La Classification des centres de population et des régions rurales 2016 est la norme générale en vigueur; elle a été approuvée le 16 janvier 2017.
La classification fournit des noms et des codes normalisés pour les centres de population et la région rurale au Canada. Les centres de population sont classés en trois groupes selon la taille de leur population : les petits centres de population (une population de 1 000 à 29 999 habitants), les moyens centres de population (une population de 30 000 à 99 999 habitants) et les grands centres de population urbains (une population de 100 000 habitants et plus). La Classification des centres de population et des régions rurales 2016 et sa variante ont été utilisées pour la première fois dans le Recensement de 2016. À compter de 2011, le terme « centre de population » a remplacé le terme « région urbaine ».
La variante de la classification, Centres de population et régions rurales 2016 selon la province et le territoire, comprend deux niveaux hiérarchiques additionnels : les régions géographiques du Canada, et les provinces et territoires. Ces deux niveaux additionnels permettent de classer les centres de population par leur taille, et les régions rurales, selon les provinces et territoires.
Coordonnées
Pour obtenir plus de renseignements, veuillez communiquer avec la Division des normes.
La variante consiste en l'addition d'un code de variante supplémentaire à 8 chiffres (niveau 5), sous le code de détail à 7 chiffres de la classification normalisée (niveau 4).
Coordonnées
Pour obtenir plus de renseignements, veuillez communiquer avec la Division des normes.
Selon la Politique concernant les normes de Statistique Canada, on doit préciser dans l'énoncé d'une norme la mesure dans laquelle son application est obligatoire. Les différents niveaux sont les suivants :
Norme générale
Norme approuvée par le Comité des politiques, dont l'application est par conséquent obligatoire, à moins d'obtenir une exemption explicite aux termes de cette politique.
Norme recommandée
Norme reconnue par le Comité des méthodes et des normes à titre de norme recommandée, avec ou sans période d'essai particulière après laquelle elle peut être adoptée à titre de norme générale.
Norme particulière à un programme
Norme adoptée par un programme statistique et homologuée par la Division des normes pour assurer la cohérence des données d'une série au fil du temps.
Source
Statistique Canada « Politique concernant les normes » , Section 1 : Lignes directrices concernant l'élaboration et à la justification des normes, C. Lignes directrices. (consulté le 9 janvier 2017).
Il existe habituellement trois sortes de variantes. Elles ont été nommées les variantes d'extension, les variantes agrégées ou les variantes de regroupement. Il peut exister d'autres types de variantes. Une variante particulière pourrait inclure des éléments de plus d'un de ces types de variante.
Variante d'extension : Une variante d'extension est une classification statistique qui prolonge la classification statistique de base avec un ou plusieurs nouveaux niveaux au bas, créant ainsi un nouveau niveau le plus bas. Une variante d'extension ajoute donc ainsi de nouveaux niveaux inférieurs à la classification statistique de base, mais ne change pas autrement sa structure originale.
Variante agrégée : Une variante agrégée est une classification statistique qui regroupe les catégories d'une classification statistique linéaire pour créer un ou plusieurs niveaux agrégés, créant ainsi une hiérarchie.
Variante de regroupement : Une variante de regroupement est une classification statistique qui introduit des niveaux agrégés additionnels ou de remplacement en regroupant des catégories de la classification statistique de base. Deux types de variantes de regroupement ont été identifiés :
Variantes de regroupement qui ne violent pas la structure de la classification statistique de base : Ce type de variante de regroupement introduit un ou plusieurs nouveaux niveaux au-dessus ou entre les niveaux existants d'une classification statistique hiérarchique sans altérer d'une autre manière la structure originale de la hiérarchie. Cette variante de regroupement est composée de tous les niveaux de classification de la classification statistique de base auxquels s'ajoutent les nouveaux niveaux de la variante. Le niveau parent (s'il y a lieu) du nouveau niveau de la variante peut être un autre niveau de variante ou un niveau de la classification statistique de base.
Variantes de regroupement qui violent la structure de la classification statistique de base : Ce type de variante de regroupement introduit un ou plusieurs nouveaux niveaux au-dessus de n'importe quel niveau, à l'exception du niveau le plus haut, d'une classification statistique hiérarchique en regroupant les catégories de la classification statistique de base d'une façon qui viole sa structure et son ordre d'origine. Cette variante de regroupement comprend tous les niveaux de classification de la classification statistique de base sous le nouveau niveau de variante, plus le nouveau niveau de variante. Dans une telle variante de regroupement, un nouveau niveau de variante ne peut pas avoir un niveau de la classification statistique de base comme niveau parent.
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Statistique Canada offre plusieurs façons d'accéder aux données, ce qui permet aux utilisateurs d'obtenir de l'information dans divers formats.
Service de données Web
Statistique Canada a mis au point un service de données Web qui permet d'accéder aux données et aux métadonnées que nous publions chaque jour ouvrable. C'est une bonne option pour les utilisateurs qui veulent consommer une quantité discrète de mises à jour de points de données dans les données de Statistique Canada. Les services Web SDMX REST de Statistique Canada donnent accès aux séries chronologiques disponibles sur le site Web de Statistique Canada sous une forme structurée. Pour plus d'informations, veuillez consulter le Guide de l'utilisateur sur l'échange de données et de métadonnées statistiques (SDMX).
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Profil du recensement, Recensement de la population de 2021
Le Profil du recensement 2021 fournit un aperçu statistique de régions géographiques variées à partir de plusieurs variables détaillées.
Guide de l’utilisateur du Service de données Web du Profil du Recensement de 2021 : À l’aide de l’IPA SDMX, les utilisateurs peuvent demander d’avoir diverses dimensions comme paramètre dans le localisateur de ressources uniforme (adresse URL) telles que des régions géographiques et des caractéristiques. Les données qui en résultent peuvent être téléchargées sous forme de valeurs séparées par des virgules (CSV), de notation objet issue de JavaScript (JSON) et de langage de balisage extensible (XML).
Profil du recensement, Recensement de 2016
Le Profil du recensement 2016 fournit un aperçu statistique de régions géographiques variées à partir de plusieurs variables détaillées.
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Registre national des adresses - Guide de l'utilisateur
Le Registre national des adresses (RNA) est une liste d’adresses commerciales et résidentielles au Canada qui sont extraites du Registre des immeubles de Statistique Canada et sont jugées non confidentielles. Pour plus d'informations, veuillez consulter le Registre national des adresses - Guide de l'utilisateur.
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Les données de référence en tant que service (DRS) consistent en une liste d'ensembles de codes, de classifications et de concordances qui sont utilisés à Statistique Canada et partagés pour permettre d'harmoniser les données en vue d'améliorer l'intégration et l'analyse des données à l'échelle interministérielle. Pour plus d'informations, veuillez consulter le Données de référence en tant que service (DRS) - API Guide de l'utilisateur.
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Cette norme a été approuvée comme norme générale le 7 septembre 2021.
Préface
La Classification géographique type (CGT) est la classification officielle des régions géographiques du Canada qu'utilise Statistique Canada. La CGT couvre l'ensemble des provinces et des territoires du Canada. L'édition de la classification CGT 2021 comprend les noms et les codes normalisés des régions géographiques du Canada, des provinces et des territoires, des divisions de recensement (comtés, municipalités régionales de comté) et des subdivisions de recensement (municipalités). Les noms et les codes des régions métropolitaines de recensement, des agglomérations de recensement, des zones d'influence métropolitaine de recensement, des régions économiques, des régions agricoles de recensement et des subdivisions de recensement unifiées sont présentés dans les variantes de la CGT 2021.
La CGT a été élaborée pour permettre la production de statistiques intégrées par région géographique. Elle fournit une gamme d'unités géographiques qui sont pratiques pour la collecte et la compilation de données, et utiles pour l'analyse spatiale des statistiques économiques et sociales. La CGT est destinée surtout à la classification des unités statistiques telles que les établissements ou les ménages dont les activités sont normalement rattachées à un lieu précis.
La classification est constituée de deux parties, le volume I et le volume II. Le volume I renferme une description de la classification et des régions géographiques normalisées connexes et comprend les noms de localité. Il fournit également les renseignements sur les modifications, entre l'édition de 2021 de la CGT et celle de 2016, qui ont une incidence sur la classification, par exemple, les changements de nom, de genre ou de code, et montre la relation qui existe entre les nouveaux et les anciens codes. Le volume II renferme des cartes de référence indiquant les limites et l'emplacement des régions géographiques figurant dans la classification.
Cette mise à jour de la Classification géographique type (CGT) 2021 a été réalisée grâce aux efforts et à la collaboration de nombreux employés dans le Centre de géomatique statistique (CGS) à Statistique Canada.
La Classification géographique type 2021
La CGT permet la production de statistiques intégrées par région géographique. Créée au début des années 1960, la Classification géographique type a été diffusée sous forme de document de travail en 1964, 1966 et 1972. La classification devint une publication officielle de Statistique Canada en 1974 et fut rééditée en 1976, 1981, 1986, 1991, 1996, 2001, 2006, 2011 et 2016. La version 2021 constitue la onzième (11e) édition.
Cadre conceptuel et définitions
La CGT respecte les principes de base de toute classification. Elle englobe une série d'unités distinctes qui s'excluent mutuellement et dont la somme représente l'univers entier. Les classifications se présentent le plus souvent sous la forme d'une hiérarchie où chaque niveau, conforme au principe précité, se définit par l'application uniforme d'un seul et même critère. Lorsqu'on applique ces principes à la géographie, on obtient une classification de régions géographiques précisément délimitées en fonction de concepts bien définis et qui, ensemble, représentent la totalité des terres du Canada. Les unités géographiques de cette classification se situent à quatre niveaux hiérarchiques et sont classées selon un système de codage numérique à sept chiffres.
La CGT s'inscrit dans une série de classifications géographiques approuvées et promues par Statistique Canada. Ces classifications géographiques fournissent les définitions de base des régions géographiques qui, appliquées à la collecte et à la diffusion des données, donnent des statistiques comparables d'une série à l'autre et dans le temps.
Pour être retenues dans la CGT, les unités géographiques devaient satisfaire deux critères. Elles devaient d'abord être faciles à reconnaître par les répondants appelés à déclarer des données géographiques détaillées. Les unités administratives furent choisies parce que les répondants font souvent affaire avec une municipalité, un comté, une province ou quelque autre unité administrative du même genre.
Elles devaient aussi être utiles pour les besoins de la statistique en général. Ici encore, les unités administratives conviennent bien puisqu'elles utilisent beaucoup les statistiques dans l'établissement et la mise en oeuvre de programmes qui engagent les fonds publics et parce que le grand public peut facilement rapprocher les statistiques ainsi produites aux noms et limites des unités administratives.
Les unités géographiques vont des subdivisions de recensement plus détaillées aux régions géographiques du Canada. La subdivision de recensement est un terme générique qui désigne les municipalités (telles que définies par les lois provinciales ou territoriales) ou les territoires considérés comme étant des équivalents municipaux à des fins statistiques. Les municipalités sont des unités d'administration locale. Les régions géographiques du Canada sont des groupements de provinces et de territoires. La gamme des unités géographiques dans cette classification hiérarchique permet de publier des données à différents niveaux d'agrégation.
La CGT retient les quatre types d'unités géographiques suivants :
Dans CGT 2021, il y a 6 régions géographiques du Canada, 10 provinces et 3 territoires, 293 divisions de recensement et 5 161 subdivisions de recensement.
Structure de la classification et codes
Tout le Canada est compris dans chacun des quatre niveaux de la classification qui, ensemble, constituent une structure hiérarchique : les subdivisions de recensement peuvent être groupées pour former des divisions de recensement, les divisions de recensement sont groupées pour former les provinces et territoires qui sont groupés en région géographique du Canada. Cette hiérarchie est illustrée dans la figure 1.
Figure 1 La hiérarchie de la Classification géographique typeDescription de la Figure 1
Niveau 1 - Régions géographiques du Canada
Niveau 2 - Provinces et territoires
Niveau 3 - Divisions de recensement
Niveau 4 - Subdivisions de recensement
La structure fait implicitement partie du code à sept chiffres de la CGT, comme le montre l'exemple suivant pour la ville de Brossard.
Code de la ville de Brossard
Région
PR
DR
SDR
Nom
2
Québec
24
Québec
24
58
Longueuil (Territoire équivalent)
24
58
007
Brossard (Ville)
Le code de région est le premier chiffre du code de province et territoire. Le code de la ville de Brossard est 2458007.
Le système de codage de la CGT
Les codes numériques ont été adoptés dès le début par souci de simplification et de clarté et parce que toutes les machines utilisées alors pour le traitement des données acceptaient les chiffres.
Les codes numériques sont toujours utilisés cependant le nombre de chiffres du code est passé de six à sept en 1976 lorsqu'un code à trois chiffres a été adopté pour les subdivisions de recensement (SDR) parce que le nombre de SDR dans une division de recensement dépassait 99.
Les provinces sont numérotées d'est en ouest. Un code à deux chiffres leur est attribué parce qu'il y a plus de neuf provinces et territoires. Le premier chiffre correspond à la région géographique du Canada dans laquelle la province ou le territoire est situé et le second chiffre désigne l'une des 10 provinces ou l'un des 3 territoires. Les codes des régions géographiques du Canada sont présentés dans le tableau A.
Tableau A
Liste des régions géographiques du Canada avec codes, 2021
Les conventions suivantes sont utilisées pour le système de codage :
Les codes suivent habituellement un tracé en serpentin à partir du coin sud-est de chaque province, territoire ou division de recensement (DR). De cette façon, les codes adjacents représentent normalement des unités géographiques ayant une limite commune. Font exception, la Saskatchewan et l'Alberta, où la numérotation des DR se fait en ligne droite d'est en ouest, retournant à la limite est lorsque la limite ouest est atteinte. Par ailleurs, les réserves indiennes reçoivent des codes de la série 800 au Québec, en Saskatchewan, en Alberta et en Colombie-Britannique, alors qu'elles sont intégrées au tracé en serpentin des codes de subdivisions de recensement (SDR) dans les autres provinces.
Pour que le système de codage puisse être mis à jour au fil des ans, la numérotation n'est pas séquentielle (sauf pour les DR qui sont plus stables). Les codes attribués à de nouvelles unités géographiques peuvent ainsi être intégrés à la séquence numérique.
Les codes ne sont utilisés qu'une seule fois. Toutefois, un code peut être réutilisé si au moins deux éditions de la classification ont été publiées depuis sa dernière utilisation. Par exemple, un code supprimé en 2006 ne peut être réutilisé avant 2021.
Les parties constituantes d'un code sont conservées dans la mesure du possible. Par exemple, lorsqu'une nouvelle DR est créée, les codes de SDR attribués à l'origine sont conservés si possible.
Dénomination des unités géographiques
Les noms des unités géographiques sont choisis de la façon suivante :
Les noms officiels sont utilisés lorsqu'ils existent. Les noms des municipalités locales et régionales constituées sont tirés des gazettes provinciales et territoriales où sont publiées les lois constitutives pour les nouvelles municipalités et les changements aux municipalités existantes.
Les noms officiels publiés sont retenus tels quels dans la plupart des cas, mais Statistique Canada en corrige plusieurs par souci de cohérence et de clarté. À titre d'exemple de correction apportée, Statistique Canada ne retient que le nom géographique et supprime le genre de la subdivision de recensement (SDR), ainsi Ville de Montréal est le nom officiel, mais Montréal est le nom qui figure dans la CGT.
Six municipalités (c.-à-d. SDR) au Canada ont des noms officiels différents en anglais et en français : Beaubassin East / Beaubassin-est, et Grand Falls / Grand-Sault au Nouveau-Brunswick, et Greater Sudbury / Grand Sudbury, French River / Rivière des Français, The Nation / La Nation, et West Nipissing / Nipissing Ouest en Ontario. Pour les publications en anglais, le nom officiel en anglais est utilisé (c.-à-d. Greater Sudbury); pour les publications en français, le nom officiel en français est utilisé (c.-à-d. Grand Sudbury), et pour les publications bilingues, la forme bilingue est employée avec l'anglais suivi du français (c.-à-d. Greater Sudbury / Grand Sudbury).
La convention d'appellation des régions métropolitaine de recensement (RMR) et des agglomérations de recensement (AR) est fondée sur le nom du principal Centre de population (CTRPOP) ou de la plus grande municipalité au moment de la constitution de la RMR ou de l'AR. Cette règle a été utilisée depuis le Recensement de 1971. Au cours des années, le nom des RMR et des AR est demeuré stable. Les changements les plus importants proviennent des changements de nom des SDR (résultant de dissolutions municipales, d'incorporations et de changements de nom). L'élément clé de la révision de cette règle est la création des lignes directrices pour les demandes de changement de nom de RMR comme décrite ici : Région métropolitaine de recensement (RMR) et agglomération de recensement (AR).
Les autres noms géographiques intraprovinciaux sont créés par Statistique Canada, en collaboration avec les provinces, les territoires et d'autres fonctionnaires fédéraux; par exemple, lors de la création des noms pour la plupart des régions économiques (RE).
Certaines régions statistiques, comme les RMR et les AR, chevauchent les limites provinciales (par exemple, la RMR d'Ottawa–Gatineau). Dans un tel cas, lorsque les données sont présentées pour chacune des parties provinciales, le nom de la province doit accompagner le nom de la région statistique. Pour la RMR d'Ottawa–Gatineau, chaque partie de la RMR sera identifiée comme : Ottawa–Gatineau (partie de l'Ontario) et Ottawa–Gatineau (partie du Québec).
Lorsque le genre de DR ou de SDR (p. ex., comté, village, ville) fait partie du nom légal de la DR ou de la SDR selon la législation provinciale ou territoriale, Statistique Canada utilise la forme linguistique du nom légal. Dans tous les autres cas, lorsque le genre de DR ou de SDR ne fait pas partie intégrante du nom légal, Statistique Canada utilise la langue de la publication. En conséquence, certains genres peuvent figurer en français dans les publications de langue anglaise et en anglais dans les publications de langue française. Par exemple, dans le cas de Lévis, Québec, la législation précise que le nom légal est « la Ville de Lévis ». Ainsi, le genre est indiqué comme étant Ville (V) dans les publications de langue française, Ville (V) dans les publications de langue anglaise et Ville (V) dans les publications bilingues.
En raison de contraintes liées aux systèmes, Statistique Canada est incapable de conserver certains caractères dans les noms géographiques. Par conséquent, il y aura une différence dans la présentation des noms officiels et des noms diffusés dans les produits du recensement. À titre d'exemple, le nom officiel de la RE « Campbellton–Miramichi » sera publié comme suit : « Campbellton--Miramichi ».
Dans les Annexes A et B, les abréviations et désignations normalisées de tous les genres de DR et SDR sont indiquées pour les publications de langue française, de langue anglaise et bilingues.
Changements aux limites municipales, statut et noms
La Liste intérimaire des changements fournit un résumé des modifications apportées aux subdivisions de recensement (SDR) tel que les changements aux limites municipales ou aux noms, qui sont entrés en vigueur du 2 janvier 2016 au 1er janvier 2021. Cette liste rend compte des modifications qui ont été traitées par Statistique Canada à partir des renseignements reçus. Par conséquent, elle ne renferme peut-être pas toutes les modifications apportées durant la période.
La CGT 2021 présente les régions géographiques normalisées telles qu'elles existaient au 1er janvier 2021. Elle incorpore tous les changements au niveau des municipalités qui ont été apportés à cette date ou avant et qui ont été transmis à Statistique Canada avant le printemps de 2021.
L'information reçue après le printemps de 2021 n'est pas incluse et il est fort possible que les autorités provinciales et territoriales relèvent de légères différences entre la CGT et leurs propres registres officiels.
Tous les cinq ans, des centaines de changements sont apportés aux limites, aux codes, aux noms ou aux genres des SDR. Des changements sont aussi apportés périodiquement au niveau de la division de recensement. La plupart des changements proviennent de la législation provinciale (lois révisées et lois spéciales), les changements concernant les réserves indiennes proviennent du ministère des Relations Couronne-Autochtones et Affaires du Nord Canada (RCAANC) : anciennement Affaires autochtones et du Nord Canada (AANC), et d'autres changements proviennent de Statistique Canada.
Les changements imposés par une loi entrent en vigueur à la date prévue par cette loi. Les autres changements sont apportés au début de l'année, le plus souvent le 1er janvier de l'année de référence de la CGT.
La publication de la Classification géographique type se fait tous les cinq ans et coïncide avec le recensement de la population. Un aussi long blocage de la géographie d'une série statistique représente, pour la plupart des applications statistiques, un compromis acceptable entre la stabilité et l'actualité. Des observations à intervalles de cinq ans se prêtent bien à l'analyse des tendances historiques et ne faussent pas trop les séries courantes à ce niveau.
Présentation de la classification et cartes connexes
La Classification géographique type (CGT) 2021 a été divisée en deux produits distincts :
La présentation de base de la classification comprenant des tableaux qui illustrent les diverses catégories figure dans le volume I. Des cartes illustrent les limites des différentes régions géographiques, décrivant de ce fait les limites de chaque classe dans la classification. Les cartes figurent dans le Volume I et dans le Volume II de la classification.
Volume I, La classification
Le volume I est celui qui présente les fondements du système de classification des unités géographiques. Il décrit la CGT 2021 qui comprend quatre niveaux de régions géographiques :
Région géographique du Canada
Province ou territoire
Division de recensement
Subdivision de recensement
La CGT est la pièce maîtresse de la classification puisqu'il s'agit d'une liste complète de ses unités géographiques. C'est à partir de ces unités que toutes les autres régions géographiques normalisées sont constituées. La CGT donne le code, le nom et le genre de chaque subdivision de recensement (SDR).
Le volume I comprend également une description des variantes de la classification qui présentent les régions métropolitaines de recensement (RMR), les agglomérations de recensement (AR), les zones d'influence métropolitaine de recensement (ZIM), les régions économiques (RE), Nord et Sud, les régions agricoles de recensement (RAR) et les subdivisions de recensement unifiées (SRU), et les montre selon diverses configurations pour les rendre plus faciles à consulter et à comprendre. L'introduction fournit des données de base et expose les contextes des unités géographiques types.
Volume II, Les cartes de référence
Ce produit contient une série de vingt-trois cartes indiquant les limites des divisions de recensement (DR), des subdivisions de recensement (SDR), des régions métropolitaines de recensement (RMR) et des agglomérations de recensement (AR) en date du 1er janvier 2021. Les limites sont tracées sur des fonds de carte qui comprennent déjà les cours d'eau. Les cartes indiquent le nom et le code de chaque SDR et le code des DR et des RMR/AR.
Sont aussi comprises quatre cartes du Canada, montrant :
Les limites des DR
L'emplacement des RMR et des AR
La distribution spatiale des SDR parmi les RMR, les AR, les zones d'influence métropolitaine de recensement (ZIM), et les territoires
Les limites des régions économiques (RE) avec leurs DR composantes
Un index aux cartes de référence des DR et SDR est également inclus.
Une Région économique (RE) est constituée d'un groupe de Division de recensement (DR) entières (sauf pour un cas en Ontario). Ces régions sont créées comme une unité géographique normalisée et servent à l'analyse de l'activité économique régionale.
Une telle unité est assez petite pour permettre une analyse régionale, tout en étant assez grande pour comprendre un nombre suffisant de répondants de sorte que, une fois les données confidentielles supprimées, il reste quand même une vaste gamme de statistiques à diffuser.
Ces régions ont été établies d'après les travaux de Camu, Weeks et Sametz réalisés au cours des années 1950. Au début, les limites des régions ont été tracées de façon que les ressemblances des caractéristiques socio-économiques à l'intérieur des régions soient portées au maximum mais que celles entre les régions soient réduites au minimum. Par la suite, les régions ont été modifiées pour comprendre les comtés qui définissent la zone d'influence d'un grand centre ou d'une grande région métropolitaine. Finalement, les régions ont été établies pour tenir compte des changements de limites des DR et des besoins des autorités provinciales.
Une RE est une unité géographique, plus petite qu'une province sauf pour l'Île-du-Prince-Édouard et les territoires, constituée généralement de groupes de DR complètes. La seule exception étant en Ontario où la ville de Burlington, qui fait partie de Halton (DR 35 24) est exclue de la RE de Toronto (RE 35 30) pour être incluse dans la RE de Hamilton–Niagara Peninsula (RE 35 50) qui comprend la région métropolitaine de recensement de Hamilton au complet.
Les RE peuvent être des régions économiques ou administratives, ou encore des régions de planification. Au Québec, ces régions sont désignées en vertu d'une loi qui établit les régions administratives. Dans toutes les autres provinces, les RE ont été délimitées en collaboration avec les autorités provinciales.
Il y a 76 RE en 2021. La liste des RE est présentée avec leurs DR composantes.
Figure 4 Régions économiques - Variante de la CGT 2021Description de la Figure 4