Indice des prix des logements neufs, mars 2015
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Diffusion : 2015-05-14
L'Indice des prix des logements neufs (IPLN) était inchangé en mars, après avoir progressé de 0,2 % en février. Les augmentations mensuelles de prix enregistrées dans huit régions métropolitaines ont été compensées par les baisses observées dans sept régions métropolitaines, de sorte que l'indice à l'échelle du pays n'a pas changé.
Graphique 1
Indice des prix des logements neufs
La région combinée de Toronto et Oshawa et la région métropolitaine de recensement (RMR) de Winnipeg ont enregistré les hausses de prix les plus marquées en mars, ceux-ci ayant augmenté de 0,4 % dans les deux cas.
Les constructeurs de Toronto et Oshawa ont mentionné les conditions du marché, les offres promotionnelles moins importantes et les coûts plus élevés de la main-d'œuvre comme étant les principaux facteurs à l'origine de la hausse. Il s'agit de l'augmentation de prix la plus importante dans la région depuis avril 2014.
Selon les constructeurs de Winnipeg, les prix plus élevés des maisons neuves étaient principalement attribuables à l'augmentation du coût des matériaux et du coût d'achat des terrains. Il s'agit de la plus forte augmentation mensuelle des prix à Winnipeg depuis janvier 2014.
L'augmentation des prix à Charlottetown (+0,3 %) a fait suite à deux mois de prix inchangés. Selon les constructeurs de cette RMR, les conditions du marché et les frais d'aménagement de terrain plus élevés étaient les principales raisons de la hausse.
Les prix des logements neufs ont augmenté de 0,2 % à Hamilton et à St. Catharines–Niagara en mars. Dans les deux RMR, l'augmentation des prix, qui était attribuable aux conditions du marché, a été atténuée par la baisse des prix de vente négociés.
Les RMR de St. John's, d'Halifax et de Québec ont aussi connu des augmentations de prix en mars, ceux-ci ayant progressé de 0,1 % dans les trois cas. L'augmentation des prix à St. John's faisait suite à trois mois de prix inchangés.
Les prix étaient inchangés dans 6 des 21 régions métropolitaines visées par l'enquête.
Pour un deuxième mois consécutif, les prix étaient inchangés à Vancouver. La hausse des prix déclarée par les constructeurs pour les quelques unités restantes des subdivisions actuelles a été compensée par la diminution des prix demandés par certains constructeurs en raison des conditions actuelles du marché et des prix de vente plus faibles.
La RMR de Calgary (-0,4 %) a enregistré la plus importante baisse de prix en mars. Ce recul était le premier depuis novembre 2011 et faisait suite à deux mois de prix inchangés. Les constructeurs ont mentionné les conditions actuelles du marché et les prix promotionnels visant à stimuler les ventes comme étant les principales raisons de la baisse.
Les conditions du marché ont contribué à un recul de 0,2 % des prix dans la région combinée de Saint John, Fredericton et Moncton, ainsi qu'à Saskatoon. La baisse enregistrée à Saint John, Fredericton et Moncton faisait suite à trois mois de prix inchangés.
Les prix des logements neufs ont aussi diminué à Ottawa–Gatineau, à London, à Regina et à Edmonton, en baisse de 0,1 % dans chaque cas.
D'une année à l'autre, l'IPLN a augmenté de 1,2 % en mars, ce qui représente la plus faible hausse annuelle depuis février 2010.
La région métropolitaine combinée de Toronto et Oshawa est celle qui a contribué le plus à l'augmentation annuelle, les prix ayant augmenté de 2,6 % par rapport à mars 2014. Il s'agit de la plus forte hausse annuelle depuis juillet 2013.
En mars, la RMR d'Hamilton a enregistré l'augmentation annuelle de prix la plus marquée par rapport au même mois de l'année précédente, les prix ayant progressé de 3,2 %. D'autres augmentations notables d'une année à l'autre ont été déclarées à Calgary (+2,8 %), à London (+2,3 %) et à Kitchener–Cambridge–Waterloo (+2,1 %). Il s'agit de la plus faible augmentation annuelle des prix à Calgary depuis novembre 2012.
Des 21 régions métropolitaines visées par l'enquête, 7 ont connu une diminution de prix d'une année à l'autre en mars : Ottawa–Gatineau (-1,4 %), Victoria (-1,3 %), Regina (-0,8 %), la région métropolitaine combinée de Saint John, Fredericton et Moncton (-0,6 %), Vancouver (-0,5 %), Saskatoon (-0,2 %) et Charlottetown (-0,2 %). Il s'agit de la plus faible baisse annuelle des prix à Vancouver depuis décembre 2012.
Graphique 2
Hamilton affiche la hausse des prix la plus élevée d'une année à l'autre
Note aux lecteurs
L'Indice des prix des logements neufs mesure les variations au fil du temps des prix de vente des maisons résidentielles neuves comme convenu par l'entrepreneur et l'acheteur au moment de la signature du contrat. Il est conçu de manière à mesurer les variations des prix de vente des maisons neuves lorsque les spécifications détaillées de chaque maison demeurent les mêmes pendant deux périodes consécutives.
L'enquête comprend les types de logements suivants : les logements individuels, les maisons jumelées et les maisons en rangées. L'enquête recueille également des estimations par les entrepreneurs de la valeur courante (évaluée au prix du marché) des terrains. Ces estimations font l'objet d'une mise en indice indépendante qui permet d'obtenir la série publiée pour le terrain. Le résiduel (prix de vente total moins la valeur du terrain), qui se rapporte principalement au coût actuel de la structure, fait aussi l'objet d'une mise en indice indépendante et est présenté comme la série des prix estimés de maisons. L'indice est disponible au niveau du Canada et des provinces ainsi que pour 21 régions métropolitaines.
Les prix recueillis auprès des entrepreneurs et compris dans l'indice sont les prix de vente sur le marché, moins les taxes sur la valeur ajoutée, telles que la taxe fédérale sur les produits et services ou la taxe de vente harmonisée.
L'indice n'est pas révisé et n'est pas désaisonnalisé.
Les données d'avril de l'Indice des prix des logements neufs seront diffusées le 11 juin.
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