Feuillet d’information
Collectivité de Rimouski (agglomération de recensement), Québec Feuillet d’information
Collectivité de Rimouski (agglomération de recensement), Québec

En 2014, des renseignements au sujet de l’état de préparation aux situations d’urgence des résidents de l’agglomération de recensement^{Note 1} de Rimouski ont été recueillis dans le cadre de l’Enquête sur la préparation aux situations d’urgence et sur la résilience (EPUR) au Canada^{Note 2}. Le présent feuillet d’information contient des renseignements sur la sensibilisation aux risques et le niveau de préparation aux situations d’urgence des résidents de Rimouski, qui pourraient nous aider à mieux comprendre la résilience communautaire en cas d’urgence^{Note 3Note 4}.

Sensibilisation aux risques et sources prévues d’aide en cas d’urgence ou de catastrophe

• Les résidents de Rimouski estimaient que les tempêtes hivernales (y compris les blizzards, les tempêtes de verglas et les froids extrêmes) (93 %), les pannes de courant prolongées durant 24 heures ou plus (79 %) et les accidents industriels ou pendant le transport (67 %) étaient les situations d’urgence les plus susceptibles de se produire dans leur collectivité.
• Les résidents de Rimouski ont dit qu’ils s’adresseraient d’abord aux services de police pour obtenir de l’aide et de l’information s’ils faisaient face à une émeute ou à une agitation civile (61 %), à un acte ou une menace terroriste (45 %), à un accident industriel ou pendant le transport (32 %) ou à une situation d’urgence liée aux conditions météorologiques ou à une catastrophe naturelle (25 %) (tableau 1.1).
• Les résidents ont également indiqué qu’ils s’adresseraient d’abord à un hôpital, à une clinique, à un médecin ou à un autre professionnel de la santé (69 %) pour obtenir de l’aide et de l’information en cas d’éclosion d’une maladie grave ou mortelle. En cas de panne de courant prolongée, les résidents s’adresseraient à leur société de services publics en premier (54 %) et, en cas de contamination ou de pénurie d’eau ou de nourriture, ils se tourneraient d’abord vers leur administration municipale (48 %).

Expérience antérieure d’une situation d’urgence majeure ou d’une catastrophe^{Note 5}

• Environ 1 résident de Rimouski sur 5 (21 %) a déjà vécu une situation d’urgence majeure ou une catastrophe au Canada dans une collectivité où il vivait au moment de l’événement. Parmi ces derniers, plus de la moitié (58 %) ont indiqué avoir subi une importante perturbation de leurs activités quotidiennes en raison de l’événement.
• Les tempêtes hivernales, y compris les blizzards et les tempêtes de verglas (47 %), ainsi que les pannes de courant prolongées durant 24 heures ou plus (21 %^{Note E: à utiliser avec prudence}) étaient les situations d’urgence ou les catastrophes les plus souvent vécues par les résidents de Rimouski.
• Parmi les types de perturbations des activités quotidiennes qui ont le plus souvent touché les résidents ayant déjà vécu une situation d’urgence majeure ou une catastrophe figuraient le fait de manquer des jours de travail ou d’école (65 %) et l’incapacité d’utiliser les appareils électriques (54 %^{Note E: à utiliser avec prudence})^{Note 6}. Les perturbations plus importantes comprenaient le fait de devoir évacuer sa demeure (41 %^{Note E: à utiliser avec prudence}), mentionné par 2 résidents sur 5 ayant vécu une situation d’urgence, ainsi que l’incapacité d’utiliser les routes ou les moyens de transport dans la collectivité (25 %^{Note E: à utiliser avec prudence}), indiquée par le quart des résidents de Rimouski qui avaient déjà vécu une situation d’urgence.
• Parmi les résidents ayant fait face à une situation d’urgence ou à une catastrophe, 3 sur 5 (60 %) ont pu reprendre leurs activités quotidiennes en l’espace d’une semaine.
• Plus de la moitié (57 %) des résidents ayant vécu une situation d’urgence ou une catastrophe ont reçu de l’aide pendant ou immédiatement après l’événement, le plus souvent de la part de membres de la famille (43 %^{Note E: à utiliser avec prudence}).
• La moitié (50 %^{Note E: à utiliser avec prudence}) des résidents de Rimouski qui ont vécu une situation d’urgence majeure ou une catastrophe au Canada dans une collectivité où ils vivaient au moment de l’événement, lequel était suffisamment grave pour perturber leurs activités quotidiennes habituelles, ont également subi des pertes matérielles ou d’autres répercussions financières^{Note 7}.

Comportements en matière de planification des mesures d’urgence, de précaution et de protection contre les incendies

• Trois résidents de Rimouski sur cinq (59 %) vivaient dans un ménage qui avait entrepris au moins deux activités de planification des mesures d’urgence^{Note 8}, et certains d’entre eux avaient entrepris trois ou quatre activités de ce type, ce qui représente 36 % des résidents de Rimouski (tableau 1.2). Plus de 1 résident de Rimouski sur 10 (13 %) vivait dans un ménage qui n’avait entrepris aucune activité de planification des mesures d’urgence.
• Environ la moitié (53 %) des résidents vivaient dans un ménage ayant mis en place au moins deux mesures de précaution en cas d’urgence^{Note 9}, et environ le quart (23 %) vivaient dans un ménage ayant en place trois ou quatre mesures de ce type. Près de 1 résident sur 5 (18 %) vivait dans un ménage n’ayant aucune mesure de précaution en place.
• La majorité (98 %) des résidents ont déclaré vivre dans un ménage doté d’un détecteur de fumée fonctionnel, et les trois quarts (74 %) ont indiqué qu’ils vivaient dans un ménage doté d’un extincteur d’incendie fonctionnel (tableau 1.3). Par ailleurs, 1 résident sur 3 (34 %) a mentionné qu’il vivait dans un ménage doté d’un détecteur de monoxyde de carbone fonctionnel. Toutefois, moins du tiers (30 %) des résidents de Rimouski ont déclaré qu’ils vivaient dans un ménage ayant mis en place les trois mesures de protection contre les incendies.
• De façon générale, le nombre d’activités de planification des mesures d’urgence, de mesures de protection contre les incendies et de mesures de précaution entreprises par les résidents de Rimouski ne différait pas beaucoup de celui des résidents de l’ensemble du Québec; il y avait toutefois des différences significatives par rapport aux résidents des 10 provinces canadiennes. Par exemple, la proportion de résidents de Rimouski qui avaient entrepris les quatre activités de planification des mesures d’urgence (12 %) et la proportion de ceux qui avaient mis en place les trois mesures de protection contre les incendies (30 %) en cas d’urgence étaient considérablement plus faibles que celles observées pour les résidents du Canada (19 % et 42 %, respectivement)^{Note 10}.
• Certains écarts ont été constatés au chapitre des types d’activités et de mesures entreprises par les résidents de Rimouski comparativement à l’ensemble des Canadiens. Par exemple, la proportion de résidents de Rimouski qui vivaient dans des ménages dotés d’un plan d’évacuation (44 %), d’une génératrice d’appoint (17 %) et d’un détecteur de monoxyde de carbone fonctionnel (34 %) était considérablement plus faible que celles observées dans l’ensemble du Canada (60 %, 23 % et 60 %, respectivement). Toutefois, la proportion de résidents de Rimouski possédant un extincteur d’incendie fonctionnel (74 %) était considérablement plus élevée que la proportion de Canadiens (66 %).

Rapports sociaux et sentiment d’appartenance

• Plus de la moitié (56 %) des résidents de Rimouski éprouvaient un fort sentiment d’appartenance à leur collectivité^{Note 11}.
• La plupart (83 %) des résidents ont décrit leur voisinage comme un endroit où les gens s’entraident généralement^{Note 12}. Parmi ceux qui n’ont pas décrit leur voisinage de cette façon, la majorité (83  %) des résidents ont tout de même décrit leur voisinage comme un endroit où les gens s’entraideraient en cas d’urgence.
• Bon nombre de résidents disposaient d’un vaste réseau de soutien en cas d’urgence ou de catastrophe, c’est-à-dire qu’ils avaient plus de cinq personnes vers qui ils pouvaient se tourner pour obtenir du soutien affectif (60 %) et de l’aide s’ils étaient blessés physiquement (52 %) ou encore s’ils devaient évacuer leur demeure (50 %). Toutefois, seulement 1 résident sur 7 (15 %) environ avait un vaste réseau de soutien vers lequel se tourner pour obtenir de l’aide financière, et 9 %^{Note E: à utiliser avec prudence} ont indiqué n’avoir personne vers qui se tourner pour obtenir de l’aide financière^{Note 13}.
• Des niveaux élevés de sentiment d’appartenance à la collectivité, d’auto-efficacité et de confiance envers les gens du voisinage, ainsi que de soutien social, d’engagement communautaire et de participation à des activités politiques, n’avaient pas une grande incidence sur le niveau de préparation aux situations d’urgence chez les résidents de Rimouski (tableau 1.4).

Tableaux de données

Notes

^E à utiliser avec prudence