l’événement. Le fait de manquer des jours de travail ou d’école (79 %), l’incapacité de chauffer ou de climatiser la demeure (58 %) et l’incapacité d’utiliser les routes ou les moyens de transport dans la collectivité comptaient aussi parmi les perturbations les plus courantes de la vie quotidienne que les résidents d’Halifax ont subies en raison d’une situation d’urgence majeure ou d’une catastrophe. L’obligation d’évacuer sa demeure (16 %) et l’incapacité de communiquer avec des personnes à l’extérieur du ménage (15 %) figuraient au nombre des perturbations les plus graves, mais moins courantes, ayant touché les résidents.
• Les trois quarts (75 %) des résidents ayant vécu une situation d’urgence majeure ont pu reprendre leurs activités quotidiennes en l’espace d’une semaine (7 %^{Note E: à utiliser avec prudence} en moins de 24 heures, 14 % en l’espace d’un ou deux jours, 36 % en l’espace de trois à cinq jours, et 19 % en l’espace de six ou sept jours).
• Plus de la moitié (61 %) des résidents qui ont vécu une situation d’urgence majeure ou une catastrophe ont reçu de l’aide pendant ou immédiatement après l’événement. Les voisins (40 %), la famille (39 %) et les amis (18 %^{Note E: à utiliser avec prudence}) étaient des sources courantes d’aide.
• Trois résidents d’Halifax sur 10 (30 %) qui ont fait face à une situation d’urgence majeure ou à une catastrophe suffisamment grave pour perturber les activités quotidiennes habituelles ont subi des pertes matérielles ou d’autres répercussions financières. Parmi les personnes ayant vécu une situation d’urgence majeure ou une catastrophe, 5 %^{Note E: à utiliser avec prudence} ont subi des séquelles émotives ou psychologiques à long terme.

Comportements en matière de planification des mesures d’urgence, de précaution et de protection contre les incendies

• Sept résidents d’Halifax sur dix (71 %) vivaient dans un ménage qui avait entrepris au moins deux activités de planification des mesures d’urgence^{Note 6}, et la moitié (49 %) vivaient dans un ménage ayant entrepris trois ou quatre activités de ce type (tableau 1.2). Près de 1 personne sur 10 (7 %^{Note E: à utiliser avec prudence}) n’avait entrepris aucune activité de planification des mesures d’urgence.
• Six résidents sur 10 (60 %) vivaient dans un ménage ayant mis en place au moins deux mesures de précaution en cas d’urgence^{Note 7}, et plus de 3 résidents sur 10 (34 %) vivaient dans un ménage ayant en place trois ou quatre mesures de ce type. Un résident sur dix (11 %) n’avait aucune mesure de précaution en place dans son domicile.
• La majorité (98 %) des résidents ont déclaré vivre dans un ménage doté d’un détecteur de fumée fonctionnel, les deux tiers (67 %) ont indiqué qu’ils avaient un extincteur d’incendie fonctionnel, et moins de la moitié (43 %) ont mentionné qu’ils avaient un détecteur de monoxyde de carbone fonctionnel (tableau 1.3). Le tiers (32 %) des résidents ont déclaré qu’ils avaient mis en place les trois mesures de protection contre les incendies dans leur domicile.
• Alors que la proportion de résidents d’Halifax n’ayant pris aucune mesure de précaution (11 %) dépassait de beaucoup la proportion correspondante pour l’ensemble des résidents de la Nouvelle-Écosse (7 %), elle demeurait nettement inférieure à celle observée pour l’ensemble des résidents des 10 provinces canadiennes (16 %). Halifax comptait une proportion beaucoup plus élevée de résidents qui avaient mis en place les quatre mesures de précaution en cas d’urgence (11 %) que ce n’était le cas pour l’ensemble des résidents du Canada (7 %). À l’inverse, la proportion de résidents qui avaient mis en place les trois mesures de protection contre les incendies était bien plus faible à Halifax (32 %) qu’au Canada en général (42 %). Il n’y avait pas de différences quant au nombre d’activités de planification des mesures d’urgence entreprises par les résidents d’Halifax comparativement aux résidents de l’ensemble de la Nouvelle-Écosse ou du Canada en général^{Note 8}.
• Pour ce qui est des types d’activités et de mesures entreprises, quelques-unes des différences relevées entre les résidents d’Halifax et de la Nouvelle-Écosse dans son ensemble concernaient la présence d’une génératrice d’appoint (27 % par rapport à 36 %) et d’un extincteur d’incendie fonctionnel (67 % par rapport à 71 %). Parmi les différences entre les résidents d’Halifax et du Canada en général, mentionnons le fait d’avoir un plan d’évacuation (70 % par rapport à 60 %) et un détecteur de monoxyde de carbone fonctionnel (43 % par rapport à 60 %).

Rapports sociaux et sentiment d’appartenance

• Environ la moitié (55 %) des résidents d’Halifax éprouvaient un fort sentiment d’appartenance à leur collectivité^{Note 9}.
• La majorité (85 %) des résidents ont décrit leur voisinage comme un endroit où les gens s’entraident généralement^{Note 10}. Parmi ceux qui n’ont pas décrit leur voisinage de cette façon, plus des trois quarts (78 %) ont tout de même dit que leur voisinage était un endroit où les gens s’entraideraient en cas d’urgence^{Note 11}.
• En cas d’urgence ou de catastrophe, à peu près les deux tiers des résidents disposaient d’un vaste réseau de soutien formé de plus de cinq personnes vers qui se tourner pour obtenir du soutien affectif (65 %) et de l’aide s’ils étaient blessés physiquement (63 %) ou encore s’ils devaient évacuer leur demeure (62 %). Plus du quart (29 %) des résidents avaient plus de cinq personnes auprès de qui chercher de l’aide financière^{Note 12}. Toutefois, 9 % des résidents ont indiqué n’avoir personne vers qui se tourner pour obtenir de l’aide financière.
• Des niveaux élevés de sentiment d’appartenance à la collectivité, d’auto-efficacité et de confiance envers les gens du voisinage, ainsi que de soutien social, d’engagement communautaire et de participation à des activités politiques, étaient souvent associés à un niveau élevé de préparation aux situations d’urgence (tableau 1.4).

Tableaux de données

Notes

^{Note E: à utiliser avec prudence} à utiliser avec prudence