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Dépenses intérieures brutes en recherche et développement

Les dépenses intérieures brutes en recherche et développement (DIRD) au Canada correspondent aux dépenses nationales et provinciales en recherche et développement (R-D) de tous les secteurs, y compris les administrations publiques, les entreprises commerciales, les organismes sans but lucratif et les établissements d’enseignement supérieur. Des données sur les sources de financement sont aussi disponibles pour chacun des secteurs mentionnés précédemment, outre le secteur étranger. Les fonds envoyés à l’étranger pour financer des travaux de R-D effectués dans d’autres pays ne sont pas mesurés dans les DIRD. Les données canadiennes sont aussi divisées entre deux domaines scientifiques : les sciences naturelles et génie, et les sciences sociales et humaines.

Comparaisons internationales

Le ratio des dépenses intérieures brutes en recherche et développement (DIRD) et du produit intérieur brut (PIB) rend compte du niveau d’intensité de la R-D dans un pays et est couramment utilisé comme statistique sommaire pour les comparaisons internationales. Toutefois, cette statistique est influencée par la structure économique du pays et par la propension à effectuer de la R-D dans un secteur particulier, qui varie d’un pays à l’autre.

Le ratio des DIRD et du PIB du Canada pour 2007 est de 1,88, en baisse par rapport à 2004, où il se situait à 2,08, ce qui montre que les investissements en R-D au Canada diminuent en pourcentage du produit intérieur brut total (Tableau 1-1).

La publication Principaux indicateurs de la science et de la technologie (Édition 2008/1, page 18) de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) comporte des données pour l’année 2006, qui montrent un ratio des DIRD et du PIB de 1,94 pour le Canada, de 2,62 pour les États-Unis et de 1,76 pour 27 pays de l’Union Européenne (UE-27). En 2006, les investissements du Canada au chapitre de la R-D en pourcentage du PIB étaient inférieurs à ceux des États-Unis, mais supérieurs à ceux de l’UE-27.

Toutes les dépenses en R-D du secteur des entreprises commerciales, le plus grand secteur d’exécution de la R-D, se font en sciences naturelles et génie. Par conséquent, les dépenses en R-D sont principalement concentrées en sciences naturelles et génie; en 2008, 26,9 milliards de dollars (en dollars courants) ont été affectés à ce domaine scientifique (Tableau 7). Toutefois, depuis 2001, la part de la R-D affectée aux sciences sociales et humaines a augmenté, bien que légèrement, passant de 6,0 % à 7,5 % en 2008, soit une valeur de 2,2 milliards de dollars (dollars courants) (Tableau 9).

Données régionales

La définition des DIRD dans le contexte provincial est semblable à celle fournie précédemment. On attribue les dépenses à la province où se trouve l’établissement qui exécute la R-D. Les sommes indiquées concernent la R-D exécutée dans telle ou telle province, et non le financement fourni par une province. Par exemple, lorsque l’administration fédérale finance la R-D dans une province en particulier, l’argent provient de l’administration centrale et est destiné à être dépensé pour des projets de R-D dans un établissement de cette même province. Les fonds de l’administration fédérale peuvent naturellement provenir de nombreuses sources situées à l’extérieur de la province. De la même façon, lorsque la R-D est financée par le secteur des entreprises commerciales, les fonds ne proviennent pas nécessairement d’activités exercées à l’intérieur de la province.

Il serait erroné de supposer que toutes les dépenses d’un exécutant sont effectuées dans la région où il se trouve. Les fournitures et le matériel peuvent être achetés auprès d’autres provinces ou pays. Par ailleurs, dans des cas comme celui de la région de la capitale nationale (RCN), la main-d’oeuvre utilisée est mobile entre le Québec et l’Ontario, de telles façon que les salaires et traitements versés par l’exécutant de la R-D sont partiellement partagés entre ces deux provinces. Les dépenses pour l’exécution de la R-D par l’administration fédérale dans la région de la capitale nationale (RCN) sont exclues des totaux provinciaux et sont présentées séparément. Toutefois, pour la première fois dans la présente publication, les dépenses sont réparties entre l’Ontario et le Québec. En 2006, les dépenses totales en R-D dans la RCN se sont chiffrées à 1,1 milliard de dollars (dollars courants), soit 92 % en Ontario et 8 % au Québec (Tableaux 4-1 et 4-2).

Le secteur privé sans but lucratif (SBL) figure à la fois comme secteur d’exécution et comme secteur de financement au titre des DIRD pour le Canada. À partir de l’année de référence 2000, les données pour le secteur privé SBL exécutant de la recherche et développement ne sont pas réparties selon la province, le territoire ou la région de la capitale nationale. Toutefois, les données sur le financement de la recherche et développement par le secteur privé sans but lucratif continuent d’être réparties selon la province et le territoire. Par exemple, en 2006, la province affichant le pourcentage le plus élevé de financement attribuable au secteur privé SBL était le Manitoba, à 6,8 % (Tableau 4-2).

Les données sur la répartition provinciale des dépenses en R-D sont disponibles jusqu’en 2006. Le ratio des DIRD provinciales et du PIB provincial en 2006 est demeuré le plus élevé au Québec, à 2,70, suivi par l’Ontario, à 2,27 (excluant RCN). Les ratios les plus faibles des DIRD provinciales et du PIB provincial ont été enregistrés en Saskatchewan (1,00), à Terre-Neuve-et-Labrador (1,01) et en Alberta (1,01) (Tableau 2). Même si les dépenses en R-D de l’Alberta se situent au quatrième rang parmi les dépenses de toutes les provinces et de tous les territoires, elles sont minimes par rapport au PIB élevé de cette province.

En 2006, les dépenses en R-D de l’Ontario ont atteint 12,7 milliards de dollars en dollars courants, soit 44 % du total de la R-D au niveau national, suivies par celles du Québec, à 7,6 milliards de dollars, ou 26 % du total de la R-D nationale (excluant RCN). La Colombie-Britannique a été à l’origine de 9 % des dépenses intérieures brutes en R-D, soit 2,6 milliards de dollars, tandis que les provinces voisines des Prairies ont représenté 12 %, soit 3,4 milliards de dollars. La part des provinces de l’Atlantique a été de 4 %, ou 1,1 milliard de dollars du total des DIRD au niveau national (Tableau 2).