Télédiffusion, 2016
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Diffusion : 2017-06-20
1,7 milliard de dollars
2016
-5,4 % 
(variation annuelle)
Les recettes d'exploitation totales du secteur de la télédiffusion au Canada ont augmenté légèrement de 0,9 % par rapport à 2015 pour s'établir à 7,5 milliards de dollars en 2016. Les bénéfices avant intérêts et impôts ont augmenté de 15,9 % pour passer de 732,8 millions de dollars en 2015 à 849,0 millions de dollars en 2016.
Ces augmentations s'expliquent par un accroissement des revenus d'abonnements qui ont augmenté de 68,3 millions de dollars, passant de 2,920 milliards de dollars en 2015 à 2,988 milliards de dollars en 2016. Les subventions publiques et privées ont augmenté de 5,8 %, passant de 892,9 millions de dollars à 944,8 millions de dollars. Ces hausses ont plus que compensé la diminution de 0,9 % des ventes de temps d'antenne et la baisse de 7,5 % des autres revenus.
La part des recettes d'exploitation du segment de la télévision traditionnelle privée dans le secteur de la télédiffusion a diminué en 2016. Ce segment a généré 1,8 milliard de dollars de revenus d'exploitation, ce qui représentait 23,9 % des revenus d'exploitation totaux du secteur, comparativement à 25,5 % en 2015. La télévision spécialisée (48,2 %) a continué d'accroître sa part du marché, ses recettes d'exploitation se situant à 3,6 milliards de dollars, tandis que la télévision publique et non commerciale (18,1 %) et la télévision payante (9,9 %) représentaient le reste des recettes d'exploitation du secteur de la télédiffusion.
Les recettes d'exploitation du segment de la télévision publique et non commerciale ont augmenté de 5,9 % pour atteindre 1,4 milliard de dollars en 2016. Les ventes publicitaires de ce segment ont augmenté de 20,3 % pour atteindre 279,4 millions de dollars en 2016, comparativement à 232,3 millions de dollars en 2015.
Le segment de la télévision publique et non commerciale a vu ses dépenses d'exploitation augmenter de 2,2 %, lesquelles sont passées de 1,29 milliard de dollars en 2015 à 1,32 milliard de dollars en 2016, en raison des dépenses de programmation et des ventes et promotions. En 2016, ce segment a enregistré des dépenses de programmation de 824,5 millions de dollars, comparativement à 770,0 millions de dollars en 2015. Les ventes et promotions sont passées de 121,0 millions en 2015 à 135,5 millions en 2016. Ce segment a observé des surplus de 36,2 millions de dollars en 2016. La marge bénéficiaire brute du segment s'est établie à 2,7 % en 2016.
En raison d'une augmentation de 2,7 % de ses recettes d'exploitation, le segment de la télévision spécialisée a connu un accroissement de 4,5 % de son bénéfice avant intérêts et impôts en 2016, ce qui a porté sa marge bénéficiaire à 25,7 %. Les dépenses d'exploitation ont augmenté de 2,2 % pour atteindre 2,7 milliards de dollars, principalement en raison d'un accroissement de 75,5 millions de dollars des dépenses de programmation.
Le segment de la télévision payante a dégagé un bénéfice avant intérêts et impôts de 292,0 millions de dollars, ce qui a porté la marge bénéficiaire brute à 0,04 %.
Les recettes provenant des ventes de temps d'antenne poursuivent leur recul
Les ventes de temps d'antenne, la principale composante des recettes, ont diminué de 0,9 % pour se chiffrer à 3,2 milliards de dollars en 2016, poursuivant leur tendance à la baisse amorcée en 2012. En 2016, le segment de la télévision privée et celui de la télévision payante ont vu leurs ventes de temps d'antenne diminuer de 5,4 % et de 41,1 %, respectivement. Les ventes de temps d'antenne du segment de la télévision publique et non commerciale ont augmenté de 20,3 %, alors que le segment de la télévision spécialisée a vu ses ventes s'accroître de 1,7 % en 2016.
Le recul des ventes de temps d'antenne du secteur de la télédiffusion en 2016 a été légèrement compensé par une augmentation des revenus d'abonnement, qui ont crû de 2,3 % par rapport à 2015 pour s'établir à 3,0 milliards de dollars en 2016.
La télévision traditionnelle privée s'est accaparé 52 % des parts de marché des ventes de temps d'antenne en 2016. En comparaison, la part de marché des ventes publicitaires du segment de la télévision spécialisée s'est établie à 39,3 % et celle du segment de la télévision publique et non commerciale, à 8,8 %.
Graphique 1
Part du marché, selon le type de télédiffuseur (temps d'antenne)
La télévision traditionnelle privée enregistre des pertes dans toutes les provinces
Les recettes d'exploitation totales du segment de la télévision traditionnelle privée au Canada ont diminué de 5,4 % pour atteindre 1,8 milliard de dollars en 2016. Les dépenses d'exploitation ont diminué de 6,5 % pour se situer à 1,9 milliards de dollars, ce qui a entraîné des pertes de 114,0 millions de dollars et une marge bénéficiaire avant intérêts et impôts de -6,4 %.
Ainsi, dans les provinces de l'Atlantique, les pertes se sont chiffrées à 16,3 millions de dollars en 2016, après s'être établies à 14,8 millions de dollars en 2015. Une diminution de 4,1 % des recettes d'exploitation, combinée à une diminution de 1,5 % des dépenses d'exploitation, explique ces pertes.
Au Québec, les pertes avant intérêts et impôts se chiffraient à 9,8 millions de dollars en 2016, comparativement à des pertes de 11,7 millions de dollars en 2015. Cette légère amélioration en 2016 s'explique par une diminution de 2,6 % des recettes d'exploitation, qui se sont situées à 363,7 millions de dollars et par un recul de 3,0 % des dépenses d'exploitation, qui ont atteint 373,6 millions de dollars.
En Ontario, les recettes d'exploitation ont baissé de 6,8 % pour s'établir à 809,7 millions de dollars en 2016, comparativement à 868,8 millions de dollars en 2015. Les dépenses d'exploitation ont diminué de 8,2 % pour se chiffrer à 851,9 millions de dollars, ce qui a entraîné des pertes de 42,1 millions de dollars.
Les stations de télévision traditionnelle privée de l'Ouest canadien ont enregistré des pertes avant intérêts et impôts de 45,8 millions de dollars en 2016, comparativement à 57,4 millions de dollars en 2015. Cette amélioration est attribuable aux dépenses d'exploitation, qui ont diminué de 6,6 % pour se chiffrer à 591,2 millions de dollars et aux recettes d'exploitation, qui ont enregistré une baisse de 5,3 % pour s'établir à 545,4 millions de dollars.
Dans le but de souligner le 150e anniversaire du pays, Statistique Canada propose des instantanés de notre riche histoire statistique.
Le 6 septembre 1952, CBFT Montréal entrait en ondes. La première émission diffusée le soir de l'inauguration de la télévision à Montréal s'intitulait « Club d'un soir ».
Le 11 octobre 1952 était diffusé le premier match de hockey. La description du match entre les Canadiens de Montréal et les Red Wings de Détroit était assurée par René Lecavalier. Les Canadiens ont remporté le match 2 à 1.
Le 1er novembre 1952 était diffusé le premier match de hockey en anglais. Foster Hewitt assure la description du match entre les Bruins de Boston et les Maple Leafs de Toronto, qui remportent le match 3 à 2.
Le 20 octobre 1953, CKSO-TV de Sudbury devient la première station de télévision privée au Canada.
Note aux lecteurs
Jusqu'en 2012, Statistique Canada publiait les données telles que reçues du Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes. À partir de l'année de référence 2013, les données des segments de la télévision payante et de la télévision spécialisée sont traitées par Statistique Canada.
Afin d'assurer la comparabilité des données précédant 2013 avec celles à compter de 2013, les données ont fait l'objet de plusieurs processus d'assurance de la qualité. Une analyse comparative a établi que le traitement des données, selon les processus standardisés de Statistique Canada, a entraîné des différences de révision de moins de 2 % comparativement aux données publiées initialement en 2013.
Pour obtenir une explication détaillée de la détection des erreurs, de l'imputation et de l'évaluation de la qualité, consultez la page de l'Enquête sur la radiodiffusion et la télédiffusion (2724) de notre site Web.
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