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Les Sud-Asiatiques déclarent des niveaux de santé mentale plus faibles que d'autres minorités visibles pendant la pandémie

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Diffusion : 2020-09-02

Il est maintenant clairement établi que la pandémie de COVID-19 et les mesures de santé publique adoptées dans son sillage pour aplanir la courbe de propagation du virus (c.-à-d. la distanciation physique) ont porté un dur coup à la santé mentale des Canadiens. Aujourd'hui, une nouvelle étude met en évidence les effets de la pandémie sur la santé mentale des participants à un récent projet de collecte de données par approche participative qui appartenaient à des groupes de population désignés comme minorités visibles.

Un examen des cinq plus importants groupes de population désignés comme minorités visibles au Canada (à savoir les Sud-Asiatiques, les Chinois, les Noirs, les Philippins et les Arabes), selon le Recensement de la population de 2016, montre que les participants sud-asiatiques affichaient les pires résultats en matière de santé mentale. Ils étaient plus susceptibles que les participants appartenant à d'autres groupes de minorités visibles de déclarer, d'après leur propre évaluation, avoir une santé mentale « passable » ou « mauvaise » et « un peu moins bonne » ou « bien moins bonne » depuis le début des mesures de distanciation physique. Les participants sud-asiatiques, à l'exception des participants philippins, se montraient aussi plus enclins à déclarer des symptômes correspondant à un trouble d'anxiété généralisée modéré ou grave dans les deux semaines précédant leur participation à l'enquête.

L'insécurité financière a été associée à une moins bonne santé mentale avant la pandémie de COVID-19 et à des niveaux d'anxiété plus élevés que d'habitude durant la pandémie. Les participants sud-asiatiques étaient plus portés que les participants appartenant à d'autres groupes de minorités visibles à indiquer que la pandémie avait eu des répercussions « modérées » ou « majeures » sur leur capacité à respecter leurs obligations financières ou à combler leurs besoins essentiels, comme le loyer ou les paiements hypothécaires, les services publics et l'épicerie.

La présente étude est la troisième d'une série d'analyses portant sur la santé mentale de divers groupes de Canadiens durant la pandémie. Les articles précédents avaient pour thème le genre (homme, femme ou diverses identités de genre) et le lieu de naissance (personnes nées à l'étranger ou nées au Canada).

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Pour obtenir plus de renseignements, les lecteurs sont invités à consulter « La santé mentale des groupes de population désignés comme minorités visibles au Canada dans le contexte de la pandémie de COVID-19», qui fait partie de la série StatCan et la COVID-19 : Des données aux connaissances, pour bâtir un Canada meilleur (Numéro au catalogue45280001).

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Pour obtenir plus de renseignements ou pour en savoir davantage sur les concepts, les méthodes et la qualité des données, communiquez avec nous au 514-283-8300 ou composez sans frais le 1-800-263-1136 (STATCAN.infostats-infostats.STATCAN@canada.ca) ou communiquez avec les Relations avec les médias au 613-951-4636 (STATCAN.mediahotline-ligneinfomedias.STATCAN@canada.ca).

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