Enquête de 2014 sur les industries de services : sports-spectacles, promoteurs d’événements, artistes et industries connexes

Programme intégré de la statistique des entreprises (PISE)

Guide de déclaration

Ce guide est conçu pour vous aider à répondre à l'Enquête de 2014 sur les industries de services. Si vous avez besoin de renseignements supplémentaires, veuillez composer le numéro de la ligne d'aide de Statistique Canada ci-dessous.

Ligne d'aide : 1-800-972-9692

Vos réponses sont confidentielles.

La loi interdit à Statistique Canada de divulguer toute information recueillie qui pourrait dévoiler l'identité d'une personne, d'une entreprise ou d'un organisme sans leur permission ou sans en être autorisé par la Loi sur la statistique.

Statistique Canada utilisera les données de cette enquête à des fins statistiques.

Table des matières

Passer au texte

Activité commerciale
Renseignements sur la période de déclaration
Revenus
Dépenses
Caractéristiques de l'industrie
Ventes selon le type de client
Transactions internationales
Renseignements généraux
Ententes de partage de données
Couplage d'enregistrements

Début du texte

Activité commerciale

La description au dossier pour cette activité provient du Système de classification des industries de l'Amérique du Nord (SCIAN). Cette base de données contient un nombre limité de classifications d'activités. Les classifications au dossier peuvent être applicables pour cette entreprise, même si ce n'est pas exactement comme vous voulez décrire l'activité principale de cette entreprise.

En sélectionnant « Oui, il s’agit de l’activité principale. », vous indiquez que la description est applicable, et elle décrit l'activité principale économique qui génère généralement le plus de revenus pour cette entreprise.

En sélectionnant « Non, il s’agit de l’activité secondaire. », vous indiquez que la description est applicable, mais qu'il y a une activité économique différente qui génère généralement plus de revenus pour cette entreprise. Vous recevrez une chance pour décrire l'activité principale de cette entreprise, ainsi que pour sélectionner une classification appropriée.

En sélectionnant « Non, cette description n'est pas applicable. », vous indiquez que cette description n'est pas applicable en tant qu'activité principale ou activité secondaire de cette entreprise. Vous aurez la possibilité de décrire l'activité principale de cette entreprise en sélectionnant une classification appropriée.

Si aucune des activités susmentionnées ne correspond à votre source principale de revenus, veuillez appeler au 1-800-972-9692 pour obtenir des instructions plus précises.

Renseignements sur la période de déclaration

Voici des exemples d’exercices financiers communs qui se situent entre les dates visées :

  • 1 mai 2013 au 30 avril 2014
  • 1 juin 2013 au 31 mai 2014
  • 1 juillet 2013 au 30 juin 2014
  • 1 août 2013 au 31 juillet 2014
  • 1 septembre 2013 au 31 août 2014
  • 1 octobre 2013 au 30 septembre 2014
  • 1 novembre 2013 au 31 octobre 2014
  • 1 décembre 2013 au 30 novembre 2014
  • 1 janvier 2014 au 31 décembre 2014
  • 1 février 2014 au 31 janvier 2015
  • 1 mars 2014 au 28 février 2015
  • 1 avril 2014 au 31 mars 2015

Voici d’autres exemples d’exercices financiers qui se situent entre les dates visées :

  • 18 septembre 2013 au 15 septembre 2014 (p. ex., fin d’année flottante)
  • 1 juin 2014 au 31 décembre 2014 (p. ex., nouvelle entreprise)

  1. Ventes de produits et de services (p. ex. frais de commissions, revenus provenant de services)

Inclure : ventes, revenus provenant des commissions, de la location et de la location à bail s’ils sont les principales sources de revenus de cette entreprise.

Déclarez les montants après déduction des rendus et des indemnités.
Les ventes de biens et services sont définies comme des montants qui proviennent de la vente de biens et de services (en espèces ou à crédit) dans le cadre des activités courantes d’un commerce. Les ventes doivent être rapportées libres de toute remise au détaillant, taxe sur la valeur ajoutée et d’autres taxes basées sur les ventes.

Inclure : Les ventes faites par des emplacements canadiens (ventes à l’intérieur et à l’extérieur du pays); les transferts à d’autres unités commerciales ou au siège social de votre firme.
Exclure : Les transferts d’inventaire et les ventes en consignation; les taxes de vente fédérales, provinciales, territoriales, les taxes d’accises et l’impôt fédéral; les ventes intersociétaires dans des états financiers combinés.

  1. Location et location à bail

Déclarer seulement s’il s'agit d’une source de revenus secondaire. Si la location et la location à bail sont vos principales sources de revenus, veuillez déclarer les revenus à la question 1.

Inclure : Location ou crédit-bail des appartements, des constructions commerciales, des terrains, des édifices à bureaux, de logements résidentiels, des investissements dans les copropriétés, les chambres d’hôtel ou de motel, la location à long ou à court terme de véhicules, de machines ou d’équipement, de casiers d’entreposage, etc.

  1. Commissions

Déclarer seulement s’il s'agit d’une source de revenus secondaire. Si les commissions sont vos principales sources de revenus, veuillez déclarer les revenus à la question 1.

Inclure : Les commissions gagnées sur les ventes de produits ou de services faites par des entreprises telles que les agences de publicité, les courtiers, les agents d'assurances, les ventes de billet de loterie, les représentants de ventes, les agences de voyage - la compensation pourrait également être rapportée à ce point (par exemple, la compensation pour percevoir la taxe de vente).

  1. Subventions (incluant les dons, collectes de fonds et commandites)

Inclure : Les concessions, les contributions et subventions non remboursables de tous les niveaux de gouvernement; le revenu du secteur privé (les entreprises et les particuliers) les parrainages, les dons et collectes de fonds.

  1. Redevances, droits, contrats de licence et redevances de franchisage

Une redevance est définie comme un montant d’argent perçu par le détenteur d’un droit d’auteur, d’une marque de commerce ou d’un brevet.

Inclure : Le revenu reçu de la vente ou de l'utilisation de tous les droits de propriété intellectuels des oeuvres musicales, littéraires, artistiques ou dramatiques garanties les droits d'auteur, des enregistrements sonores ou de la radiodiffusion des signaux de communication.

  1. Dividendes

Inclure : Les revenus de dividendes; les dividendes de sources canadiennes; les dividendes de sources étrangères; les dividendes de parrainage.
Exclure : Les produits des placements de capitaux provenant des filiales.

  1. Intérêts

Inclure : Le revenu d'investissement; les intérêts provenant de sources étrangères; les intérêts sur les titres et les obligations du Canada; les intérêts sur des prêts hypothécaires canadiens; les intérêts provenant d'autres sources canadiennes.
Exclure : Les produits des placements de capitaux provenant des filiales.

  1. Autres revenus - précisez : (incluant les revenus entre les établissements d'une même société)

Inclure : Tout montant non inclus dans les questions (1) à (7).

  1. Revenus totaux

La somme des sous-questions (1) à (8).

Dépenses

  1. Coût des biens vendus

Plusieurs unités commerciales distinguent leurs coûts de matériaux de leurs autres frais d'exploitation (vente, activités générales et administratives). Cet item est disponible de manière à vous permettre de déclarer facilement vos coûts et vos dépenses en fonction de vos pratiques comptables habituelles.

Inclure : Le coût des matières premières et ou les biens achetés pour la revente – ne pas tenir compte des escomptes accordés sur les achats; les frais de transport à l’achat et les droits de douane.

  1. stocks d’ouverture
  1. achats

Inclure : Matières premières, achats de biens pour la revente et contenants à usage unique
Exclure : Variation dans les stocks

  1. stocks de fermeture
  1. coût des biens vendus

(Stocks d’ouverture plus achats moins stocks de fermeture)

  1. Frais de main-d’œuvre
  1. Salaires, traitements et commissions

Veuillez déclarer tous les salaires et traitements (y compris les allocations imposables et les commissions telles qu’elles figurent sur le T4 – État de la rémunération payée) avant les déductions, pour la présente période de déclaration.

Inclure : Les congés annuels payés; les primes (y compris la participation aux bénéfices); les commissions touchées par l’employé; les allocations imposables (p. ex. le logement et les repas, les allocations de véhicules, les cadeaux tels que des billets d’avion pour des vacances); les indemnités de départ.
Exclure : Tous les paiements et les dépenses liées aux travailleurs occasionnels et aux contractuels de l’extérieur (déclarer ces montants à la sous-question (3) - Contrats de sous-traitance).

  1. Avantages sociaux des employés

Inclure les cotisations au : Régimes d’assurance-maladie; régimes d’assurance; régimes d’assurance-emploi; régimes de pension; régimes d’indemnisation pour accidents du travail; associations professionnelles; toute cotisation versée pour le financement d’avantages sociaux comme les allocations pour la garde d’enfants ou les régimes de prestations supplémentaires de chômage (PSC); les contributions sociales aux régimes provinciaux et territoriaux de santé et d’éducation.

  1. Contrats de sous-traitance

Par contrat de sous-traitance, on fait appel aux services d’un fournisseur externe par opposition à offrir les services à l’interne.

Inclure : La main-d’œuvre occasionnelle salariée et les contractuels de l’extérieur; le travail fait sur commande et les travaux sous contrat; le travail en sous-traitance et à l’extérieur; la main-d’œuvre embauchée.

  1. Frais de recherche et développement

Les dépenses occasionnées dans le cadre d’activités avec l'intention de faire une découverte qui pourrait mener soit à la création de nouveaux produits ou de nouvelles procédures ou à l’amélioration de procédures ou de produits déjà existants.

  1. Frais professionnels et frais d’affaires

Inclure : Les honoraires de services juridiques; les frais pour des services de comptabilité et de vérification; les honoraires d’experts-conseils; les frais d’enseignement et de formation; les frais d’évaluation; les frais de gestion et d’administration; les frais de gestion immobilière; les frais d’expertise et de services en technologie de l’information; les frais d’architecture; les honoraires d’ingénieurs; les frais de services techniques et scientifiques; autres frais d’expertises (expertise en gestion expertise technique et scientifique); les frais de services vétérinaires; les frais pour les services de santé; les frais de préparation des feuilles de paye; tous les autres frais pour les services professionnels et commerciaux.
Exclure : Les frais de services versés au siège social (déclarer à la sous-question (21) - Tous les autres coûts et dépenses).

  1. Services publics

Les dépenses pour les services liés au fonctionnement de votre entreprise comme l’eau, l’électricité, le gaz naturel et le chauffage.

Inclure : Le diesel, le bois de chauffage, le gaz naturel, le mazout et le propane; égout.
Exclure : Les dépenses d’énergie comprises dans vos contrats de location et de crédit-bail; le téléphone, l’Internet et autres moyens de télécommunications; le carburant pour véhicules (déclarer à la sous-question (21) – Tous les autres coûts et dépenses).

  1. Frais de bureau et dépenses reliées à l’informatique

Inclure : La papeterie et les fournitures de bureau, le papier et les autres fournitures pour les photocopieurs, les imprimantes et les télécopieurs; le tarif postal et de messagerie (pour une utilisation quotidienne dans une activité commerciale); la mise à des ordinateurs et périphériques; les frais de traitement de données.
Exclure : Le téléphone, l’internet et autre dépense en télécommunications (déclarer ce montant à la sous-question (8) - Téléphone, Internet et autres dépenses en télécommunications).

  1. Téléphone, Internet et autres télécommunications

Inclure : L’Internet; le téléphone et autres télécommunications; le téléphone cellulaire; le télécopieur; le téléavertisseur.

  1. Taxes d’affaires, licences et permis

Inclure : Les impôts fonciers versés directement et les taxes de transfert de propriété; les droits d’immatriculation de véhicules; les taxes sur les boissons et les taxes d’affaires; les frais de permis commerciaux; les droits d’adhésion et les frais de permis d’exercer; l’impôt provincial sur les capitaux.

  1. Redevances, redevances de franchisage et droits d’adhésion

Inclure : Les montants versés aux titulaires de brevets d’invention, de droits d’auteur, de droits d’exécution et de marques de commerce; les redevances dérogatoires brutes et les coûts directs des redevances; les frais de redevances des résidents et des non-résidents; les redevances de franchisage.
Exclure : Les redevances de la Couronne.

  1. Redevances de la Couronne

Les redevances fédérales et provinciales, les taxes, les frais de location et de crédit-bail effectués dans le cadre d’une acquisition, un développement ou droits de coupe.

Inclure : Redevances de la couronne; les locations de la couronne; les frais de location des sables bitumineux; coûts des droit de coupe.

  1. Location et location à bail

Inclure : Les frais de location à bail, les frais de location de biens immobiliers, les charges de copropriété et les frais de location de matériel; les frais de location et de crédit-bail de véhicules automobiles; les frais d’éclairage et d’échafaudage de studio; les frais de location d’équipement et de machinerie; les frais d’entreposage; les frais de location d’équipement pour la construction routière; les frais de mazout et les autres dépenses liées aux services publics compris dans vos contrats de location et de crédit-bail.

  1. Réparation et entretien

Inclure : Des édifices et des structures; de la machinerie et du matériel; du matériel de sécurité; de véhicules; de matériaux, de pièces et les dépenses liées à la main-d’œuvre externe; services de conciergerie et d’entretien ainsi que de collecte des ordures.

  1. Amortissement et dépréciation

Inclure : Le coût direct de la dépréciation des actifs corporels et l’amortissement des améliorations locatives; l’amortissement des actifs incorporels (p. ex. l’amortissement des biens incorporels des brevets d’invention, des franchises, des droits d’auteur, des marques de commerce, des frais reportés et des coûts organisationnels).

  1. Assurance

Les revenus de recouvrement d’assurance devraient être déduits des dépenses d’assurance.

Inclure : La responsabilité civile professionnelle et autre assurance responsabilité; l’assurance-automobile et l’assurance de biens; l’assurance-vie des dirigeants; le versement de cautions, l’assurance contre les pertes d’exploitation, l’assurance-incendie; les revenus de recouvrement d’assurance devraient être déduits des dépenses d’assurance.

  1. Publicité, marketing, promotion, repas et divertissement

Inclure : La publicité dans les journaux et les dépenses liées aux médias; les catalogues, les présentations et les présentoirs; les billets de théâtre, de concerts et d’événements sportifs pour la promotion de l’entreprise; les dépenses liées aux collectes de fonds; les repas et achats de divertissement et d’hôtellerie effectués pour des clients.

  1. Frais de déplacement, de réunions et de congrès

Inclure: Les frais de déplacement; les frais de rencontres, de conventions et les séminaires; le transport des passagers (avion, autocar, train, etc,); les frais d’hébergement; les allocations de voyage et les repas pendant le voyage; les autres frais de déplacement.

  1. Frais de services financiers

Inclure : Les frais de services explicites pour services financiers; les commissions et les frais liés à l’utilisation de cartes de crédit et de débit; les frais de recouvrement et de transfert; les droits d’enregistrement et les frais d’agents de transfert; les frais de sécurité et de commissions des valeurs mobilières; les autres frais pour services financiers.
Exclure : Les frais d’intérêts (déclarer ce montant à la sous-question (19) - Frais d’intérêts).

  1. Frais d’intérêts

Déclarer le coût associé au maintien des dettes de votre compagnie.

Inclure : Les intérêts; les frais bancaires; les frais de finances; les paiements des intérêts sur les baux en capital; l’amortissement des primes d'émission; les intérêts sur la dette à court terme et à long terme, les hypothèques, les obligations et titres.

  1. Autres coûts et dépenses non liées à l’exploitation

Inclure : Les dons aux œuvres de bienfaisance et les contributions politiques; les créances irrécouvrables; les mauvaises créances; les provisions pour les mauvaises créances (moins le recouvrement pour les mauvaises créances); le réajustement de l’inventaire.

  1. Tous les autres coûts et dépenses (incluant les dépenses entre les divisions d’une même compagnie) – veuillez préciser :

Inclure : Coûts de production; opérations de canalisation, perçage, restauration d'emplacement; redevance brute de dépassement; autres locations productrices de propriété; coût d’opération des puits, mazout et équipement; autres locations à bail; autres coûts directs; location d’équipement et opération; coûts de sylviculture, cour à bois, coûts pour les routes d’exploitation du bois; frais de douane; dépenses générales assignées aux coûts de ventes; autres dépenses; argent en surplus ou en moins (dépense négative); remboursement des dépenses de maison mère; dépenses de garantie; dépenses de recrutement; frais généraux et administratifs; dépenses entre différentes divisions; transfert de fonds à l’interne (moins les dépenses de recouvrement); l’exploration et le développement (incluant la prospection/géologique, les puits abandonnés et asséchés, coûts d’exploration, coûts de développement); toutes autres dépenses non rapportées ailleurs aux sous-questions (1) à (20) ci-dessus.

  1. Dépenses totales

La somme des sous-questions 1 à 21.

Caractéristiques de l'industrie

Veuillez fournir une répartition de vos ventes et revenus de services, s’il y a lieu.
Les montants doivent être déclarés après remises, taxe à la valeur ajoutée et autres taxes sur les ventes.

Inclure :

• Les ventes faites par des établissements canadiens.

Exclure :

• Les subventions;
• Les dons et les collectes de fonds;
• Les redevances, les droits, les contrats de licence et les redevances de franchisage;
• Les revenus de placements.

  1. Admissions à des spectacles et des événements en direct présentés par cette entreprise

Inclure :

• Les entrées par la vente de billets au grand public et les abonnements saisonniers;
• Les offres groupées d’entrée avec services de restauration, laissez-passer d’arrière-scène, etc.;
• La location de loges avec permis personnels de revente ou de location;
• Les entrées pour assister aux spectacles sur scène moyennant le paiement d’un droit d’entrée;
• Les droits d’adhésion versés principalement pour le droit d’assister aux spectacles.

Exclure :

• Les montants reçus pour des événements ou des prestations crées, produites ou présentées par d’autres établissements qui utilisent ou qui louent vos installations; veuillez déclarer ces montants à la question 2 de la présente section;
• Les représentations à contrat; veuillez déclarer ces montants à la question 4 de la présente section.

  1. Revenus de location d’installations

Veuillez déclarez votre part de reçus de billets d’entrée pour des événements ou des prestations crées, produites ou présentées par d’autres établissements qui utilisent ou qui louent vos installations.

  1. Représentations à contrat

Honoraires reçus par des personnes, des compagnies ou des équipes pour la production d’événements sportifs, de courses ou de prestations d’arts de la scène à contrat pour des promoteurs, des propriétaires d’installations ou d’autres personnes. Les contrats doivent préciser le type de paiement reçu par les artistes exécutants, les compagnies, les athlètes et les équipes, par exemple un taux forfaitaire ou un pourcentage des recettes tirées des droits d’entrée. Les contrats peuvent également préciser la disposition de tous droits de propriété découlant de la représentation.

Exclure :

• La production à contrat d’œuvres littéraires, dramatiques, musicales et artistiques ainsi que d’enregistrements sonores et de signaux de communication; veuillez déclarer ces montants à la question 15 de la présente section;
• L’octroi sous licence des droits d’auteur se rapportant à un spectacle sur scène; veuillez déclarer ces montants à la question 15 de la présente section;
• Les services techniques (non d’interprétation); veuillez déclarer ces montants à la question 7 de la présente section.

  1. Honoraires professionnels et commissions pour des services de gestion ou présentation d'artistes, athlètes, interprètes et autres

Agir pour le compte d'artistes, athlètes, interprètes et autres personnalités publiques dans une vaste gamme d'activités ayant pour but de promouvoir la carrière du client.

Inclure :

• La négociation des contrats et des engagements pour des représentations et des présentations en public.

  1. Services de gestion d’événements

Planification, organisation, commercialisation et gestion d’événements sportifs ou d’événements d’arts d’interprétation pour le compte d’autres personnes, y compris les propriétaires des installations, les interprètes, etc.).

  1. Services artistiques techniques

Fourniture de services de soutien artistique technique, comme les services d’arrière-scène et les services postproduction.

Inclure :

• Les services d’éclairage, de machiniste de plateau, d’installation et d’enlèvement du décor;
• Les services de montage cinématographique, les effets visuels, la reproduction, le sous-titrage, l’ajout de musique et la postsynchronisation en langue étrangère.

  1. Revenus provenant des ventes publicitaires

Revenu provenant de services qui attirent l’attention sur un produit, une entreprise, une cause, etc.

Inclure :

• La fourniture d’espace d’affichage sur diverses surfaces comme les panneaux-réclames;
• Les services d’agents qui achètent et vendent de l’espace ou du temps pour les messages publicitaires;
• La vente de droits de dénomination d’installations, de droits de parrainage, de services de promotion et de droits d’exclusivité.

  1. Ventes d’aliments et de boissons non alcoolisées

Inclure :

• Les mets préparés;
• Les aliments emballés;
• Les ventes dans des distributeurs automatiques.

  1. Ventes de marchandises

Recettes provenant des pièces et des matières utilisées durant les travaux de réparation ainsi que les recettes provenant de la vente de tous les autres produits qui ne sont ni des aliments ni des boissons.

Inclure :

• L’équipement et les accessoires récréatifs et sportifs;
• L’huile et l’essence;
• Les vêtements;
• L’artisanat;
• Les magazines;
• Les livres.

Revenus provenant de redevances, droits, contrats de licence et redevances de franchisage

  1. Octroi sous license pour l’utilisation d’oeuvres protégées par le droit d’auteur et de marques de commerce

Octroi sous license pour l’utilisation de la propriété intellectuelle protégée par le droit d’auteur et des marques de commerce, comme les logos.
Une licence autorise le titulaire à exploiter l’oeuvre protégée par des droits d’auteur comme : à reproduire ou à interpréter une oeuvre littéraire ou musicale, à faire l’enregistrement sonore ou visuel d’une oeuvre, à louer un programme informatique, afin d’enregistrer une prestation donnée de l’interprète. Une licence peut accorder au titulaire certain de ces droits, voire tous.

Inclure les droits d’utiliser :

• Des oeuvres littéraires comme des manuscrits de livres et des programmes informatiques;
• Des oeuvres dramatiques comme des films, des vidéos, des pièces de théâtre, des scénarios et des scripts;
• Des oeuvres musicales;
• Des oeuvres artistiques comme des tableaux et des photographies;
• Les prestations d’interprètes;
• Les signaux de communication de diffuseurs;
• Les enregistrements sonores.

  1. Droits de diffusion et autres droits médiatiques

Octroi du droit d’accès (moyennant le versement d’un droit ou d’une redevance ou selon un autre arrangement) à un événement, une installation ou une activité sportive aux fins de l’exploitation de sons, d’images et d’autres informations se rapportant à l’événement, l’installation ou l’activité. Le contrat précise le type d’exploitation autorisée et peut préciser à qui appartiennent les droits de propriété intellectuelle se rapportant aux sons, aux images et aux autres informations.

Assistance

Événements sportifs et courses diffusés en direct et Prestations d’arts de la scène, de festivals et de foires diffusées en direct

19 et 21. Présentés par cette entreprise

Veuillez déclarer le nombre de spectateurs qui ont assisté aux prestations et aux événements que votre établissement produit ou possède.

20 et 22. Présentés par des tiers qui utilisent les installations de cette entreprise (p. ex. en les louant)

Veuillez déclarer le nombre de spectateurs qui ont assisté aux prestations et aux événements qu’un autre établissement produit ou possède.

Ventes selon le type de client

Cette section vise à déterminer quels secteurs de l’économie achètent vos services.
Veuillez fournir une répartition de vos ventes en pourcentage, selon le type de client.
Veuillez vous assurer que les pourcentages déclarés dans cette section totalisent 100 %.

  1. Clients au Canada

a. Particuliers et ménages
Veuillez déclarer le pourcentage des ventes aux particuliers et aux ménages qui n’appartient pas aux secteurs des entreprises ou des administrations publiques.

b. Entreprises
Vous devez déclarer ici le pourcentage des ventes conclues avec le secteur des entreprises.
Inclure :
• Les ventes à des sociétés d’État.

c. Administrations, organismes à but non lucratif et établissements publiques (p. ex. hôpitaux, écoles)
Vous devez déclarer ici le pourcentage des ventes conclues avec des organismes d’administration fédérale, provinciale, territoriale ou municipale.
Inclure :
• Les ventes aux hôpitaux, aux écoles, aux universités et aux services publiques.

  1. Clients à l’extérieur du Canada

Veuillez déclarer le pourcentage des ventes totales conclues uniquement avec des clients étrangers qui consomment à l’extérieur du Canada, y compris les entreprises étrangères, les particuliers étrangers, les établissements et/ou les gouvernements étrangers.
Inclure :
• Les ventes à des filiales ou à des sociétés affiliées étrangères.

Transactions internationales

Cette section vise à mesurer la valeur des transactions internationales en matière de biens, de services frais de redevances et de licences. Elle comprend les services et les biens importés achetés à l’étranger ainsi que la valeur des services et des biens exportés aux clients étrangers. Veuillez déclarer également les redevances, droits, contrats de licence et redevances de franchisage payés aux clients étrangers et/ou reçus d’eux. Ces services couvrent une variété de services industriels, professionnels, commerciaux et de services aux entreprises

Renseignements généraux

Ententes de partage de données

Afin de réduire le fardeau des répondants, Statistique Canada a conclu des ententes de partage de données avec les organismes statistiques provinciaux et territoriaux et d'autres organisations gouvernementales, qui ont accepté de garder les données confidentielles et les utiliser uniquement à des fins statistiques. Statistique Canada communiquera les données de la présente enquête seulement aux organisations ayant démontré qu'elles avaient besoin de les utiliser.

L'article 11 de la Loi sur la statistique prévoit le partage de données avec des organismes statistiques provinciaux et territoriaux répondant à certaines conditions. Ces organismes doivent posséder l'autorisation légale de recueillir les mêmes données, sur une base obligatoire, et les lois en vigueur doivent contenir essentiellement les mêmes dispositions que la Loi sur la statistique en ce qui concerne la confidentialité et les sanctions imposées en cas de divulgation de renseignements confidentiels. Comme ces organismes possèdent l'autorisation légale d'obliger les entreprises à fournir les mêmes données, on ne demande pas le consentement des entreprises et celles-ci ne peuvent s'opposer au partage des données.

Pour la présente enquête, des ententes en vertu de l'article 11 ont été conclues avec les organismes statistiques provinciaux et territoriaux de Terre-Neuve-et-Labrador, de la Nouvelle-Écosse, du Nouveau-Brunswick, du Québec, de l'Ontario, du Manitoba, de la Saskatchewan, de l'Alberta, de la Colombie-Britannique et du Yukon.

Les données partagées seront limitées aux établissements commerciaux situés dans la province ou le territoire en question.

L'article 12 de la Loi sur la statistique prévoit le partage de données avec des organisations gouvernementales fédérales, provinciales ou territoriales. En vertu de cet article, vous pouvez refuser de partager vos données avec l'une ou l'autre de ces organisations en écrivant une lettre d'objection au statisticien en chef et en la retournant avec le questionnaire rempli. Veuillez préciser les organisations avec lesquelles vous ne voulez pas partager vos données.

Aux fins de la présente enquête, des ententes ont été conclues en vertu de l’article 12 avec les organismes statistiques de l’Île-du-Prince-Édouard, des Territoires du Nord-Ouest et du Nunavut.

Dans le cas des ententes conclues avec des organisations gouvernementales provinciales et territoriales, les données partagées seront limitées aux renseignements relatifs aux établissements commerciaux situés dans la province ou le territoire en question.

Couplage d'enregistrements

Pour améliorer les données de la présente enquête et réduire au minimum le fardeau de réponse, Statistique Canada pourrait combiner les renseignements de cette enquête avec ceux provenant d'autres enquêtes ou de données administratives.

Veuillez noter que Statistique Canada ne transmet aucune réponse d'enquête individuelle à l'Agence du revenu du Canada.

Veuillez visiter notre site web au www.statcan.gc.ca/survey-enquete/index-fra.htm ou composer le 1-800-972-9692 pour obtenir plus de renseignements au sujet de ces ententes de partage de données.

Enquête sur les loyers commerciaux Division des prix à la production

Guide de déclaration

Le présent guide a été conçu pour vous aider à participer à l’Enquête sur les loyers commerciaux. Si vous avez besoin d’aide ou si vous désirez obtenir un complément d’information, n’hésitez pas à communiquer avec nous au 1 877 604 7828 (bsso@statcan.ca).

Début du texte

Bailleurs de loyers commerciaux
Les données recueillies dans le cadre de cette enquête servent à produire un indice associé au code à cinq chiffres 53112 du SCIAN – Bailleurs d’immeubles non résidentiels (sauf les mini entrepôts), c’est-à-dire les établissements qui donnent à bail un local utilisé à des fins non résidentielles. Les mini entrepôts destinés au public et utilisés à des fins personnelles sont exclus de cette définition.

Renseignements sur l’immeuble

Renseignements sur l’immeuble

Question 1
Veuillez vérifier l’information préinscrite sur le questionnaire et apporter toute correction requise dans la section prévue à cette fin.

Si l’immeuble choisi au départ pour l’enquête n’appartient plus à l’entreprise ou n’est plus géré par elle, choisissez un autre immeuble associé au même secteur (par exemple, si l’immeuble choisi au départ était associé au secteur de la vente au détail, choisissez un autre immeuble se rapportant à ce secteur) et situé dans la même province. Veuillez choisir l’immeuble qui génère les revenus locatifs bruts les plus importants et qui n’est pas occupé exclusivement par le propriétaire. En l’absence d’un choix clair, veuillez choisir une de vos propriétés les plus importantes, dont les prix vous semblent représentatifs du marché où vous menez vos activités.

Veuillez noter que, dans certains cas, les propriétaires de grands immeubles pourraient être échantillonnés plusieurs fois. Si vous recevez plus d’un questionnaire d’enquête, veuillez sélectionner les immeubles selon ces mêmes critères, c’est-à-dire en ordre d’importance des revenus générés.

Nom de l’immeuble (R0100)
Nom de l’immeuble choisi lors de l’échantillonnage ou par le répondant, c’est à dire celui qui génère les revenus bruts les plus importants ou celui qui est le plus représentatif. Si l’immeuble n’a pas de nom, cette cellule peut être laissée en blanc.

Numéro et rue (R0101)
L’adresse de voirie de l’immeuble choisi.

Ville (R0102)
La ville où est situé l’immeuble choisi.

Province ou État (R0103)
La province où est situé l’immeuble choisi.

Code postal/code de zone (R0104)
Le code postal de l’immeuble choisi.

Année de construction (R0200)
L’année de construction de l’immeuble choisi.

Nombre d’étages (R0400)
Le nombre total d’étages au-dessus du sol, y compris le rez de chaussée.

Superficie louable totale, en pieds carrés (R0500)
La superficie totale (en pieds carrés) de l’immeuble qui peut être louée à des locataires, que cet espace soit actuellement occupé ou non. Cela n’inclut pas la superficie occupée par le propriétaire.

Exemple : Dans un immeuble comptant 10 000 pieds carrés d’espace louable, où 7 000 pieds carrés sont loués à des locataires et 1 000 pieds carrés sont utilisés par le propriétaire, la superficie louable est de 9 000 pieds carrés.

Superficie totale-superficie occupée par le propriétaire = Superficie totale disponible
10 000-1 000=9 000

Superficie louable occupée par le propriétaire, en pieds carrés (R0501)
La superficie totale (en pieds carrés) qui est considérée comme étant occupée par le propriétaire et qui pourrait sinon être louée.

Question 2
Dans quelle catégorie classeriez vous cet immeuble, en vous fondant sur le revenu locatif brut le plus élevé au cours du trimestre de référence? Veuillez cocher une seule réponse.

Immeuble à bureaux (R0900–1)
Il s’agit des immeubles à bureaux de grande ou de faible hauteur, peu importe s’il s’agit d’immeubles à bureaux généraux, d’immeubles à bureaux financiers ou d’immeubles à bureaux médicaux.

Immeuble de vente au détail (R0900–2)

  • Centre commercial fermé
    Centre commercial où l’on a accès à la plupart des magasins individuels à partir d’une zone commune intérieure.
  • Centre commercial ouvert
    Centre commercial où l’on a accès aux magasins à partir de l’extérieur et où il n’y a pas de zone commune intérieure permettant l’accès à tous les magasins. Cette catégorie comprend les mails linéaires et les centres de services.
    Remarque : Concernant les configurations de centre commercial décrites précédemment, si la majorité des magasins sont accessibles uniquement à partir de l’extérieur, il faut choisir la catégorie « Centre commercial ouvert »; si la plupart des magasins sont accessibles à partir d’une zone commune, choisissez « Centre commercial fermé ».
  • Immeuble commercial (sauf les centres commerciaux)Cette catégorie comprend tous les immeubles commerciaux ou de vente au détail qui ne correspondent pas à la définition d’un centre commercial, par exemple : magasins de détail (notamment les magasins à grande surface non reliés à un centre commercial), restaurants, concessionnaires automobiles.

Immeuble industriel ou entrepôt (R0900-3)
Cette catégorie comprend les immeubles de fabrication industrielle lourde, les immeubles de fabrication industrielle légère et de montage, les immeubles de recherche développement ainsi que les entrepôts et les centres de distribution. Les mini entrepôts destinés au public et utilisés à des fins personnelles sont exclus de cette définition.

Autre (R0900-4)
Choisissez cette catégorie si l’immeuble n’entre dans aucune des autres catégories.

Renseignements sur les locataires et les loyers

Veuillez noter que l’information concernant les questions D3 et D4 est identique à celle qui suit, et que ces questions sont incluses uniquement si l’information relative au trimestre précédent est manquante.

Question 3 (D3)
Pour répondre aux questions sur les loyers dans la présente section, veuillez déclarer en dollars canadiens le montant total exigé de tous les locataires de l’immeuble choisi, par mois, au cours du trimestre indiqué.

a) Combien y avait il de locataires occupant des locaux dans l’immeuble au début de chaque mois?C1000 C2000 C3000

b) Quel était le nombre total de pieds carrés occupés par l’ensemble des locataires? C1100 C2100 C3100

c) Quel était le montant total de loyer net effectif exigé? C1200 C2200 C3200
Aux fins de la présente enquête, le loyer net effectif est égal au loyer mensuel exigé des locataires en contrepartie de l’occupation physique de locaux dans l’immeuble, y compris toute mesure incitative (p. ex., périodes de loyer gratuit, indemnités pour améliorations locatives, valeur de rachat du loyer, prime à la signature d’un bail, escomptes de volume), mais à l’exclusion des coûts d’exploitation et des loyers additionnels.
Le loyer exigé est le montant que doit payer le locataire aux termes du contrat, et non le montant perçu par le bailleur pour le mois courant.
Les coûts d’exploitation et les loyers supplémentaires qui ne doivent pas être inclus sont les suivants : services publics (chauffage, eau, électricité, etc.), assurances, taxes, entretien des aires communes (nettoyage, réparation, collecte des déchets, services d’entretien, etc.), dépenses relatives aux ascenseurs, installation de matériel de communication, frais ou commissions de gestion, revenus de stationnement et d’entreposage.

Exemple
Loyer prévu au contrat (mensuel) = 15 000 $
Mesures incitatives ou concessions = 50 000 $
Durée du bail = 60 mois

Loyer net effectif mensuel = (15 000 $ x 60 mois) – 50 000 $ (mesures incitatives) = 850 000 $ (pour la durée du bail, soit 60 mois) = 14 166,67 $.
Faites le total des loyers nets effectifs mensuels pour l’ensemble de l’immeuble.

Remarque : le loyer net effectif peut déjà comporter des périodes de loyer gratuit accordées antérieurement ainsi que des mesures incitatives qui ont été amorties sur l’ensemble du bail.

*** Assurez vous d’indiquer le loyer net effectif mensuel. Le cas échéant, les montants annuels doivent être divisés par 12 pour obtenir le loyer net effectif mensuel. ***

d) Le cas échéant, à quel montant correspondait le loyer au pourcentage? C1300 C2300 C3300

Ce type de loyer est exigé le plus souvent dans le secteur de la vente au détail; il correspond à une fraction des revenus des locataires qui est versée au locateur par suite d’une activité particulière ou de l’exploitation courante d’une entreprise. Veuillez indiquer le montant de loyer (ou la meilleure estimation que vous puissiez en faire), et non le pourcentage.

Exemple
Le magasin de vente au détail établi dans un centre commercial qui doit verser 2 % de ses ventes en guise de loyer au pourcentage et qui a fait des ventes de 100 000 $ durant le mois doit payer 2 000 $, ce qui s’ajoutera à tout loyer net effectif prévu au contrat.

100 000 $ x 0,02 = 2 000 $

Question 4 (D 4)

Veuillez commenter tous les changements importants de l’un à l’autre des mois indiqués

Afin d’aider Statistique Canada, veuillez fournir une brève description de tout changement de l’ordre de 10 % ou plus à l’égard des éléments suivants :

Raisons expliquant tout changement supérieur à 10 % environ du nombre de locataires occupant des locaux dans l’immeuble. R4100, C4100
Exemples

  • Réduction du nombre de locataires dans le centre commercial après la période des fêtes.
  • Travaux de construction.

Raisons expliquant tout changement supérieur à 10 % environ du nombre de locataires occupant des locaux dans l’immeuble. R4100, C4100
Exemples

  • Réduction du nombre de locataires dans le centre commercial après la période des fêtes.
  • Travaux de construction.

Raisons expliquant tout changement supérieur à 10 % environ du montant de loyer net effectif mensuel. R4300, C4300
Exemples

  • Renégociation du bail d’un locataire important.
  • Départ d’un locataire, ce qui a réduit le loyer net effectif de 1 000 $.

Raisons expliquant tout changement supérieur à 10 % environ du loyer au pourcentage : R4400, C4400
Exemples

  • Revenus élevés durant la période de magasinage précédant la rentrée des classes.
  • Hausse des loyers au pourcentage pendant les périodes où les magasins sont les plus achalandés.

Archivé - Guide de déclaration pour l'Enquête sur les loyers commerciaux

Les locateurs d’immeubles non résidentiels sont les établissements qui offrent de louer des locaux qui ne sont pas des lieux d’habitation. Les mini-entrepôts sont exclus de cette définition.

Partie A – Renseignements sur l’immeuble

Pour alléger le fardeau de réponse, si vous êtes propriétaire de plus d’un immeuble, prière de choisir un qui vous appartient. Cet immeuble ne doit pas être occupé par son propriétaire, du moins que partiellement par son propriétaire.

Superficie louable en pieds carrés : Superficie totale en pieds carrés de l’immeuble qui est actuellement soit loué, soit offert en location.

Taux d’occupation : Pourcentage de la superficie louable en pieds carrés qui est occupée à la date indiquée.

Qu’entend-on par rénovation?

  • Il s’agit d’une rénovation, d’une remise à neuf ou d’un agrandissement important. Voici des exemples : renouvellement du filage ou du câblage, de la plomberie, de l’éclairage, de la moquette, des ascenseurs, des systèmes de conditionnement de l’air ou du revêtement extérieur. Ne pas inclure les améliorations mineures, comme la peinture ou tout ce qui est de l’entretien courant.

Définitions des types d’immeubles :

Immeubles à bureaux : Il s’agit des immeubles à bureaux de grande ou de faible hauteur, peu importe qu’il s’agisse d’immeubles à bureaux généraux, d’immeubles à bureaux financiers ou d’immeubles à bureaux médicaux.

Catégorie d’immeubles à bureaux :  

  • Les immeubles de la catégorie A ont généralement des murs-rideaux extérieurs modernes et de qualité supérieure, des systèmes mécaniques, électriques et de sécurité à la fine pointe, et un fini intérieur de haute qualité. Ces immeubles à bureaux prestigieux sont généralement occupés par les occupants prestigieux des immeubles à bureaux dans une ville, ils ont une présence marquée sur le marché et ils exigent un loyer élevé1.
  • Les immeubles de la catégorie B ont généralement des murs-rideaux extérieurs acceptables (mais non exceptionnels), des systèmes mécaniques, électriques et de sécurité satisfaisants (mais non à la fine pointe), et un fini intérieur de qualité moyenne. Ces immeubles sont en concurrence auprès d’un grand nombre d’utilisateurs à un loyer moyen selon leur secteur1.
  • Les immeubles de la catégorie C ont des murs-rideaux et une qualité de fini généralement sous la moyenne, avec des systèmes mécaniques, électriques et de sécurité qui sont plutôt périmés. Ces immeubles sont généralement à la recherche de locataires qui veulent avoir des locaux fonctionnels à un loyer sous la moyenne1.

Centre commercial fermé : Centre commercial où l’on a accès à la plupart des magasins individuels à partir d’une zone commune intérieure.

Centre commercial ouvert : Centre commercial où l’on a accès aux magasins à partir de l’extérieur et où il n’y a pas de zone commune intérieure permettant l’accès à tous les magasins. Cette catégorie comprend les mails linéaires et les centres de commodité.

Dans le cas des centres commerciaux aménagés selon la description ci-après, si l’accès à la majorité des magasins se fait par l’extérieur, choisissez centre commercial ouvert, et si vous pensez qu’on a accès à la plupart des magasins par une zone commune, choisissez alors centre commercial fermé2.

  • Centre de quartier : Centre d’environ 30 000 à 150 000 pieds carrés conçu pour offrir de petits magasins aux clients, dont un supermarché est habituellement le pilier et servant une clientèle dans un rayon de 5 km.
  • Centre urbain : Centre d’environ 100 000 à 350 000 pieds carrés logeant des commerces de commodité et de marchandises générales servant une clientèle dans un rayon de 5 à 10 km. Un supermarché, un grand magasin à escompte, une pharmacie ou un centre de rénovation en est le pilier.
  • Centre régional : Centre d’environ 400 000 à 800 000 pieds carrés offrant des commerces de marchandises générales et de vêtements et servant une clientèle dans un rayon de 8 à 12 km, dont les locataires principaux sont de nombreux grands magasins, magasins de vêtements, restaurants ou commerces de marchandises générales.
  • Grand centre régional : Centre semblable au centre régional, mais offrant plus de diversité et un plus grand assortiment, d’une superficie de 800 000 pieds carrés et plus, servant une clientèle dans un rayon de 10 à 40 km.
  • Mégacentre commercial : On y trouve généralement de grands magasins avec quelques petits locataires, comme un centre de rénovation, un magasin à escompte ou un magasin-entrepôt. Sa superficie est généralement de 250 000 à 600 000 pieds carrés et il sert une clientèle dans un rayon de 8 à 15 km.
  • Centre de loisirs : Centre généralement d’une superficie de plus ou moins 150 000 à 500 000 pieds carrés. On y trouve généralement des magasins spécialisés, des restaurants et des lieux de divertissement, de grandes librairies ou des cinémas multiplex.

Immeuble commercial : Cette catégorie comprend tous les immeubles commerciaux ou de vente au détail qui ne correspondent pas à la définition du centre commercial. Exemples : magasins de détail (qui ne font pas partie d’un centre commercial), restaurants, bars, etc.

Immeuble industriel : Cette catégorie comprend les immeubles de fabrication industrielle lourde et légère, les immeubles de montage et de recherche-développement, les entrepôts et les centres de distribution.

Autre immeuble non résidentiel : Cette catégorie comprend les auditoriums, les stades, les centres de congrès, les salles de banquet et de concert, les cinémas et les autres immeubles ou installations de caractère non résidentiel non mentionnés.

Partie B – Renseignements sur les locataires

Pour les questions sur le loyer dans cette partie, prière de déclarer en dollars canadiens le montant total reçu de tous les locataires dans l’immeuble choisi pour le trimestre indiqué, par mois.

Tous les locataires : Tous les locataires qui occupent actuellement des locaux dans l’immeuble sélectionné.

Loyer net effectif : Aux fins de la présente enquête, le nouveau loyer effectif est le prix exigé des locataires pour l’occupation physique de locaux dans votre immeuble, à l’exclusion de tous les coûts d’exploitation ou des loyers supplémentaires. Comme il est expliqué dans le questionnaire, les coûts d’exploitation et les loyers supplémentaires qui ne doivent pas êtres inclus sont les suivants : utilités (chauffage, eau, électricité, etc.), assurances, taxes de toutes sortes, entretien des zones communes (nettoyage, réparation, collecte des déchets, services d’entretien, etc.), dépenses pour les ascenseurs, installations du matériel de communications, frais ou commissions de gestion, revenus de stationnement et d’entreposage.

Loyer au pourcentage : Ce type de loyer est imposé le plus souvent dans le cas de la location pour la vente au détail ou dans le cas d’un auditorium ou d’une aréna, et il s’agit de la tranche des revenus des locataires versés au locateur et tirés d’une activité ou de l’exploitation courante d’une entreprise. Prière d’indiquer le montant en dollars (ou la meilleure estimation possible) et non le pourcentage.

Mesures incitatives : Aux fins de la présente enquête, les mesures incitatives pour les locataires sont les suivantes : Périodes de loyer gratuit, indemnités pour les améliorations locatives, valeur de rachat du loyer, prime à la signature ou escompte au volume. Si les mesures incitatives pour les locataires sont déjà calculées dans le revenu de loyer net effectif, veuillez ne pas les inclure de nouveau. Autrement, fournissez une valeur approximative par mois.


Notes

1. Il s’agit de définitions généralement reconnues dans les secteurs qui ont été obtenues de Colliers International.

2. Définitions obtenues du International Council of Shopping Centers.

Intensité directe et indirecte

Les intensités directes et indirectes sont des multiplicateurs d'entrées-sorties dérivés des tableaux d'entrées-sorties. Ils sont utilisés pour évaluer les effets sur l'usage d'énergie et les émissions de gaz à effet de serre provenant d'un changement exogène dans la demande finale pour la production d'une industrie donnée. Ils fournissent une mesure d'interdépendance entre une industrie, le reste de l'économie, et l'usage d'énergie et les émissions de gaz à effet de serre.

Les effets directs mesurent les besoins initiaux associés à un dollar additionnel de production d'une industrie donnée. L'effet direct sur la production d'une industrie correspond à un dollar de production afin de répondre au changement de un dollar de demande finale.

Les effets indirects mesurent les changements attribuables aux achats interindustriels en réponse à la nouvelle demande en entrées intermédiaires des industries directement affectées. Ceci comprend les achats de la chaîne de production entière alors que chacun des produits achetés va nécessiter, à son tour, la production de diverses entrées. Notez qu'il y a un ajustement dans les résultats d'énergie afin d'éliminer la double comptabilisation de la consommation d'électricité provenant des centrales thermique et la combustion des combustibles fossiles qui ont été utilisé pour le produire.

Les effets induits mesurent les changements dans la production de biens et services en réponse aux dépenses de consommation induites par les revenus des ménages (i.e. les salaires) engendrés par la production des besoins directs et indirects.

Les intensités des comptes de flux physiques sont des multiplicateurs simples qui englobent la somme des effets directs et indirects. Ils reposent sur l'hypothèse que les ménages sont exogènes et qu'il n'y a pas de lien entre les salaires et la production (donc, les effets induits ne sont pas inclus dans le calcul).

Multiplicateur simple= (effets direct+ indirect)/1$ de demande finale exogène

Il est généralement reconnu que les multiplicateurs simples sous-estiment l'impact économique étant donné l'absence de l'activité des ménages. Ils peuvent être considérés comme des limites inférieures des effets multiplicateurs.

Compte des gaz à effet de serre

Le compte des gaz à effet de serre couvre les émissions annuelles de résidus de dioxyde de carbone, de méthane et d’oxyde nitreux par les industries, les administrations publiques, les institutions et les ménages. L’unité de mesure est la kilotonne.

Les principales sources de données pour produire les estimations des émissions sont le compte de l’énergie et le Rapport d’inventaire national sur les sources et puits de gaz à effet de serre (RIN) publié par Environnement Canada.

Le RIN est la réponse gouvernementale officielle du Canada en vue d’honorer ses obligations aux termes de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC). Le rapport fournit les estimations des émissions de sept gaz à effet de serre résultant de la consommation d’énergie, des procédés industriels et d’autres sources. Les exigences de déclaration de la CCNUCC diffèrent des lignes directrices méthodologiques du SCEE, de sorte qu’il existe des différences entre les totaux qui figurent dans le compte des gaz à effet de serre et dans le RIN. Le compte des gaz à effet de serre comprend un tableau de rapprochement en vue d’expliquer ces différences, qui sont également expliquées plus en détail ci-après.

Les estimations des émissions de gaz à effet de serre sont calculées en se basant sur le compte des emplois d’énergie et sur les facteurs d’émission fournis dans le RIN. Les données sur les émissions provenant des procédés industriels et d’autres sources sont tirées directement du RIN et sont attribuées aux industries appropriées en utilisant les tableaux de données détaillées qu’Environnement Canada présente à la CCNUCC.

Les différences entre les estimations des émissions de gaz à effet de serre qui figurent dans le RIN d’Environnement Canada et dans les comptes des flux physiques (CFP) préparés par Statistique Canada résultent principalement de deux éléments : a) les différences conceptuelles entre les lignes directrices de déclaration de la CCNUCC et le SCEE, et b) l’utilisation de sources de données différentes ou le manque de données qui empêche la répartition exacte de certains types d’émissions.

La différence conceptuelle la plus importante entre la RIN et les CFP concerne le traitement des émissions provenant de la combustion de biomasse (bois et liqueurs résiduaires). Les lignes directrices de déclaration de la CCNUCC excluent les émissions de CO2 provenant de la combustion de biomasse parce qu’elles peuvent être réabsorbées par la production de biomasse. Les lignes directrices de SCEE requirent que les émissions issues de unités économiques soient incluses sans ajustement pour la réabsorption potentielle de ces émissions plus tard.

Les émissions émanant des déchets solides sont la deuxième différence conceptuelle par ordre d’importance. Les émissions émanant des gaz d’enfouissement pourraient être assignées à l’industrie de la gestion des déchets, mais elles ne résultent pas de la production courante : elles représentent les émanations associées à la décomposition des déchets éliminés au cours de périodes comptables antérieures. Donc, elles ne sont pas incluses dans le compte des gaz à effet de serre, puisqu’elles ne varieraient pas en raison de la production économique de la période courante et ne mèneraient donc pas à des conclusions correctes si elles étaient utilisées de concert avec les tableaux d’entrées-sorties à des fins de modélisation.

Les achats internationaux de carburant d’aviation sont la troisième différence conceptuelle par ordre d’importance. La CCNUCC requiert que les émissions des compagnies aériennes soient calculées sur la base du territoire national. Par contre, le SCEE requiert que ces émissions soient fondées sur le principe de résidence, ce qui signifie que le compte des gaz à effet de serre doit inclure les achats de carburant d’aviation faits à l’étranger par les compagnies aériennes canadiennes, et donc les émissions connexes, et exclure les achats faits au Canada par les compagnies aériennes étrangères et les émissions connexes. Dans le RIN, le total des émissions englobe celles qui ont lieu sur le territoire canadien indépendamment du pays de contrôle de la compagnie aérienne, et exclut celles des aéronefs canadiens à l’étranger (quoique celles-ci soient incluses ailleurs dans le RIN à des fins d’information).

Le RIN d’Environnement Canada couvre quatre gaz qui ne sont pas inclus dans le compte des gaz à effet de serre, à savoir les hydrofluorocarbures (HFC), les composés perfluorés (CPF), l’hexafluorure de soufre (SF6) et le trifluorure d’azote (NF3). Ces gaz sont exclus des CFP parce qu’il n’y a pas de données pour répartir ces émissions entre les industries et les ménages. Plusieurs de ces substances sont des réfrigérants utilisés dans de nombreuses industries, et il n’est pas possible d’attribuer correctement les fuites de ces gaz au moyen des sources de données courantes. La petite quantité d’émissions de SF6 est le résultat de procédés utilisés dans plusieurs industries distinctes et les données nécessaires pour effectuer cette répartition convenablement ne sont pas disponibles. La même lacune de données existe pour les émissions provenant de l’utilisation de solvants.

Une autre différence conceptuelle tient au fait que les brûlages dirigés effectués par l’industrie forestière sont inclus dans les CFP en tant que procédé industriel faisant partie de la fonction de production de la foresterie. Dans le RIN, ils sont imputés à la catégorie Affectation des terres, changements d’affectation des terres et foresterie.

La dernière différence entre le RIN et le compte des gaz à effet de serre concerne la consommation d’essence pour moteurs. Environnement Canada traite toutes les activités de transport comme un secteur distinct dans le RIN. La consommation de carburant résultant de ces activités est modélisée afin de pouvoir la répartir entre les différents types de véhicules pour le calcul des émissions. Le processus de modélisation tient compte d’une différence entre les emplois de carburant modélisés et les totaux des emplois de carburant provenant des bilans de la disponibilité et de l’écoulement d’énergie établis par Statistique Canada. Par contre, dans le compte des gaz à effet de serre, on retient les chiffres de consommation de carburant provenant des bilans énergétiques, ce qui donne lieu à la différence entre les deux approches comptables.

L’écart statistique qui persiste résulte d’autres sources, y compris les modifications qu’il est nécessaire d’apporter aux données de base pour rapprocher cette information des autres sources de données.

Compte de l’énergie

Ce compte décrit les emplois annuels des produits énergétiques par les industries, les administrations publiques, les institutions et les ménages. Il couvre les sources d’énergie suivantes : charbon, gaz naturel, essence pour moteurs, mazout, mazout léger (y compris le kérosène), mazout lourd, gaz carburant de raffinerie, gaz de cokerie, gaz de pétrole liquéfiés (y compris les liquides de gaz naturel), électricité, coke, vapeur, bois et liqueurs résiduaires. L’unité de mesure est le térajoule. Ne sont publiés que les emplois des produits énergétiques en raison de leur contenu énergétique – les emplois des produits énergétiques comme intrants de matières (p. ex. l’emploi de produits pétroliers pour produire des plastiques) ne sont pas inclus dans le compte des emplois de l’énergie, mais les données sont disponibles sur demande.

En général, les enquêtes sur l’énergie fournissent des données pour les grands consommateurs d’énergie. Quand les données de consommation exprimées en unités physiques ne sont pas disponibles, des estimations sont faites sur la base des données sur les dépenses qui figurent dans les comptes d’entrées-sorties.

Le Bulletin sur la disponibilité et écoulement d’énergie au Canada (BDEE) fournit les totaux de contrôle pour la consommation des types de carburants. Il fournit aussi les données de base sur la consommation par les producteurs et sur les emplois non énergétiques des carburants. L’Enquête sur la consommation industrielle d’énergie réalisée par Statistique Canada fournit des données détaillées sur la consommation de carburant par les industries manufacturières. Ces données sont combinées à celles du BDEE pour obtenir les estimations pour les industries manufacturières.

Les données pour le secteur de l’extraction minière et de l’extraction de pétrole et de gaz sont étalonnées sur les totaux du BDEE en ajoutant des données pour la transformation d’énergie et la consommation par les producteurs. Les données détaillées de consommation de carburant par les industries sont tirées du Recensement des mines produit par Ressources naturelles Canada.

Les données pour les secteurs de l’agriculture et de la construction sont tirées directement du BDEE et réparties entre les diverses sous-industries en fonction des données sur les dépenses en carburant qui figurent dans les comptes d’entrées-sorties.

Les enquêtes sur les transports fournissent les données sur la consommation de carburant pour les compagnies aériennes. Ces données portent sur les emplois internationaux de carburant d’aviation par les transporteurs canadiens, conformément aux lignes directrices du SCEE. Les enquêtes sur les transports fournissent aussi les données sur la consommation de carburant pour les compagnies ferroviaires et de transport de passagers par autobus et du transport urbain.

Les achats d’essence pour moteurs et de mazout sont étalonnés sur les données du BDEE, mais sont répartis entre les industries en fonction des données sur les dépenses des comptes provinciaux d’entrées-sorties. L’utilisation des données des comptes provinciaux permet de tenir compte des variations des prix d’une province à l’autre. Cela permet de répartir les ventes au détail à la pompe, qui ne sont pas désagrégées selon l’industrie acheteuse dans le BDEE et pour lesquelles des données détaillées de consommation physique par industrie n’existent pas.

Les données sur la consommation d’énergie des ménages sont tirées directement de la catégorie résidentielle du BDEE, sauf celles sur la consommation d’essence pour moteurs et de mazout, qui font partie de la répartition des ventes au détail à la pompe susmentionnées.

Les données sur la consommation de bois et de liqueurs résiduaires sont tirées directement de l’Enquête sur la consommation industrielle d’énergie.

Changements méthodologiques apportés aux Comptes de stocks en ressources naturelles pour l’année de référence 2012

Pour l’année de référence 2012, les données du programme des Comptes de stocks en ressources naturelles ont été révisées, afin de rendre compte d’un certain nombre de changements méthodologiques. Les changements s’appliquent à l’ensemble de la série chronologique, à partir de 1961, pour les ressources énergétiques, les ressources minérales et le bois. Les détails sont présentés ci-après.

Tout d’abord, afin de respecter la nouvelle norme internationale de comptabilité environnementale, le Système de comptabilité environnementale et économique de 2012 (SEEA, 2012), les estimations monétaires des Comptes de stocks en ressources naturelles publiées dans CANSIM comprennent maintenant un rendement positif du capital produitNote1 utilisé pour l’extraction des ressourcesNote2. Le rendement du capital produit est estimé au moyen d’un taux variable de rendement calculé à partir des taux réels (corrigés pour tenir compte de l’inflation) de rendement des obligations à long terme du gouvernement du Canada. Le taux de rendement est appliqué à la valeur du capital produit utilisé pour l’extraction des ressources, moins l’amortissement.

En deuxième lieu, une méthode d’amortissementNote3 géométrique du capital utilisé pour l’extraction des ressources (plutôt qu’une méthode d’amortissement linéaire) sert maintenant au calcul de la composante d’amortissement du coût du capital produit associé à l’extraction des ressources naturellesNote2. Ce changement est requis par suite d’un changement similaire effectué en 2012 dans les Comptes du bilan national.

En troisième lieu, les estimations de la valeur des actifs en bois, sous forme de moyenne mobile sur cinq ans, ne sont plus publiées. Même si ce changement entraîne une plus grande volatilité des valeurs des actifs en bois, il permet une meilleure cohérence entre les valeurs des actifs en bois et la valeur des ressources souterraines (c.-à-d. les ressources minérales et énergétiques), qui n’est pas fondée sur des moyennes mobiles.

Notes:

  1. Par exemple, les machines et le matériel ou les ouvrages utilisés dans le processus d’extraction des ressources.
  2. Le rendement du capital produit et la dépréciation du capital produit sont des composantes du coût du capital servant à l’extraction des ressources naturelles. Pour obtenir plus de renseignements sur le calcul des valeurs des actifs en ressources naturelles, voir le chapitre 3 de 16_505_g1997001_fra.pdf (PDF, 0 octet)
  3. Amortissement évalué au coût de remplacement.

Estimations des dépenses de recherche et développement (R-D) effectuées dans le secteur de l'enseignement supérieur

Définitions

Sciences naturelles et génie

Le domaine des sciences naturelles et génie (SNG) englobe les disciplines relevant de la compréhension, de l'exploration, de l'évolution ou de l'utilisation du monde matériel. Elle comprend le génie, les mathématiques et les sciences biologiques et physiques.

Sciences sociales et humaines

Le domaine des sciences sociales et humaines (SSH) couvre toutes les disciplines qui étudient les actions et les situations humaines ainsi que les mécanismes sociaux, économiques et institutionnels touchant l'être humain. Il englobe des disciplines telles que l'anthropologie, la démographie, l'économie, la géographie, l'histoire, les langues, la littérature et la linguistique, le droit, la bibliothéconomie, la philosophie, les sciences politiques, la psychologie, les sciences religieuses, le service social, la sociologie ainsi que les études urbaines et régionales.

Recherche scientifique et développement expérimental (R-D)

Travail créatif entrepris systématiquement afin d'augmenter les connaissances scientifiques et techniques et de les utiliser de façon inédite.

La caractéristique principale de la R-D doit comporter un élément important de nouveauté et d'incertitude. Nouveauté recherchée surtout au niveau des connaissances, des produits et des procédés. Le travail est habituellement exécuté ou surveillé par des personnes possédant une formation post-universitaire.

Un projet en R-D présente en général trois points particuliers :

  • un élément important d'incertitude, de nouveauté et d'innovation;
  • un schéma de projet bien conçu;
  • un compte rendu des modalités et des résultats de ce projet.

Entreprises commerciales canadiennes

Ce secteur englobe les entreprises commerciales et publiques, y compris les services publics et les sociétés d'État et fréquemment désigné comme le secteur de l'industrie. Y compris aussi les experts - conseils qui fournissent un service en science et en génie. Les instituts de recherche industrielle situés dans des universités canadiennes relèvent du secteur universitaire.

Enseignement supérieur

Le secteur de l'enseignement supérieur englobe toutes les universités, tous les instituts de technologie ainsi que les autres établissements postsecondaires, quels que soient l'origine de leurs ressources financières et leur statut juridique. Il comprend aussi tous les instituts de recherche, les stations d'essais et les cliniques qui travaillent sous le contrôle direct des établissements d'enseignement supérieur, ou qui sont administrés par ces derniers, ou rattachés à eux.

Organismes canadiens privés sans but lucratif

Ce secteur comprend les œuvres de charité, les organismes sanitaires bénévoles, les sociétés scientifiques et professionnelles et les autres établissements ne poursuivant pas un but lucratif. Les organismes privés sans but lucratif travaillant surtout pour un autre secteur ou dirigés par un autre secteur devraient entrer dans la catégorie de ce dernier (par exemple, l'Institut canadien de recherche en pâtes et papiers se range dans la catégorie entreprise commerciale canadienne).

Administration fédérale

Les oorganismes fédéraux suivants : Conseil de recherches en sciences humaines; Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie ); Instituts de recherche en santé du Canada; Fondations canadiennes pour l'innovation; Chaires de recherche du Canada ainsi que Santé Canada et les autres ministères fédéraux sont compris dans ce secteur.

Administrations provinciales et municipales canadiennes

Ce secteur comprend les ministères et les organismes de ces administrations. Les entreprises publiques telles que les services publics sont classées dans le secteur des entreprises commerciales canadiennes, et les hôpitaux, dans celui des organismes sans but lucratif ou des universités.

Exécutants à l'étranger

Ce secteur comprend les gouvernements étrangers, les sociétés étrangères (y compris les filiales étrangères des sociétés canadiennes), les organismes internationaux, les ressortissants étrangers non-résidents et les Canadiens étudiant ou enseignant à l'extérieur du pays.

Méthode d'estimation des dépenses de recherche-développement dans le secteur de l'enseignement supérieur (DIRDES)

1. Introduction

La recherche fait partie intégrante de la mission des établissements d'enseignement supérieur. Les membres des corps professoraux mènent des projets de recherche dans le cadre de leur emploi. Ils font également des recherches parrainées par d'autres secteurs de l'économie. Le total des dépenses au titre de la recherche-développement effectuée par le secteur de l'enseignement supérieur est la somme des dépenses de fonds reçus d'autres organismes (recherche subventionnée) et des sommes dépensées à même les propres budgets des établissements (recherche non subventionnée).

L'enseignement supérieur n'est pas un secteur dans le Système de comptabilité nationale mais, dans le système de recherche-développement, soit les dépenses intérieures brutes en recherche-développement (DIRD), les données sur l'enseignement supérieur sont présentées séparément parce que ce secteur joue un rôle d'importance capitale dans la création et la diffusion de nouvelles connaissances. Selon la description donnée par l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), le secteur de l'enseignement supérieur englobe « toutes les universités, tous les instituts de technologie ainsi que les autres établissements postsecondaires, quels que soient l'origine de leurs ressources financières et leur statut juridique. Il comprend aussi tous les instituts de recherche, les stations d'essais et les cliniques qui travaillent sous le contrôle direct des établissements d'enseignement supérieur, ou qui sont administrés par ces derniers, ou rattachés à eux ».Note 1

On peut estimer la dépense intérieure brute de R-D –enseignement supérieur ou DIRDES de deux façons, soit selon l'approche axée sur les sources de fonds (revenu) et l'approche axée sur la recherche exécutée (dépenses). Toutefois, elles donnent des résultats différents, puisque tous les fonds reçus par les établissements une année donnée ne sont pas toujours dépensés au cours de l'année.

Étant donné les contraintes relatives aux données, Statistique Canada utilise une combinaison des deux approches. L'approche des dépenses est utilisée pour estimer les DIRDES totales, tandis que les détails, c'est-à-dire les sources de fonds et les domaines scientifiques, sont estimés selon l'approche du revenu. Toutes divergences entre les estimations calculées par les deux approches différentes sont résolues intégralement pour garantir la cohérence de toutes les données présentées dans cet article.

Comme il est mentionné ci-dessus, la R-D du secteur de l'enseignement supérieur comprend deux grandes composantes, à savoir la recherche subventionnée et la recherche non subventionnée. Chacune est encore subdivisée selon qu'il s'agit de coûts directs et de coûts indirects.

  1. Les coûts directs de recherche subventionnée sont ceux des recherches universitaires financées par les organismes externes des secteurs étranger, des administrations publiques et des entreprises ainsi que du secteur privé sans but lucratif. Les coûts directs s'entendent des dépenses qui peuvent être facilement et exactement attribuées à un seul projet, comme les traitements des chercheurs;
  2. Les coûts directs de recherche non subventionnée sont ceux d'un co-produit de l'enseignement. La recherche fait partie intégrante de la fonction d'enseignement;
  3. Les coûts indirects de recherche subventionnée et non subventionnée. Il s'agit des coûts de recherche qui ne peuvent être facilement et exactement rattachés à une activité ou à un projet donné parce qu'ils sont engagés conjointement au titre de nombreux projets de recherche et d'activités menés dans un établissement au même moment et doivent donc être répartis entre les divers projets selon leur utilisation des installations et services de l'établissement. Mentionnons, à titre d'exemple, l'assurance incendie sur un édifice, les factures de services publics et l'utilisation de services centraux.

2. Méthodologie

La principale source des données est l'Information financière des universités et collèges, enquête annuelle menée par l'Association canadienne du personnel administratif universitaire (ACPAU). Les tableaux de cette enquête sont fournis par la Division du tourisme et du Centre de la statistique de l'éducation de Statistique Canada.

Dépenses de R-D (approche des dépenses)

Les DIRDES totales sont égales à la somme des coûts directs de recherche subventionnée, des coûts directs de recherche non subventionnée et des coûts indirects de recherche subventionnée et non subventionnée. Dans le modèle d'estimation, un module supplémentaire est ajouté pour tenir compte des hôpitaux affiliés non inclus dans ces composantes.

1. Dépenses directes de recherche subventionnée

Les dépenses directes de recherche subventionnée sont établies à partir des données de l'ACPAU.Note 2 Étant donné que la source ne sépare pas les coûts directs et les coûts indirects, on suppose que 95 % des dépenses de recherche subventionnée déclarées à l'ACPAU représentent des dépenses directes de recherche subventionnée; les autres 5 % sont attribués aux coûts indirects qui représentent les coûts recouvrés auprès des commanditaires.

2. Dépenses directes de recherche non subventionnée

Les membres des corps professoraux répartissent leur temps entre trois fonctions principales, à savoir l'enseignement, la recherche et les services à la collectivité. Le temps consacré à la recherche entreprise dans le cadre de la fonction d'enseignement est défini comme étant de la recherche non subventionnée. Les traitements des membres des corps professoraux et la proportion de leur temps consacré à ce type de recherche sont essentiels à l'estimation de la valeur de la recherche non subventionnée (coûts directs).

Pour estimer le temps consacré à la recherche par le personnel enseignant, Statistique Canada a commandé en 2014-2015 une enquête sur l'emploi du temps des membres des corps professoraux. La population cible se composait des membres du personnel enseignant des universités canadiennes.Note 3Après avoir analysé les résultats, on a calculé les coefficients du temps consacré à la recherche par les membres des corps professoraux, selon six domaines scientifiques et technologiques conformément au Manuel de Frascati de l’OCDE ainsi que par tailles d'université. Ils sont résumés au tableau A.

Tableau A
Proportion du temps consacré par les membres des corps professoraux subventionnée et non subventionnée, 2014-2015
Sommaire du tableau
Le tableau montre les résultats de Proportion du temps consacré par les membres des corps professoraux subventionnée et non subventionnée. Les données sont présentées selon Domaine scientifique (titres de rangée) et Coefficient(figurant comme en-tête de colonne).
Domaine scientifique Coefficient
Sciences naturelles et génie  
Sciences naturellesNote 1 0,45
Génie et technologieNote 2 0,45
Sciences médicalesNote 3 0,43
Sciences agricolesNote 4 0,42
Sciences sociales et humaines  
Sciences socialesNote 5 0,39
Sciences humainesNote 6 0,38

Ces coefficients sont appliqués au nombre de membres à temps plein des corps professoraux dans chacune des six domaines scientifiques et technologiques et aux traitements des professeurs déclarés par l'ACPAU pour chaque établissement. On part aussi du principe que tous les membres des corps professoraux sont au même niveau de traitement, en l'absence de données plus détaillées sur les traitements dans les sources existantes. Le chiffre qui en résulte est réduit du montant des traitements financés par les commanditaires.

Les universités sont classées selon la taille en fonction de trois critères (tableau B), à savoir le montant des dépenses au titre de la recherche subventionnée (déclarées par ACPAU), la proportion des dépenses de R-D subventionnée aux frais généraux de fonctionnement et le nombre de programmes de doctorat offerts par l'établissement. Un établissement doit satisfaire à deux des trois conditions pour être classé dans un groupe donné. Toutefois, s'il est jugé être de taille petite selon deux critères et de grande taille selon le troisième, il est classé dans le groupe de traille moyenne.

Il convient de souligner que l'objectif final n'est pas de classer les diverses universités, mais plutôt de les regrouper en trois groupes de tailles pour permettre d'établir des estimations des dépenses de R-D sous forme agrégée.

Tableau B
Critères utilisés pour classer les universités selon la taille pour les Estimation des dépenses de R-D dans le domaine de l'enseignement supérieur
Sommaire du tableau
Le tableau montre les résultats de Critères utilisés pour classer les universités selon la taille pour les Estimation des dépenses de R-D dans le domaine de l'enseignement supérieur Petite, Moyenne et Grande(figurant comme en-tête de colonne).
  Petite Moyenne Grande
Dépenses de recherche subventionnée (millions de $) <10 ≥ 10 ≤ 30 >30
Proportion des dépenses de recherche subventionnée en pourcentage des frais généraux de fonctionnement (%) <10 ≥ 10 ≤ 30 >30
Nombre de programmes de doctorat <10 ≥ 10 ≤ 30 >30

3. Coûts indirects de recherche subventionnée et non subventionnée

Dans le modèle d'estimation, les coûts indirects sont donnés par la somme des quatre composantes suivantes :

  • paiements de l'administration fédérale au titre de coûts indirects – tirés de l'ACPAU;
  • coûts indirects recouvrés auprès des commanditaires non fédéraux – intégrés aux données de l'ACPAU et dont on suppose qu'ils représentent 5 % des dépenses au titre de la recherche subventionnée;
  • coûts indirects non remboursés par les commanditaires –calculés sous forme de fraction des coûts directs de recherche subventionnée; ils sont examinés en détail ci-dessous;
  • coûts indirects de recherche non subventionnée – estimés de la même façon que les coûts indirects de recherche subventionnée, non remboursés par les commanditaires.

Comme il a été indiqué, les données pour les deux premières composantes sont disponibles, mais les troisième et quatrième éléments sont estimés par le calcul du ratio des coûts indirects aux coûts de fonctionnement directs des universités. Ce ratio est calculé en plusieurs étapes décrites ci-dessous. La méthode est une version abrégée de la méthode très détaillée utilisée dans l'étude de l'ACPAU de 1982.Note 4

A. . Le total des coûts de fonctionnement est défini comme étant la somme des dépenses à même trois fonds, à savoir le fonds de fonctionnement général, le fonds à objectif spécifique et de fiducie, et le fonds de recherche subventionnée. On suppose que les autres fonds des établissements d'enseignement, soit les fonds d'immobilisations, d'entreprises auxiliaires et de dotation, ne comprennent pas de coûts de fonctionnement.

B. En deuxième lieu, on calcule la partie coûts indirects de chacun des trois fonds. À cet effet, on calcule le ratio des coûts indirects aux coûts de fonctionnement directs pour le fonds de fonctionnement général pour lequel on dispose du plus grand nombre de détails et en l'appliquant au fonds à objectif spécifique et de fiducie pour lequel aucun détail n'est disponible.

  1. il est supposé que les dépenses au titre de tous les postesNote 5 5 du fonds de fonctionnement général (sauf les services aux étudiants et les traitements du personnel enseignant) représentent les coûts indirects de fonctionnement; seuls les traitements des membres des corps professoraux sont répartis, 11 % aux coûts indirects et 89 % aux coûts directs, selon les résultats d'une étude de 1982 qui a révélé que les membres des corps professoraux consacraient 11 % de leur temps à diverses tâches administratives à l'appui de l'enseignement et de la recherche;
  2. étant donné qu'il est impossible de calculer un ratio indépendant pour les services aux étudiants et pour le fonds à objectif spécifique et de fiducie en raison du manque de données détaillées, on suppose qu'ils contiennent des coûts directs et indirects dans la même proportion que le fonds de fonctionnement général;
  3. il est postulé que 5 % du fonds de recherche subventionnée représentent des coûts de fonctionnement indirects;
  4. ainsi, le total des coûts indirects est la somme des trois éléments Ba à Bc;

C. En troisième lieu, les coûts de fonctionnement directs sont calculés de façon résiduelle par soustraction des coûts de fonctionnement indirects (Bd) du total des coûts de fonctionnement (A).

D. Enfin, en divisant les coûts de fonctionnement indirects (Bd) par les coûts de fonctionnement directs (C), nous obtenons le ratio des coûts de fonctionnement indirects de l'université. Ces estimations sont calculées pour chaque établissement de taille petite, moyenne et grande, d'après les critères de classification exposés au tableau B ci-dessus.

Ces ratios sont appliqués aux dépenses directes au titre de la recherche subventionnée et aux dépenses directes au titre de la recherche non subventionnée pour en arriver à une estimation du coût indirect de recherche non remboursé par les commanditaires et du coût indirect de la recherche non subventionnée.

4. Hôpitaux d'enseignement non inclus ailleurs

Les données accessibles en provenance d’autres sources de données sont examiné à plusieurs reprises pour garantir une couverture complète des hôpitaux d'enseignement pour calculer les coûts directs et indirects des recherches effectuées par les hôpitaux d'enseignement non inclus ailleurs.

5. DIRDES totale

Les DIRDES totales sont donc la somme des (1) dépenses directes de recherche subventionnée, (2) dépenses directes de recherche non subventionnée, (3) coûts indirects de recherche subventionnée et non subventionnée et (4) coûts directs et indirects de la recherche menée dans les hôpitaux d'enseignement non couverts ailleurs.

Sources de financement, approche du revenu

Deux principales mises à jour doivent être apportées aux données sur les sources de financement tirées de l'ACPAU avant de pouvoir utiliser ces données; il faut rapprocher les définitions des secteurs et résoudre les divergences entre les données sur le revenu et celles sur les dépenses.

Premièrement, les définitions des secteurs de l'ACPAU ne correspondent pas à celles utilisées aux fins de la R-D dans le secteur de l'enseignement supérieur. Il y a une bonne mise en correspondance pour les secteurs étranger, de l'administration fédérale et des administrations provinciales mais, il a fallu construire le secteur des entreprises et le secteur sans but lucratif à partir de diverses composantes. En outre, certains articles, y compris les frais de scolarité et autres frais, les ventes de biens et services et autres placements, ne sont pas reliés à la recherche et ont été exclus.

Deuxièmement, il faut rapprocher les deux côtés du fonds de recherche subventionnée, soit celui du revenu et celui des dépenses. On procède à ce rapprochement d'abord au niveau agrégé pour chaque établissement d'enseignement supérieur parce que des détails sont disponibles seulement pour le côté du revenu. Lorsque le revenu est supérieur aux dépenses, il est rajusté à la baisse de manière à correspondre au niveau des dépenses et la différence est attribuée au prorata aux différentes sources; toutefois, aucun rajustement n'est apporté lorsque les dépenses sont supérieurs au revenu.

Dépenses selon le domaine scientifique, approche du revenu

Les estimations des dépenses de recherche selon le domaine scientifique sont fondées sur le revenu rajusté, décrit à la section précédente. La répartition est selon l'établissement de financement et tient compte du mandat et de l'information statistique de l'organisme, lorsque ces renseignements sont disponibles.

Notes

Foire aux questions (FAQ) - Indices trimestriels du revenu des industries (ITRI)

À quoi servent les indices trimestriels du revenu des industries (ITRI)?
Quelles sont les données produites par l'ITRI?
Comment les industries sont-elles choisies pour les ITRI?
Pourquoi a-t-on des données pour certaines industries seulement?
D'autres industries s'ajouteront-elles aux indices dans l'avenir?
Qu'est-ce que le Système de classification des industries de l'Amérique du Nord (SCIAN)?
Qu'est-ce qu'un indice?
Pourquoi les données font-elles l'objet d'indices?
Comment les indices trimestriels sont-ils annualisés?
Quel est le degré de fiabilité des données?
Quelles sont les sources de données de l'ITRI?
Qu'est-ce qui distingue les unités simples des unités complexes?
Pourquoi les données sont-elles désaisonnalisées?

À quoi servent les indices trimestriels du revenu des industries (ITRI)?
Les indices trimestriels du revenu des industries présentent le taux d'évolution trimestriel indexé des revenus d'exploitation dans certaines industries des services aux entreprises et des services de consommation, de façon à suivre leur rendement économique trimestriel. Puisqu'il y a peu de mesures de production infra-annuelles visant les industries de service, l'ITRI comble cette lacune pour les décideurs qui ont besoin de renseignements plus à jour afin de mieux évaluer les conditions économiques actuelles. La nécessité d'un tel indicateur tient au fait que les industries de service représentent désormais environ 70 % du produit intérieur brut (PIB) canadien.

Dans un document préparé pour la Conférence économique de Statistique Canada de 2005, une justification pour le développement d'indicateurs infra-annuels des industries de service a été présentée à partir d'un examen des recherches pertinentes et de l'examen des sources de données infra-annuelles existantes à Statistique Canada (Fiori, McKeown et Taktek, 2005)1. Malgré sa position dominante dans les économies des pays développés, le secteur des services a été moins analysé que le secteur des biens, en raison de limites dans les données et les mesures. Statistique Canada comptait beaucoup sur les statistiques d'emploi pour mesurer la production du secteur des services, notamment au niveau infra-annuel. L'estimation du PIB mensuel pour des industries qui représentent plus du tiers de l'économie a recours à l'emploi (un indicateur retardé) comme indicateur, de façon exclusive ou partielle, en raison de l'absence de meilleures données. Si l'on exclut les services aux distributeurs (Système de classification des industries de l'Amérique du Nord [SCIAN] 41, 44 à 45 et 48 à 49) et l'immobilier non commercial, les services financiers et l'assurance (à partir de SCIAN 52 à 53), l'emploi est un indicateur principal pour le secteur des services.

Les industries de service sont devenues d'importants indicateurs avancés pour les changements économiques. Au cours de la dernière décennie, une série de ralentissements et de chocs ont eu des répercussions sur l'économie canadienne, p. ex. l'éclatement de la bulle des technologies de l'information, les attaques terroristes du 11 septembre 2001, le syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS) et la crise financière mondiale de 2008-2009. Tous ces chocs se répercutent rapidement dans l'ensemble de l'économie et notamment dans le secteur des services. Les décideurs reconnaissent l'importance de mieux connaître la taille du secteur des services et de disposer en temps opportun d'indicateurs conjoncturels, afin d'être en mesure d'élaborer des politiques et de les modifier. Au niveau infra-annuel, de meilleurs indicateurs de la production de l'industrie des services aideraient à mieux suivre et évaluer les conditions économiques actuelles.

Quelles sont les données produites par l'ITRI?
L'ITRI fournit de nouveaux renseignements infra-annuels pour permettre de suivre, en temps opportun, le rendement d'un sous-ensemble d'industries de service. Le programme met l'accent sur le suivi de la tendance actuelle de l'activité de production dans ces industries de service et de l'évolution à court terme des revenus d'exploitation. Par conséquent, le résultat principal du programme consiste en des variations trimestrielles. En raison de cet accent sur les variations et notamment sur la détermination des tournants, il a été décidé de ne pas publier de niveaux (pour les revenus — la variable observée) pour l'instant, mais plutôt de publier un indice de variation des revenus trimestriels, en utilisant 2007 comme année de référence. Cela simplifie considérablement le processus statistique et, en particulier, permet de contourner le problème potentiel de la confidentialité tout en permettant de réaliser plus tard la conciliation avec les programmes annuels.

Comment les industries sont-elles choisies pour les ITRI?
La Division des industries de service a le mandat de recueillir et de distribuer les estimations concernant une grande partie du secteur des services au Canada. Le choix des industries retenues pour les indicateurs de production infra-annuels a tenu compte de différents éléments :

  1. Les besoins du Système de comptabilité nationale du Canada (SCN) (améliorations du PIB, écarts infra-annuels dans les données). Par exemple, le SCN a désigné de l'information infra-annuelle du SCIAN 8111 – Réparation et entretien de véhicules automobiles — comme une priorité pour l'élaboration de la taxe sur les produits et services (TPS).
  2. Applicabilité de la TPS. Les recherches visaient également à déterminer comment la TPS s'appliquait aux biens et services au niveau de l'industrie. Par exemple, aux fins de la TPS, certains produits sont exonérés (exportations), alors que d'autres sont détaxés (produits alimentaires de base).
  3. Cohérence et comparabilité des données. La cohérence interne des données à Statistique Canada et la capacité de comparer les données à l'échelle internationale sont des facteurs importants dans le choix des industries.

Après des consultations appropriées, les industries suivantes dans le secteur des services ont été retenues aux fins de l'ITRI :

Système de classification des industries de l'Amérique du Nord (SCIAN)
SCIAN  Industrie
5111 Éditeurs de journaux, de périodiques, de livres et de répertoires
5312  Bureaux d'agents et de courtiers immobiliers
5322 Location de biens de consummation
5323 Centres de location d'articles divers
5412 Services de comptabilité, de préparation des déclarations de revenus, de tenue de livres et de paye
5413  Architecture, génie et services connexes
5414  Services spécialisés de design 
5416 Services de conseils en gestion et de conseils scientifiques et techniques
5418 Publicité, relations publiques et services connexes
5613 Services d'emploi
5621  Collecte des déchets 
5622  Traitement et élimination des déchets
5629  Services d'assainissement et autres services de gestion des déchets
7131 Parcs d'attractions et salles de jeux électroniques
7139  Autres services de divertissement et de loisirs
7211 Hébergement des voyageurs
8111 Réparation et entretien de véhicules automobiles
8112  Réparation et entretien de matériel électronique et de matériel de précision
8113  Réparation et entretien de machines et de matériel d'usage commercial et industriel 
8121  Services de soins personnels 
8122  Services funéraires 
8123  Services de nettoyage à sec et de blanchissage

Pourquoi a-t-on des données pour certaines industries seulement?
Le but de l'ITRI consiste à fournir des estimations en temps opportun pour le secteur des services de l'économie canadienne. Conjointement avec le programme annuel de la Division des industries de service, l'ITRI traite ces industries en raison de plusieurs critères, comme la qualité des données et la cohérence avec le programme annuel. L'ITRI est certainement une initiative continue et d'autres industries s'ajouteront au programme dans l'avenir.

D'autres industries s'ajouteront-elles aux indices dans l'avenir?
Oui. L'ITRI est une initiative continue visant à fournir des estimations en temps opportun sur les industries du secteur des services. À mesure que le programme évoluera, des données sur d'autres industries seront offertes.

Qu'est-ce que le Système de classification des industries de l'Amérique du Nord (SCIAN)?
Le SCIAN est une méthode de classification des entreprises élaborée en partenariat par différents organismes statistiques au Canada, aux États-Unis et au Mexique. L'ITRI utilise le SCIAN 2007 comme système de classification. Le lecteur trouvera des renseignements additionnels sur le SCIAN à l'adresse suivante :
Classifications des industries.

Qu'est-ce qu'un indice?
Un indice montre le taux de changement dans une période à partir d'une période de référence fixe. Dans le cas présent, les quatre trimestres de 2007 correspondent à 400 et sont utilisés pour calculer l'évolution des revenus d'exploitation par rapport à 2007. Cet indice donne les taux d'évolution trimestriels par industrie.

Pourquoi les données font-elles l'objet d'indices?
Les données de l'ITRI montrent l'évolution des revenus d'exploitation, exprimée sous forme d'indices. Les indices sont calculés à partir des données agrégées sur les revenus de l'industrie, par industrie à quatre chiffres du SCIAN et par province, le revenu d'exploitation moyen pour l'année de référence (2007) étant égal à 100. L'utilisation d'un indice permet de voir plus clairement la tendance sous-jacente et aide à cerner les tournants dans les industries observées.

Le fait de ne publier que des indices (par opposition à des niveaux) permet de simplifier le processus en éliminant les préoccupations de confidentialité et de dominance et l'obligation d'étalonnage. L'étalonnage est le processus par lequel les résultats d'une enquête infra-annuelle sont rapprochés de ceux d'une série annuelle. L'étalonnage est appliqué afin de diminuer la confusion résultant de la présence de deux ensembles de données différents. Il est souhaitable que les estimations provenant de deux enquêtes différentes soient uniformes et cohérentes, mais la cohérence ne signifie pas nécessairement une cohérence numérique totale. Lorsque des enquêtes annuelles et infra-annuelles portent sur les mêmes industries, les premières peuvent cibler des mesures de niveaux détaillées alors que les deuxièmes mesurent les tendances à court terme.

Même si, idéalement, l'étalonnage est appliqué uniquement pour corriger la variabilité d'échantillonnage, il existe des sources conceptuelles, méthodologiques et opérationnelles d'incohérence entre les enquêtes. Bien que les différences conceptuelles et méthodologiques entre les enquêtes puissent être éliminées, le besoin de cohérence doit être mis en équilibre avec le besoin d'efficacité dans la conception. Les différences opérationnelles sont souvent attribuables à des raisons valables, par exemple le besoin d'accommoder les répondants.

Pour ces raisons, on a décidé de ne pas étalonner les données de l'ITRI aux données annuelles. On entreprendra plutôt un processus de rapprochement plus tard entre les données de l'ITRI et les données des enquêtes annuelles.

Comment les indices trimestriels sont-ils annualisés?
Pour annualiser les indices trimestriels, il suffit d'additionner les quatre trimestres d'une année donnée et de diviser le résultat par quatre. Puisque 2007 est l'année de référence, elle devrait toujours être égale à 100, même s'il peut y avoir un léger écart en raison de l'arrondissement.

Quel est le degré de fiabilité des données?
En raison du caractère unique du programme, un critère a dû être élaboré pour évaluer la qualité des données de l'ITRI. Normalement, le programme d'enquête évalue la fiabilité de ses données à l'aide des coefficients de variation d'un point de données particulier afin de déterminer si le point de données est suffisamment fiable pour être publié. Puisque ce programme incorpore un recensement de l'ensemble d'une industrie, que ce soit par des données d'enquête ou des données administratives, une nouvelle méthode d'évaluation était nécessaire. Les trois critères qui déterminent la qualité des données sont le taux de révision entre les données révisées et les données provisoires, le coefficient de variation attribuable à l'imputation et le taux de réponse à l'enquête de recensement. Une note est attribuée selon ces critères, de la façon suivante :

A : Excellent
B : Très bon
C : Bon
D : Acceptable
E : Faible, à utiliser avec prudence

Ces indicateurs de qualité des données apparaissent directement dans les tableaux des données stockées dans CANSIM pour chaque point de données et peuvent être utilisés par l'utilisateur des données pour déterminer la fiabilité des données.

Quelles sont les sources de données de l'ITRI?
Le programme des ITRI comprend deux éléments de données principaux. Pour les unités simples (actives dans une seule province et un seul secteur du SCIAN), seules les données de la TPS sont utilisées. Ce sont habituellement de petites entreprises. Les recettes de la TPS sont habituellement considérées comme une très bonne approximation des revenus d'exploitation. Pour les unités complexes (actives dans plus d'une province ou plus d'un secteur du SCIAN), une enquête permet de recueillir l'information sur les revenus d'exploitation par province auprès des répondants. Les unités complexes sont habituellement des entreprises de plus grande taille. Puisque l'enquête porte sur la totalité des entreprises complexes faisant partie du champ de l'enquête, il s'agit en fait d'un recensement complet. Ces données sont combinées et agrégées, puis converties en un indice.

Qu'est-ce qui distingue les unités simples des unités complexes?
Aux fins de l'ITRI, une unité simple est celle qui n'assure qu'une seule des activités commerciales au niveau des industries à quatre chiffres du SCIAN et qui exerce cette activité dans une seule province. Une unité complexe assure plus d'une activité au niveau des industries à quatre chiffres du SCIAN ou exerce ses activités dans plus d'une province.

Pourquoi les données sont-elles désaisonnalisées?
Les séries chronologiques socioéconomiques peuvent être divisées en cinq composantes principales : la tendance-cycle, la saisonnalité, l'effet des jours ouvrables, l'effet de la fête de Pâques et la composante irrégulière.

La tendance représente l'évolution à long terme de la série, tandis que le cycle représente une variation régulière, quasi périodique, autour de la tendance qui met en évidence une succession de phases de croissance et de décroissance (p. ex. le cycle économique). Les deux composantes — la tendance et le cycle — sont estimées ensemble et la tendance-cycle reflète l'évolution fondamentale de la série. Les autres composantes traduisent des variations passagères à court terme.

La composante saisonnière représente des fluctuations trimestrielles qui se répètent plus ou moins régulièrement d'une année à l'autre. Les variations saisonnières sont le produit des effets directs et indirects des saisons climatiques et des éléments de type institutionnel (attribuable aux conventions sociales ou aux règles administratives, Noël par exemple) et technologique.

Enfin, la composante irrégulière regroupe toutes les autres fluctuations plus ou moins erratiques non prises en compte dans les composantes précédentes. Elle représente un résidu qui incorpore, entre autres, les erreurs de mesure sur la variable elle-même ainsi que des événements inhabituels (p. ex. grèves, sécheresses, inondations, pannes d'électricité majeures ou d'autres événements inattendus qui causent des variations dans les activités des répondants).

Les composantes saisonnière et irrégulière masquent la composante fondamentale de la tendance-cycle de la série, qui est la. La désaisonnalisation (correction des variations saisonnières) consiste à retirer de la série la composante saisonnière, l'effet des jours ouvrables et l'effet de la fête de Pâques, ce qui, par conséquent, aide à découvrir la tendance-cycle. Bien que la désaisonnalisation permette de mieux comprendre la tendance-cycle sous-jacente d'une série, la série désaisonnalisée n'en contient pas moins une composante irrégulière. De légères variations d'un trimestre à l'autre dans la série désaisonnalisée peuvent être de simples variations irrégulières. Pour avoir une meilleure idée de la tendance sous-jacente, les utilisateurs devraient donc examiner les séries désaisonnalisées d'un certain nombre de trimestres.

Les séries ITRI sont désaisonnalisées au niveau des industries à quatre chiffres du SCIAN et par province. Les totaux nationaux au niveau des industries à quatre chiffres du SCIAN sont également désaisonnalisés directement. En raison de la nature des calculs requis, la somme des séries provinciales et territoriales désaisonnalisées peut ne pas correspondre au total national désaisonnalisé correspondant. Pour corriger ces variations, un processus de reconciliation est appliqué et l'additivité est rétablie en modifiant légèrement les séries provinciales et territoriales. Les séries désaisonnalisées sont exprimées sous forme d'indice, l'année de référence (2007) étant égale à 100. L'indexation peut dissimuler l'additivité des séries provinciales et territoriales à leur total national.


Nota :

Jerry Fiori, Larry McKeown et Nathalie Taktek, L'importance croissante des industries de services : la nécessité d'établir des indicateurs infra-annuels, Statistique Canada, No de catalogue 11F0024MIF2005000, mai 2005.

Archivé - Enquête sur l'enseignement primaire et secondaire (EEPS)Document sur les définitions

Période de référence : 2010-2011 à 2014-2015

Historique et contexte

L'Enquête sur l'enseignement primaire et secondaire (EEPS) a débuté en 2003 en tant que projet pilote, le Projet statistique sur l'enseignement primaire et secondaire (PSEPS), mis en œuvre par Statistique Canada. Le contenu du PSEPS a été établi à partir de trois tableaux qui faisaient initialement partie d'une enquête envoyée chaque année par le ministère de l'Éducation de la Colombie-Britannique à l'ensemble des provinces et territoires. À la suite de consultations officielles avec les provinces et territoires et avec les utilisateurs des données, Statistique Canada a ajouté sept nouveaux tableaux à l'enquête afin de recueillir des données supplémentaires. Les objectifs de ce projet étaient de recueillir des données portant sur les dépenses des écoles primaires et secondaires et de remplacer plusieurs enquêtes qui étaient utilisées afin de recueillir des données sur les effectifs, les diplômés et les éducateurs, soient l'Enquête sur les effectifs des écoles primaires et secondaires, l'Enquête sur les diplômés des écoles secondaires, l'Enquête sur les caractéristiques du personnel scolaire des écoles primaires et secondaires et le Rapport statistique du directeur de l'école. Même si ce projet recueillait des données sur les dépenses, l'Enquête sur le système intégré d'information financière sur les commissions scolaires (ESIFC -- numéro d'enregistrement 3119) est demeurée active.

En janvier 2010, le PSEPS a changé de nom pour devenir l'Enquête sur l'enseignement primaire et secondaire (EEPS), marquant son passage du statut de projet pilote à celui d'enquête principale permanente de Statistique Canada. Les principaux objectifs de cet outil de collecte de données sont restés : la production de statistiques pertinentes, comparables et actuelles, ainsi que la réduction du fardeau de réponse des établissements d'enseignement et des directeurs d'école.

Statistique Canada entretient des relations étroites avec le Conseil des statistiques canadiennes de l'éducation (CSCE), en particulier avec son Comité de gestion stratégique (CGS), auxquels il s'adresse régulièrement pour obtenir des conseils et des directives au sujet de l'enquête. Le CSCE est un partenariat entre le Conseil des ministres de l'Éducation (Canada) (CMEC) et Statistique Canada. Il a été créé en 1989 afin d'améliorer la qualité et la comparabilité des données canadiennes sur l'éducation et de fournir des renseignements pouvant servir de base à l'élaboration de politiques en matière d'éducation. Le CSCE produit aussi deux rapports au sujet des indicateurs de l'éducation : Indicateurs de l'éducation au Canada : Rapport du Programme d'indicateurs pancanadiens de l'éducation (numéro de 81-582-X au catalogue Statistique Canada) et Indicateurs de l'éducation au Canada : une perspective internationale (numéro 81-604-X au catalogue Statistique Canada) pour procurer aux décideurs, aux praticiens et au grand public un ensemble de mesures statistiques permettant de suivre au fil du temps le rendement des systèmes d'éducation provinciaux et territoriaux.

Modifications touchant la collecte des données

L'EEPS est une enquête annuelle des données administratives qui se concentre principalement sur les écoles publiques. L'enquête recueille des données agrégées auprès de chaque ministère provincial-territorial de l'éducation. Les renseignements sur les effectifs et les diplômés représentent les données des programmes dans les écoles primaires et secondaires du Canada, tels qu'ils ont été fournis par les provinces et les territoires.

Collecte de données sur les écoles privées :

À l'été 2010, Statistique Canada a mené un examen auprès des provinces et territoires et a ainsi pu établir que ces derniers étaient en mesure de fournir, à partir des données recueillies pour l'EEPS sur les écoles publiques, des données sur les écoles privées concernant les effectifs (année d'études), les effectifs (âge), les effectifs dans les programmes de langues officielles, les diplômés et les éducateurs. Statistique Canada a donc commencé la collecte de données sur les écoles privées en janvier 2011 pour la période de référence 2009-2010.

Collecte de données sur l'enseignement à domicile par les parents :

À l'été 2011, Statistique Canada a mené un examen auprès des provinces et territoires et a ainsi pu établir que ces derniers étaient en mesure de fournir, à partir des données recueillies pour l'EEPS sur les écoles publiques, des données sur l'enseignement à domicile par les parents concernant les effectifs (année d'études) et les effectifs (âge). Statistique Canada a donc commencé la collecte de données sur l'enseignement à domicile par les parents en janvier 2012, pour la période de référence 2010-2011.

Note : En raison de préoccupations au sujet de la qualité des données, les données sur les écoles privées et l'enseignement à domicile ne sont pas publiées en ce moment.

Définitions

Afin d'obtenir des comptes uniformes des élèves, des éducateurs, des diplômés et des dépenses des commissions et districts scolaires des provinces et territoires, il est très important que les répondants utilisent des définitions communes.

Ministère / Département de l'Éducation : Au Canada, il n'y a ni ministère fédéral de l'Éducation ni système national intégré d'éducation. Les ministères ou départements de l'éducation dans les 10 provinces et trois territoires sont responsables de l'organisation, de la prestation et de l'évaluation de l'éducation aux niveaux primaire et secondaire.

Commission / District scolaire : La gestion locale de l'éducation est habituellement confiée aux conseils et commissions scolaires, aux districts scolaires, aux divisions scolaires ou aux conseils d'éducation de district (la terminologie utilisée varie par province/territoire). La pouvoir délégué à ces autorités locales, dont les membres sont élus par le public, sont déterminés par les gouvernements provinciaux et territoriaux et portent généralement sur le fonctionnement et l'administration (notamment financière) du groupe d'écoles dont elles ont la charge, sur la mise en œuvre des programmes d'études, sur le personnel enseignant, sur l'inscription des élèves et sur la proposition de nouvelles constructions ou d'autres dépenses importantes.

Écoles publiques : Écoles élémentaires et secondaires publiques exploitées par des commissions scolaires ou la province ou territoire. Sont incluses toutes les écoles publiques ordinaires, les établissements d'éducation surveillée ou les établissements de garde, tout comme les autres établissements que finance une province ou un territoire.

Écoles privées : Comprend les écoles primaires et secondaires, qu'elles soient confessionnelles ou non, qui sont dirigées, gérées et administrées par des particuliers et/ou des groupes privés (p. ex., une église, un syndicat ou une entreprise, ou un organisme étranger ou international), ou dont le conseil d'administration est majoritairement formé de membres non nommés par un organisme public.

Les proportions du financement de sources publiques ou privées d'un établissement ne déterminent pas la classification de son statut public ou privé.

Les écoles privées peuvent être assujetties à une certaine réglementation ou à un certain contrôle par les autorités publiques, mais ces établissements sont néanmoins classés comme privés, pourvu qu'ils soient assujettis à une autorité privée. La réglementation publique peut s'étendre à des domaines comme le programme d'enseignement, la nomination du personnel, les politiques d'admission et d'autres questions.

L'EEPS ne fait pas de distinction entre les établissements privés qui dépendent des fonds publics et les établissements privés indépendants.

Enseignement à domicile par les parents : Méthode d'apprentissage parallèle qui est exercée en dehors d'une école publique ou privée. Il incombe aux parents qui choisissent l'enseignement à domicile de gérer, de dispenser et de superviser les cours et les programmes d'études de leurs enfants, qui peuvent prendre diverses formes, allant d'un programme très structuré à une forme libre d'apprentissage.

Les tableaux expliqués

Tableau 1 : Dépenses

Dépenses des commissions et districts scolaires : Comprend l'ensemble des dépenses (de fonctionnement et en immobilisation) engagées directement par les commissions et les districts scolaires.

Dépenses des ministères / départements de l'Éducation : Comprend l'ensemble des dépenses (de fonctionnement et en immobilisation) engagées au nom des commissions et des districts scolaires par les ministères de l'Éducation ou toute autre entité responsable de l'éducation.

Dépenses des autres ministères et organismes provinciaux / territoriaux : Comprend l'ensemble des dépenses (de fonctionnement et en immobilisation) engagées par les autres ministères ou organismes provinciaux / territoriaux tels que le ministère des Finances, le ministère des Transports, etc. Ne comprend pas les dépenses engagées au nom des districts scolaires par les ministères de l'Éducation.

Sont incluses les dépenses suivantes :

  • programmes réguliers pour les jeunes;
  • programmes généraux pour les adultes offerts dans les écoles secondaires;
  • programmes de formation professionnelle pour les jeunes et les adultes offerts au niveau secondaire seulement.

Sont exclues les dépenses suivantes :

  • dépenses fédérales (p. ex., les écoles dirigées par Affaires autochtones et du Nord Canada ou le ministère de la Défense nationale, ou les programmes fédéraux tels que les programmes des langues officielles de Patrimoine canadien, les programmes d'Emploi et Développement social Canada, les programmes d'Affaires mondiales Canada, et les programmes sociaux (de la santé et bien-être);
  • dépenses des écoles privées;
  • dépenses liées aux programmes offerts au niveau postsecondaire;
  • transactions intrasectorielles;
  • remboursements du principal sur une dette ou un prêt bancaire;
  • recouvrements des dépenses pour des buts spécifiques;
  • provision pour paye de vacances et autres avantages sociaux des employés;
  • provision pour mauvaises créances et autres provisions;
  • réserves et autres comptes transitoires;
  • déficits et radiation de comptes en souffrance;
  • dépréciation sur les dépenses en capital (charges d'amortissement);
  • escomptes sur obligations;
  • taxes versées aux sous-secteurs gouvernementaux (p. ex., taxes municipales).

Districts et commissions scolaires

Rémunération des éducateurs :

Salaires, traitements et allocations (rangée 1)
Les salaires et traitements représentent la rémunération que reçoivent les éducateurs pour services rendus. Comprend les enseignants, le personnel de direction, tels que les directeurs et les directeurs adjoints, et autre personnel professionnel non enseignant, par exemple, les conseillers en orientation scolaire et les bibliothécaires, ainsi que le personnel de soutien pédagogique.

Les allocations sont les paiements qui s'ajoutent aux salaires et traitements en raison de l'isolement, de tâches administratives ou d'autres responsabilités supplémentaires et d'autres coûts du même genre. Ces coûts comprennent les paiements de congé de maladie, de congé de maternité et d'autres congés approuvés. Ne comprend pas les allocations spéciales de déplacement et d'hébergement, qui sont déclarées sous « Autres dépenses de fonctionnement » (rangée 6), ni les paiements au titre des cotisations aux régimes de pensions.

Avantages sociaux (excluant les contributions de l'employeur aux régimes de pension du Canada et des rentes du Québec) (rangée 2)
Comprend les paiements effectués au nom de l'éducateur au titre des cotisations d'assurance-emploi, des régimes d'assurance-vie, des régimes de soins médicaux et dentaires et d'assurance-médicaments, des régimes de soins ophtalmologiques, d'indemnisation des accidentés du travail et d'assurance-invalidité, des primes de cessation d'emploi et de retraite anticipée, les paiements pour l'utilisation personnelle de biens et de services de l'établissement, les rabais pour employés, les frais de perfectionnement professionnel, les paiements aux organismes gouvernementaux de sécurité au travail, l'achat et l'entretien des vêtements, les frais de déménagement, les services de counselling pour les employés, les congés pour activités syndicales, les comptes des rentes, les paiements au titre de la reconnaissance des états de service, les congés payés, les voyages, les allocations de service judiciaire, les frais de stationnement des employés ainsi que les paiements au titre des loisirs ou de l'adhésion faits par les commissions scolaires.

Régimes de pension des éducateurs :

Régimes de pensions du Canada et Régime de rentes du Québec (contributions de l'employeur) (rangée 3)
Comprend le versement des cotisations de l'employeur au Régime de pensions du Canada et au Régime de rentes du Québec.

Autres régimes de pension (rangée 4)
Comprend les autres types de régimes de pension.

Contributions périodiques afin de rectifier les différences actuarielles (rangée 5)
Ajustements effectués au cours de l'année courante afin que les fonds nécessaires soient disponibles, lesquels correspondent aux redressements de la provision actuarielle effectués sur les paiements des services courants afin de réduire ou d'éliminer la dette.

Autres dépenses de fonctionnement :

Autres dépenses de fonctionnement (rangée 6)
Comprend les autres coûts salariaux et non salariaux liés à l'administration, l'enseignement, les services éducatifs, les services alimentaires, les services d'entretien des installations, le transport scolaire et les autres dépenses relatives aux services offerts dans le système scolaire public. Ne comprend pas les intérêts sur les services de la dette.

Total des dépenses de fonctionnement (rangée 7)
Somme des rangées 1 à 6.

Dépenses en immobilisation :

Dépenses en immobilisation (rangée 8)
Comprend les acquisitions de biens matériels de nature fixe ou permanente qui ont une durée d'utilisation de plus d'une année. Englobe aussi les dépenses de nature annuelle ou cyclique au titre de location-acquisition et d'améliorations locatives (p. ex., travaux majeurs de réparation et d'amélioration des immeubles des écoles et des commissions scolaires, achat de meubles, d'équipements et de véhicules pour les écoles et les commissions scolaires). Ne comprend pas les dépenses au titre des travaux non majeurs de réparation et d'entretien, appelées « dépenses d'exploitation des installations » sous « Autres dépenses de fonctionnement » (rangée 6).

Toutes les dépenses en immobilisations doivent être déclarées avec le coût historique, l'année de la dépense initiale. Si les dépenses en immobilisation sont « amorties » au cours de leur durée de vie, elles doivent être converties au coût historique et déclarées au cours de l'année du coût initial afin d'assurer la comparabilité entre les provinces et territoires.

Intérêts sur le service de la dette (rangée 9)
Comprend les intérêts débiteurs relatifs aux prêts et aux avances, aux obligations, aux obligations non garanties et aux hypothèques, ainsi que les autres frais de la dette tels les frais de services bancaires et les autres frais de service de la dette publique.

Total des dépenses en immobilisation (rangée 10)
Somme des rangées 8 et 9.

Total des dépenses des districts et des commissions scolaires (rangée 11)
Somme des rangées 7 et 10.

Ministère de l'éducation

Rémunération des éducateurs :

Salaires, traitements et allocations (rangée 12)
Voir la définition sous « Districts et commissions scolaires » (rangée 1).

Avantages sociaux (excluant les contributions de l'employeur aux régimes de pension) (rangée 13)
Voir la définition sous « Districts et commissions scolaires » (rangée 2).

Régimes de pension des éducateurs :

Régimes de pensions du Canada et Régime de rentes du Québec (contributions de l'employeur) (rangée 14)
Voir la définition sous « Districts et commissions scolaires » (rangée 3).

Autres régimes de pension (rangée 15)
Voir la définition sous « Districts et commissions scolaires » (rangée 4).

Contributions périodiques afin de rectifier les différences actuarielles (rangée 16)
Voir la définition sous « Districts et commissions scolaires » (rangée 5).

Autres dépenses de fonctionnement :

Autres dépenses de fonctionnement (rangée 17)
Comprend uniquement les dépenses engagées par le ministère de l'Éducation pour le financement direct des commissions scolaires (p. ex., les programmes de distribution du lait, les manuels scolaires et les services d'audio-visuel, de bibliothèque et d'orientation scolaire). Ne comprend pas les subventions ou contributions versées aux commissions ou districts scolaires.

Administration générale (rangée 18)
Comprend uniquement les frais généraux d'administration directement engagés par le ministère de l'Éducation; p. ex., les dépenses du bureau du ministre, y compris son salaire, les ressources humaines, le soutien administratif et les services financiers. Si les dépenses liées aux frais généraux d'administration sont regroupées avec les dépenses de l'enseignement postsecondaire, indiquer seulement la partie applicable au niveau primaire et secondaire.

Total des dépenses de fonctionnement (rangée 19)
Somme des rangées 12 à 18.

Dépenses en immobilisation :

Dépenses en immobilisation (rangée 20)
Comprend uniquement les dépenses en immobilisation engagées par le ministère de l'Éducation pour le financement direct des commissions scolaires. Ne comprend pas les subventions ou contributions versées aux districts ou commissions scolaires.

Intérêts sur le service de la dette (rangée 21)
Comprend les intérêts débiteurs relatifs aux prêts et aux avances, aux obligations, aux obligations non garanties et aux hypothèques. Inclut également les autres frais de la dette tels les frais de services bancaires et les autres frais de service de la dette publique.

Total des dépenses en immobilisation (rangée 22)
Somme des rangées 20 et 21.

Total des dépenses du ministère de l'Éducation (rangée 23)
Somme des rangées 19 et 22.

Autres ministères et organismes provinciaux / territoriaux

Rémunération des éducateurs :

Salaires, traitements et allocations (rangée 24)
Voir la définition sous « Districts et commissions scolaires » (rangée 1).

Avantages sociaux (excluant les contributions de l'employeur aux régimes de pension) (rangée 25)
Voir la définition sous « Districts et commissions scolaires » (rangée 2).

Régimes de pension des éducateurs :

Régimes de pensions du Canada et Régime de rentes du Québec (contributions de l'employeur) (rangée 26)
Voir la définition sous « Districts et commissions scolaires » (rangée 3).

Autres régimes de pension (rangée 27)
Voir la définition sous « Districts et commissions scolaires » (rangée 4).

Contributions périodiques afin de rectifier les différences actuarielles (rangée 28)
Voir la définition sous « Districts et commissions scolaires » (rangée 5).

Autres dépenses de fonctionnement :

Autres dépenses de fonctionnement (rangée 29)
Comprend uniquement les dépenses engagées par les autres ministères et organismes provinciaux pour le financement direct des commissions scolaires ; p. ex., les bureaux des manuels scolaires, les programmes de distribution du lait, les manuels scolaires et les services d'orientation scolaire et d'audio-visuel). Ne comprend pas les subventions ou contributions versées aux commissions ou aux districts scolaires, ni les dépenses relatives à l'administration (voir la rangée 17). Ne comprend pas les dépenses du ministère/département de l'Éducation.

Total des dépenses de fonctionnement (rangée 30)
Somme des rangées 24 à 29.

Dépenses en immobilisation :

Dépenses en immobilisation (rangée 31)
Comprend uniquement les dépenses en immobilisation engagées par les autres ministères ou organismes provinciaux pour le financement DIRECT des commissions scolaires. Ne comprend pas les subventions ou contributions versées aux districts ou commissions scolaires, ni les dépenses du ministère/département de l'Éducation.

Intérêts sur le service de la dette (rangée 32)
Comprend les intérêts débiteurs relatifs aux prêts et aux avances, aux obligations, aux obligations non garanties et aux hypothèques. Inclut également les autres frais de la dette tels les frais de services bancaires et les autres frais de service de la dette publique.

Total des dépenses en immobilisation (rangée 33)
Somme des rangées 31 et 32.

Total des dépenses des autres ministères et organismes provinciaux (rangée 34)
Somme des rangées 30 et 33.

Total des dépenses reliées à l'éducation :

Total des dépenses reliées à l'éducation (rangée 35)
Somme des rangées 11, 23 et 34.

Tableaux 2A et 2B : Nombre d'élèves, selon le genre de programme, l'année d'études et le sexe / l'âge et le sexe, commissions et districts scolaires

L'effectif des écoles publiques (pour les tableaux 2APubInscAnneeEtudesSexe et 2BPubInscAgeSexe) est le nombre d'élèves (dénombrement) inscrits au début de l'année scolaire (en septembre ou aussitôt que possible par la suite) dans les écoles publiques dirigées par des commissions scolaires ou la province / le territoire.

Sont inclus tous les élèves (cloisonnées ou décloisonnées) des écoles publiques ordinaires, des établissements d'éducation surveillée ou des établissements de garde, et les autres élèves reconnus que finance une province ou un territoire. Bien entendu, on devrait déclarer dans leur année d'études respective les élèves d'une année d'études primaires ou secondaires en particulier (cloisonnés). Si l'on considère qu'un élève ne fait pas partie d'une année d'études primaires ou secondaires en particulier parce qu'il suit un programme de cours à différents niveaux, on déclare l'élève décloisonné.

Sont incluses les autres inscriptions non standard, c'est-à-dire celles des élèves qui reçoivent des services d'enseignement (si la province ou le territoire les reconnaît) et pour lesquels les écoles et les districts scolaires reçoivent un financement particulier. Il peut s'agir de non-diplômés qui ne suivent que quelques-uns des cours requis pour l'obtention d'un diplôme. Cela s'entend par exemple d'un étudiant qui n'est inscrit qu'à 25 % des cours « réguliers » et pour qui l'école ou le district scolaire ne reçoit que 25 % du financement habituel. Note : Cette catégorie peut ne pas s'appliquer dans certaines provinces ou certains territoires.

Ne sont pas inclus les élèves inscrits à : des programmes ou des écoles en dehors du système régulier, des programmes d'enseignement à domicile par les parents, des écoles privées ou des écoles financées par des ministères fédéraux (p. ex., le ministère des Affaires autochtones et du Nord Canada ou le ministère de la Défense nationale).

L'effectif des écoles privées (pour les tableaux 2APrivInscAnneeEtudesSexe et 2BPrivInscAgeSexe) est le nombre d'élèves inscrits au début de l'année scolaire (en septembre ou aussitôt que possible par la suite) dans les écoles privées.

L'effectif de l'enseignement à domicile par les parents (pour les tableaux 2AEnsDomAnneeEtudesSexe et 2BEnsDomAgeSexe) est le nombre d'élèves qui reçoivent un enseignement donné à domicile par les parents au début de l'année scolaire (en septembre ou aussitôt que possible par la suite).

La formation professionnelle vise à permettre aux élèves d'acquérir le savoir-faire, la compréhension et les habiletés pratiques nécessaires pour exercer une profession ou un métier donné ou occuper un emploi dans une catégorie donnée de professions ou de métiers. La réussite d'un programme de formation professionnelle mène généralement à l'obtention d'une qualification professionnelle pertinente au marché du travail et reconnue par les autorités compétentes de la province ou du territoire où elle a été obtenue.

Les élèves recevant une formation professionnelle doivent consacrer au moins 25 % de leur temps d'instruction à un programme de formation professionnelle ou technique.

Tableau 2.1 Programmes réguliers pour les jeunes
Indiquez le nombre d'élèves inscrits à des programmes de formation générale destinés et offerts principalement à des jeunes du même âge. Bien que la plupart des inscriptions de cette catégorie se composent probablement d'enfants et de jeunes d'âge scolaire, il se peut que certains adultes y soient inscrits.

Tableau 2.2 Taux d'équivalence à temps plein (ETP) (facteur de correction) – Programmes réguliers pour les jeunes
Le taux équivalent temps plein (ETP) représente la portion du temps passé en classe pour laquelle les élèves reçoivent du financement. Si cette portion est inconnue, on se sert d'une estimation. Par exemple, si des élèves de la maternelle et de la pré-maternelle inscrits à un programme à mi-temps reçoivent un financement, l'effectif en ETP correspondra à l'effectif inscrit divisé par deux, ce qui donne un taux de 0,5. Si un élève ne suit que le quart des cours habituels et reçoit un financement à ce titre, l'effectif en ETP correspondra à l'effectif inscrit divisé par quatre, c'est-à-dire un taux de 0,25.

Dans la plupart des provinces et territoires, le taux ETP de la 1re à la 12e année est 1,0, car ces années d'études sont généralement à temps plein. Les taux ETP inférieurs à 1,0 sont courants dans les écoles maternelles et pré-maternelles.

Tableau 2.3 Programmes généraux pour les adultes
Indiquez le nombre d'élèves inscrits à des programmes généraux destinés et offerts principalement à des adultes dans le système primaire et secondaire. Il se peut que certains jeunes y soient inscrits pour suivre certains programmes d'études qu'offre uniquement l'enseignement aux adultes.

Ne sont pas inclus les élèves inscrits à des programmes offerts au niveau postsecondaire ou offerts par un établissement ne relevant pas d'une commission scolaire.

Tableau 2.4 Programmes de formation professionnelle pour les jeunes et les adultes
Indiquer le nombre d'élèves inscrits à des programmes de formation professionnelle et technique offerts dans des écoles publiques dirigées par une commission scolaire ou par la province / le territoire.

Ne sont pas inclus les élèves inscrits à des programmes d'enseignement professionnel offerts au niveau postsecondaire ou offerts par un établissement ne relevant pas d'une commission scolaire.

Tableau 3 : Effectifs selon le genre de programme de langue officielle (dénombrement)

Tableau 3.1 Programmes réguliers de langue seconde (ou programmes de langue seconde de base)

Canada hors Québec :

Effectifs dans les programmes où le français est enseigné à des élèves fréquentant des écoles anglophones, comme une « matière » dans le cadre des programmes réguliers proposés.

À noter que le tableau 3.1 inclut aussi les programmes élargis (« extended core »), où une ou plusieurs autres matières sont également enseignées en français aux élèves fréquentant des écoles anglophones.

Québec :

Effectifs dans les programmes où l'anglais est enseigné à des étudiants fréquentant des écoles francophones, comme une « matière » dans le cadre des programmes réguliers proposés.

À noter que le tableau 3.1 inclut aussi les programmes élargis (« extended core »), où une ou plusieurs autres matières sont également enseignées en anglais aux élèves fréquentant des écoles francophones.

Tableau 3.2 Programmes d'immersion en français

Effectifs dans les programmes où le français est la langue d'enseignement pour les élèves fréquentant des écoles anglophones du Québec et à l'extérieur du Québec.

Note : Les effectifs des programmes intensifs de la langue seconde ne doivent pas être inclus avec ceux des programmes d'immersion mais plutôt dans le tableau 3.1.

Tableau 3.3 Programmes d'enseignement dans la première langue officielle de la minorité linguistique

Effectifs dans les programmes destinés aux élèves des minorités linguistiques de chaque province ou territoire (français à l'extérieur du Québec, anglais au Québec). Ces programmes permettent aux enfants de la minorité linguistique de faire leurs études dans leur première langue officielle.

Programme de base en français (core French) :

Un programme de langue seconde offert à différent niveaux d'étude, dans lequel le français est étudié comme "matière". Ceci inclut aussi les programmes élargis qui ajoutent une ou plusieurs autres matières enseignées dans la seconde langue officielle de l'élève (soit français à l'extérieur du Québec, et anglais au Québec). (Les programmes de base en français doivent être rapportés dans le tableau 3.1).

Programme intensif de français (extended French) :

Il s'agit d'un enrichissement des programmes de base en français qui implique des périodes intensives de l'étude et l'utilisation du français, alors que le curriculum régulier est « comprimé » pour le restant de l'année scolaire. Il est important de noter que pour les programmes intensifs, l'enseignement du français doit être axé seulement sur l'apprentissage de la langue. (Les programmes intensifs de français doivent être rapportés dans le tableau 3.1).

Programme d'immersion en français (French immersion) :

Un programme dans lequel le français est la langue d'enseignement pour la majeure partie de la journée d'école; à savoir plusieurs sinon toutes les matières sont enseignées en français, à l'exception de l'étude de l'anglais. Les programmes d'immersion sont créés pour les élèves qui désirent acquérir des compétences en français comme langue seconde. (Les élèves des programmes d'immersion en français doivent être rapportés dans le tableau 3.2).

Tableau 4 : Effectifs selon le genre de programme en langue autochtone et l'année d'études (dénombrement)

Tableau 4.1 : Enseignement d'une langue autochtone (programme de langue autochtone comme langue seconde ou programme de langue autochtone de base)
Effectifs dans les programmes où une langue autochtone est enseignée comme matière (dans le cadre du programme régulier proposé). Une ou plusieurs autres matières peuvent également être enseignées dans une langue autochtone, mais sans représenter plus de 25 % du temps d'instruction. Le tableau 4.1 comprend les données pour tous les élèves, autochtones et non autochtones.

Tableau 4.2 : Programmes d'immersion en langue autochtone (programmes de langue autochtone comme langue première)
Effectifs dans les écoles où tout l'enseignement est donné à des enfants autochtones dans une langue autochtone (exclut les élèves qui ne sont ni Autochtones ni membres d'une Première Nation).

Tableau 5 : Effectifs dans les programmes d'enseignement pour les enfants ayant des besoins spéciaux

Note : En raison de préoccupations au sujet de la qualité des données, les données sur les besoins spéciaux ne sont pas publiées en ce moment

Tableau 6 : Nombre de diplômés selon le genre de programme, l'âge et le sexe, commissions et districts scolaires

Les diplômés comprennent les nouveaux diplômés seulement. On compte les diplômés tardifs, mais on ne compte chaque diplômé qu'une seule fois.

Tableau 6.1 Programmes réguliers pour les jeunes
Sont inclus les nouveaux diplômés de programmes de formation générale destinés et offerts principalement à des jeunes du même âge. Bien que la plupart de ces diplômés soient probablement des jeunes d'âge scolaire types, il se peut que certains adultes soient diplômés de ces programmes.

Tableau 6.2 Programmes généraux pour les adultes
Sont inclus les nouveaux diplômés de programmes généraux destinés et offerts principalement à des adultes dans le système primaire et secondaire. Cela peut comprendre certains jeunes diplômés qui ont suivi certains programmes d'études qu'offre uniquement l'enseignement aux adultes, ainsi que des diplômés plus âgés.

Ne sont pas inclus les diplômés de programmes offerts au niveau postsecondaire ou offerts par un établissement ne relevant pas d'une commission scolaire.

Tableaux 6.3a et 6.3b Programmes professionnels pour les jeunes et les adultes
Sont inclus les nouveaux diplômés de programmes de formation professionnelle et technique.

Ne sont pas inclus les diplômés de programmes de formation professionnelle offerts au niveau postsecondaire ou offerts par un établissement ne relevant pas d'une commission scolaire.

Tableau 7 : Éducateurs dans les écoles publiques et privées (dénombrement)

Les tableaux concernant les éducateurs portent sur tous les employés des écoles publiques ou privées qui appartiennent à l'une ou l'autre des trois catégories suivantes : les enseignants, le personnel de direction et le personnel de soutien pédagogique.

Sont inclus tous les éducateurs des écoles publiques et privées ordinaires.

On inclut en outre les établissements d'éducation surveillée ou des établissements de garde, et de tout autre établissement reconnu que finance une province ou un territoire. Ne sont pas inclus les programmes d'éducation à distance ou par correspondance, les écoles privées ou les écoles financées par des ministères fédéraux (p. ex., le ministère de la Défense nationale et Affaires autochtones et du Nord Canada).

Il convient de prendre note que tous les enseignants dans les programmes réguliers pour les jeunes, les programmes de recyclage pour les adultes et les programmes de formation professionnelle pour jeunes et les adultes doivent également être inclus. Exclure tous les programmes offerts au niveau postsecondaire ou par un établissement ne relevant pas d'une commission scolaire.

Les enseignants comprennent le personnel directement impliqué dans l'enseignement aux élèves. Sont inclus les enseignants en salle de classe, les enseignants en éducation spécialisée, les enseignants spécialistes (musique, éducation physique, etc.) et les autres enseignants qui travaillent avec les élèves dans une salle de classe, avec des petits groupes dans une salle de ressource, ou de façon individualisée à l'intérieur ou à l'extérieur de la salle de classe régulière, y compris les enseignants suppléants. Les chefs de département qui consacrent la majeure partie de leur temps de travail à l'enseignement doivent également être inclus dans cette catégorie, ainsi que le personnel temporairement absent du travail (p. ex., pour des raisons de santé ou de blessures, en congé de maternité ou en congé parental, ou en vacances). Les aides-enseignants ou les étudiants-maîtres ainsi que les autres personnes qui ne sont pas payées pour leur emploi sont exclus. Veuillez vous référer à la catégorie « personnel de soutien pédagogique » ci-dessous pour les assistants en éducation et les aides-enseignants.

Le personnel de direction comprend le personnel responsable de l'administration et de la gestion d'une école, c'est-à-dire les directeurs, les directeurs adjoints et les autres employés de la gestion qui assurent des responsabilités semblables, seulement si ceux-ci ne consacrent pas la majorité de leur temps à l'enseignement. Sont exclus les cadres supérieurs, les réceptionnistes, secrétaires, commis et autres employés qui soutiennent les tâches administratives de l'école et les employés déclarés sous « autres qu'éducateurs ».

Le personnel de soutien pédagogique comprend les employés professionnels non enseignants qui fournissent des services aux élèves afin de les aider dans leur programme d'enseignement. Sont inclus les assistants en éducation, les aides-enseignants rémunérés, les conseillers en orientation scolaire et les bibliothécaires. Sont exclus les spécialistes de la santé et des services sociaux, lesquels doivent être déclarés sous « autres qu'éducateurs ».

Tableau 7.1 Nombre d'éducateurs à temps plein et à temps partiel selon l'âge et le sexe (dénombrement)

Le nombre d'éducateurs (dénombrement) est le nombre d'éducateurs travaillant en date du 30 septembre (ou à la date la plus rapprochée après cette date) de l'année scolaire qui ont la responsabilité de fournir des services aux élèves déclarés dans les tableaux d'effectifs.

Tableau 7.2 Nombre d'éducateurs en équivalents temps plein (ETP) selon la catégorie

Le nombre d'éducateurs en équivalents temps plein (ETP) est le nombre d'éducateurs à temps plein travaillant en date du 30 septembre (ou à la date la plus rapprochée après cette date) de l'année scolaire, plus le nombre total d'éducateurs à temps partiel, selon le pourcentage d'affectation d'emploi à temps plein (déterminée par la province ou le territoire). Par exemple, si une affectation d'emploi à temps plein normale est de dix mois par année, un éducateur qui travaille six mois pendant une année représentera 0,6 d'un équivalent temps plein (ETP), ou un employé qui travaille à 60 % du temps plein pendant dix mois représentera également 0,6 d'un ETP.

Les ETP doivent être déclarés selon l'une des catégories suivantes : enseignants, personnel de direction et soutien pédagogique.