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Portrait de l 'édition du périodique au Canada

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Par Tom Gorman

Augmentation du tirage dans la plupart des catégories de périodiques
Augmentation des revenus dans toutes les catégories de périodiques
Les dépenses ont augmenté pendant la période
Forte augmentation des bénéfices pour les revues agricoles et les magazines généraux et spécialisés de consommation
L 'édition des périodiques a exigé en moyenne plus de travailleurs en 2003
Sommaire
Des renseignements supplémentaires sur la source de données utilisée

Lors de l 'adoption du projet de loi C‑55, Loi sur les services publicitaires fournis par des éditeurs étrangers, en juin 19991, les éditeurs canadiens de périodiques ont craint que la concurrence accrue ne fasse diminuer leurs revenus et bénéfices. L 'activité d 'édition de magazines a cependant progressé constamment pendant la période, puisque 2 027 périodiques ont été produits en 1998 pour un tirage annuel total de 603 millions d 'exemplaires. Cinq ans plus tard, 2 383 périodiques vendaient près de 758 millions d 'exemplaires. Les revenus ont atteint près de 1,6 milliard de dollars en 2003, 22,4 % de plus qu 'en 1998 (Tableau 1).

Tableau 1 Données sur les finances et l'emploi, par catégorie, 1998 et 2003. Une nouvelle fenêtre s'ouvrira

Tableau 1
Données sur les finances et l'emploi, par catégorie, 1998 et 2003

Augmentation du tirage dans la plupart des catégories de périodiques

Dans l 'ensemble, le tirage annuel des périodiques a augmenté de 26 %, toutes les catégories à l 'exception des périodiques agricoles (‑3,5 %) et religieux (‑0,5 %) affichant des hausses élevées de tirage pendant la période. Plus particulièrement, les revues savantes et les magazines spécialisés de consommation ont tous deux augmenté leur tirage global de presque 50 %. Toutefois, l 'histoire est différente lorsqu 'on examine le tirage de chacun des titres. Par exemple, même si le nombre de magazines généraux de consommation a augmenté de plus de 40 % et que leur tirage global a progressé de 18 %, le tirage par titre dans ce groupe a chuté de 17 %. Dans cette catégorie, le nombre de lecteurs était réparti sur un plus grand nombre de titres en 2003 qu 'en 1998.

Pendant ce temps, on a constaté un regroupement des lecteurs des magazines religieux. Au cours de la période, le nombre de publications religieuses a diminué de 11 %, mais le tirage total est demeuré à peu près inchangé à environ 45 millions d 'exemplaires par année, et le tirage par titre a progressé de 12 %. Les revues savantes ont fait bonne figure, leur tirage augmentant pendant la période. Même si le nombre de revues savantes n 'a que très légèrement augmenté (5 %), le tirage annuel a connu une hausse de presque 50 %, alors que le tirage par titre enregistrait un bond de 43 %. Toutefois, le tirage des magazines agricoles n 'a pas fait aussi bien. Malgré une augmentation de presque 30 % du nombre de titres de magazines agricoles, le tirage annuel total a légèrement régressé, alors que le tirage par titre fléchissait de 25 %. Un plus grand nombre de titres ont tenté de conquérir les lecteurs dans cette catégorie de périodiques spécialisés. Les revues commerciales et professionnelles représentent sans doute la plus équilibrée des catégories de périodiques, ayant réussi à maintenir leurs parts pendant la période en présentant une augmentation de presque 20 % du nombre de titres et de 20 % de leur tirage, sans que le tirage par titre n 'évolue pour la peine.

La diminution du tirage de certains types de magazines peut s 'expliquer par la disponibilité accrue de renseignements du même genre sur les canaux spécialisés de télévision et sur Internet. En revanche, l 'explosion des canaux spécialisés de télévision et des sites Internet (sur une grande diversité de sujets, comme le jardinage, la conception et la rénovation intérieures, le golf, les arts, les sports) a pu avoir suscité chez les consommateurs un intérêt accru pour les magazines spécialisés.

Graphique 1 Tirage par titre, 1998 et 2003. Une nouvelle fenêtre s'ouvrira.

Graphique 1
Tirage par titre, 1998 et 2003

Augmentation des revenus dans toutes les catégories de périodiques

Entre 1998 et 2003, les revenus de tous les périodiques ont augmenté de 22 %, une hausse assez uniforme pour tous les types de périodiques. La publicité a toujours été la principale source de revenu pour la plupart des magazines canadiens, mais la lutte pour la tarte publicitaire est féroce. Les médias comme la télévision et les journaux, et maintenant l 'Internet, ont forcé les périodiques canadiens à devenir plus concurrentiels dans leur quête de dollars publicitaires. Les magazines canadiens se heurtent aussi à la concurrence des magazines étrangers, qui peuvent offrir de la publicité canadienne dans leur édition régionale canadienne. Entre 1998 et 2003, les revenus publicitaires ont augmenté de 23 %, allant de 11 % dans le cas des titres savants à 40 % pour les publications religieuses. Même si les subventions représentent un faible pourcentage de l 'ensemble des revenus, elles ont considérablement monté pendant la période. Par exemple, les subventions aux revues professionnelles et commerciales sont passées de 791 000 à 7 062 000 $, alors que les périodiques agricoles ont touché des subventions de 619 000 $ en 2003 contre 22 000 $ en 1998.

Même si, dans l 'ensemble, la publicité a figuré pour près des deux tiers de tous les revenus en 1998 et en 2003, la part des revenus totaux de publicité a fortement fluctué selon le type de publication. À une extrémité de l 'échelle, les revenus de publicité ont compté pour plus de 84 % de tous les revenus des publications professionnelles et commerciales en 2003. Bon nombre de ces périodiques sont gratuits et leur coût est absorbé principalement par la publicité. Les publications religieuses se situaient à l 'autre extrémité de l 'échelle avec seulement 15 % environ de leurs revenus totaux provenant de la publicité en 2003. Ces publications ont été plus dépendantes des abonnements et des autres revenus comme les subventions, les transferts et les dons. Au cours de la période, les revenus de publicité sont devenus légèrement moins importants pour les titres professionnels et commerciaux, passant de 89 % de l 'ensemble des revenus en 1998 à 84 % en 2003. Toutefois, les magazines de consommation généraux sont devenus plus dépendants de la publicité puisque, dans leur cas, elle a augmenté sa part des revenus totaux, qui est passée de 51 % à 56 % pendant la période.

Graphique 2 Revenus, dépenses et bénéfices par périodique, 1998. Une nouvelle fenêtre s'ouvrira.

Graphique 2
Revenus, dépenses et bénéfices par périodique, 1998

Entre-temps, les ventes d 'abonnements, d 'exemplaires en kiosque et de réimpressions de même que les ventes électroniques et par site Internet ont représenté près de 27 % de tous les revenus en 2003, par rapport à 30 % en 1998. Si les subventions ont augmenté, principalement à la suite de la mise en œuvre du Fonds canadien pour les magazines2, elles composaient toujours moins de 3 % de l 'ensemble des revenus en 2003.

Les revenus de tirage (ventes par numéro et en kiosque, abonnements et ventes de réimpressions et de numéros antérieurs), qui sont la deuxième plus importante source de revenu pour les éditeurs de périodiques, n 'ont progressé que de 10,1 % au cours de la période, alors que les revenus de publicité augmentaient de 22,4 %. Toutes les catégories de périodiques ont connu une augmentation des revenus de vente entre 1998 et 2003. Les périodiques professionnels et commerciaux et les titres agricoles ont enregistré une forte augmentation des revenus de vente, à savoir 55 % et 47 % respectivement. Les magazines généraux de consommation présentaient la plus faible augmentation des revenus de vente (5,4 %), sans doute à cause d 'une plus grande fragmentation du marché s 'expliquant par le nombre accru de magazines disponibles3. De plus, la hausse des coûts d 'envoi par la poste entre 1998 et 2003 a contribué à faire augmenter le prix des abonnements. Toutefois, l 'augmentation des fonds provenant du Programme fédéral d 'aide aux publications a aidé à neutraliser le coût de distribution des abonnements. Ces fonds ne sont pas compris dans les subventions déclarées dans l 'enquête.

Dans l 'ensemble, les revenus par exemplaire ont légèrement régressé pendant la période, passant de 2,10 $ en 1998 à 2,05 en 2003. Les revenus par exemplaire des revues savantes sont passés de 4,77 $ à 3,83 $. Les magazines spécialisés de consommation ont aussi enregistré des revenus moins élevés par exemplaire, de 1,76 $ à 1,46 $. En revanche, les magazines généraux de consommation ont présenté une augmentation de leurs revenus par exemplaire, qui sont passés de 1,82 $ à 1,94 $. Bien que les titres religieux continuent d 'afficher les plus faibles revenus par exemplaire, ceux‑ci ont augmenté pendant la période, allant de 64 cents à 77 cents.

Graphique 3 Revenus, dépenses et bénéfices par périodique, 2003. Une nouvelle fenêtre s'ouvrira.

Graphique 3
Revenus, dépenses et bénéfices par périodique, 2003

Les dépenses ont augmenté pendant la période

Entre 1998 et 2003, les dépenses globales ont augmenté de 23 %. La rémunération et la pige ont représenté la plus grande partie de cette augmentation (38 %), tandis que les autres dépenses4 progressaient de 18 %. Le pourcentage des dépenses totales au titre des coûts de main-d 'œuvre a aussi monté pendant la période, passant de 26,2 % de toutes les dépenses en 1998 à 29,4 % en 2003. Les titres agricoles ont consacré 39 % de toutes leurs dépenses aux coûts des employés en 2003, ce qui représente la plus forte proportion de toute catégorie de périodiques, tandis que les magazines généraux de consommation affichaient le plus faible pourcentage de toutes leurs dépenses à ce poste, soit 22,5 %. Parallèlement, les magazines généraux de consommation ont connu la plus forte augmentation des coûts de main-d 'œuvre pendant la période (48 %). Les publications religieuses ont enregistré la plus faible augmentation des dépenses de rémunération (13 %), mais ont affiché la plus forte hausse dans la catégorie des autres dépenses pendant cette période (22 %).

Dans l 'ensemble, les dépenses par exemplaire ont légèrement régressé au cours de la période, passant de 1,89 $ en 1998 à 1,85 $ en 2003. Toutefois, la plupart des catégories de périodiques ont connu une augmentation de leurs dépenses par exemplaire. Par exemple, ce type de dépenses pour les titres agricoles a augmenté de 30 %, de 1,79 $ à 2,32 $. Ce fut aussi le cas des périodiques religieux où l 'augmentation a été considérable : 20 % pendant la période, c 'est‑à-dire de 61 cents à 73 cents. Pendant ce temps, les magazines spécialisés de consommation ont présenté  une diminution de 18 % de leurs dépenses par exemplaire, qui sont passées de 1,64 $ à 1,35 $.

Graphique 4 Revenus, dépenses et bénéfices par exemplaire, 1998. Une nouvelle fenêtre s'ouvrira.

Graphique 4
Revenus, dépenses et bénéfices par exemplaire, 1998

Forte augmentation des bénéfices pour les revues agricoles et les magazines généraux et spécialisés de consommation

Dans l 'ensemble, les périodiques ont enregistré une augmentation de leurs bénéfices de 19 % entre 1998 et 2003, mais cette augmentation a énormément fluctué d 'une catégorie à l 'autre. Les publications agricoles sont demeurées les plus rentables pour ce qui est de leur marge bénéficiaire (bénéfices en pourcentage des revenus totaux) au cours de la période. La marge bénéficiaire de 16,1 % de cette catégorie de périodiques en 1998 est passée à 17,9 % en 2003. Les titres agricoles ont connu une augmentation de bénéfices de 43 %, suivis des magazines généraux de consommation (37 %) et des magazines spécialisés de consommation (29 %). Les périodiques professionnels et commerciaux et les revues savantes ont affiché une diminution de bénéfices de 3,5 % et 2,3 % respectivement. Dans l 'ensemble, cependant, les marges bénéficiaires ont légèrement régressé, passant de 10,2 % à 9,7 %. Les titres religieux ont continué de connaître la plus faible marge bénéficiaire de toutes les catégories (5,7 %). Les magazines spécialisés de consommation sont arrivés au deuxième rang à ce titre, cependant leur marge bénéficiaire est passée de 6,9 % à 7,4 % pendant la période. Les périodiques n 'ont pas tous pu augmenter leur marge bénéficiaire. La catégorie des revues professionnelles et commerciales a subi une diminution pendant la période, sa marge bénéficiaire passant de 14,7 % à 11,9 %. Les revues savantes ont connu le même sort, la marge bénéficiaire de ce groupe chutant de 14,1 % à 11,6 %.

Dans l 'ensemble, les bénéfices par exemplaire ont légèrement régressé pendant la période, allant de 0,21 cents en 1998 à 0,20 cents en 2003. Les bénéfices par exemplaire dans la catégorie des revues savantes ont décru, passant de 67 cents à 47 cents. Les publications professionnelles et commerciales ont aussi enregistré une diminution des bénéfices par exemplaire, lesquels sont tombés de 61 cents à 49 cents. Pendant ce temps, les titres agricoles ont augmenté leurs bénéfices par exemplaire (de 34 cents à 51 cents). Les titres religieux ont continué d 'afficher les plus faibles bénéfices par exemplaire, lesquels sont demeurés constants pendant la période, à 0,04 cents.

Graphique 5 Revenus, dépenses et bénéfices par exemplaire, 2003. Une nouvelle fenêtre s'ouvrira.

Graphique 5
Revenus, dépenses et bénéfices par exemplaire, 2003

L 'édition des périodiques a exigé en moyenne plus de travailleurs en 2003

Dans l 'ensemble, les périodiques ont employé 14,7 % plus de travailleurs en 2003 qu 'en 19985. Les magazines généraux de consommation ont ouvert la voie, employant 48 % plus de travailleurs en 2003 qu 'en 1998, suivis des périodiques professionnels et commerciaux, dont l 'emploi a augmenté de 22 % au cours de la période. Pendant ce temps, les revues savantes ont employé 16 % moins de travailleurs en 2003 qu 'en 1998. Le nombre moyen de travailleurs rémunérés par titre a cependant chuté de 3 % pendant la période. Plus particulièrement, les revues savantes ont connu en moyenne une diminution de 19 % de leur emploi en 2003.

Sommaire

Globalement, les revenus totaux et les dépenses totales ont augmenté à peu près au même rythme pendant la période, soit d 'environ 23 %. Cette situation a laissé les marges bénéficiaires en grande partie intactes, à environ 10 % pour 1998 et pour 2003. Cette tendance est vraie pour les six catégories de périodiques. Quelques catégories ont connu une légère augmentation de la marge bénéficiaire et d 'autres, une légère diminution, mais pour tous les groupes, les variations des marges bénéficiaires ont été modestes.
En général, les périodiques examinés dans le présent article ont fait bonne figure entre 1998 et 2003. Leurs revenus totaux ont progressé de 22 %. Dans certains cas, il y a eu consolidation du nombre de lecteurs répartis sur un nombre moins élevé de titres, mais dans d 'autres cas, le lectorat a été réparti sur un plus grand nombre de titres. Le tirage par titre a progressé en moyenne de 7 % pendant la période; les bénéfices ont monté, passant de 128,9 millions de dollars à 153,3 millions de dollars, une augmentation vigoureuse de 19 %. Toutefois, l 'indice des prix à la consommation pour les magazines et les périodiques a présenté une hausse plus substantielle, progressant de 21,7 % au cours de cette période.

Lors de l 'adoption de la Loi sur les services prioritaires fournis par des éditeurs étrangers en 1999, les éditeurs de périodiques canadiens craignaient que la concurrence accrue ne fasse diminuer leurs revenus et bénéfices. Toutefois, de 1998 à 2003, des magazines sont apparus et d 'autres sont disparus, comme auparavant, et très peu d 'échecs ont pu s 'expliquer directement par la loi susmentionnée. La concurrence provenant de l 'industrie même du magazine et d 'autres médias a contribué à augmenter la fragmentation des revenus et du tirage.

Selon une étude réalisée pour le ministère du Patrimoine canadien, le temps consacré à la lecture d 'imprimés a chuté au cours des 15 dernières années, passant de 10,8 heures par semaine en 1991 à 8,8 heures en 2005. La lecture de magazines a fléchi, de 2,1 heures à 1,6 heure, celle des journaux est passée de 3,6 heures à 2,6 heures, alors que celle des livres a légèrement augmenté, de 4,4 à 4,6 heures par semaine. Aucune donnée n 'est disponible pour la lecture sur Internet en 1991; cependant, 2,4 heures par semaine étaient consacrées à cette catégorie en 20056. Les périodiques canadiens devront de plus en plus être concurrentiels dans leur recherche d 'annonceurs et de lecteurs s 'ils désirent faire la lutte aux autres sources d 'information et de divertissement. À mesure que le marché se diversifie pour couvrir d 'autres intérêts encore plus nombreux, les éditeurs de périodiques auront de plus en plus de difficulté à demeurer pertinents et rentables.

Les périodiques d 'aujourd 'hui dépendent toujours pour leur survie d 'une industrie instable de la publicité et d 'un lectorat de plus en plus capricieux qui semble privilégier progressivement les sources électroniques. À cause de cette évolution du lectorat et des revenus de publicité, quelques périodiques ont dû sabrer dans leur effectif et dans d 'autres dépenses pour diminuer leurs coûts. Les coûts de couverture ne peuvent augmenter que jusqu 'à un certain point pour protéger les revenus, avant que le tirage n 'en souffre, surtout à une époque où la gratuité du contenu est de plus en plus la norme. Voilà quelques‑uns des défis auxquels font face les éditeurs de périodiques au Canada dans les années à venir.

Des renseignements supplémentaires sur la source de données utilisée

Pour la période couverte par cet article, l 'Enquête sur l 'édition du périodique a été un recensement de tous les périodiques connus édités au Canada. Elle n 'a pas recueilli de données sur les périodiques édités à l 'extérieur du Canada, notamment les périodiques importés au Canada et les magazines étrangers à tirage dédoublé qui ont une édition canadienne contenant de la publicité visant le marché canadien. Les publications disponibles uniquement en version électronique n 'ont pas été prises en compte dans cette enquête.

Un périodique est une publication paraissant plus d 'une fois par année, mais pas plus d 'une fois par semaine, dont le contenu publicitaire n 'est pas supérieur à 70 % et qui est offerte au public. L 'enquête porte sur les magazines destinés aux consommateurs, dont les périodiques généraux destinés aux consommateurs, de même que les magazines spécialisés destinés aux consommateurs, comme ceux qui portent sur la cuisine ou la science, les revues commerciales et professionnelles, les périodiques agricoles, les magazines religieux et les revues savantes.


Notes

  1. Le projet de loi C‑55 autorise les périodiques étrangers à vendre jusqu 'à 18 % de leur contenu publicitaire total par numéro à des annonceurs canadiens sans pour autant être tenus de faire paraître un contenu canadien.

  2. Le Fonds canadien pour les magazines, créé en 2000, figure pour la plus grande partie de cette augmentation. Le Fonds a été mis en place pour aider les éditeurs à créer un contenu éditorial canadien, pour accroître l 'accès aux magazines canadiens et pour renforcer l 'infrastructure de l 'industrie du magazine au Canada.

  3. Le nombre total de magazines généraux de consommation est passé de 229 en 1998 à 324 en 2003, alors que le nombre de magazines spécialisés de consommation a augmenté, de 631 à 761 au cours de la même période.

  4. Les autres dépenses comprennent tous les coûts (à l 'exception de la rémunération) associés à la rédaction, à la mécanique, à la publicité, à la distribution, à l 'administration et à l 'entretien du site Web.

  5. La pige et les honoraires professionnels de l 'extérieur sont compris dans la rémunération; cependant, ces types de salariés ne figurent pas dans les chiffres de l 'emploi.

  6. Lecture et achat de livres pour la détente, Sondage national 2005, rapport final, Créatic +, mars 2005.