Enfants métis de moins de six ans

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Ce feuillet d'information présente des renseignements sur les familles et les collectivités d'enfants métis de moins de six ans, selon les données déclarées à l'Enquête sur les enfants autochtones et au Recensement de 2006.

En 2006, le Recensement a dénombré environ 35 000 enfants métis de moins de six ans.

La majorité des jeunes enfants métis étaient dans les provinces de l'Alberta (25 %), du Manitoba (21 %), de l'Ontario (15 %), de la Saskatchewan (15 %) et de la Colombie-Britannique (14 %).

En 2006, 27 % des jeunes enfants métis vivaient dans une région rurale, comparativement à 18 % des enfants non autochtones. Les autres enfants métis (73 %) vivaient dans une région urbaine.

Les jeunes enfants métis et leur famille

L'Enquête sur les enfants autochtones de 2006 a permis de constater que 91 % des enfants métis étaient élevés par plus d'une personne. Ce sont les mères qui ont été le plus souvent déclarées à ce titre (94 %), suivies des pères (78 %), des grands-parents (41 %) et d'autres personnes apparentées (tantes, oncles, cousins, cousines et frères et sœurs) (21 %). Environ 17 % des enfants métis étaient élevés par des personnes non apparentées, par exemple, un gardien d'enfants ou un enseignant.

Dans le cadre de l'Enquête sur les enfants autochtones de 2006, on a demandé à quelle fréquence l'enfant parlait ou jouait avec des personnes différentes, pendant au moins cinq minutes. Les enfants métis étaient plus susceptibles de recevoir une attention soutenue au moins une fois par jour de leur mère (94 %), suivie de leur père (71 %) et de leurs frères et sœurs (70 %).

Graphique 1 Pourcentage des enfants métis de moins de six ans qui parlaient ou jouaient avec des personnes différentes, en concentrant leur attention l'une sur l'autre pendant au moins cinq minutes, 2006.

Graphique 1
Pourcentage des enfants métis de moins de six ans qui parlaient ou jouaient avec des personnes différentes, en concentrant leur attention l'une sur l'autre pendant au moins cinq minutes, 2006

Plusieurs enfants métis ont reçu une attention soutenue de leur famille étendue au moins une fois par semaine : 69 % de leurs grands-parents, 51 % de leurs oncles et tantes, 40 % de leurs cousins et cousines et 24 % des aînés.

Selon le Recensement de 2006, 32 % des jeunes enfants métis vivaient dans une famille de trois enfants ou plus, comparativement à 25 % des enfants non autochtones. Les enfants métis dans les régions rurales étaient plus susceptibles de vivre dans une famille de trois enfants ou plus que les enfants métis dans les régions urbaines (39 % par rapport à 30 %).

En 2006, 30 % des enfants métis vivaient dans un ménage monoparental, comparativement à 13 % des enfants non autochtones. Les enfants métis vivant dans une région urbaine étaient plus susceptibles de vivre avec un parent seul que ceux des régions rurales (33 % par rapport à 22 %).

Les enfants métis sont élevés par des parents plus jeunes que ceux des enfants non autochtones. Selon le Recensement de 2006, 22 % des enfants métis de moins de six ans avaient une mère âgée entre 15 et 24 ans, par rapport à 8 % des enfants non autochtones.

Statut socioéconomique

Selon le Recensement de 2006, près du tiers (32 %) des enfants métis de moins de six ans vivaient dans une famille à faible revenu, comparativement à 18 % des enfants non autochtones (graphique 2). Le faible revenu est mesuré par le seuil de faible revenu (SFR), qui désigne le niveau de revenu auquel on s'attend à ce qu'une famille devrait consacrer 20 points de pourcentage de son revenu avant impôt de plus que la famille moyenne à des produits comme la nourriture, le logement et l'habillement. Les seuils de faible revenu ne s'appliquent pas au Yukon, aux Territoires du Nord-Ouest et au Nunavut, ni aux réserves indiennes.

Le pourcentage d'enfants métis vivant dans une famille à faible revenu était plus élevé dans les régions urbaines que dans les régions rurales (36 % par rapport à 20 %).

Les enfants métis vivant dans une famille à faible revenu étaient au moins deux fois plus susceptibles d'avoir un parent ou un tuteur qui était « insatisfait » ou « très insatisfait » de ses finances et de son logement que ceux qui ne vivaient pas dans une famille à faible revenu.

Graphique 2 Pourcentage d'enfants métis et d'enfants non autochtones de moins de six ans qui sont membres d'une famille à faible revenu, 2006.

Graphique 2
Pourcentage d'enfants métis et d'enfants non autochtones de moins de six ans qui sont membres d'une famille à faible revenu, 2006

La majorité des enfants métis (93 %) avaient un parent ou un tuteur qui a déclaré être « très satisfait » ou « satisfait » de son réseau de soutien (soutien de la famille, des amis ou autres).

Sentiments au sujet du quartier

L'Enquête sur les enfants autochtones de 2006 a permis de constater que les parents ou tuteurs d'enfants métis étaient en général satisfaits de plusieurs aspects de leur quartier comme lieu pour élever leurs enfants. Près de 6 enfants métis sur 10 habitaient un quartier que leur parent ou un tuteur évaluait comme « excellent » ou « très bien » en tant qu'endroit ayant « de bonnes écoles, des garderies éducatives et des programmes d'éducation de la petite enfance » (60 %); « ayant suffisamment d'installations pour les enfants, par exemple, un centre communautaire, des patinoires, des gymnases, des parcs » (55 %); et en tant que « collectivité sécuritaire » (55 %).

Par comparaison, 16 % des jeunes enfants métis habitaient un quartier jugé « excellent » ou « très bien » du point de vue des activités culturelles autochtones offertes. À peu près la moitié (51 %) habitait un quartier jugé « passable » ou « mauvais » à ce titre.

Graphique 3 Enfants métis de moins de six ans. Impressions des parents et des tuteurs à l'égard de leur quartier…

Graphique 3
Enfants métis de moins de six ans.
Impressions des parents et des tuteurs à l'égard de leur quartier…

Les parents ou tuteurs d'enfants métis dans les régions urbaines étaient plus susceptibles que ceux des régions rurales d'attribuer la note « excellent » ou « très bien » à leur quartier comme un endroit ayant des établissements de santé ou des installations pour les enfants (centre communautaire, patinoires, gymnases et parcs).

Activités culturelles

Selon les résultats de l'Enquête sur les enfants autochtones de 2006, 28 % des jeunes enfants métis avaient participé ou assisté « à des activités traditionnelles des Premières nations, des Métis ou des Inuits, telles que des chants, des danses du tambour, du violon folklorique, des rassemblements et des cérémonies ».

En 2006, environ le tiers (31 %) des enfants métis ont reçu de l'aide pour comprendre la culture et l'histoire autochtones. La plupart de ces enfants ont reçu l'aide de leurs parents (56 %) et de leurs grands-parents (46 %).

En 2006, 48 % des enfants métis de moins de six ans bénéficiaient d'un service de garde d'enfants quelconque, par exemple, une garderie, une garderie éducative ou une garde préscolaire, le programme Bon départ, un programme de garderie avant et après l'école, et la garde par une personne apparentée ou une autre personne.

Parmi les enfants faisant l'objet de services réguliers de garde d'enfants, 14 % étaient dans un service qui faisait la promotion des valeurs et coutumes traditionnelles et culturelles. Près de 6 % bénéficiaient de services de garde où l'on employait une langue autochtone.