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Introduction

Lien entre l’engagement scolaire et la délinquance
Lien entre la victimisation et la délinquance
Dans la présente étude

Les études ont révélé qu’il existe des différences persistantes entre les jeunes garçons et filles pour ce qui est des modèles, de la durée et du degré de la délinquance. Selon certains chercheurs, la différence entre les sexes quant au comportement délinquant serait attribuable aux différentes façons dont les garçons et les filles sont touchés par les mêmes facteurs de risque et de protection (Mears et autres, 1998; Sprott et Doob 2000; Burton et autres,1998). Il est important de comprendre l’écart entre les sexes quant aux comportements déviants et délinquants pour évaluer les besoins de ces jeunes (Artz et autres, 2001) et pour élaborer des politiques et des programmes visant à cibler ces comportements.

Dans la présente étude, on examine les facteurs associés aux comportements délinquants dans un échantillon de Canadiens de 12 à 15 ans. On tente de déterminer s’il existe des différences entre les sexes quant aux facteurs qui peuvent susciter ou favoriser la délinquance, ou aux facteurs qui peuvent l’inhiber ou la dissuader. Plus particulièrement, on y vérifie les différences entre les sexes pour deux facteurs qui, selon la recherche antérieure, sont étroitement liés à la délinquance, c. à d. l’importance de l’engagement scolaire du jeune et son expérience de victimisation.

Lien entre l’engagement scolaire et la délinquance

L’absence d’engagement à l’égard des études ou l’échec scolaire est souvent associé aux premiers signes de la délinquance et à l’escalade de la gravité des infractions. On a montré que les stratégies conçues pour accroître l’engagement scolaire de l’enfant réduisent la probabilité de la délinquance (Maguin et Loeber, 1996; Cairns et Cairns, 1994; Loeber et autres, 1991).

Sprott, Jenkins et Doob (2000) ont conclu que le milieu scolaire représente un facteur de protection pour les enfants qui peuvent présenter les risques les plus élevés de délinquance. À titre d’exemple, les niveaux de délinquance étaient moindres chez ceux qui manifestaient le plus d’intérêt pour l’école, malgré leur exposition à un nombre de facteurs de risque possibles (p. ex. une famille monoparentale, des pratiques parentales hostiles, la dépression de la mère, des difficultés dans le quartier, l’agressivité au cours de la petite enfance et la fréquentation de pairs délinquants).

La recherche a aussi montré régulièrement que le faible engagement scolaire est associé au risque des formes les plus graves de délinquance, y compris l’appartenance à des bandes (Bjerregard et Smith, 1993; Esbensen et Deschenes, 1998; Hill et autres, 1999).

Ces chercheurs ont également souligné des différences entre les sexes quant au rapport entre les facteurs liés aux études et l’appartenance des jeunes à des bandes. Esbensen et Deschenes (1998), par exemple, ont étudié le lien entre les études et l’appartenance à des bandes chez les filles et les garçons. À leur avis, la réussite scolaire est associée à des niveaux inférieurs d’appartenance à des bandes chez les filles, mais non chez les garçons. De plus, ils ont conclu que le degré d’engagement scolaire est considérablement inférieur chez les filles dans les bandes que chez celles qui ne font pas partie de bandes. Toutefois, ces différences n’ont pas été relevées chez les garçons; ces derniers déclarent un degré similaire d’engagement scolaire, qu’ils fassent partie de bandes ou non.

Lien entre la victimisation et la délinquance

Les chercheurs ont établi un lien clair entre la victimisation et un comportement délinquant subséquent. Ce lien existe quel que soit le genre de victimisation. À titre d’exemple, la victimisation perpétrée par les pairs est souvent inextricablement liée la délinquance. Les études qui visent essentiellement les adolescents de sexe masculin indiquent que la gravité des infractions perpétrées s’accroît dans la même mesure que la probabilité d’avoir été victime d’actes de violence (Loeber, Kalb et Huizinga, 2001).

La victimisation subie à la maison et dans d’autres milieux ainsi que celle perpétrée par une personne exerçant une domination sur la victime a également été associée à la perpétration d’infractions violentes et non violentes ultérieures. Les faits montrent que les enfants qui ont été victimes de diverses formes de mauvais traitements aux mains de leurs parents ou de fournisseurs de soins sont plus susceptibles que les autres de commettre des crimes avec violence plus tard au cours de leur vie (Widom, 1989; Zingraff et autres, 1993; Smith et Thornberry, 1995; Ireland et autres, 1994).

Ainsi, quelle que soit la relation avec les auteurs de la violence, les jeunes qui ont été victimisés présentent des risques accrus de délinquance. Dans la présente étude, nous nous penchons sur la question à savoir si la victimisation comporte une incidence différente chez les garçons et les filles.

Dans la présente étude

L’objet de la présente étude est d’examiner les modèles de comportements délinquants autodéclarés ainsi que les risques et les facteurs de protection connexes pour un échantillon national de garçons et de filles de 12 à 15 ans. Les questions particulières abordées sont les suivantes : (1) Est ce que les garçons et les filles diffèrent quant à la fréquence ou à la gravité de la délinquance autodéclarée? (2) Certains facteurs peuvent-ils expliquer les différences des modèles de délinquance entre les garçons et les filles? Ou plus particulièrement, est ce que le degré d’engagement scolaire ou les expériences de victimisation peuvent expliquer les différences qu’on observe entre les sexes?

Dans l’étude, ces questions sont évaluées séparément pour ce qui est des actes de violence et des délits contre les biens parce que les recherches antérieures ont montré qu’il peut y avoir différents facteurs de risque liés aux différents genres de délinquance (Sprott, Jenkins et Doob, 2000; Moffitt, 1993) et que les garçons et les filles diffèrent pour ce qui est de leur probabilité de s’adonner à ces différents actes de délinquance (Mears et autres, 1998; Espiritu et autres, 2001).


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Date de modification : 2004-09-14 Avis importants