Le Quotidien
|
 En manchette  Indicateurs  Communiqués par sujets
 Sujets d'intérêt  Calendrier de diffusion  Information

Étude : Évaluations que font les Canadiens des médias sociaux dans leur vie

Warning Consulter la version la plus récente.

Information archivée dans le Web

L’information dont il est indiqué qu’elle est archivée est fournie à des fins de référence, de recherche ou de tenue de documents. Elle n’est pas assujettie aux normes Web du gouvernement du Canada et elle n’a pas été modifiée ou mise à jour depuis son archivage. Pour obtenir cette information dans un autre format, veuillez communiquer avec nous.

Diffusion : 2021-03-24

Environ 1 Canadien sur 5 déclare avoir perdu du sommeil et être moins actif physiquement en raison de son utilisation des médias sociaux. Publiée aujourd'hui dans les Rapports économiques et sociaux, une nouvelle étude intitulée « Évaluations que font les Canadiens des médias sociaux dans leur vie », laquelle se fonde sur les données de l'Enquête canadienne sur l'utilisation d'Internet (ECUI) de 2018, examine les expériences négatives déclarées par les personnes concernant leur utilisation de sites ou d'applications de réseaux sociaux.

Parmi les répondants à l'ECUI âgés de 15 à 64 ans, environ le cinquième d'entre eux ont déclaré qu'au cours des 12 mois précédents, ils avaient perdu du sommeil (19 %), avaient fait moins d'activité physique (22 %) ou avaient eu de la difficulté à se concentrer sur des tâches ou des activités (18 %) en raison de leur utilisation des médias sociaux. De plus, environ 1 répondant sur 8 (de 12 % à 14 %) a déclaré avoir vécu des expériences émotionnelles négatives et s'être senti anxieux ou déprimé, frustré ou en colère, ou envieux de la vie des autres.

L'âge était un important facteur dans l'association entre l'utilisation des médias sociaux et les expériences négatives. Environ 47 % des répondants de 15 à 19 ans et environ 28 % de ceux de 20 à 24 ans ont déclaré avoir perdu du sommeil en raison de leur utilisation des médias sociaux, comparativement à 16 % à 21 % des utilisateurs de 25 à 49 ans. Par ailleurs, 24 % à 36 % des répondants de 15 à 29 ans ont indiqué avoir eu de la difficulté à se concentrer en raison de leur utilisation des médias sociaux. Chez les utilisateurs de 30 à 49 ans, ce pourcentage était de 13 % à 18 %.

La prévalence des expériences émotionnelles négatives était également plus élevée chez les jeunes. Environ 20 % des répondants de moins de 30 ans ont déclaré s'être senti anxieux ou déprimés en raison de leur utilisation des médias sociaux, par rapport à 12 % à 15 % des utilisateurs de 30 à 49 ans. Chez les personnes dans l'adolescence, la vingtaine et le début de la trentaine, 18 % à 24 % d'entre elles ont déclaré s'être senties envieuses de la vie des autres en raison de leur utilisation des médias sociaux, alors que c'était le cas pour 11 % des utilisateurs dans la mi-trentaine et la quarantaine.

En 2018, 78 % des Canadiens qui étaient en ligne régulièrement utilisaient au moins un compte de médias sociaux (p. ex. Facebook, Twitter, Snapchat, Instagram), et la proportion variait de 68 % chez les personnes dans la cinquantaine et le début de la soixantaine à plus de 90 % chez les personnes dans l'adolescence, la vingtaine et le début de la trentaine.

Plus de la moitié des répondants à l'ECUI âgés de 15 à 24 ans ont déclaré utiliser trois comptes de médias sociaux ou plus, et cette « intensité » accrue d'utilisation était un facteur à l'origine de différences par rapport aux groupes d'âge plus âgés. Dans l'ensemble, les utilisateurs de médias sociaux ayant trois comptes ou plus étaient trois fois plus nombreux à déclarer des expériences négatives, dont la perte de sommeil, la difficulté à se concentrer, les sentiments d'anxiété et de dépression et le sentiment d'être envieux de la vie des autres, que les utilisateurs qui avaient un seul compte.

Les autres résultats ne variaient pas autant selon le groupe d'âge. Plus précisément, après la prise en compte des différences d'intensité d'utilisation des médias sociaux, les déclarations d'activité physique réduite et de sentiments de frustration ou de colère n'étaient pas plus fréquentes chez les utilisateurs de médias sociaux de moins de 35 ans que chez ceux de 35 à 49 ans.

Dans le cas de certaines expériences, on a observé des différences modestes, mais significatives, entre les femmes et les hommes. En effet, après la prise en compte des différences d'intensité d'utilisation des médias sociaux, les déclarations de difficulté à se concentrer, d'activité physique réduite, de sentiments d'anxiété ou de dépression et de sentiment d'être envieux de la vie des autres, étaient plus fréquentes chez les femmes.

Pour une représentation visuelle de ces résultats, veuillez consulter l'infographie « Expériences d'utilisation des médias sociaux déclarées par les Canadiens, 2018-2019 ».

Pour obtenir plus de renseignements sur les autres articles publiés aujourd'hui, veuillez consulter les Rapports économiques et sociaux, mars 2021.

Produits

L'article intitulé « Évaluations que font les Canadiens des médias sociaux dans leur vie » est maintenant accessible dans le numéro en ligne de Rapports économiques et sociaux de mars 2021, vol. 1, no 3 (36-28-0001).

Une infographie intitulée « Expériences d'utilisation des médias sociaux déclarées par les Canadiens, 2018-2019 », qui fait partie de la collection Statistique Canada – Infographies (Numéro au catalogue11-627-M), a aussi été publiée aujourd'hui.

Coordonnées des personnes-ressources

Pour obtenir plus de renseignements, communiquez avec nous au 514-283-8300 ou composez sans frais le 1-800-263-1136 (STATCAN.infostats-infostats.STATCAN@canada.ca).

Pour en savoir davantage sur les concepts, les méthodes et la qualité des données, communiquez avec René Morissette (rene.morissette@canada.ca), Division de l'analyse sociale et de la modélisation.

Date de modification :