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Étude : Faible revenu chronique chez les immigrants au Canada

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Diffusion : 2017-09-29

Les taux de faible revenu représentent une mesure souvent utilisée pour évaluer les résultats financiers des immigrants au Canada. Les préoccupations sont souvent liées à la période de temps passée en situation de faible revenu.

Si les périodes de faible revenu sont courtes, les membres de la famille peuvent ne pas connaître les mêmes effets négatifs que si les périodes sont plus longues. Il importe de savoir dans quelle mesure la population à faible revenu se compose de personnes qui vivent en situation de faible revenu chronique ou pendant une période prolongée.

L'étude intitulée Faible revenu chronique chez les immigrants au Canada et dans ses collectivités fournit de nouvelles données sur l'incidence du faible revenu chronique chez les immigrants âgés de 25 ans ou plus pendant les années 2000, ainsi que sa variation entre 29 villes et régions canadiennes. Le faible revenu chronique désigne un revenu familial qui se situe en dessous d'un seuil de faible revenu pendant au moins cinq années consécutives.

L'étude révèle que la part d'immigrants vivant en situation de faible revenu chronique est passée de 15,8 % en 2000 à 16,3 % en 2004, puis a diminué pour s'établir à 12,3 % en 2012. Dans le groupe témoin composé en majorité de personnes nées au Canada, la part du faible revenu chronique est passée de 6,1 % en 2000 à 3,7 % en 2012.

Environ la moitié de tous les immigrants qui vivaient sous le seuil de faible revenu en 2012 vivaient dans cette situation depuis au moins cinq ans, comparativement à 43 % des personnes nées au Canada. Ces parts ont été relativement stables au cours des années 2000.

La diminution de l'incidence du faible revenu chronique tout au long des années 2000 était plus évidente chez les immigrants plus récents, c'est-à-dire les personnes qui vivaient au Canada depuis 5 à 10 ans. Dans ce groupe, l'incidence du faible revenu chronique est passée de 19,5 % en 2000 à 13,3 % en 2012. En revanche, l'incidence du faible revenu chronique chez les immigrants établis depuis plus longtemps, c'est-à-dire ceux qui vivaient au Canada depuis 16 à 20 ans, a connu une augmentation, passant de 10,4 % à 11,5 % pendant cette période. Dans l'ensemble, la différence dans l'incidence du faible revenu chronique qui existait entre les immigrants plus récents et les immigrants établis depuis plus longtemps au début des années 2000 était en grande partie disparue en 2012.

Les immigrants de plus de 65 ans ont enregistré les plus hauts taux de faible revenu chronique en 2012, s'établissant à environ 30 %. Ce taux était environ trois fois plus élevé que le taux observé chez les immigrants âgés de 25 à 54 ans.

En 2012, l'incidence du faible revenu chronique chez les immigrants variait également selon la situation familiale, allant de 25 % chez les personnes hors famille, et de 20 % chez les familles monoparentales à 9 % chez les couples avec enfants. Parmi les catégories d'admission des immigrants, l'incidence du faible revenu chronique était la plus élevée dans la catégorie des réfugiés et du regroupement familial, s'établissant à 15 %, et la moins élevée chez les immigrants de la catégorie économique admis comme candidats des provinces, s'établissant à 6 %.

L'incidence du faible revenu chronique chez les immigrants variait sensiblement entre les 29 villes ou régions visées par l'étude. Une grande partie de cette variation était attribuable aux différences dans les caractéristiques liées aux antécédents des immigrants dans les différentes régions, comme le niveau de scolarité, la connaissance des langues officielles et la catégorie d'admission. Montréal, Toronto et Vancouver figuraient parmi les villes ou régions ayant les taux les plus élevés de faible revenu chronique chez les immigrants en 2000 et en 2012, bien que le taux ait connu la plus forte diminution à Montréal pendant cette période. Les villes ou régions des provinces des Prairies figuraient aussi parmi celles qui ont enregistré les plus fortes baisses du taux de faible revenu chronique chez les immigrants.

Cette étude sera mise à jour à l'aide des données du Recensement de 2016 sur l'immigration qui seront diffusées le 25 octobre 2017 et des données administratives pour des années plus récentes.

  Note aux lecteurs

La présente analyse porte sur les immigrants reçus âgés de plus de 25 ans et ayant vécu au Canada de 5 à 20 ans au cours des années 2000. Le faible revenu chronique désigne un revenu familial qui se situe en dessous de la mesure de faible revenu (MFR) pendant au moins cinq années consécutives. La mesure de faible revenu à l'échelle du Canada est établie à la moitié du revenu médian. La MFR est maintenue constante pour toutes les années. Le revenu est en dollars constants, ajustés afin de tenir compte de l'inflation. Le revenu familial est ajusté afin de tenir compte des différences dans la taille de la famille. Pour chacune des 29 villes ou régions visées par l'étude, la MFR est la MFR à l'échelle nationale multipliée par un facteur de correction afin de tenir compte des différences dans le coût de la vie entre les différentes villes ou régions. Le facteur de correction est la mesure du panier de consommation (MPC) de la ville ou région divisée par la MPC à l'échelle nationale.

Produits

Le document de recherche « Faible revenu chronique chez les immigrants au Canada et dans ses collectivités », qui fait partie de la Série de documents de recherche, Direction des études analytiques (Numéro au catalogue11F0019M), est maintenant accessible.

Coordonnées des personnes-ressources

Pour obtenir plus de renseignements, communiquez avec nous au 514-283-8300 ou composez sans frais le 1-800-263-1136 (STATCAN.infostats-infostats.STATCAN@canada.ca).

Pour en savoir davantage sur les concepts, les méthodes et la qualité des données, communiquez avec Anne-Marie Rollin au 613-951-3116 (anne-marie.rollin@canada.ca), Division de l'analyse sociale et de la modélisation.

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