Enquête sur les infrastructures publiques essentielles du Canada : routes, ponts et tunnels, 2020

De nouveaux résultats tirés de l'Enquête sur les infrastructures publiques essentielles du Canada pour 2020 révèlent que le stock des routes et des ponts du Canada était généralement stable et que ceux-ci étaient essentiellement dans le même état par rapport aux résultats du cycle de 2018.

L'Enquête sur les infrastructures publiques essentielles du Canada de 2020 a été menée en partenariat avec Infrastructure Canada. Les données portent sur des sujets comme le stock, l'état, le rendement et les stratégies de gestion des actifs.

Les résultats de l'enquête englobent neuf types d'actifs (transport en commun; routes; ponts et tunnels; eau potable; eaux pluviales; eaux usées; déchets solides; installations de culture, loisirs et sports; logement public social et abordable).

Les données sont fondées sur les réponses obtenues auprès d'environ 2 260 organisations gouvernementales. Les organisations suivantes sont visées par l'enquête :

• ministères et organismes provinciaux et territoriaux;
• administrations publiques régionales;
• municipalités urbaines et rurales;
• certaines sociétés d'État provinciales et sociétés de transport en commun.

Les longueurs de routes ont été indiquées en kilomètres d'équivalents à deux voies, où un kilomètre d'autoroute à quatre voies représente deux kilomètres.

Les répondants ont reçu les définitions suivantes pour les actifs routiers et ceux relatifs aux ponts :

Les autoroutes sont caractérisées par une circulation dense et sont définies comme des routes dont l'accès est restreint, où une bande médiane sépare la circulation dans les directions opposées, et où l'on retrouve généralement deux voies ou plus dans chaque direction. Les autoroutes ne permettent pas d'accéder à une propriété et ne permettent généralement pas aux cyclistes et aux piétons d'y accéder.

Les autoroutes rurales sont caractérisées par un débit de circulation qui peut varier selon l'endroit où elles sont situées, de même que par des limites de vitesse qui sont établies à partir d'une fourchette allant de moyenne à élevée. Ces autoroutes sont habituellement composées d'une chaussée d'une à deux voies dans chaque direction. Contrairement aux autoroutes définies ci-dessus, les autoroutes rurales ne disposent généralement pas de bande de séparation et peuvent permettre un accès direct à partir des aménagements adjacents. La fluidité de la circulation est la principale préoccupation et ces routes sont conçues pour une circulation à des vitesses plus élevées que celles permises sur les artères routières, définies ci-dessous.

Les artères routières sont définies comme des routes où le débit de circulation est de modéré à élevé sur des distances moyennes entre les principales zones de production de circulation. Les routes collectrices et les routes locales mènent à ces artères, qui, elles, mènent aux autoroutes. Les artères routières sont généralement conçues pour la circulation à une vitesse moyenne, peuvent comporter de deux à six voies, peuvent être divisées — en permettant un accès direct limité ou réglementé à partir des aménagements adjacents —, et peuvent être conçues de façon à décourager le stationnement sur rue.

Les routes collectrices sont définies comme des routes où le débit de circulation est de faible à modéré et qui sont situées dans des secteurs précis d'une municipalité. Elles permettent à la circulation locale de se diriger vers les artères routières et les autoroutes. Les routes collectrices sont généralement conçues pour la circulation à une vitesse moyenne, peuvent comporter de deux à quatre voies, sont habituellement non divisées — en permettant un accès direct, mais habituellement réglementé, à partir des aménagements adjacents — et le stationnement sur rue y est habituellement autorisé et réglementé.

Les routes locales permettent un faible débit de circulation et l'accès à des propriétés privées. Les routes locales sont conçues pour la circulation à basses vitesses et peuvent comporter deux voies de circulation non divisées. Elles sont conçues de façon à décourager la circulation de transit et le stationnement y est habituellement autorisé, mais souvent réglementé.

Les répondants ont reçu l'échelle de classement suivante lorsqu'on leur a demandé d'évaluer l'état physique général de leurs actifs :

Très mauvais : La majeure partie ou la totalité de l'actif doit être immédiatement remplacée. L'actif présente un risque pour la santé et la sécurité, ce qui constitue un risque possible pour la sécurité du public, ou fait en sorte que l'actif ne peut être utilisé ou exploité sans exposer le personnel à des risques. L'actif doit faire l'objet de travaux majeurs ou être remplacé de toute urgence.

Mauvais : Il est probable que l'actif connaîtra une défaillance et il nécessite d'importants travaux à court terme. L'actif peut à peine être utilisé. L'actif ne pose aucun risque immédiat pour la santé ou la sécurité.

Passable : Une importante détérioration est évidente; des composantes mineures ou des sections isolées de l'actif doivent être remplacées ou réparées dans l'immédiat, mais l'actif est encore utilisable et fonctionne de manière sécuritaire à un niveau de service adéquat.

Bon : L'actif présente un état physique acceptable; l'actif présente un risque minime de défaillance à court terme, mais il pourrait se détériorer à long terme. Seuls des travaux mineurs sont requis.

Très bon : L'actif présente un bon état physique. L'actif ne présente pas de risque de défaillance à court terme et il ne nécessite pas de travaux.