Feuillet d’information
Collectivité de Barrie (région métropolitaine de recensement), Ontario Feuillet d’information
Collectivité de Barrie (région métropolitaine de recensement), Ontario

En 2014, des renseignements au sujet de l’état de préparation aux situations d’urgence des résidents de la région métropolitaine de recensement^{Note 1} de Barrie ont été recueillis dans le cadre de l’Enquête sur la préparation aux situations d’urgence et sur la résilience (EPUR) au Canada^{Note 2}. Le présent feuillet d’information contient des renseignements sur la sensibilisation aux risques et le niveau de préparation aux situations d’urgence des résidents de Barrie, qui pourraient nous aider à mieux comprendre la résilience communautaire en cas d’urgence^{Note 3Note 4}.

Sensibilisation aux risques et sources prévues d’aide en cas d’urgence ou de catastrophe

• Les résidents de Barrie estimaient que les tempêtes hivernales (y compris les blizzards, les tempêtes de verglas et les froids extrêmes) (96 %), les pannes de courant prolongées durant 24 heures ou plus (85 %) et les tornades (69 %) étaient les événements les plus susceptibles de se produire dans leur collectivité.
• Les résidents ont indiqué qu’ils écouteraient les nouvelles à la radio en premier pour obtenir de l’aide et de l’information en cas de situation d’urgence liée aux conditions météorologiques ou de catastrophe naturelle (36 %) ou d'un accident industriel ou pendant le transport (29 %) (tableau 1.1). Dans le cas d’un acte ou d’une menace terroriste (32 %^{Note E: à utiliser avec prudence}), les résidents ont indiqué qu’ils regarderaient les nouvelles à la télévision en premier pour obtenir de l’aide ou de l’information.
• Les résidents ont également indiqué qu’ils s’adresseraient d’abord à un hôpital, à une clinique, à un médecin ou à un autre professionnel de la santé (48 %) pour obtenir de l’aide et de l’information en cas d’éclosion d’une maladie grave ou mortelle. Les autres sources d’aide étaient réparties presque également : les résidents s’adresseraient le plus souvent à la police ou à leur service d’application de la loi s’il y avait une émeute ou de l’agitation civile (36 %^{Note E: à utiliser avec prudence}), à leur société de services publics en cas de panne de courant prolongée (35 %) et à leur administration municipale en cas de contamination ou de pénurie d’eau ou de nourriture (31 %).

Expérience antérieure d’une situation d’urgence majeure ou d’une catastrophe^{Note 5}

• Environ la moitié (53 %) des résidents de Barrie ont déjà vécu une situation d’urgence majeure ou une catastrophe au Canada dans une collectivité où ils vivaient au moment de l’événement. Parmi ces derniers, environ 6 résidents sur 10 (63 %) ont indiqué avoir subi une importante perturbation de leurs activités quotidiennes en raison de l’événement.
• Les pannes d’électricité prolongées durant 24 heures ou plus (64 %) étaient la situation d’urgence ou la catastrophe la plus souvent vécue par les résidents de Barrie, suivies des tornades (23 %) et des tempêtes hivernales (y compris les blizzards et les tempêtes de verglas) (11 %^{Note E: à utiliser avec prudence}).
• Parmi les types de perturbations des activités quotidiennes qui ont le plus souvent touché les résidents ayant déjà vécu une situation d’urgence majeure ou une catastrophe figuraient l’incapacité d’utiliser les appareils électriques (81 %), l’incapacité de chauffer ou de climatiser sa demeure (74 %) et le fait de manquer des jours de travail ou d’école (64 %). Les perturbations plus importantes, mais moins fréquentes, comprenaient l’incapacité de communiquer avec des personnes à l’extérieur du ménage (17 %^{Note E: à utiliser avec prudence}) ou d’utiliser les routes ou les moyens de transport dans la collectivité (13 %^{Note E: à utiliser avec prudence}) ainsi que le fait de devoir évacuer sa demeure (15 %^{Note E: à utiliser avec prudence}).
• Parmi les résidents qui ont déjà vécu une situation d’urgence ou une catastrophe, environ 9 sur 10 (88 %) ont pu reprendre leurs activités quotidiennes en l’espace d’une semaine, et plus de 6 sur 10 (63 %) en deux jours ou moins.
• Près de la moitié (45 %) des résidents ayant déjà vécu une situation d’urgence ou une catastrophe ont reçu de l’aide pendant ou immédiatement après l’événement, le plus souvent de la part de leurs voisins (42 %) ou de membres de la famille (42 %).
• Plus du tiers (36 %) des résidents de Barrie qui ont déjà vécu une situation d’urgence majeure ou une catastrophe au Canada dans une collectivité où ils vivaient au moment de l’événement, lequel était suffisamment grave pour perturber leurs activités quotidiennes habituelles, ont également subi des pertes matérielles ou d’autres répercussions financières.

Comportements en matière de planification des mesures d’urgence, de précaution et de protection contre les incendies

• Quatre résidents de Barrie sur cinq (81 %) vivaient dans un ménage qui avait entrepris au moins deux activités de planification des mesures d’urgence^{Note 6}, et plus de la moitié (56 %) vivaient dans un ménage ayant entrepris trois ou quatre activités de ce type (tableau 1.2). Moins de 1 résident sur 10 (7 %^{Note E: à utiliser avec prudence}) vivait dans un ménage qui n’avait entrepris aucune activité de planification des mesures d’urgence.
• Près des deux tiers (63 %) des résidents vivaient dans un ménage ayant mis en place au moins deux mesures de précaution en cas d’urgence^{Note 7}, et le tiers (34 %) vivaient dans un ménage ayant en place trois ou quatre mesures de ce type. Plus de 1 résident sur 10 (13 %^{Note E: à utiliser avec prudence}) vivait dans un ménage n’ayant aucune mesure de précaution en place.
• La majorité (99,8 %) des résidents ont déclaré vivre dans un ménage doté d’un détecteur de fumée fonctionnel, et les trois quarts (75 %) ont indiqué qu’ils vivaient dans un ménage doté d’un extincteur d’incendie fonctionnel (tableau 1.3). Plus de 4 résidents sur 5 (85 %) ont mentionné qu’ils vivaient dans un ménage doté d’un détecteur de monoxyde de carbone fonctionnel. Environ les deux tiers (64 %) des résidents de Barrie ont déclaré qu’ils vivaient dans un ménage ayant mis en place les trois mesures de protection contre les incendies.
• Certains écarts ont été constatés au chapitre du nombre d’activités de planification des mesures d’urgence, de mesures de protection contre les incendies et de mesures de précaution entreprises par les résidents de Barrie comparativement aux résidents de l’ensemble de l’Ontario et des 10 provinces canadiennes. Par exemple, la proportion de résidents de Barrie ayant entrepris les trois activités de planification des mesures d’urgence (36 %) et les trois mesures de précaution (26 %) était beaucoup plus élevée que celles de l’ensemble des résidents de l’Ontario (28 % et 20 %, respectivement) et du Canada (27 % et 20 %, respectivement). De même, la proportion de résidents de Barrie ayant mis en place les trois mesures de protection contre les incendies (64 %) était aussi beaucoup plus élevée que celles de l’ensemble des résidents de l’Ontario (53 %) et du Canada (42 %)^{Note 8}.
• Certains écarts ont également été constatés au chapitre des types d’activités et de mesures entreprises par les résidents de Barrie comparativement à l’ensemble des résidents de l’Ontario et du Canada. À titre d’exemple, la proportion de résidents de Barrie possédant un détecteur de fumée fonctionnel (99,8 %), un extincteur d’incendie fonctionnel (75 %), un plan d’évacuation en cas d’urgence (71 %) et une source d’eau supplémentaire (53 %) était beaucoup plus élevée que celles observées pour l’ensemble des résidents de l’Ontario et du Canada. En outre, la proportion de résidents de Barrie ayant un détecteur de monoxyde de carbone fonctionnel (85 %), une trousse d’urgence pour les véhicules (66 %), une radio à piles ou à manivelle (64 %) ainsi que des copies des documents importants (61 %) était beaucoup plus élevée que celle observée pour l’ensemble des résidents du Canada.

Rapports sociaux et sentiment d’appartenance

• Plus de la moitié (52 %) des résidents de Barrie éprouvaient un fort sentiment d’appartenance à leur collectivité^{Note 9}.
• La plupart (90 %) des résidents ont décrit leur voisinage comme un endroit où les gens s’entraident généralement^{Note 10}. Parmi ceux qui n’ont pas décrit leur voisinage de cette façon, la majorité (86 %) ont tout de même décrit leur voisinage comme un endroit où les gens s’entraideraient en cas d’urgence^{Note 11}.
• Bon nombre de résidents disposaient d’un vaste réseau de soutien en cas d’urgence ou de catastrophe, c’est-à-dire qu’ils avaient plus de cinq personnes vers qui ils pouvaient se tourner pour obtenir du soutien affectif (70 %) et de l’aide s’ils étaient blessés physiquement (69 %) ou encore s’ils devaient évacuer leur demeure (59 %). Environ le tiers (32 %) des résidents avaient un vaste réseau de soutien vers lequel se tourner pour obtenir de l’aide financière. Toutefois, 9 % ont déclaré n’avoir personne vers qui se tourner pour obtenir de l’aide financière^{Note 12}.
• Des niveaux élevés de sentiment d’appartenance à la collectivité, d’auto-efficacité, de soutien social et de participation à des activités politiques étaient parfois associés à un niveau élevé de préparation aux situations d’urgence (tableau 1.4).

Tableaux de données

Notes

^E à utiliser avec prudence