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Profil de l'incapacité chez les adultes

Type d’incapacité chez les adultes
C’est l’incapacité liée à la mobilité qui touche le plus grand nombre d’adultes
Plus de 10 % des adultes ont des limitations d’activités liées à la douleur ou à des malaises

Un million de personnes de 15 ans et plus déclarent avoir des troubles de l’ouïe
Bon nombre d’adultes ont des incapacités moins visibles
La prévalence de la plupart des types d’incapacités augmente avec l’âge
Les limitations d’activités liées à des troubles émotifs, psychologiques ou psychiatriques sont relativement fréquents chez les personnes de 45 à 64 ans
Une forte majorité des personnes de 15 ans et plus avec incapacités ont plus d’une incapacité
La gravité de l’incapacité en 2001 : légère, moyenne, sévère ou très sévère
Près de 6 % des Canadiens de 15 ans et plus ont une incapacité sévère ou très sévère

Type d’incapacité chez les adultes

Les questions de l’EPLA ont permis d’identifier les types suivants d’incapacités chez les adultes (les 15 ans et plus) :

Ouïe : Difficultés à entendre ce qui se dit dans une conversation avec une autre personne, dans une conversation avec au moins trois personnes ou dans une conversation téléphonique.

Vision : Difficultés à voir des caractères ordinaires d’un journal ou à voir clairement le visage d’une personne d’une distance de 4 mètres (12 pieds).

Parole : Difficultés à parler et/ou à se faire comprendre.

Mobilité : Difficultés à marcher un demi-kilomètre ou à monter et à descendre un escalier d’environ 12 marches sans se reposer, à se déplacer d’une pièce à une autre, à transporter un objet de 5 kg (10 lb) sur une distance de 10 mètres (30 pieds) ou à se tenir debout pendant de longues périodes.

Agilité : Difficultés à se pencher, à s’habiller ou à se déshabiller, à se mettre au lit ou à en sortir, à se couper les ongles d’orteils, à utiliser ses doigts pour saisir ou manier des objets, à tendre les bras dans n’importe quelle direction (au-dessus de sa tête, par exemple) ou à couper sa nourriture.

Douleur : Limitations sur le plan de la quantité ou du genre d’activités qu’on peut effectuer en raison d’une douleur de longue durée qui est constante ou qui revient de temps à autre, un mal de dos récurrent, par exemple.

Apprentissage : Difficultés à apprendre en raison d’un état comme des problèmes d’attention, l’hyperactivité ou la dyslexie, que cet état ait ou n’ait pas été diagnostiqué par un enseignant, un médecin ou un autre professionnel de la santé.

Mémoire : Limitations sur le plan de la quantité ou du genre d’activités qu’on peut effectuer en raison de périodes fréquentes de confusion ou de difficultés à se souvenir de choses. Ces difficultés peuvent être associées à la maladie d’Alzheimer, à des lésions cérébrales ou à d’autres états semblables.

Déficience intellectuelle : Limitations cognitives attribuables à une déficience intellectuelle ou à un trouble du développement, comme le syndrome de Down, l’autisme ou une déficience intellectuelle causée par un manque d’oxygène à la naissance.

Psychologique : Limitations sur le plan de la quantité ou du genre d’activités qu’on peut effectuer en raison d’un état émotif, psychologique ou psychiatrique, comme des phobies, la dépression, la schizophrénie ou des problèmes de consommation d’alcool ou de drogue.

Inconnu : Le type d’incapacité est inconnu si la personne interviewée a répondu OUI aux questions générales sur les limitations d’activités, mais n’a pas répondu OUI aux questions sur le type d’incapacité qui ont suivi.

 

C’est l’incapacité liée à la mobilité qui touche le plus grand nombre d’adultes

Les troubles de mobilité demeurent le type d’incapacité le plus souvent déclaré par les adultes de 15 ans ou plus. En 2001, près de 2,5 millions (10.5 %) de Canadiens et Canadiennes avaient de la difficulté à marcher, à monter un escalier, à porter un objet sur une courte distance, à se tenir debout 20 minutes en file d’attente ou à se déplacer d’une pièce à une autre. Par ailleurs, pour tous les groupes d’âge, les femmes étaient plus susceptibles d’avoir des troubles de mobilité que les hommes. De fait, parmi les adultes de 15 ans et plus, il y avait une différence significative entre la proportion de femmes (12,2 %) et d’hommes (8,6 %) ayant une incapacité liée à la mobilité. Toujours dans le domaine de la motricité, les limitations d’activités liées à l’agilité touchent également un nombre substantiel de personnes de 15 ans ou plus. En effet, 2,3 millions ou 9,7 % d’entre elles ont déclaré avoir de la difficulté avec les activités de la vie quotidienne qui exigent cette habileté, comme par exemple, se pencher pour ramasser un objet, s’habiller et se déshabiller, ou couper sa nourriture. Pour de plus amples renseignements sur les divers types d’incapacités, veuillez vous référer au texte Type d’incapacités chez les adultes.

Tableau: Prévalence de l’incapacité chez les adultes de 15 ans et plus, selon le type d’incapacité, Canada, 2001. Une nouvelle fenêtre s'ouvrira. Prévalence de l’incapacité chez les adultes de 15 ans et plus, selon le type d’incapacité, Canada, 2001

 

Plus de 10 % des adultes ont des limitations d’activités liées à la douleur ou à des malaises

Fait plutôt surprenant, l’incapacité liée à la douleur est déclarée chez les adultes presque aussi fréquemment que l’incapacité liée à la mobilité. Environ 2,4 millions (10,1 %) de personnes de 15 ans ou plus ont affirmé avoir des limitations d’activités liées à la douleur chronique. Il existe une plus forte prévalence de l’incapacité liée à la douleur chez les femmes (11,4 %), comparativement aux hommes (8,8 %). Ceci reflète peut-être, en partie, une certaine réticence chez les hommes à déclarer ce type de limitation. Il est important de souligner ici que les personnes qui affirmaient avoir de la douleur mais n’y associaient aucune limitation d’activités, n’étaient pas considérées comme ayant une incapacité liée à la douleur aux fins de l’EPLA. De fait, les adultes ayant déclaré avoir de la douleur, que ce soit avec ou sans limitations, étaient plutôt du nombre de 3,2 millions (données non présentées).

 

Un million de personnes de 15 ans et plus déclarent avoir des troubles de l’ouïe

Quant aux limitations d’activités du type sensoriel, un peu plus d’un million (4,4 %) d’adultes ont affirmé avoir une incapacité liée à l’ouïe, quelques 600 000 (2,5 %) avaient des troubles de vision, et l’incapacité liée à la parole était déclarée par environ 360 000 ou 1,5 % des personnes de 15 ans et plus. Bien qu’une plus forte proportion des femmes (3.1 %) déclaraient des troubles de vision par rapport aux hommes (2,0 %), les limitations d’activités liées à l’ouïe étaient plus répandues chez ces derniers (5,0 %) qu’au sein de la population féminine (3,8 %). Les hommes de 15 ans et plus seraient aussi légèrement plus susceptibles que les femmes d’avoir une incapacité liée à la parole.

 

Bon nombre d’adultes ont des incapacités moins visibles

L’EPLA de 2001 a également cherché à distinguer certains types d’incapacités moins visibles, tels que les limitations liées à des troubles psychologiques ou à des problèmes de mémoire, les difficultés d’apprentissage et la déficience intellectuelle. Bien que cette distinction n’ignore aucunement l’étroite interrelation qui existe entre certaines de ces incapacités, et bien qu’il s’agisse toujours d’une identification subjective basée sur la perception du répondant, plus d’un demi-million (2,2 %) de personnes de 15 ans ou plus ont affirmé avoir des limitations d’activités dues à des troubles émotifs, psychologiques ou psychiatriques. De même, plus de 450 000 adultes déclaraient avoir des difficultés d’apprentissage, soit une proportion de 1,9 %. Une proportion semblable (1,8 %) des adultes auraient des limitations d’activités en raison de fréquents troubles de mémoire ou périodes de confusion. Quant à la déficience intellectuelle, tout près de 120 000 personnes de 15 ans ou plus auraient ce type d’incapacité.

Graphique: Prévalence de l'incapacité chez les adultes de 15 ans et plus, selon le type d'incapacité et le sexe, Canada, 2001. Une nouvelle fenêtre s'ouvrira. Prévalence de l'incapacité chez les adultes de 15 ans et plus, selon le type d'incapacité et le sexe, Canada, 2001

 

La prévalence de la plupart des types d’incapacités augmente avec l’âge

Selon la vision la plus populaire, la prévalence de toute forme d’incapacité augmenterait de plus en plus rapidement avec l’âge. Les résultats de l’EPLA confirment que cela est vrai pour les incapacités liées à la mobilité, à l’agilité, à l’ouïe, à la vision et à la douleur. À titre d’exemple, bien que moins de 2 % des jeunes adultes de 15 à 24 ans soient touchés par l’incapacité liée à la mobilité, le taux atteint 31,5 % chez les personnes âgées de 65 ans ou plus. Cette augmentation de la prévalence avec l’âge est également présente, bien que moins prononcée, pour d’autres troubles associés plus particulièrement au vieillissement, tels que ceux de la mémoire et de la parole.

 

Les limitations d’activités liées à des troubles émotifs, psychologiques ou psychiatriques sont relativement fréquents chez les personnes de 45 à 64 ans

Il y a par contre certaines exceptions à la règle. Ainsi, les personnes de 45 à 64 ans (3,3 %) seraient plus susceptibles que les personnes de 65 à 74 ans (2,0 %) d’avoir une incapacité liée à des troubles psychologiques, bien que le taux remonte à 3,6 % chez les 75 ans et plus. Il en serait de même pour les difficultés d’apprentissage, les adultes de 45 à 64 ans (2,3 %) affichant un taux plus élevé que chez les 65 à 74 ans (1,5 %) mais inférieur à celui des aînés de 75 ans et plus (2,8 %). Pour ce qui est de la déficience intellectuelle, la prévalence varie entre 0,2 %E et 0,7 %E selon le groupe d’âge, les jeunes adultes de 15 à 24 ans affichant le taux le plus élevé et les personnes âgées de 65 à 74 ans, le taux le plus faible. À cet effet, il est important de souligner qu’une proportion appréciable des adultes plus âgés ayant une déficience intellectuelle sont pensionnaires d’un établissement institutionnel et sont ainsi exclus de la population de l’enquête. Les plus jeunes, par ailleurs, sont plus susceptibles de vivre à la maison et d’être inclus dans l’EPLA en raison du mouvement de désinstitutionnalisation qui s’effectue au Canada depuis environ 25 ans.

La forte prédominance de certains types d’incapacités devient encore plus évidente lorsque l’on considère la proportion de personnes avec incapacités qui en sont touchées. Sur 10 personnes avec incapacités, plus de 7 d’entre elles ont des troubles liées à la mobilité, et l’incapacité liée à la douleur en touche presque autant. Les limitations d’activités liées à l’agilité sont aussi très répandues, alors qu’elles sont déclarées par les deux tiers des personnes avec incapacités. Par ailleurs, plus de 30 % des adultes avec incapacités ont des troubles de l’ouïe et 17 %, des troubles de vision.

Les résultats de l’EPLA de 2001 permettent également de constater à quel point les limitations d’activités liées aux troubles psychologiques touchent un nombre appréciable d’adultes avec incapacités, soit plus de 15 % d’entre eux. De plus, environ 13 % des personnes avec incapacités de 15 ans et plus ont affirmé avoir de la difficulté à apprendre, plus de la moitié (54,1 %) d’entre elles ayant été diagnostiquées avec des troubles d’apprentissage par un enseignant, un médecin ou un autre professionnel de la santé. Quant aux quelques 420 000 personnes ayant une incapacité liée à la mémoire, elles représentent plus de 12 % de l’ensemble des personnes avec incapacités. Les troubles de la parole, qui touchent au moins une personne avec incapacités sur 10, et la déficience intellectuelle (3,5 %) viennent compléter le profil que dresse l’EPLA des personnes ayant des limitations d’activités. Cependant, pour un peu moins de 100 000 personnes ayant déclaré une incapacité, le type d’incapacité n’a pu être identifié.

Tableau: Types d’incapacités déclarées chez les adultes de 15 ans et plus avec incapacité, Canada, 2001. Une nouvelle fenêtre s'ouvrira. Types d’incapacités déclarées chez les adultes de 15 ans et plus avec incapacité, Canada, 2001
Graphique: Prévalence de l'incapacité chez les adultes de 15 ans et plus selon le type d'incapacité et l'âge, Canada, 2001. Une nouvelle fenêtre s'ouvrira. Prévalence de l'incapacité chez les adultes de 15 ans et plus selon le type d'incapacité et l'âge, Canada, 2001

 

Une forte majorité des personnes de 15 ans et plus avec incapacités ont plus d’une incapacité

L’EPLA de 2001 reconnaît de façon distincte et au même titre que les incapacités physiques et sensorielles, les divers types d’incapacités moins visibles (douleur, troubles psychologiques, mémoire, apprentissage et déficience intellectuelle). L’enquête brosse ainsi un portrait détaillé qui reflète la complexité de l’incapacité chez les adultes de 15 ans et plus. D’ailleurs, le nombre d’incapacités déclarées en témoigne largement. En effet, seulement 18,2 % des personnes avec incapacités ont affirmé n’avoir qu’une incapacité, alors qu’une proportion considérable d’entre elles en ont déclaré trois (29,0 %), et même quatre ou cinq (27,7 %). Par surcroît, tout près de 8 % des personnes avec incapacités en auraient six ou plus.

Tableau: Nombre d’incapacités déclarées chez les adultes de 15 ans et plus avec incapacité, Canada, 2001. Une nouvelle fenêtre s'ouvrira. Nombre d’incapacités déclarées chez les adultes de 15 ans et plus avec incapacité, Canada, 2001

 

La gravité de l’incapacité en 2001 : légère, moyenne, sévère ou très sévère

Le profil de l’incapacité au Canada ne saurait être complet sans que l’on considère la mesure de gravité des incapacités déclarées. Parmi les quelques 3,4 millions d’adultes avec incapacités, l’EPLA de 2001 distingue 4 niveaux de gravité, soit une incapacité légère, moyenne, sévère ou très sévère. Le degré de gravité dépend premièrement de la fréquence et de l’intensité des limitations associées à chaque type d’incapacité. Par exemple, une personne qui n’aurait aucune difficulté à marcher et à monter un escalier mais ne pourrait se tenir debout en file d’attente plus de vingt minutes, aurait une incapacité légère liée à la mobilité. Une personne qui ne pourrait se déplacer qu’en fauteuil roulant verrait sa mobilité limitée plus sévèrement et une personne alitée pour une période de longue durée aurait une incapacité très sévère en terme de mobilité. Le nombre d’incapacités a également un impact sur le niveau de gravité global. L’EPLA distingue 10 types d’incapacités chez les adultes et le degré de gravité augmentera avec le nombre d’incapacités qui touchent chaque individu. Pour de plus amples renseignements sur l’élaboration de l’échelle de gravité, veuillez vous référer au texte Gravité des incapacités.

En 2001, le tiers (34,1 %) des adultes avec incapacités avaient un degré léger d’incapacité. À l’autre extrême, au moins une personne avec incapacités sur quatre (26,9 %) connaissaient de sévères limitations d’activités et 14,0 % d’entre elles déclaraient même une incapacité très sévère. Toutes proportions gardées, les hommes (36,4 %) étaient plus susceptibles que les femmes (32,2 %) de connaître un degré léger de limitation. Inversement, une plus forte proportion des femmes avec incapacités (28,3 %) affichaient un niveau sévère de limitations d’activités, comparativement à leurs homologues masculins (25,1 %). Par contre, on retrouvait sensiblement la même proportion d’incapacités très sévères chez les deux sexes.

Tableau: Gravité de l’incapacité chez les adultes de 15 ans et plus avec incapacité, selon le sexe, Canada, 2001. Une nouvelle fenêtre s'ouvrira. Gravité de l’incapacité chez les adultes de 15 ans et plus avec incapacité, selon le sexe, Canada, 2001

 

Près de 6 % des Canadiens de 15 ans et plus ont une incapacité sévère ou très sévère

En termes de proportions de la population adulte totale, 5,0 % des Canadiens et Canadiennes auraient une incapacité légère, 3,6 % connaîtraient une incapacité moyenne et 3,9 % d’entre eux auraient de sévères limitations. Toujours à l’échelle nationale, plus de 480,000 (2,0 %) personnes de 15 ans ou plus déclaraient un niveau très sévère d’incapacité.

La gravité de l’incapacité augmente graduellement jusqu’à l’âge de 65 ans pour ensuite afficher une légère diminution chez les 65 ans et plus. À cet effet, il faut souligner la présence de plusieurs incapacités moins visibles au sein de la population d’âge actif, ce qui a pour effet d’augmenter le nombre d’incapacités déclarées pour ces adultes de 15 à 64 ans. De plus, on reconnaît généralement que c’est dans ce même groupe d’âge qu’une personne connaît son niveau d’activité le plus élevé et son champ d’activité le plus large (maison, travail, école, loisirs); il en découle donc qu’elle pourrait aussi connaître à cet âge un degré élevé de limitation dans ces mêmes activités. En même temps, une proportion appréciable des personnes âgées susceptibles d’avoir une incapacité sévère ou très sévère résident dans un établissement institutionnel et ne sont donc pas comprises dans la population de l’EPLA.

Tableau: Taux d’incapacité chez les adultes de 15 ans et plus, selon la gravité de l’incapacité, Canada, 2001. Une nouvelle fenêtre s'ouvrira. Taux d’incapacité chez les adultes de 15 ans et plus, selon la gravité de l’incapacité, Canada, 2001
Graphique: Gravité de l'incapacité chez les adultes de 15 ans et plus avec incapacités, selon l'âge, Canada, 2001. Une nouvelle fenêtre s'ouvrira. Gravité de l'incapacité chez les adultes de 15 ans et plus avec incapacités, selon l'âge, Canada, 2001


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Date de modification : 2003-04-04 Avis importants