Nouvelles économiques canadiennes, édition de mai 2024

Le présent module fournit un résumé concis de certains événements économiques canadiens et de faits nouveaux survenus sur le marché international et les marchés financiers, selon le mois civil. L'objectif du module est de fournir des renseignements contextuels visant à guider les utilisateurs des données économiques publiées par Statistique Canada. En faisant état des principaux événements ou faits nouveaux, Statistique Canada ne laisse pas entendre que ceux-ci ont une incidence importante sur les données économiques publiées au cours d'un mois de référence en particulier.

Tous les renseignements présentés ici sont obtenus à partir de sources de nouvelles et d'information publiques, et ils ne comprennent pas les renseignements protégés qui sont fournis à Statistique Canada par les répondants aux enquêtes.

Ressources

  • La société Trans Mountain, établie à Calgary, a annoncé que l'exploitation commerciale du réseau élargi commencerait le 1er mai et que les pétroliers pourraient être approvisionnés depuis la canalisation 2 d'ici la mi-mai.
  • La Compagnie Pétrolière Impériale Limitée, établie à Calgary, a annoncé qu'elle avait commencé à produire du pétrole à Cold Lake au moyen d'une technologie à faibles émissions dans le cadre de son projet de sables bitumineux de Grand Rapids. L'Impériale a dit que la production continuera d'augmenter au cours des prochains mois pour atteindre un volume maximal de 15 000 barils bruts par jour plus tard cette année.
  • La société AltaGas Ltd., établie à Calgary, et la société Royal Vopak des Pays-Bas ont annoncé une décision finale positive concernant l'installation d'exportation d'énergie de l'île Ridley, un terminal de gaz de pétrole liquéfié et de liquides en vrac à grande échelle doté d'une infrastructure ferroviaire, logistique et maritime sur l'île Ridley, en Colombie-Britannique. Les entreprises ont précisé que le coût d'investissement brut prévu pour le projet de coentreprise était de 1,35 milliard de dollars, à l'exclusion des incitatifs et du soutien du gouvernement, et que son lancement devrait avoir lieu vers la fin de 2026.
  • La société Canadian Utilities Limited, établie à Calgary, a annoncé un nouveau projet d'infrastructure énergétique d'une valeur de 2 milliards de dollars, appelé le projet de canalisation principale de Yellowhead, qui consiste à construire environ 200 kilomètres de gazoduc à haute pression, ainsi que des installations de contrôle et de compression connexes qui seront exploitées à partir de Peers, en Alberta, dans la région nord-est d'Edmonton. La société a indiqué que la construction devrait commencer en 2026, sous réserve des approbations réglementaires et des approbations de la société, et que la canalisation devrait être opérationnelle au quatrième trimestre de 2027.
  • La société Canfor Corporation, établie à Vancouver, a annoncé la fermeture permanente de sa scierie Polar à Bear Lake, en Colombie-Britannique, et la suspension de son réinvestissement prévu à Houston, en Colombie-Britannique. Selon Canfor, cette décision fait suite à l'annonce de sa filiale, Canfor Pulp, selon laquelle les activités d'une chaîne de production à l'usine Northwood Pulp seront réduites pour une période indéfinie.

Fabrication

  • La société NFI Group Inc. (NFI), établie à Winnipeg, a annoncé que sa filiale, New Flyer of America Inc. (New Flyer), avait obtenu un contrat de la New Jersey Transit Corporation pour l'achat d'un volume total de 1 300 autobus Xcelsior® de 40 pieds propulsés au diesel propre. NFI a indiqué que New Flyer avait reçu une commande initiale ferme de 175 autobus avec l'option d'acheter jusqu'à 1 125 autobus supplémentaires de 40 pieds.
  • Unifor a annoncé le 5 mai que 461 travailleurs de l'usine de Nestlé à Toronto avaient décidé d'entamer une grève. Unifor a indiqué que l'usine produit des barres chocolatées Kit Kat, Aero et Coffee Crisp, ainsi que des Smarties. Le 29 mai, Unifor a annoncé que les travailleurs avaient ratifié un nouveau contrat de trois ans.
  • La société japonaise Asahi Kasei a annoncé qu'elle construirait son usine de séparateurs de batteries au lithium-ion à Port Colborne, en Ontario. Asahi a annoncé un investissement initial d'environ 1,56 milliard de dollars et a indiqué que le début de la production commerciale est actuellement prévu pour 2027. Le gouvernement du Canada et celui de l'Ontario ont déclaré que le projet devrait profiter du soutien du gouvernement fédéral au moyen d'un crédit d'impôt, tandis que l'Ontario entend soutenir le projet à l'aide de mesures incitatives directes et indirectes.

Autres nouvelles

  • Le gouvernement du Canada a annoncé qu'il lançait la première phase d'un régime national d'assurance-médicaments, qui prévoit notamment la gratuité de contraceptifs, ainsi que la gratuité des médicaments contre le diabète, comme l'insuline.
  • Le 24 mai, le gouvernement des Territoires du Nord-Ouest (T.N.-O.) a publié son budget 2024-2025, qui comprend une stratégie visant à rétablir la viabilité budgétaire en augmentant les excédents d'exploitation, en réduisant la dette à court terme, en réaffectant les dépenses de santé pour rendre les programmes plus durables, en attribuant les fonds aux priorités et en renforçant la capacité financière de manière à permettre au gouvernement des T.N.-O. de faire face aux chocs financiers susceptibles de se présenter à l'avenir. Le gouvernement prévoit un excédent d'exploitation de 294 millions de dollars en 2024-2025, et un recul du produit intérieur brut réel de 1,1 % en 2024.
  • Le salaire minimum au Québec a augmenté pour passer de 15,25 $ à 15,75 $ l'heure le 1er mai.
  • ALLETE, Inc., une entreprise établie au Minnesota qui compte des entreprises de services publics et d'énergie renouvelable, a annoncé qu'elle avait conclu, par un partenariat dirigé par l'Office d'investissement du régime de pensions du Canada siégeant à Toronto et Global Infrastructure Partners établi à New York, une entente définitive selon laquelle le partenariat fera l'acquisition de ALLETE pour 6,2 milliards de dollars américains, y compris la prise en charge de la dette. ALLETE a indiqué que la transaction devrait se conclure d'ici le milieu de l'année 2025, sous réserve de l'approbation des actionnaires de ALLETE, et de l'obtention de certaines approbations réglementaires et d'autres conditions de clôture habituelle.

Nouvelles des États-Unis et autres nouvelles internationales

  • Le président américain Joseph R. Biden Jr. a annoncé une augmentation des droits de douane au titre de l'article 301 de la Trade Act de 1974 sur 18 milliards de dollars d'importations en provenance de Chine dans des secteurs stratégiques comme l'acier et l'aluminium, les semi-conducteurs, les véhicules électriques, les batteries, les minéraux critiques, les accumulateurs solaires, les grues à flèche de quai et les produits médicaux.
  • Le Federal Open Market Committee (FOMC) des États-Unis a maintenu la fourchette cible pour le taux d'intérêt des fonds fédéraux à une valeur allant de 5,25 % à 5,50 %. La dernière modification de la fourchette cible remonte à juillet 2023, et celle-ci avait alors été augmentée de 25 points de base. Le comité a également déclaré qu'il continuerait de réduire ses avoirs en titres du Trésor, en titres de créance et en titres adossés à des créances hypothécaires et que, à compter de juin, il ralentira le rythme de la diminution de ses avoirs en réduisant de 60 milliards de dollars le plafond de rachat mensuel des titres du Trésor pour le porter à 25 milliards de dollars.
  • Le Comité de politique monétaire et de stabilité financière de la banque centrale de Norvège, la Norges Bank, a maintenu son taux directeur inchangé à 4,5 %. La dernière modification du taux directeur remonte à décembre 2023, et le taux avait alors été augmenté de 25 points de base.
  • Le comité de la politique monétaire de la Banque d'Angleterre a voté en faveur du maintien du taux d'escompte à 5,25 %. La dernière modification du taux d'escompte remonte à août 2023, et le taux avait alors été augmenté de 25 points de base.
  • La Banque de réserve de l'Australie a maintenu le taux à un jour à 4,35 %. La dernière modification du taux à un jour remonte à novembre 2023, et le taux avait alors été augmenté de 25 points de base.
  • Le Conseil d'administration de la Riksbank de Suède a diminué le taux des prises en pension de 25 points de base pour le porter à 3,75 %. La dernière modification du taux des prises en pension remonte à septembre 2023, et le taux avait alors augmenté de 25 points de base.
  • La Banque de réserve de la Nouvelle-Zélande a maintenu le taux de base officiel, son principal taux directeur, à 5,50 %. La dernière modification du taux de base officiel remonte à mai 2023, et le taux avait alors été augmenté de 25 points de base.
  • L'entreprise Red Lobster Management LLC, établie en Floride, propriétaire exploitant de la chaîne de restaurants Red Lobster®, a annoncé qu'elle avait déposé une demande volontaire de protection en vertu du chapitre 11 de la loi américaine sur les faillites. L'entreprise a indiqué qu'elle avait l'intention de se servir de la procédure pour apporter des améliorations opérationnelles, simplifier ses activités en réduisant le nombre d'emplacements, et procéder à la vente d'une grande partie de ses actifs afin de poursuivre son exploitation. L'entreprise a ajouté que les restaurants Red Lobster demeureront ouverts et fonctionneront comme d'habitude durant le processus prévu dans le chapitre 11.
  • Les sociétés ConocoPhillips et Marathon Oil Corporation, établies au Texas, ont annoncé qu'elles avaient conclu une entente définitive selon laquelle ConocoPhillips fera l'acquisition de Marathon Oil dans le cadre d'une transaction payée entièrement en actions, pour une valeur d'entreprise de 22,5 milliards de dollars américains. Les deux sociétés ont indiqué que la transaction devrait se conclure au quatrième trimestre de 2024, sous réserve de l'approbation des actionnaires de Marathon Oil, des autorisations réglementaires et des autres conditions de clôture habituelles.

Nouvelles des marchés financiers

  • Le prix du pétrole brut West Texas Intermediate a clôturé à 76,99 $ US le baril le 31 mai, en baisse par rapport à sa valeur de clôture de 81,93$ US enregistrée à la fin d'avril. Le pétrole brut Western Canadian Select s'est négocié entre 63 $ US et 67 $ US le baril tout au long du mois de mai. Le dollar canadien a clôturé à 73,33 cents américains le 31 mai, en hausse par rapport à sa valeur de 72,75 cents américains enregistrée à la fin d'avril. Le 31 mai, l'indice composé Standard and Poor's/Bourse de Toronto a clôturé à 22 269,12, en hausse par rapport à sa valeur de clôture de 21 714,54 enregistrée à la fin d'avril.

Nouvelles économiques canadiennes, édition d'avril 2024

Le présent module fournit un résumé concis de certains événements économiques canadiens et de faits nouveaux survenus sur le marché international et les marchés financiers, selon le mois civil. L'objectif du module est de fournir des renseignements contextuels visant à guider les utilisateurs des données économiques publiées par Statistique Canada. En faisant état des principaux événements ou faits nouveaux, Statistique Canada ne laisse pas entendre que ceux-ci ont une incidence importante sur les données économiques publiées au cours d'un mois de référence en particulier.

Tous les renseignements présentés ici sont obtenus à partir de sources de nouvelles et d'information publiques, et ils ne comprennent pas les renseignements protégés qui sont fournis à Statistique Canada par les répondants aux enquêtes.

Ressources

  • La société Parkland, établie à Calgary, a annoncé que la raffinerie de Burnaby avait repris ses activités normales en toute sécurité le 29 mars, à la suite d'un arrêt imprévu causé par des températures extrêmement froides le 12 janvier.
  • La société Trans Mountain, établie à Calgary, a annoncé que l'exploitation commerciale du réseau élargi commencerait le 1er mai 2024.
  • Le 9 avril, le gouvernement de Terre-Neuve-et-Labrador a informé la société en commandite World Energy GH2 qu'en vertu de l'Environmental Protection Act (la loi sur la protection de l'environnement), le projet de production d'énergie éolienne et d'hydrogène de Port au Port-Stephenville (projet Nujio'qonik GH2) ne sera pas soumis à d'autres évaluations environnementales, et il a déclaré que l'énoncé des incidences environnementales présenté le 22 août 2023 était conforme à la loi et avait été accepté.
  • Le gouvernement de l'Ontario a annoncé qu'il appuyait le projet de 1 milliard de dollars d'Ontario Power Generation (OPG) visant la remise à neuf de ses centrales hydroélectriques dans la région de Niagara. Le gouvernement a indiqué qu'OPG et son partenaire remettront à neuf jusqu'à 25 unités au complexe Sir Adam Beck lors de la première phase de ces travaux qui débuteront en 2025 et se poursuivront au cours des 15 prochaines années.

Budgets gouvernementaux

  • Le 16 avril, le gouvernement du Canada a déposé son budget de 2024, qui comprend des investissements dans le logement abordable, les soins de santé, l'éducation, l'environnement, la défense nationale et les peuples autochtones, ainsi que des propositions visant à réduire les coûts quotidiens, à stimuler la recherche, l'innovation et la productivité, et à améliorer l'équité fiscale. Le gouvernement prévoit un déficit de 39,8 milliards de dollars en 2024-2025 et une croissance du produit intérieur brut (PIB) réel de 0,7 % en 2024 et de 1,9 % en 2025.
  • Le 2 avril, le gouvernement du Manitoba a déposé son budget de 2024, qui comprend des investissements dans les soins de santé, l'éducation et l'infrastructure, ainsi que la diminution des coûts pour les familles. Le gouvernement prévoit un déficit de 796 millions de dollars en 2024-2025, ainsi qu'une croissance du PIB réel de 0,6 % en 2024 et de 1,9 % en 2025.

Salaire minimum

  • Le salaire minimum fédéral a augmenté pour passer de 16,65 $ à 17,30 $ l'heure le 1er avril.
  • Le salaire minimum à Terre-Neuve-et-Labrador a augmenté pour passer de 15,00 $ à 15,60 $ l'heure le 1er avril.
  • Le salaire minimum en Nouvelle-Écosse a augmenté pour passer de 15,00 $ à 15,20 $ l'heure le 1er avril.
  • Le salaire minimum au Nouveau-Brunswick a augmenté pour passer de 14,75 $ à 15,30 $ l'heure le 1er avril.
  • Le salaire minimum au Yukon a augmenté pour passer de 16,77 $ à 17,59 $ l'heure le 1er avril.

Fabrication

  • La société Ford Motor Company, établie au Michigan, a annoncé que le lancement de ses prochains véhicules électriques à son usine de montage d'Oakville, en Ontario, est reporté de 2025 à 2027. Selon Ford, la transformation de l'usine de montage d'Oakville devrait commencer au deuxième trimestre, comme prévu.
  • La société japonaise Honda Motor Co., Ltd. a annoncé son intention de construire une chaîne de valeur pour les véhicules électriques (VE) au Canada grâce à un investissement d'environ 15 milliards de dollars, qui comprendra une usine de VE Honda, une usine Honda séparée de fabrication de batteries pour VE à Alliston, en Ontario, ainsi qu'une usine de traitement de matériaux actifs cathodiques et de précurseurs de matériaux actifs cathodiques, et une usine de séparateurs. Honda a indiqué qu'elle s'attend à ce que la production de VE commence en 2028 et qu'une fois opérationnelle, l'usine de VE aura une capacité de production de 240 000 véhicules par année. Le gouvernement du Canada et le gouvernement de l'Ontario ont déclaré que les nouveaux investissements de Honda dans les segments admissibles de la chaîne d'approvisionnement des véhicules électriques pourraient bénéficier d'un soutien fédéral de l'ordre de 2,5 milliards de dollars prenant la forme de crédits d'impôt et que, par ailleurs, le gouvernement de l'Ontario soutiendra ces segments à hauteur de 2,5 milliards de dollars par l'intermédiaire de diverses mesures incitatives directes et indirectes.
  • La société Ballard Power Systems, établie à Burnaby, en Colombie-Britannique, a annoncé la signature d'un accord d'approvisionnement à long terme avec l'entreprise Solaris Bus & Coach sp. z o.o., établie en Pologne, pour la fourniture de 1 000 moteurs à pile à hydrogène jusqu'en 2027 pour le marché européen des autobus de transport en commun.

Autres nouvelles

  • La Banque du Canada a maintenu son taux cible de financement à un jour à 5,0 %. La dernière modification du taux cible du financement à un jour remonte à juillet 2023, et le taux avait alors été augmenté de 25 points de base. La banque a également déclaré qu'elle poursuivait sa politique de resserrement quantitatif.
  • Nuvei Corporation, une société de technologie financière établie à Montréal, a annoncé qu'elle avait conclu une entente définitive en vue de sa privatisation par Advent International de Boston, un investisseur en capital-investissement mondial, dans le cadre d'une transaction en espèces qui évalue Nuvei à une valeur d'entreprise d'environ 6,3 milliards de dollars américains. Selon Nuvei, la transaction devrait se conclure à la fin de 2024 ou au premier trimestre de 2025, sous réserve de l'approbation des tribunaux et des actionnaires et des conditions de clôture habituelles, y compris les approbations réglementaires nécessaires.
  • La société Lightspeed Commerce, établie à Montréal, a annoncé une réorganisation qui, selon elle, devrait toucher environ 280 postes, ce qui représente environ 10 % de ses dépenses d'exploitation liées à l'effectif.

Nouvelles des États-Unis et autres nouvelles internationales

  • La Banque centrale européenne (BCE) a maintenu ses trois principaux taux d'intérêt à 4,50 % (principales opérations de refinancement), à 4,75 % (mécanisme de prêt marginal) et à 4,00 % (service de dépôt). La dernière modification de ces taux remonte à septembre 2023, et ceux-ci avaient alors été augmentés de 25 points de base. La BCE a déclaré vouloir mettre fin aux réinvestissements en vertu du programme d'achat d'urgence face à la pandémie à la fin de 2024.
  • La Banque de réserve de la Nouvelle-Zélande a maintenu le taux de base officiel, son principal taux directeur, à 5,50 %. La dernière modification du taux de base officiel remonte à mai 2023, et le taux avait alors été augmenté de 25 points de base.
  • La Banque du Japon a annoncé qu'elle favoriserait le maintien du taux de financement à un jour (non garanti) autour de 0 % à 0,1 %. La Banque du Japon a mis fin à sa politique de taux d'intérêt négatifs en mars 2024.
  • La société Home Depot, établie à Atlanta, en Géorgie, a annoncé qu'elle avait conclu une entente définitive pour acquérir SRS Distribution Inc., une entreprise texane de distribution pour les entrepreneurs spécialisés dans le secteur résidentiel, pour une valeur d'entreprise totale d'environ 18,25 milliards de dollars américains, y compris la dette nette. La société a indiqué que l'acquisition devrait se conclure d'ici la fin de l'exercice 2024, sous réserve des conditions de clôture habituelles et des approbations réglementaires.
  • La société Blackstone Inc., établie à New York, et Apartment Income REIT Corp. (AIR), du Colorado, ont annoncé qu'elles avaient conclu une entente définitive en vertu de laquelle Blackstone Real Estate Partners X acquerra toutes les actions en circulation d'AIR Communities dans le cadre d'une transaction en espèces évaluée à environ 10 milliards de dollars américains. Les deux sociétés ont indiqué que la transaction devrait se conclure au troisième trimestre de 2024, sous réserve de l'approbation des actionnaires d'AIR Communities et des autres conditions de clôture habituelles.
  • L'entreprise Johnson & Johnson, établie en Californie, et Shockwave Medical, Inc., du New Jersey, ont annoncé qu'elles avaient conclu une entente définitive en vertu de laquelle Johnson & Johnson acquerra toutes les actions en circulation de Shockwave pour une valeur d'entreprise évaluée à environ 13,1 milliards de dollars américains. Les sociétés ont indiqué que la transaction devrait se conclure d'ici le milieu de l'année 2024, sous réserve de l'approbation des actionnaires de Shockwave, ainsi que des approbations réglementaires applicables et des autres conditions de clôture habituelles.

Nouvelles des marchés financiers

  • Le prix du pétrole brut West Texas Intermediate a clôturé à 81,93 $ US le baril le 30 avril, en baisse par rapport à sa valeur de clôture de 83,17 $ US enregistrée à la fin de mars. Le pétrole brut Western Canadian Select s'est négocié entre 68 $ US et 74 $ US le baril tout au long du mois d'avril. Le dollar canadien a clôturé à 72,75 cents américains le 30 avril, en baisse par rapport à sa valeur de 73,80 cents américains enregistrée à la fin de mars. Le 30 avril, l'indice composé Standard and Poor's/Bourse de Toronto a clôturé à 21 714,54, en baisse par rapport à sa valeur de clôture de 22 167,03 enregistrée à la fin de mars.

Nouvelles économiques canadiennes, édition de mars 2024

Le présent module fournit un résumé concis de certains événements économiques canadiens et de faits nouveaux survenus sur le marché international et les marchés financiers, selon le mois civil. L'objectif du module est de fournir des renseignements contextuels visant à guider les utilisateurs des données économiques publiées par Statistique Canada. En faisant état des principaux événements ou faits nouveaux, Statistique Canada ne laisse pas entendre que ceux-ci ont une incidence importante sur les données économiques publiées au cours d'un mois de référence en particulier.

Tous les renseignements présentés ici sont obtenus à partir de sources de nouvelles et d'information publiques, et ils ne comprennent pas les renseignements protégés qui sont fournis à Statistique Canada par les répondants aux enquêtes.

Ressources

  • La société TC Énergie, établie à Calgary, a annoncé qu'elle avait conclu, avec la société BlackRock située à New York, une entente d'achat et de vente de Portland Natural Gas Transmission System, un transporteur de gaz naturel de 475 kilomètres desservant les marchés de la Nouvelle-Angleterre et du Canada atlantique pour un prix d'achat brut de 1,14 milliard de dollars américains. TC Énergie a indiqué que la transaction devrait se conclure d'ici le milieu de 2024, sous réserve des approbations réglementaires et d'autres conditions de clôture habituelles.
  • La Compagnie Pétrolière Impériale Limitée, établie à Calgary, a annoncé le 17 mars qu'elle mettait en place des mesures de transport temporaires, y compris le transport routier et ferroviaire, pour maintenir un approvisionnement régulier en carburant dans la région de Winnipeg à la suite de travaux d'entretien imprévus sur le productoduc d'Impériale qui traverse cette région. Impériale a indiqué que le pipeline serait hors service pendant environ trois mois à compter de la mi-mars.

Budgets gouvernementaux

  • Le 7 mars, le gouvernement du Yukon a déposé son budget de 2024-2025, qui comprenait des investissements dans les soins de santé, l'éducation, l'infrastructure et la gérance de l'environnement. Le gouvernement prévoit un excédent de 119 millions de dollars en 2024-2025 ainsi qu'une croissance du produit intérieur brut (PIB) réel de 1,6 % en 2024 et de 3,0 % en 2025.
  • Le 12 mars, le gouvernement du Québec a présenté le budget de 2024-2025 qui comprend des investissements dans la santé et les services sociaux, l'éducation, le soutien aux aînés, la promotion de l'accès au logement, la protection de l'environnement et l'adaptation aux changements climatiques. Le gouvernement prévoit un déficit de 11,0 milliards de dollars en 2024-2025 ainsi qu'une croissance du PIB réel de 0,6 % en 2024 et de 1,6 % en 2025.
  • Le 19 mars, le gouvernement du Nouveau-Brunswick a déposé son budget de 2024-2025 qui comprend des investissements dans les soins de santé, le logement, le soutien aux populations vulnérables et l'éducation. Le gouvernement prévoit un excédent de 41,0 millions de dollars en 2024-2025 ainsi qu'une croissance du PIB réel de 0,7 % en 2024 et de 1,7 % en 2025.
  • Le 20 mars, le gouvernement de la Saskatchewan a déposé son budget provincial de 2024-2025, lequel prévoit notamment des investissements dans les soins de santé, l'éducation, les collectivités et l'infrastructure. Le gouvernement prévoit un déficit de 273,2 millions de dollars en 2024-2025 ainsi qu'une croissance du PIB réel de 1,0 % en 2024 et de 1,8 % en 2025.
  • Le 21 mars, le gouvernement de Terre-Neuve-et-Labrador a publié son budget de 2024, qui comprend des investissements dans les soins de santé, le bien-être des aînés, le logement et les infrastructures. Le gouvernement prévoit un déficit de 152 millions de dollars en 2024-2025 ainsi qu'une croissance du PIB réel de 5,1 % en 2024 et de 6,9 % en 2025.
  • Le 26 mars, le gouvernement de l'Ontario a publié son budget de 2024, qui comprend des investissements dans les infrastructures, les soins de santé et l'éducation, ainsi que dans l'offre de logements dans la province, le soutien aux entreprises et le perfectionnement des compétences. Le gouvernement prévoit un déficit de 9,8 milliards de dollars en 2024-2025 et une croissance du PIB réel de 0,3 % en 2024 et de 1,9 % en 2025.

Autres nouvelles

  • La Banque du Canada a maintenu son taux cible de financement à un jour à 5,0 %. La dernière modification du taux cible du financement à un jour remonte à juillet 2023, et le taux avait alors été augmenté de 25 points de base. La banque a également déclaré qu'elle poursuivait sa politique de resserrement quantitatif.
  • Le gouvernement du Canada a annoncé qu'il proposait de plafonner temporairement le rajustement en fonction de l'inflation des taux du droit d'accise sur la bière, les spiritueux et le vin à 2,0 % pour une période supplémentaire de deux ans et de réduire de moitié le taux du droit d'accise sur les 15 000 premiers hectolitres de bière brassée au Canada pendant deux ans. Le gouvernement a déclaré que ces mesures entreraient en vigueur le 1er avril 2024.
  • Le gouvernement du Canada a annoncé qu'il élargira le Plan des niveaux d'immigration afin d'inclure les arrivées de résidents temporaires et les arrivées des résidents permanents. Il a indiqué qu'il inclura un objectif afin d'atteindre un volume adéquat de résidents temporaires que le Canada peut accueillir. Le gouvernement a ajouté que, comme point de départ, il vise une diminution de la population de résidents temporaires au Canada, qui passera de 6,2 % de la population totale en 2023 à 5,0 % au cours des trois prochaines années.
  • Le gouvernement de la Saskatchewan a annoncé qu'il allait procéder aux travaux préparatoires portant sur les 90 000 premiers acres du projet d'expansion de la capacité d'irrigation du lac Diefenbaker, les travaux de construction d'envergure étant prévus pour 2025. Le gouvernement a indiqué que le coût total du projet est estimé à 1,15 milliard de dollars, un montant qui sera partagé entre le gouvernement provincial et les producteurs qui auront choisi d'y participer.
  • L'entreprise torontoise The Body Shop Canada Limited a annoncé qu'elle avait entamé des procédures de restructuration en déposant un avis d'intention de faire une proposition en vertu de la Loi sur la faillite et l'insolvabilité du Canada. L'entreprise a indiqué que l'ensemble de ses 105 magasins sont actuellement en activité, mais que les ventes en ligne par l'intermédiaire des boutiques virtuelles au Canada cesseront et que certains magasins fermeront leurs portes dans un avenir rapproché.
  • La société AstraZeneca, établie au Royaume-Uni, a annoncé qu'elle avait conclu une entente définitive pour acquérir Fusion Pharmaceuticals Inc., une entreprise de Hamilton (Ontario), dans le cadre d'une transaction évaluée à environ 2,0 milliards de dollars américains. Selon AstraZeneca, la transaction devrait se conclure au deuxième trimestre de 2024, sous réserve des conditions de clôture habituelles, de l'approbation des actionnaires de Fusion et des autorisations réglementaires.
  • La société torontoise Canada Goose Holdings Inc. a annoncé une réorganisation de son effectif de cadres à l'échelle mondiale, ce qui représente une réduction d'environ 17 % des postes de direction.
  • La Financière Manuvie, établie à Toronto, a annoncé qu'elle avait accepté de réassurer, auprès de la RGA Compagnie de réassurance-vie du Canada, pour 5,8 milliards de dollars en titres canadiens d'assurance vie universelle qu'elle a en réserve, mais qui ont un faible rendement des capitaux propres. Manuvie a indiqué que la transaction devrait se conclure vers le début du deuxième trimestre de 2024 et que celle-ci n'est pas assujettie à des conditions de clôture.

Nouvelles des États-Unis et autres nouvelles internationales

  • Le Federal Open Market Committee des États-Unis a maintenu la fourchette cible pour le taux d'intérêt des fonds fédéraux à une valeur allant de 5,25 % à 5,50 %. La dernière modification de la fourchette cible remonte à juillet 2023, et celle-ci avait alors été augmentée de 25 points de base. Le comité a aussi indiqué qu'il continuera de réduire ses avoirs en titres du Trésor, en titres de créance et en titres adossés à des créances hypothécaires.
  • La Banque centrale européenne (BCE) a maintenu ses trois principaux taux d'intérêt à 4,50 % (principales opérations de refinancement), à 4,75 % (mécanisme de prêt marginal) et à 4,00 % (service de dépôt). La dernière modification de ces taux remonte à septembre 2023, et ceux-ci avaient alors été augmentés de 25 points de base. La BCE a l'intention de mettre fin aux réinvestissements en vertu du programme d'achat d'urgence face à la pandémie à la fin de 2024.
  • La Banque du Japon (BoJ) a annoncé qu'elle mettrait fin à sa politique de taux d'intérêt négatifs, en vigueur depuis janvier 2016, et qu'elle favoriserait plutôt le maintien du taux de financement à un jour (non garanti) autour de 0,0 % à 0,1 %. La BoJ a déclaré que, pour suivre cette recommandation, elle appliquera un taux d'intérêt de 0,1 % aux soldes des comptes courants détenus par les institutions financières à la Banque.
  • La Banque de réserve de l'Australie a maintenu la cible pour le taux à un jour à 4,35 %. La dernière modification du taux à un jour remonte à novembre 2023, et le taux avait alors été augmenté de 25 points de base.
  • Le comité de la politique monétaire de la Banque d'Angleterre a voté en faveur du maintien du taux d'escompte à 5,25 %. La dernière modification du taux d'escompte remonte à août 2023, et le taux avait alors été augmenté de 25 points de base.
  • Le comité de politique monétaire et de stabilité financière de la banque centrale de Norvège, la Norges Bank, a maintenu son taux directeur inchangé à 4,5 %. La dernière modification du taux directeur remonte à décembre 2023, et le taux avait alors été augmenté de 25 points de base.
  • Le Conseil d'administration de la Riksbank de Suède a maintenu le taux des prises en pension à 4,0 %. La dernière modification du taux des prises en pension remonte à septembre 2023, et le taux avait alors augmenté de 25 points de base.
  • Le département de l'Agriculture des États-Unis (USDA) a annoncé la mise au point définitive d'une règle « Produit des États-Unis » qui permet l'utilisation volontaire d'une étiquette « Produit des États-Unis » ou « Fabriqué aux États-Unis » pour les produits de viande, de volaille et d'œufs seulement lorsque les produits proviennent d'animaux nés, élevés, abattus et transformés aux États-Unis. L'USDA a déclaré que les établissements qui utilisent volontairement une allégation assujettie à la règle finale devront se conformer aux nouvelles exigences réglementaires d'ici le 1er janvier 2026.
  • L'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) a annoncé que plusieurs pays de l'OPEP+, dont l'Arabie saoudite, l'Irak et les Émirats arabes unis, ont convenu de prolonger les coupes additionnelles volontaires de 2,2 millions de barils par jour pour le deuxième trimestre de 2024. L'OPEP a déclaré que ces coupes s'ajouteraient aux réductions volontaires annoncées par la Fédération de Russie pour la même période.
  • L'entreprise Dollar Tree, Inc., établie en Virginie, a annoncé son intention de fermer environ 600 magasins Family Dollar au cours du premier semestre de l'exercice 2024. L'entreprise a ajouté qu'environ 370 magasins Family Dollar et 30 magasins Dollar Tree fermeront leurs portes au cours des prochaines années, à mesure que le bail actuel de chaque magasin sera échu.
  • La société Unilever, établie au Royaume-Uni, a annoncé des mesures pour accélérer son plan d'action pour la croissance en se séparant de sa division des crèmes glacées, et a indiqué que les changements proposés devraient avoir une incidence sur environ 7 500 postes à l'échelle mondiale qui sont occupés essentiellement par des employés de bureau.

Nouvelles des marchés financiers

  • Le prix du pétrole brut West Texas Intermediate a clôturé à 83,17 $ US le baril le 28 mars, en hausse par rapport à sa valeur de clôture de 78,26 $ US enregistrée à la fin de février. Le pétrole brut Western Canadian Select s'est négocié entre 59 $ US et 69 $ US le baril tout au long du mois de mars. Le dollar canadien a clôturé à 73,80 cents américains le 28 mars, en hausse par rapport à sa valeur de 73,69 cents américains enregistrée à la fin de février. Le 28 mars, l'indice composé Standard and Poor's/Bourse de Toronto a clôturé à 22 167,03, en hausse par rapport à sa valeur de clôture de 21 363,61 enregistrée à la fin de février.

Nouvelles économiques canadiennes, édition de février 2024

Le présent module fournit un résumé concis de certains événements économiques canadiens et de faits nouveaux survenus sur le marché international et les marchés financiers, selon le mois civil. L'objectif du module est de fournir des renseignements contextuels visant à guider les utilisateurs des données économiques publiées par Statistique Canada. En faisant état des principaux événements ou faits nouveaux, Statistique Canada ne laisse pas entendre que ceux-ci ont une incidence importante sur les données économiques publiées au cours d'un mois de référence en particulier.

Tous les renseignements présentés ici sont obtenus à partir de sources de nouvelles et d'information publiques, et ils ne comprennent pas les renseignements protégés qui sont fournis à Statistique Canada par les répondants aux enquêtes.

Ressources

  • La société Chord Energy du Texas et la société Enerplus de Calgary ont annoncé qu'elles avaient conclu une entente définitive en vertu de laquelle Chord et Enerplus seront fusionnées pour une valeur d'entreprise combinée de 11 milliards de dollars américains. Les sociétés ont indiqué que la transaction devrait se conclure d'ici le milieu de l'année 2024, sous réserve des conditions de clôture habituelles aux États-Unis et au Canada, ainsi que des approbations des actionnaires de Chord et d'Enerplus, de l'approbation de la Cour du Banc du Roi de l'Alberta, de l'inscription au NASDAQ des actions de Chord qui seront émises dans le cadre de la transaction et des autorisations ou approbations réglementaires.

Budgets gouvernementaux

  • Le 22 février, le gouvernement de la Colombie-Britannique a présenté son budget de 2024, qui comprend des investissements dans les soins de santé, l'enseignement, l'atténuation des effets des urgences climatiques, ainsi que des investissements pour aider les familles à composer avec l'inflation et l'abordabilité du logement. Le gouvernement prévoit un déficit de 7,9 milliards de dollars en 2024-2025 et une croissance du produit intérieur brut (PIB) réel de 0,8 % en 2024 et de 2,3 % en 2025.
  • Le 29 février, le gouvernement de la Nouvelle-Écosse a présenté son budget de 2024-2025, lequel comporte des plans pour indexer les tranches d'imposition, le montant personnel de base et certains crédits d'impôt non remboursables sur le taux d'inflation de la province et pour mettre en œuvre un nouveau programme universel de repas offerts aux élèves fréquentant les écoles publiques. Le budget comprend également des investissements dans les soins de santé et l'enseignement et des investissements pour renforcer la main‑d'œuvre dans les métiers spécialisés et bâtir de nouveaux logements publics. Le gouvernement prévoit un déficit de 476,4 millions de dollars en 2024-2025 et une croissance du PIB réel de 1,7 % en 2024 et de 1,9 % en 2025.
  • Le 29 février, le gouvernement de l'Île-du-Prince-Édouard a présenté son budget de fonctionnement de 2024-2025, qui est axé sur l'amélioration des soins de santé, la construction de logements et l'aide au coût de la vie. Le gouvernement prévoit un déficit de 85 millions de dollars en 2024-2025 et une croissance du PIB réel de 4,1 % en 2024 et de 4,0 % en 2025.
  • Le 29 février, le gouvernement de l'Alberta a présenté son budget de 2024, lequel comprend un plan visant à renforcer les soins de santé et l'enseignement, à bâtir des collectivités sûres et solidaires, à gérer les ressources de la province et à favoriser la création d'emplois. Le gouvernement prévoit un excédent de 367 millions de dollars en 2024-2025, ainsi qu'une croissance du PIB réel de 2,9 % en 2024 et de 3,3 % en 2025.

Autres nouvelles

  • Le 4 février, le gouvernement du Canada a annoncé son intention de prolonger de deux ans, soit jusqu'au 1er janvier 2027, l'interdiction actuelle d'achat de logements canadiens par des étrangers.
  • Le 6 février, le gouvernement du Canada a annoncé qu'il avait approuvé une demande d'aide fédérale du gouvernement de la Nouvelle-Écosse pour aider les membres de la collectivité à se rétablir après le passage d'une importante tempête hivernale qui a touché l'ensemble de la province. Le gouvernement a déclaré que la tempête qui a frappé les provinces de l'Atlantique a entraîné l'une des chutes de neige les plus abondantes observées en Nouvelle-Écosse, surtout au Cap-Breton, depuis les 20 dernières années.
  • La société Entreprises Bell Canada Inc. (BCE), établie à Montréal, a annoncé une initiative de restructuration des effectifs qui vise la suppression d'environ 4 800 postes, dont 750 postes contractuels, ce qui représente 9 % de l'ensemble des employés de BCE en 2024. BCE a déclaré qu'il s'agissait de sa plus importante initiative de réaménagement des effectifs en près de 30 ans.
  • Lynx Air, une entreprise établie à Calgary, a annoncé qu'elle cesserait ses activités aériennes le 26 février en raison de pressions financières cumulatives en lien avec l'inflation, les coûts du carburant, les taux de change, le coût du capital, les coûts de la réglementation et les tensions concurrentielles sur le marché canadien. Lynx a déclaré qu'elle avait fait une demande et obtenu, auprès de la Cour du Banc du Roi de l'Alberta, une ordonnance initiale de protection contre les créanciers en vertu de la Loi sur les arrangements avec les créanciers des compagnies.
  • La société Cascades Inc., établie à Kingsey Falls, au Québec, a annoncé un réalignement de ses opérations et l'optimisation de sa plateforme Emballage carton-caisse, et que l'usine de papier cannelure de Trenton (Ontario), actuellement à l'arrêt, ne reprendra pas ses activités, tandis que les usines de conversion de Belleville (Ontario) et de Newton (Connecticut) seront fermées de façon permanente d'ici le 31 mai 2024. L'entreprise a déclaré que 310 employés seraient touchés.

Nouvelles des États-Unis et autres nouvelles internationales

  • Le président des États-Unis, Joseph R. Biden Jr., a déclaré l'état de catastrophe majeure dans l'État de Californie et a ordonné le versement d'une aide fédérale en complément aux efforts de rétablissement des administrations tribales, locales et étatiques dans les régions touchées par une violente tempête et des inondations qui se sont produites du 21 au 23 janvier 2024.
  • Le comité de la politique monétaire de la Banque d'Angleterre a voté en faveur du maintien du taux d'escompte à 5,25 %. La dernière modification du taux d'escompte remonte à août 2023, et le taux avait alors été augmenté de 25 points de base.
  • Le Conseil d'administration de la Riksbank de Suède a maintenu le taux des prises en pension à 4,0 %. La dernière modification du taux des prises en pension remonte à septembre 2023, et le taux avait alors augmenté de 25 points de base.
  • La Banque de réserve de l'Australie a maintenu la cible pour le taux à un jour à 4,35 %. La dernière modification du taux à un jour remonte à novembre 2023, et le taux avait alors été augmenté de 25 points de base.
  • La Banque de réserve de la Nouvelle-Zélande a maintenu le taux de base officiel, son principal taux directeur, à 5,50 %. La dernière modification du taux de base officiel remonte à mai 2023, et le taux avait alors été augmenté de 25 points de base.
  • La banque Capital One Financial Corporation, établie en Virginie, et l'entreprise Discover Financial Services, établie en Illinois, ont annoncé qu'elles avaient conclu une entente définitive en vertu de laquelle Capital One fera l'acquisition de Discover dans le cadre d'une transaction payée entièrement en actions d'une valeur totale de 35,3 milliards de dollars américains. Les sociétés ont indiqué que la transaction devrait se conclure à la fin de 2024 ou au début de 2025, sous réserve du respect des conditions de clôture habituelles, y compris les autorisations réglementaires et l'approbation des actionnaires de chaque société.
  • Les entreprises Diamondback Energy, Inc. et Endeavor Energy Resources, L.P., toutes les deux établies au Texas, ont annoncé qu'elles avaient conclu une entente de fusion définitive en vertu de laquelle Diamondback et Endeavor fusionneront dans le cadre d'une transaction évaluée à environ 26 milliards de dollars, y compris la dette nette d'Endeavor. Diamondback a déclaré qu'elle s'attend à ce que la fusion se conclue au quatrième trimestre de 2024, sous réserve du respect des conditions de clôture habituelles, de l'expiration ou de la fin du délai d'attente en vertu de la loi américaine Hart-Scott-Rodino Antitrust Improvements Act de 1976 et de l'approbation de la transaction par les actionnaires de la société.
  • L'entreprise Macy's, Inc., établie à New York, a annoncé la fermeture d'environ 150 emplacements peu productifs d'ici la fin de 2026. Macy's a indiqué qu'environ 15 magasins de l'enseigne Bloomingdale's et au moins 30 nouveaux magasins Bluemercury, de même qu'une trentaine de magasins réaménagés sous l'enseigne Bluemercury, devraient ouvrir leurs portes dans des marchés nouveaux et existants au cours des trois prochaines années.

Nouvelles des marchés financiers

  • Le prix du pétrole brut West Texas Intermediate a clôturé à 78,26 $ US le baril le 29 février, en hausse par rapport à sa valeur de clôture de 75,85 $ US enregistrée à la fin de janvier. Le pétrole brut Western Canadian Select s'est négocié entre 53 $ US et 61 $ US le baril tout au long du mois de février. Le dollar canadien a clôturé à 73,69 cents américains le 29 février, en baisse par rapport à sa valeur de 74,64 cents américains enregistrée à la fin de janvier. Le 29 février, l'indice composé Standard and Poor's/Bourse de Toronto a clôturé à 21 363,61, en hausse par rapport à sa valeur de clôture de 21 021,88 enregistrée à la fin de janvier.

Nouvelles économiques canadiennes, édition de janvier 2024

Le présent module fournit un résumé concis de certains événements économiques canadiens et de faits nouveaux survenus sur le marché international et les marchés financiers, selon le mois civil. L'objectif du module est de fournir des renseignements contextuels visant à guider les utilisateurs des données économiques publiées par Statistique Canada. En faisant état des principaux événements ou faits nouveaux, Statistique Canada ne laisse pas entendre que ceux-ci ont une incidence importante sur les données économiques publiées au cours d'un mois de référence en particulier.

Tous les renseignements présentés ici sont obtenus à partir de sources de nouvelles et d'information publiques, et ils ne comprennent pas les renseignements protégés qui sont fournis à Statistique Canada par les répondants aux enquêtes.

Ressources

  • La société Trans Mountain Corp., établie à Calgary, a annoncé le 12 janvier qu'elle avait reçu une décision de la Régie de l'énergie du Canada approuvant sa demande de modification avec conditions. Trans Mountain a déclaré qu'elle procéderait dorénavant conformément à l'ordonnance approuvant la modification et que le projet d'agrandissement du réseau de Trans Mountain est maintenant terminé à plus de 98 %.
  • La société Parkland, établie à Calgary, a annoncé le 24 janvier qu'elle avait temporairement mis fin aux activités de transformation à la raffinerie de Burnaby et qu'elle s'attend à ce que la raffinerie reprenne ses activités normales dans environ quatre semaines. Parkland a déclaré avoir augmenté les importations de produits raffinés à son terminal d'expédition sur place pour assurer la fiabilité de l'approvisionnement.
  • La société West Fraser Timber Co. Ltd., établie à Vancouver, a annoncé qu'elle fermerait sa scierie de Maxville, en Floride, et qu'elle réduirait ses activités pendant une durée indéterminée à sa scierie de Huttig, en Arkansas, d'ici la fin du mois. La société a indiqué que, dans l'ensemble, cela réduirait sa capacité de production de bois d'œuvre d'environ 270 millions de pieds-planche. Par la suite, West Fraser a annoncé la fermeture définitive de sa scierie de Fraser Lake, en Colombie-Britannique, au terme d'une réduction progressive et ordonnée de ses activités. La société a déclaré que la fermeture touchera environ 175 employés et réduira la capacité de production de bois d'œuvre canadien de West Fraser d'environ 160 millions de pieds-planche.
  • Le gouvernement de l'Ontario a annoncé qu'il appuie le plan d'Ontario Power Generation (OPG) visant à passer aux prochaines étapes de la remise à neuf des tranches « B » de la centrale nucléaire de Pickering et qu'OPG entreprendra la phase de lancement du projet de remise à neuf. Le gouvernement a indiqué soutenir le budget de 2 milliards de dollars d'OPG pour cette phase, qui comprend des travaux d'ingénierie et de conception, ainsi que l'obtention des composants à long délai de livraison.

Fabrication

  • La société ontarienne Algoma Steel Group Inc., établie à Sault Ste. Marie, a annoncé qu'un incident s'est produit le 20 janvier à son usine de production de coke et que la production de coke avait été interrompue. La société a déclaré plus tard qu'elle s'attendait à reprendre la production au cours des deux prochaines semaines et que la fermeture devrait avoir des répercussions sur les expéditions.
  • Rogers Sugar Inc., établie à Vancouver, a annoncé qu'elle avait conclu un protocole d'entente avec le syndicat représentant les employés de la raffinerie de sucre de l'entreprise à Vancouver et que l'entente de principe doit faire l'objet d'un vote. Rogers Sugar a indiqué que les travailleurs de la raffinerie sont en grève depuis le 28 septembre 2023.

Autres nouvelles

  • La Banque du Canada a maintenu son taux cible de financement à un jour à 5,0 %. La dernière modification du taux cible du financement à un jour remonte à juillet 2023, et le taux avait alors été augmenté de 25 points de base. La banque a également déclaré qu'elle poursuivait sa politique de resserrement quantitatif.
  • Le gouvernement du Canada a annoncé qu'il fixera un plafond concernant le nombre de demandes de permis d'études pour les étudiants étrangers qui pourront être acceptées afin de stabiliser la nouvelle croissance pendant une période de deux ans. Le gouvernement a indiqué qu'en 2024, le plafond devrait se traduire par l'approbation d'environ 360 000 permis d'études, en baisse de 35 % par rapport à 2023. Le gouvernement a également déclaré que les personnes inscrites à la maîtrise et au doctorat, ainsi que celles qui font des études primaires et secondaires, ne sont pas incluses dans le plafond.
  • Le salaire minimum au Nunavut a augmenté pour passer de 16,00 $ l'heure à 19,00 $ l'heure le 1er janvier.
  • Blackstone Inc., établie à New York, et Tricon Residential Inc., de Toronto, ont annoncé avoir conclu une entente en vertu de laquelle Blackstone Real Estate Partners X et Blackstone Real Estate Income Trust, Inc. acquerraient toutes les actions ordinaires en circulation de Tricon pour une valeur de 3,5 milliards de dollars américains. Les entreprises ont déclaré que la transaction devrait se conclure au deuxième trimestre de 2024, sous réserve des conditions de clôture habituelles, y compris l'approbation des actionnaires et l'approbation réglementaire en vertu de la Loi sur la concurrence du Canada et de la Loi sur Investissement Canada.
  • La société torontoise Restaurant Brands International Inc. (RBI) et Carrols Restaurant Group, Inc., de New York, ont annoncé avoir conclu une entente pour que la RBI acquière la totalité des actions émises et en circulation de Carrols, pour une valeur d'entreprise totale d'environ 1,0 milliard de dollars américains. Selon les deux entreprises, la transaction devrait se conclure au deuxième trimestre de 2024, sous réserve de l'expiration ou de la fin du délai d'attente en vertu de la loi américaine Hart-Scott-Rodino Antitrust Improvements Act de 1976 et du respect des autres conditions de clôture habituelles, y compris l'approbation des actionnaires.
  • La société Black Press Ltd., établie à Surrey, en Colombie-Britannique, a annoncé avoir obtenu une ordonnance initiale en vertu de la Loi sur les arrangements avec les créanciers des compagnies (LACC) qui prévoit une suspension des procédures en faveur de la société et l'approbation du financement du débiteur-exploitant. La société a déclaré avoir l'intention de demander l'approbation du tribunal pour lancer un processus de sollicitation de vente et d'investissement pour son entreprise et ses actifs. Black Press a également déclaré qu'elle avait l'intention de déposer une demande de reconnaissance des procédures en vertu de la LACC aux États-Unis conformément au chapitre 15 du titre 11 du code sur les faillites des États-Unis auprès de la Cour des faillites des États-Unis.
  • Le 22 janvier, le Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP) a annoncé que les membres retireraient tous les services de la Coast Mountain Bus Company de Vancouver pendant 48 heures.

Nouvelles des États-Unis et autres nouvelles internationales

  • Le 26 janvier, le président des États-Unis, Joseph R. Biden, a annoncé une suspension temporaire des exportations de gaz naturel liquéfié vers des pays qui n'ont pas d'accord de libre-échange, jusqu'à ce que le département de l'Énergie des États-Unis puisse mettre à jour les analyses sous-jacentes en vue des autorisations.
  • Le Federal Open Market Committee des États-Unis a maintenu la fourchette cible pour le taux d'intérêt des fonds fédéraux à une valeur allant de 5,25 % à 5,50 %. La dernière modification de la fourchette cible remonte à juillet 2023, et celle‑ci avait alors été augmentée de 25 points de base. Le comité a aussi indiqué qu'il continuera de réduire ses avoirs en titres du Trésor, en titres de créance et en titres adossés à des créances hypothécaires.
  • La Banque centrale européenne (BCE) a maintenu ses trois principaux taux d'intérêt inchangés à 4,50 % (principales opérations de refinancement), à 4,75 % (facilité de prêt marginal) et à 4,00 % (service de dépôt). La dernière modification de ces taux remonte à septembre 2023, et ceux-ci avaient alors été augmentés de 25 points de base.
  • Le comité de politique monétaire et de stabilité financière de la banque centrale de Norvège, la Norges Bank, a maintenu son taux directeur inchangé à 4,5 %. La dernière modification du taux directeur remonte à décembre 2023, et le taux avait alors été augmenté de 25 points de base.
  • La Banque du Japon a annoncé qu'elle continuera d'appliquer un taux d'intérêt négatif de -0,1 % aux soldes des taux directeurs dans les comptes courants détenus par des institutions financières à la Banque. Elle a également indiqué qu'elle achèterait le montant nécessaire d'obligations du gouvernement du Japon, sans fixer de limite supérieure, afin que les rendements de ces obligations sur 10 ans demeurent à environ 0 %.

Nouvelles des marchés financiers

  • Le prix du pétrole brut West Texas Intermediate a clôturé à 75,85 $ US le baril le 31 janvier, en hausse par rapport à sa valeur de clôture de 71,65 $ US enregistrée à la fin de décembre. Le pétrole brut Western Canadian Select s'est négocié entre 51 $ US et 60 $ US le baril tout au long du mois de janvier. Le dollar canadien a clôturé à 74,64 cents américains le 31 janvier, en baisse par rapport à sa valeur de 75,61 cents américains enregistrée à la fin de décembre. Le 31 janvier, l'indice composé Standard and Poor's/Bourse de Toronto a clôturé à 21 021,88, en hausse par rapport à sa valeur de clôture de 20 958,44 enregistrée à la fin de décembre.

Vidéo - Introduction aux données matricielles (Partie 2) : Les outils de modèles numériques d’élévation (MNE) et la Calculatrice Raster

Numéro de catalogue : 89200005

Numéro d'exemplaire : 2020020

Date de diffusion : le 19 novembre 2020

QGIS Démo 20

Introduction aux données matricielles (Partie 2) : Les outils de modèles numériques d’élévation (MNE) et la Calculatrice Raster - Transcription vidéo

(Le symbole de Statistique Canada, le mot-symbole « Canada » et le titre : « Introduction aux données matricielles (Partie 2) : Les outils de modèles numériques d’élévation (MNE) et la Calculatrice Raster » apparaissent à l'écran.)

Bon retour tout le monde!

Pour la 2e partie de l'introduction aux rasters, nous étudierons quelques exemples d'outils propres au modèle numérique d'élévation (MNE), notamment Pente, Ombrage et Aspect. Pour chacun de ces outils, il existe plusieurs solutions de rechange dans la Boites à outils de traitements, chacune ayant des paramètres et des applications légèrement distinctes. Nous passerons ensuite à la Calculatrice Raster, en l'utilisant tout d'abord pour sélectionner des cellules par critères d'intérêt, puis pour combiner des variables de rasters pour des analyses plus approfondies. En général, les MNE et les ensembles de données connexes peuvent servir à extraire de l'information en 3D et à réaliser une large gamme d'analyses et de visualisations – étant donné que l'élévation et les caractéristiques connexes ont une influence considérable sur les processus biophysiques et socioéconomiques. Pour donner quelques exemples, citons notamment les heures du jour, la durée des saisons de croissance, le potentiel d'érosion du sol, la visibilité et les itinéraires optimaux de transport ou le déplacement des surfaces.

Donc, après avoir chargé le MNE en pseudo-couleurs et de l'avoir dupliqué dans le panneau Couches, nous allons tout d'abord étudier l'outil Pente. Comme nous l'avons déjà indiqué, il existe plusieurs options. Nous utiliserons l'outil Pente de GDAL. Le ratio des unités de l'axe vertical à l'axe horizontal est de 1 à 1, puisque dans la démonstration précédente, nous avons transformé le MNE fusionné en un système de coordonnées projeté, dont les unités sont en mètres. Autrement, nous aurions dû calculer et entrer le ratio approprié de 1 mètre à 1 degré. Une autre solution consiste à calculer la pente en pourcentage, ce qui conviendrait pour des surfaces plus planes. Or, selon une distance par rapport à l'élévation d'une pente de 45°, on obtient 100 %, et qu'une valeur avoisinant les 90 degrés est proche de l'infini, nous ne cocherons pas cette option pour éviter les valeurs astronomiques et non intuitives dans les données de sortie, compte tenu du terrain montagneux. Cochez l'option Calculer les bords pour éviter les éventuels effets négatifs liés aux arêtes et générez un fichier temporaire. J'ai utilisé l'outil Construire des pyramides pour la plupart des rasters de la présente démonstration pour améliorer les temps de rafraichissement, et je vous invite à faire de même.

On voit donc que la Pente fluctu entre 0 et 80 degrés. Comme on pouvait s'y attendre, il y a de nombreux autres changements de pentes dans la région montagneuse au sudouest du MNE par rapport à la région plane située au nordouest. Pente est un outils essentiel dans de nombreuses analyses, lorsqu'il s'agit par exemple de déterminer l'itinéraire optimal pour traverser un paysage, ou d'examiner le potentiel de risque pour les mouvements de masse tels que les glissements de terrain ou les avalanches.

Examinions ensuite la fonction Ombrage, toujours avec l'outil GDAL. Si nous étions situés dans une région plane telle que les Prairies, nous aurions pu appliquer un facteur d'exagération verticale de 5 ou 10. Ce facteur a un effet multiplicateur qui sert à améliorer la visualisation des changements de niveau. Pour la région qui nous concerne, la valeur par défaut de 1 est appropriée, qui signifie qu'aucune exagération est nécessaire. Laissez les trois prochains paramètres par défaut, cochez Calculer les bords et exécutez l'outil une première fois avec Ombrage combiné, puis en cochant Multidirectionnel.

Comme nous l'avons signalé dans la démonstration précédente, nous pouvons aussi appliquer la fonction Ombrage comme mode de visualisation du MNE en allant dans le menu déroulant Type de rendu de l'onglet Symbologie. C'est la seule source lumineuse traditionnelle de la fonction Ombrage. Cliquez sur Appliquer. Je corrigerai l'échelle du canevas pour optimiser la visualisation.

L'azimut définit, en degrés, la direction horizontale de la lumière du soleil provenant du nord, du sud, de l'est ou de l'ouest. Par conséquent, la valeur par défaut de 315 signifie que l'éclairage provient du nordouest, avec ombrage sur les pentes orientées au sud-est. Nous pouvons changer les valeurs dans la case et cliquer sur Appliquer. La lumière venant de l'est modifie les zones ombrées des pentes orientées à l'ouest. Autrement, nous pouvons tourner la roue de l'azimut, et avec une lumière provenant du nord, l'ombrage se produira logiquement sur les pentes orientées au sud. J'ai inclus des liens, dans la description de la vidéo, vers des guides permettant de déterminer des valeurs réalistes d'azimut et d'angle pour un lieu et une heure précise. Le paramètre d'altitude corrige l'angle vertical du soleil dans le ciel. En modifiant la valeur à 25, les longueurs d'ombre se rétrécissent, puisqu'à mesure qu'on s'approche de 0°, la lumière est directement à la verticale. En modifiant la valeur à 75, la longueur de l'ombre augmente considérablement. À mesure que l'angle se rapproche de 90°, la lumière provient de l'horizon, comme au lever ou au coucher du soleil. Revenons maintenant aux paramètres par défaut en cliquant sur les onglets.

Examinons maintenant les ombrages multidirectionnels et les ombrages combinés. Comme nous pouvons le constater, les ombrages multidirectionnels sont relativement semblables à l'ombrage traditionnel, seules quelques sources de lumière additionnelles sont intégrées aux données de sortie. Inversement, l'ombrage combiné se distingue nettement des autres, puisque la lumière provient de toutes les directions. Dans l'onglet Transparence, réglez l'opacité globale à 50 %. Basculons maintenant vers le MNE reproduit en double et ajoutons de l'ombrage. Cela correspond à d'autres visualisations standards des MNE. On obtient une visualisation en pseudo-3D, la texture du terrain montagneux permet une visualisation en pseudocouleurs des changements d'altitude. Nous pourrions utiliser n'importe quel type d'ombrage à cette fin. Pour créer une vraie visualisation en 3D des rasters superposés, agrandissez le menu déroulant Vue et sélectionnez l'élément Nouvelle Vue Cartographique 3D. Cliquez sur l'icône de configuration et précisez le raster du MNE dans le menu déroulant. Après avoir cliqué sur OK et en revenant à la fenêtre d'affichage d'une carte en 3D, nous pouvons tenir enfoncée la touche Contrôle et cliquer à gauche sur la souris pour modifier l'inclinaison de l'affichage en 3D. Utilisez le bouton de défilement de la souris pour faire un zoom avant ou un zoom arrière.

Les ombrages ont aussi plusieurs applications analytiques, puisqu'elles sont un autre facteur clé qui influence diverses propriétés telles que les périodes de fonte, les conditions de culture et la distribution de la végétation. Cette influence s'étend aussi à notre prochain outil, Aspect.

L'outil Aspect créé un raster indiquant la direction des pentes des collines exprimées en degrés. Une fois de plus, nous utiliserons l'outil GDAL. Cochez Renvoyer 0 pour le plat (au lieu de -9999) et Calculer les bords, sélectionnez les MNE comme données d'entrée, et exécutez avec un fichier temporaire. Le résultat apparaît comme tel. Afin d'obtenir une visualisation plus intuitive, réglez le type de rendu à Pseudo-couleur à bande unique avec une rampe de couleurs spectrale, et cliquez sur Appliquer. Cela devrait donner une couleur distincte aux 4 points cardinaux. Nous pouvons substituer les valeurs de la colonne Étiquette par leurs équivalents textuels, en inscrivant E pour 90°, S pour 180°, O pour 270° et N pour 360°, ainsi que 0° pour le plat. Si nous passons au mode Intervalles égaux et que nous modifions les classes à 9, nous pouvons également ajouter des points intercardinaux et modifier les étiquettes. Par conséquent, 45 correspondrait à nord-est, 135 à sud-est, et ainsi de suite.

Nous passons maintenant à la Calculatrice Raster. L'outil revient à combiner les outils Sélectionner à l'aide d'une expression, Calculatrice de champ et Intersection pour des données vectorielles. Il s'agit d'un outil polyvalent qui peut servir à interroger, à reclasser et à combiner des fichiers de rasters. Nous allons étudier un certain nombre de ces applications à l'aide d'un scénario simple. Disons que nous souhaitons isoler les emplacements d'une nouvelle ferme avec certaines contraintes environnementales connues qui correspondent à nos rasters existants. Nous pouvons utiliser la Calculatrice Raster. Commençons alors par sélectionner les cellules par critères d'intérêt. Nous utiliserons le raster de Pente, en désignant les cellules contenant une pente inférieure ou égale à 10 degrés.

(Les mots «  "PCBPente@1" <= 10 » apparaissent à l'écran.)

Le symbole @1 s'applique au numéro de bande, qui est pertinent pour les rasters composites. Pour les rasters à bande unique et thématiques, il n'existe qu'une seule bande, ce qui signifie qu'elles sont toutes suivies de @1. Le seul paramètre requis est la couche de référence, qui fait appel au raster de Pente. Nous pouvons ensuite exécuter l'outil avec un fichier de sortie temporaire.

Une fois le traitement terminé, le fichier de sortie ressemble à ceci. Ouvrez les Propriétés de la couche et modifiez le type de rendu à Palette / Valeurs Unique en cliquant sur Classer. Comme nous pouvons le voir, les valeurs sont 0 ou 1, ce qui indique si le critère précisé est Vrai ou Faux. Par conséquent, lorsqu'on réactive le MNE reproduit en double, il n'est pas surprenant que la valeur 0 apparaisse surtout en région montagneuse, tandis que la valeur 1 correspond à certains creux de vallée ainsi qu'à la région plane du nord-est.

En ouvrant de nouveau la Calculatrice Raster, nous devons multiplier la requête de départ par le raster d'entrée, afin de conserver les valeurs d'entrée qui répondent aux critères d'intérêt. La raison est que les cellules répondant aux critères ont une valeur de 1 multipliée par la valeur initiale, ce qui donne un résultat égal aux valeurs initiales. Inversement, les cellules qui ne répondent pas aux critères ont une valeur de 0 multipliée par les valeurs initiales, ce qui fera toujours 0 – et c'est ainsi que l'on conserve uniquement les cellules qui répondent aux critères.

(Les mots «  ("PCBPente@1" <= 10)* "PCBPente@1" » apparaissent à l'écran.)

Nous pourrions maintenant répéter l'opération avec un exemple un peu plus complexe, en faisant appel au raster d'Aspect pour isoler les pentes orientées à l'est, au sud et à l'ouest. Commencez par une double parenthèse ouvrante, puis inscrivez aspect supérieur ou égal à 90 ET aspect inférieur ou égal à 270 degrés. Cela exclura les pentes orientées au nord. Cependant, si nous voulions inclure le plat, nous pourrions ajouter OU égal à 0 comme élément distinct dans notre syntaxe d'Expression. Ensuite, fermez les parenthèses et multipliez par le raster d'Aspect pour conserver sa valeur spécifique. Copiez cette expression en vue de la réutiliser dans le prochain exemple. Si des problèmes se produisent avec la Calculatrice Raster, l'outil r.reclass, qui sera abordé dans une prochaine démonstration, peut être utilisé pour conserver ou reformater des valeurs précises à l'intérieur d'un raster.

(Les mots « (("CBExposition@1" >= 90 AND "CBExposition@1" <= 270) OR ("CBExposition@1" = 0))* "CBExposition@1" » apparaissent à l'écran.)

Comme nous l'avons mentionné, il est possible d'utiliser la Calculatrice Raster pour combiner des variables d'intérêt. Ici, nous combinerons les requêtes précédentes pour créer un raster pondéré en vue d'évaluer le choix de l'emplacement d'une nouvelle ferme selon des conditions particulières. Commencez par des parenthèses ouvrantes et indiquez pente inférieure ou égale à 10 degrés. Fermez la parenthèse et multipliez l'expression par 0,75 pour attribuer la valeur de pondération, puis fermez la parenthèse.

À condition que les valeurs de pondération s'ajoutent jusqu'à 1, on peut combiner autant de couches de rasters que nécessaire pour l'analyse. Ici, nous attribuons un poids plus important aux conditions de pente. Maintenant, inscrivez le signe plus, ouvrez trois parenthèses et saisissez de nouveau la requête Aspect. Multipliez la requête par 0,25 et fermez la parenthèse.

(Les mots « (("PCBPente@1" <= 10 )*0.75)+ ((("CBExposition@1" >= 90 AND "CBExposition@1" <= 270) OR ("CBExposition@1" = 0))*0.25) » apparaissent à l'écran.)

Nous pouvons à présent exécuter l'outil afin de créer le raster pondéré des fonctions Pente et Aspect. Les valeurs de sortie se situent entre 0 et 1, mais contrairement au raster binaire de type vrai ou faux que nous avons créé au départ, ce raster contient un intervalle de valeurs. Réglez le Type de rendu à pseudo-couleur et appliquez une rampe de couleurs dans les tons de vert. Les valeurs proches de 0 sont moins convenables selon les conditions précisées, tandis que les zones proches de 1 conviennent mieux. Comme il a été défini, les zones les plus appropriées correspondent à la région plane du nordest, tandis que les régions montagneuses sont largement inadaptées. Nous pourrions incorporer d'autres rasters pour obtenir une évaluation plus réaliste, en masquant par exemple les éventuels lacs, rivières ou terres agricoles existants, ou en incorporant des couches de sol, dans le but d'isoler les sites convenables pour une nouvelle ferme.

Nous pouvons également utiliser l'outil Contour de GDAL à partir de Boites à outils de traitements afin de créer des isolignes à partir des ensembles de rasters. Les isolignes représentent des zones de valeur égale, dont les contours désignent plus particulièrement l'élévation. En utilisant le MNE comme données d'entrée, nous pouvons régler l'option Nom de l'attribut à Z – une abréviation courante. Modifiez l'intervalle à 250 ou 500 pour diminuer le temps de traitement et la taille du fichier. Nous pourrions cocher l'option Créer un vecteur 3D pour permettre des visualisations en 3D de la couche de sortie. Exécutez l'outil. Bien qu'il soit appliqué au MNE dans ce cas, on pourrait également l'appliquer à tout autre raster à bande unique, y compris le raster de Pente ou d'Aspect. De même, en utilisant des échantillons de sol agricole, nous pourrions créer un raster et des contours indiquant les zones où de l'engrais, des pesticides ou des nutriments sont appliqués de façon égale. Nous utiliserons cet outil de nouveau dans une prochaine démonstration.

Nous pouvons superposer les contours de sortie au MNE et rectifier la visualisation, par exemple en ajoutant des étiquettes.

Pour conclure, j'aimerais attirer l'attention sur des analyses complémentaires que permettent d'effectuer les outils disponibles, pour mettre en évidence les niveaux de résolution plus affinés qu'il est possible d'atteindre avec les rasters. Comme nous l'avons indiqué, Pente et Élévation sont des facteurs clés dans le calcul des trajets optimaux permettant de traverser un paysage. La première valeur combine donc une direction de coût et un raster de Coût cumulé, que l'on crée à partir du MNE, des rasters de Pente et d'Inventaire annuel des cultures, dont les points d'origines et de destinations sont définis. Pente et Inventaire annuel des cultures ont été reclassifiés et combinés pour créer un raster de friction qui détermine les coûts liés aux déplacements entre les cellules. Les classes Urbain, Agriculture et Forêt ainsi que les valeurs de bas de pentes se sont vu attribuer des coûts plus faibles comparativement à d'autres classes de couverture du sol et aux régions à pentes élevées. Lorsqu'on passe au raster de Coût cumulé, une fois encore, les coûts entraînés par la traversée de régions montagneuses étaient bien plus élevés que ceux correspondant aux régions des contreforts et des plaines à l'est.

Le deuxième exemple est un panorama créé à partir d'un des sommets de montagne, qui montre les régions visibles à partir d'un point sélectionné. On utilise les panoramas dans la planification de paysages et les applications architecturales pour faire en sorte que les angles de vision soient conservés et que les exigences de sécurité soient respectées. Le tutoriel et les exemples additionnels démontrent comment nous pouvons obtenir divers produits analytiques à partir de simples couches – qui vont de l'optimisation d'itinéraires aux applications de planification en passant par l'analyse environnementale.

(Les mots « Si vous avez des commentaires ou des questions au sujet de cette vidéo, des outils de SIG ou d'autres produits ou services de Statistiques Canada, veuillez communiquer avec nous : statcan.sisagrequestssrsrequetesag.statcan@canada.ca » apparaissent à l'écran.)

(Le mot-symbole « Canada » s'affiche.)

Vidéo - Introduction aux données matricielles (Partie 1) : Traiter et visualiser des images de bande unique

Numéro de catalogue : 89200005

Numéro d'exemplaire : 2020019

Date de diffusion : le 19 novembre 2020

QGIS Démo 19

Introduction aux données matricielles (Partie 1) : Traiter et visualiser des images de bande unique - Transcription vidéo

(Le symbole de Statistique Canada, le mot-symbole « Canada » et le titre : « Introduction aux données matricielles (Partie 1) : Traiter et visualiser des images de bande unique » apparaissent à l'écran.)

Dans le tutoriel d'aujourd'hui, je vais présenter une introduction sur l'utilisation des données matricielles dans QGIS, en mettant l'accent sur les images monobandes. Celles-ci illustrent les changements relatifs à une variable continue unique, comme les précipitations, la pente ou l'altitude. Parmi les images monobandes les plus fréquentes, on compte les modèles numériques d'élévation (MNE), qui montrent les changements dans l'altitude au-dessus du niveau de la mer. Nous allons couvrir certaines fonctions génériques relatives aux images, comme celles de la fusion et de la reprojection et examiner les paramètres pour leur visualisation. Puis, dans la prochaine démonstration, nous allons discuter de certains outils propres aux MNE et de la calculatrice matricielle. Cela vous permettra d'acquérir les compétences de base nécessaires pour traiter, combiner et visualiser des images monobandes. Les ensembles de données matricielles sont l'illustration parfaite de données à plus fine résolution, 15 m à 30 m étant courantes. Étant des ensembles de données accessibles au public, elles ont une capacité d'effectuer de puissantes analyses spatiales.

Comme il a été établi, pour une sélection de fichiers dans le panneau Explorateur, nous pouvons cliquer-droit et cliquer sur l'option d'ajout des couches sélectionnées pour ajouter celles-ci au panneau des couches. Les limites entre les MNE sont prononcées, ce qui leur donne un aspect tacheté. Cela est dû au fait que la visualisation est adaptée à leurs plages de valeurs respectives, lesquelles varient beaucoup en raison du terrain montagneux.

Pour régler ce problème, nous pouvons fusionner les MNE en un seul fichier, ce qui créera une plage de valeurs uniforme pour la visualisation. Dans la boîte à outils de traitement, cherchez et ouvrez l'outil de fusionnement sous « GDAL » diverses images. Cliquez sur l'option « sélectionner tout » dans la boîte de sélection multiple pour les couches d'entrée. Étant donné que nous voulons que la plage complète de valeurs soit utilisée dans la visualisation, laissez décocher le paramètre Récupération de la table des pseudo-couleurs depuis la première couche. Le paramètre de bandes séparées s'applique quant à lui aux images composites, comme l'imagerie satellitaire. Étant donné que nous utilisons des images monobandes, laissez ce paramètre décoché. Les valeurs « NoData » sont souvent utilisées aux cellules en bordure des images et peuvent apparaître sous forme de périmètre noir. Dans ce cas-ci, nous allons laisser les valeurs « NoData » comme celles par défaut, ainsi que les paramètres de compression. Exécutez avec un fichier de sortie temporaire, puisque le fichier fusionné est d'environ 1 gigaoctet. Le processus a pris 6 minutes à exécuter. Si un outil ne fonctionne pas, il y a souvent des options de rechange. Par exemple, dans ce cas-ci, nous pourrions utiliser « r.patch », un outil de GRASS, pour fusionner les images.

Une fois terminée, le fichier fusionné s'affiche comme ceci. La visualisation représente une amélioration considérable et la plage complète de valeurs est utilisée dans le rendu.

Maintenant, nous allons utiliser l'outil de reprojection pour transformer le système de projection et de coordonnées. En général, il est préférable d'éviter de projeter les images, en raison des effets néfastes possibles sur les valeurs ou l'alignement des cellules. Mais dans ce cas-ci, nous voulons utiliser un système de coordonnées projeté aux fins d'analyse spatiale. Il reste quelques autres paramètres à régler dans l'outil pour les images. Cela comprend le « SRC » d'origine, pour lequel il faut sélectionner le système de coordonnées « NAD 83 » (CSRS) à partir du menu déroulant. Ensuite, nous pouvons entrer le « SRC » cible pour la transformation, en ouvrant le sélectionneur de systèmes et en entrant « 26911 » pour le « NAD83 UTM Zone 11 N », qui correspond à l'emplacement actuel. Changez la méthode de ré-échantillonnage à celle Bilinéaire, étant donné que la méthode du plus proche voisin est la mieux adaptée aux images thématiques. Encore une fois, laissez les valeurs « NoData » non définies, car nous allons les définir dans l'image de sortie. Laissez les unités de géoréférencement telles quelles afin d'utiliser la résolution de la source. Laissez tous les autres paramètres par défaut. Sauvegardez sous forme de fichier de sortie temporaire. L'outil a pris environ 12 minutes à procéder à l'exécution.

Comme nous pouvons le voir, cela a eu des effets sur les valeurs et l'alignement des cellules. En effet, le MNE contient maintenant des plages de valeurs légèrement différentes. Pour régler ce problème, ouvrez les propriétés des couches dans l'onglet Histogramme, puis lancez le calcul des valeurs pour déterminer la distribution des valeurs des données de l'image. Si nous zoomons avant, nous pouvons voir que, selon la distribution, la valeur minimale est semblable à celle du MNE fusionné et le « 0 » correspond à une valeur « NoData ». En cliquant sur l'icône de la main, nous pouvons sélectionner interactivement la valeur minimale dans l'histogramme, ou nous pouvons l'entrer manuellement, en la faisant correspondre à la valeur minimale dans le MNE fusionné, soit en saisissant « 552 ». Dans l'onglet Transparence, nous allons entrer une valeur « NoData » de « 0 » pour enlever le périmètre noir autour du MNE. Les valeurs minimales et maximales pourraient également être définies dans l'onglet de la symbologie. Les onglets disponibles dans les propriétés des couches pour les images ressemblent partiellement à ceux pour les ensembles de données vectorielles. Si nous cliquons sur « OK », nous pouvons voir que le retrait de la valeur « NoData » et l'ajustement de la valeur minimale ont amélioré la visualisation du MNE.

Pour exporter une image vers un nouvel ensemble de données, nous pouvons appliquer les mêmes procédures que celles pour les vecteurs. Clique-droit sur l'image, puis cliquez sur « Exporter » et « Enregistrer sous » pour ouvrir la zone d'enregistrement de l'image. Nous pouvons sélectionner le format de fichier à partir du menu déroulant. Le format le plus courant est « GeoTIFF ». Au besoin, nous pouvons créer une image virtuelle ou un fichier « VRT ». Cette procédure permet de relier la donnée à la source des données. Il permet aussi de réduire les délais de traitement, et de bénéficier d'autres avantages en matière de traitement. Pour ce format, il faut indiquer un sous-dossier, qui sera également le nom du fichier. Autrement, fournissez un répertoire et un nom de fichier de sortie. Ici, en entrant « PfCBMNE » pour le MNE de la Colombie Britannique fusionné et projeté.

Nous pouvons également indiquer la taille des cellules pour la sortie, la résolution de la source étant de 15 m sur 15 m ou de 225 m2 par pixel. Les résolutions plus fines entraînent des tailles de fichiers plus grandes. Afin de réduire la taille du fichier totale, il faut rendre la résolution moins fine. Autrement, nous pouvons indiquer le nombre de lignes et de colonnes pour la trame de sortie, ce qui permettra d'ajuster la taille des cellules en conséquence. Dans ce cas-ci, nous allons utiliser la résolution de la source. Il y a également des options de compression et un paramètre pour construire des pyramides, que nous couvrirons dans un instant, à l'aide d'un autre outil. Afin de retirer toutes valeurs « NoData » ou irréalistes connues de l'image exportée, nous pourrions agrandir et cocher la case des valeurs « NoData », cliquer sur l'icône « + », puis entrer une plage de valeurs comme « -9999 » à « -1 ». Après avoir cliqué sur « OK », le fichier permanent sera créé et ajouté au panneau des couches.

Vous avez peut-être remarqué que le délai de rafraîchissement est plus long pour les images. Cela est dû au fait que la résolution de la source est utilisée, quelle que soit l'échelle du « Canevas ». Afin de raccourcir le délai de rafraîchissement, nous pouvons traiter le fichier de sortie à l'aide de l'outil Construction de pyramides. Celui-ci créera plusieurs versions du fichier d'entrée de résolution moins fine, qui seront ensuite utilisées pour accélérer le rafraîchissement en fonction de l'échelle du « Canevas ». Ensuite, nous pouvons spécifier la méthode de ré-échantillonnage et si les pyramides devraient être créées à l'intérieur du fichier du MNE ou sous forme de fichier « VTR » externe pour les « GeoTIFF ». Cette technique raccourcit considérablement les délais de rafraîchissement à l'intérieur du « Canevas », lorsque nous zoomons avant et arrière et que nous changeons l'emplacement du « Canevas ».

Maintenant, examinons la visualisation des images. Encore une fois, nous allons définir la valeur « NoData » pour notre image permanente en entrant « 0 ». La distribution des données dans l'histogramme est la même que celle pour le fichier reprojeté temporaire. En dernier lieu, dans l'onglet Symbologie, nous allons faire correspondre la valeur minimale à l'image fusionnée. Si nous cliquons sur « Appliquer », la visualisation du MNE correspondra à celle des MNE reprojetés et fusionnés temporaires. Comme pour les ensembles de données vectorielles, l'onglet de la symbologie sert à la visualisation. Le menu déroulant du type de rendu équivaut à celui du style et permet d'appliquer divers types de visualisation. Pour les images monobandes, l'affichage de la monobande en gris est le réglage par défaut, mais nous pouvons également y appliquer une pseudo-couleur, particulièrement pour l'ombrage des collines des MNE. L'option Palette / Unique est utilisée pour les images thématiques et l'option Multibande pour les images composites. Ces options permettent d'assigner des bandes au couleur Rouge/Vert/Bleu afin de faciliter l'analyse et la visualisation.

Il y a plusieurs options de rehaussement de contraste dans le menu déroulant. Nous allons laisser le réglage par défaut, soit Étirement Min/Max. En agrandissant les paramètres des valeurs minimales et maximales, nous pouvons indiquer la manière dont les plages de valeurs seront appliquées au rendu. Changez à Cumulatif décompte de coupe. Cela a rehaussé la luminosité et le contraste entre les cellules grâce à l'utilisation de valeurs entre le 2e et le 98e centile. Changez les valeurs à « 0,5 % » et à « 99,5 % ». Cela réduira le contraste, étant donné que nous utilisons une plage de données plus large. Ainsi, moins de valeurs se situeront à l'extérieur des valeurs minimales et maximales. Inversement, si nous utilisons une distribution moins large des valeurs totales, en entrant « 5,0 % » et « 95,0 % », le contraste et la luminosité s'intensifient. Nous pourrions également définir la plage de valeurs dans Écart-type. Si nous changeons l'écart-type à 5 , le contraste et la luminosité sont nettement réduits. Inversement, si nous entrons « 0,5 », cela a l'effet contraire et un nombre accru de valeurs du MNE se situeront à l'extérieur de la plage de valeurs. Changez de nouveau à Cumulatif décompte de coupe avec les valeurs par défaut et cliquez sur « Appliquer ».

La Statistiques de l'emprise détermine les valeurs de l'image utilisées en fonction du « Canevas ». Par défaut, cela s'applique à l'image entière, ce qui veut dire qu'un zoom avant ou arrière n'entraînera aucun changement dans le rendu. Autrement, nous pourrions changer à Étendue actuelle pour optimiser la visualisation d'une échelle et d'un emplacement particuliers, ou sélectionner Mise à jour de l'étendue pour obtenir une visualisation dynamique. Maintenant, à mesure que nous changeons l'échelle et l'emplacement du « Canevas », les valeurs et la visualisation du MNE s'ajustent en conséquence.

En dernier lieu, le menu déroulant Rendu de la couleur dans l'onglet Symbologie peut servir à mettre au point la visualisation. Maintenant, changeons à un style Pseudo-couleur dans le menu déroulant du type de rendu. À partir de la barre latérale Toutes les rampes agrandie, appliquez la rampe Rouge -Jaune-Vert. Rouvrez la rampe de couleur, puis cliquez sur Inverser la rampe de couleur. La méthode d'interpolation particulière peut être réglée à « linéaire », « discrète » ou « exacte », selon l'utilisation prévue. Nous allons laisser les autres paramètres à leur réglage par défaut, et cliquer sur « Appliquer », puis sur « OK ». Il s'agit là d'une autre visualisation courante pour les MNE. Les sommets des montagnes s'affichent en rouge et les fonds des vallées, en vert. Assurez-vous d'avoir sauvegardé un fichier permanent du MNE. Nous allons l'utiliser dans la Partie II de cette démonstration. Ensuite, cliquez sur Sauvegarder le fichier de projet et entrez un nom distinctif.

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Vidéo - Outils de géotraitement (Partie 2)

Numéro de catalogue : 89200005

Numéro d'exemplaire : 2020018

Date de diffusion : le 1er décembre 2020

QGIS Démo 18

Outils de géotraitement (Partie 2) - Transcription vidéo

(Le symbole de Statistique Canada, le mot-symbole « Canada » et le titre : « Outils de géotraitement (Partie 2) » apparaissent à l'écran.)

En utilisant la couche de couverture terrestre qui a été chargée lors de la première partie, nous commencerons par évaluer la couverture terrestre sur l'ensemble de la zone découpée. Pour ce faire, nous utiliserons l'outil Regrouper. Ceci permettra de combiner les géométries des entités avec des entrées de couplage dans un ou plusieurs champs de dissolution sélectionnés – ce qui donnera des résultats sortants à plusieurs géométries. L'outil peut être appliqué à n'importe quel type de géométrie, comme nous l'avons fait précédemment, telle que la dissolution de segments routiers par leur nom de rue complet, d'élévateurs à grains par société consolidée ou de secteurs de recensement par régions métropolitaines de recensement. Ici, nous allons dissoudre par le champ « Classe ». Enregistrez la couche dans un fichier – que j'appellerai DCSRiv2000 – le D est pour Dissout. Cliquez sur Exécuter et nous poursuivrons une fois l'étape terminée.

Ainsi, avec la couche dissoute qui est chargée et symbolisée, le fichier d'origine contient environ 20 000 entités, alors que notre couche dissoute contient seulement le nombre de classes uniques de couverture terrestre dans notre zone découpée – dans ce cas-ci, 12. Comme nous l'avons indiqué précédemment, les champs comportant des mesures spatiales ne sont pas automatiquement mis à jour lorsque les géométries d'une couche sont modifiées, par exemple, lorsqu'elles sont découpées ou dissoutes. Vous pouvez donc maintenant mettre à jour le champ SuIHA à l'aide de la Calculatrice de champ afin de déterminer la couverture totale de chaque classe. Utilisez les procédures établies et l'expression appropriée.

Une fois que le champ est mis à jour, nous utiliserons le Panneau des statistiques pour déterminer la superficie riveraine totale – en cliquant sur l'icône dans la barre d'outils Attributs. Sélectionnez la couche dissoute dans le premier menu déroulant et le champ à résumer dans le second. Nous pouvons sélectionner des champs catégoriques ou numériques à résumer. Ici, nous nous intéressons à SuIHA et plus particulièrement à la valeur Somme. Les variables du résumé statistique peuvent être précisées en agrandissant l'icône des trois points. Cela nous donne une compréhension générale du dénombrement, de la tendance centrale, de la répartition et de la variance d'un champ pour toutes les entités de la couche. Copiez la valeur Somme, que nous utiliserons pour calculer le pourcentage de couverture des classes de couverture terrestre.

Dans la Calculatrice de champ, nommez le champ PrCSRiv, pour le pourcentage de couverture terrestre riveraine, en utilisant les paramètres qui ont été appliqués précédemment. En agrandissant le menu déroulant des champs et des valeurs, divisez SuIHA par la valeur sommative collée et multipliez par 100.

En ouvrant la table d'attributs et en procédant au tri selon le champ de pourcentage, nous pouvons voir les classes prédominantes. Terre humide, Prairie et Forêt décidue et mixte sont les trois classes les plus répandues, couvrant environ 82 % de la zone riveraine. Les utilisations anthropiques des terres, composées de l'urbanisation et de l'agriculture, représentent environ 14 % de la couverture terrestre riveraine – ce qui n'est pas surprenant avec Winnipeg et l'utilisation intensive des terres agricoles environnantes dans notre zone découpée. Dans l'ensemble, la dominance des classes naturelles indique une bonne santé riveraine. Nous utiliserons de nouveau le Panneau des statistiques pour vérifier les pourcentages totalisant 100 %.

Ceci fournit une évaluation générale des conditions à l'intérieur de notre zone découpée. Toutefois, pour orienter l'aménagement du territoire et cibler les initiatives de restauration, il faudrait procéder à une analyse plus poussée. Nous utiliserons donc l'outil Agréger avec la couche de couverture terrestre riveraine d'origine et le champ d'identification créé à la fin de la première partie pour établir les variations de la couverture terrestre par bassin versant. L'outil Agréger peut être utilisé pour combiner les géométries d'une couche – selon le paramètre Group_By – et les attributs d'une couche avec les opérateurs dans les menus déroulants de la fonction Agréger.

Pour SubSubBasin, Classe et IDUBcCSC, nous utiliserons First Value – qui correspondra aux entrées suivantes en fonction du champ Group_By. Pour SuCHA et PrcCSdRiv, nous utiliserons l'opérateur Moyenne – pour la taille moyenne du champ et le pourcentage de couverture dans les zones riveraines de chaque classe. Nous supprimerons le champ de l'identifiant unique et laisserons SuIHA avec Somme pour déterminer la superficie totale de chaque classe par bassin versant. Nous l'enregistrerons dans un fichier, en l'appelant CSRiv2000parBassin. Cliquez sur Exécuter et nous continuerons une fois que nous aurons obtenu le résultat sortant.

Nous avons maintenant la superficie totale des classes de couverture terrestre riveraine par bassin versant. L'outil Agréger a résumé le champ SuIHA – ce qui signifie que nous n'avons pas besoin de mettre à jour la Calculatrice de champ. Cependant, nous devons établir la superficie riveraine totale de chaque bassin versant afin de déterminer le pourcentage de couverture des classes dans chaque bassin versant.

Pour cela, nous utiliserons une expression Agréger. Appelez le champ SuBHHA et saisissez les paramètres supplémentaires. Agrandissez le menu déroulant Agrégats et cliquez deux fois sur Somme. Saisissez l'expression, en précisant d'abord le champ à Somme, SuIHA et le paramètre Group By pour additionner les valeurs – en tapant Group_By, deux-points, signe égal et en saisissant le champ du code de sous-bassin. Nous pourrions éventuellement appliquer une expression de filtre pour additionner seulement les entités ayant des conditions précises.

Nous pouvons maintenant calculer le pourcentage de couverture – en divisant SuIHA par SuBHHA et en le multipliant par 100.

Nous pouvons utiliser les outils Agréger ou Statistiques par catégories pour nous assurer que les pourcentages totalisent 100 % pour chaque bassin versant. J'ai préparé une couche Agrégée plus tôt à cet effet, ainsi que deux résultats statistiques par catégories – que nous aborderons sous peu. En ouvrant la table d'attributs de la couche Agrégée, nous pouvons voir que les pourcentages varient entre 99,99 et 100,01. Cependant, nous observons que la superficie recoupée ayant été additionnée et la surface riveraine totale du bassin sont égales – ce qui suggère que cela a été lié à l'arrondissement des décimales. À l'aide de l'outil de refactorisation des champs, j'ai augmenté la précision du champ de pourcentage à 12 et exécuté de nouveau la couche en utilisant l'outil Statistiques par catégories – ce qui montre que tous les pourcentages totalisent exactement 100 % .

L'outil Statistiques par catégories génère des résumés statistiques dans un champ sélectionné, numérique ou textuel, par un autre champ comportant des catégories. Nous pouvons l'appliquer à notre couche recoupée d'origine pour évaluer les variations dans la superficie des classes par bassin versant en utilisant IDUBcCSC comme champ catégorique. Ainsi, nous pouvons utiliser l'outil pour fournir les dénombrements, la répartition, la variance et les tendances centrales d'un champ numérique en fonction des différentes catégories. Cette information peut ensuite être utilisée aux fins d'analyse descriptive ou être intégrée dans des évaluations ultérieures.

Avant de conclure, nous passerons en revue les outils de traitement des données géographiques qui n'ont pas été abordés dans la démonstration. Nous vous montrerons certains des outils tampons ainsi qu'une autre étude de cas pour mettre en évidence les diverses applications de ces outils.

Le premier est l'outil Union. Il est semblable à l'outil Intersecter à deux exceptions près. L'outil Union est limité aux entrées polygonales des deux couches et conserve les géométries qui se chevauchent et qui ne se chevauchent pas. Les entités qui se chevauchent contiennent des entrées pour tous les champs dans la table d'attributs, tandis que les zones de couverture distinctes contiennent des entrées NULLES pour une des couches associées. L'outil Union est utilisé pour combiner des géométries et des attributs en une seule couche en vue d'une analyse plus approfondie. Par exemple, en combinant l'étendue des habitats et le compte du nombre d'habitats des différentes espèces dans des couches distinctes ou la pertinence des différentes utilisations des terres pour évaluer le potentiel de biodiversité totale. Ici, j'ai combiné un polygone circulaire à notre couche ZI, avec des zones qui se chevauchent et d'autres qui ne se chevauchent pas, lesquelles sont conservées dans le résultat sortant.

L'outil Différence symétrique est l'opposé de l'outil Union. Il conserve les entités de la couche d'entrée et de la couche de superposition aux endroits où elles ne se chevauchent pas. Ainsi, il peut être appliqué pour conserver les attributs et les géométries des deux couches dans des zones de couverture disparates – telle que la conservation des champs agricoles qui n'ont jamais été inondés et les zones inondables qui n'ont pas eu d'incidence sur les terres agricoles ou autres utilisations humaines des terres. Encore une fois, j'ai utilisé le polygone circulaire et la couche ZI comme entrées. Comme on peut le voir, seules les géométries qui ne se chevauchent pas ont été conservées.

Comme nous l'avons mentionné, voici certains outils tampons supplémentaires qui ont été traités avec les outils de traitement des données géographiques. Par exemple, nous pourrions créer une zone tampon à anneaux multiples autour des élévateurs à grains et la recouper avec la couche de couverture terrestre découpée pour établir les variations des distances graduelles autour des élévateurs à grains. En recoupant de nouveau la couche, nous pouvons isoler les endroits dans la zone tampon qui ont été touchés par des inondations historiques. Nous pourrions également créer une zone tampon à anneaux multiples autour des entités routières pour évaluer les concentrations de polluants à des distances graduelles. En utilisant le champ représentant la largeur de la zone tampon, nous pourrions aussi appliquer une zone tampon de largeur variable aux différentes classes de routes.

Enfin, dans la prochaine étude de cas, j'ai utilisé les outils de traitement des données géographiques pour estimer la population avoisinante des stations de l'O-Train. Tout d'abord, une zone tampon de 500 mètres a été créée autour des stations et recoupée avec les aires de diffusion du recensement qui avaient été jointes aux variables démographiques. Cette zone a ensuite été recoupée avec une couche bâtie, afin d'éliminer toute zone inexploitée. La densité de population et la zone restante ont ensuite été utilisées pour calculer le nombre approximatif de résidents situés dans les environs des nouvelles stations de l'O-Train. Nous pourrions approfondir cette analyse, par exemple, en subdivisant les différentes phases du TLR ou en les combinant à d'autres variables socioéconomiques pour évaluer le revenu médian des résidents autour des stations. Ainsi, les outils de traitement des données géographiques ont une variété d'applications analytiques, permettant de superposer dans l'espace toutes les couches présentant un intérêt thématique et d'intégrer les géométries et les attributs de leurs entités.

(Les mots « Si vous avez des commentaires ou des questions au sujet de cette vidéo, des outils de SIG ou d'autres produits ou services de Statistiques Canada, veuillez communiquer avec nous : statcan.sisagrequestssrsrequetesag.statcan@canada.ca » apparaissent à l'écran.)

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Vidéo - Outils de géotraitement (Partie 1)

Numéro de catalogue : 89200005

Numéro d'exemplaire : 2020017

Date de diffusion : le 24 novembre 2020

QGIS Démo 17

Outils de géotraitement (Partie 1) - Transcription vidéo

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Aujourd'hui, nous allons présenter des outils de traitement des données géographiques, qui permettent de superposer et d'intégrer de diverses façons des couches dans l'espace. Ces outils illustrent parfaitement la puissance du système d'information géographique (SIG) et l'analyse géospatiale, en facilitant la combinaison des géométries, des entités et de leurs attributs, qu'il s'agisse d'évaluer les relations spatiales, les répartitions ou les proximités entre les couches et les variables. Nous ferons la démonstration de ces outils à l'aide d'une étude de cas simple, en examinant les conditions de couverture du sol près de plans d'eau, également appelés zones riveraines, dans le sud du Manitoba. Ces outils peuvent être réutilisés avec plusieurs couches, ce qui vous permet de combiner, d'analyser et de visualiser les relations spatiales entre toutes les variables, les géométries et les couches ayant une pertinence thématique dans votre domaine d'expertise.

Tout d'abord, l'entité Division de recensement fusionnée de la couche ZI a été sélectionnée et définie en sous-ensemble dans une nouvelle couche, CZI, car l'option Entités sélectionnées uniquement n'est pas disponible lors de l'exécution d'outils en tant que traitement par lots.

En plus des outils de sélection interactive et de sélection des attributs abordés précédemment, il existe un dernier type – Sélection par emplacement. Ceci sélectionne les entités de la couche d'entrée en fonction de sa localisation spatiale par rapport à une deuxième couche et aux prédicats géométriques sélectionnés. Les prédicats définissent les relations spatiales particulières utilisées lors de la sélection des entités. Nous utiliserons les options « Intersecte », « Chavauche » et « est à l'intérieur ». Plusieurs prédicats peuvent être utilisés, à condition qu'ils n'entrent pas en conflit. Le temps de traitement augmente avec le nombre de prédicats sélectionnés. En bas, des options de sélection alternatives sont disponibles dans le menu déroulant, mais nous utiliserons les paramètres par défaut.

La plupart des entités sélectionnées correspondent aux prédicats, mais deux entités déconnectées ont également été renvoyées. Nous utiliserons l'outil « morceaux multiples à des morceaux uniques » pour décomposer le polygone multiple en entités distinctes, fonctionnant avec l'option Entités sélectionnées uniquement.

Nous allons maintenant utiliser une légère variante de Sélectionner par emplacement – Extraire par emplacement. Au lieu de créer une sélection d'entités dans notre couche d'entrée, cela génère une nouvelle couche. En faisant correspondre les prédicats et la couche de comparaison à ceux utilisés dans Sélectionner par emplacement, cliquez sur Exécuter. De plus, il y a également Jointure par emplacement, qui permet de joindre des champs de la deuxième couche à la première selon les prédicats et le type de jointure précisé – un à un ou un à plusieurs. Ainsi, les outils « par emplacement » permettent de sélectionner ou d'extraire des entités et de joindre les données recueillies sur le terrain entre les couches en fonction de leur répartition spatiale.

Maintenant, nous allons combiner les couches CSC2000 en un seul fichier avec l'outil Fusionner les couches vectorielles. Ouvrez la boîte de sélection multiple et sélectionnez les quatre fichiers de couverture terrestre. Nous passerons également de Destination SRC à WGS84, zone UTM 14, pour l'analyse spatiale. Cliquez sur Exécuter un fichier temporaire. La fusion peut être appliquée à des vecteurs du même type géométrique. Elle fonctionne mieux lorsque les couches contiennent les mêmes champs et couvrent des zones distinctes, mais adjacentes – ce qui rend les couches de couverture terrestre très appropriées. Deux champs supplémentaires précisant la couche d'origine et le chemin d'accès au fichier pour chacune des entités sont inclus dans les résultats sortants.

Pendant l'exécution de Fusion, nous projetterons de nouveau la couche du bassin versant sur le même système de référence cartographique pour assurer la cohérence de l'analyse spatiale.

Nous joindrons maintenant le Guide de classification fourni avec les noms de classes au résultat de sortie fusionné, en utilisant l'onglet Jointures. Code est le champ Jointure et TYPECOUV – le champ Cible. Nous allons joindre le champ Classe et supprimer le préfixe. Nous pouvons maintenant lancer la couche Fusionnée à l'aide de l'outil de Réparation des géométries pour accomplir des tâches simultanément. Tout d'abord, il corrigera les géométries invalides – essentielles pour l'ajout de mesures spatiales et l'application d'outils de traitement des données géographiques, tout en joignant de façon permanente le champ Classe. Le processus peut prendre quelques minutes.

Nous renommerons les couches reprojetées et corrigées par CPBassinsTertiaireMB pour le bassin versant tertiaire projeté et RFCS2000 pour la couverture terrestre fusionnée corrigée. Cela nous permettra d'utiliser les paramètres de remplissage automatique pour alimenter les chemins d'accès au fichier et les noms lors de l'exécution de Découper en tant que traitement par lots. 

Comme nous l'avons vu, l'outil Découper permet d'uniformiser l'étendue de l'analyse de plusieurs couches par rapport à une zone d'intérêt ou de réduire le temps de traitement et la taille des fichiers dans un flux de travail. Les entrées peuvent être de n'importe quelle géométrie alors que la couche de superposition doit toujours être un polygone. Les entités et les attributs qui chevauchent la couche de superposition sont conservés, la couche de superposition agissant comme un emporte-pièce sur la couche d'entrée.

Sélectionnez RFCS2000 et CPBassinsTertiaireMBcomme entrée. Sélectionnez CZI comme couche de superposition. Copiez et collez dans la rangée suivante – ce que nous pourrions répéter pour autant d'entrées qu'il est nécessaire. Nous allons cliquer sur l'icône plus et copier CPBassinsTertiaireMB pour l'entrée afin de préparer la couche pour une démonstration à venir. Ici, nous utiliserons MBContour comme couche de superposition. Pour les fichiers de sortie, nous les stockerons dans un dossier Temporaire, pour les sorties intermédiaires dans notre flux de travail qui peuvent être supprimées à la fin de la deuxième partie de la démonstration. Saisissez C comme nom de fichier, cliquez sur Enregistrer, puis utilisez Remplir avec les valeurs des paramètres dans le menu déroulant Paramètres de remplissage automatique. Ceci ajoute un préfixe C à nos noms de couche existants. Nous allons stocker le dernier fichier dans le dossier Géotraitement pour qu'il soit conservé. Cliquez sur Exécuter. Le processus prend environ cinq minutes. Nous poursuivrons une fois que nous aurons obtenu les résultats sortants.

Chargez les couches découpées dans le panneau des couches. Je vais les déplacer dans le groupe de traitement pour l'organisation et faire un zoom avant sur les couches.

Nous pouvons charger le fichier de symbologie fourni pour visualiser les différentes classes de couverture terrestre.

Ensuite, nous ajouterons un champ de région au fichier de couverture terrestre découpée. Appelez-le SuCHA pour champ de région, en utilisant un type de champ décimal, d'une longueur de 12 et d'une précision de 2. Nous réutiliserons ces paramètres pour ajouter des champs numériques ultérieurs. Inscrivez l'expression appropriée – $area divisée par 10 000.

Nous allons maintenant utiliser Sélection par expression pour isoler les entités « Eau » à l'aide de « TYPECOUV » = 20 ou « Classe » LIKE « Eau » – et cliquez sur Sélectionner des entités.

Maintenant, nous allons générer une zone tampon autour des entités sélectionnées, pour commencer à créer la couche des zones riveraines. De nombreux outils tampons sont disponibles dans la boîte à outils de traitement – qui feront l'objet d'une démonstration dans la deuxième partie – ici nous utiliserons l'outil par défaut.

Nous allons cocher « Entités sélectionnées uniquement » et saisir 30 m pour la distance – un retrait riverain courant dans l'aménagement du territoire et au niveau des politiques applicables. Changez le style d'extrémité de rond à plat et cochez Regrouper le résultat pour que toutes les zones tampons qui se chevauchent soient fusionnées afin d'éviter de confondre les estimations de la superficie totale. Exécutez sous forme de fichier de sortie temporaire. Nous exécuterons de nouveau l'outil en revenant à Paramètres et en changeant la distance à 0, pour afficher les entités Eau comme leur propre couche temporaire, ce qui réduira le temps de traitement de l'outil suivant.

Les outils tampons peuvent être appliqués à n'importe quelle géométrie vectorielle. Ils sont utilisés pour évaluer la proximité des entités par rapport à celles des autres couches. Nous pouvons également utiliser des zones tampons pour faciliter la combinaison de nos géométries et attributs avec d'autres couches – comme des lignes ou des points tampons pour les utiliser en tant que couche de différence. La zone tampon contient les attributs de la couche d'entrée. Les résultats sortants sont souvent utilisés avec d'autres outils de traitement de données géographiques pour une analyse plus poussée.

Nous renommerons les résultats sortants, en nommant le premier T30E et le second CS2000-Eau, afin de faciliter leur distinction.

En effectuant un zoom avant sur la zone tampon, les entités d'entrée Eau sont également incluses dans le résultat sortant. Puisque nous ne nous intéressons pas à l'eau, mais aux conditions de couverture terrestre environnantes, nous exécuterons notre zone tampon Eau à l'aide de l'outil Différence; en utilisant CS2000-Eau comme couche de superposition. L'outil Différence est l'opposé de l'outil Découper – ne conservant que les entités d'entrée qui ne chevauchent pas la couche de superposition. Comme l'outil Découper – l'entrée peut être n'importe quelle géométrie, tandis que la couche de superposition est un polygone. L'outil Différence peut être utilisé chaque fois que nous nous intéressons à des entités qui ne chevauchent pas un polygone, comme des zones extérieures à une certaine distance des hôpitaux ou des champs agricoles, des chemins d'exploitation ou des élévateurs à grains qui ne sont pas touchés par des inondations historiques. Cliquez sur Exécuter et nous continuerons une fois que nous aurons obtenu le résultat sortant.

En désactivant la couche d'eau, nous pouvons voir que la couche Différence n'a conservé que notre zone tampon de 30 mètres. Nous avons donc généré avec succès notre couche des zones riveraines, mais devons faire un suivi avec l'outil Intersecter – en l'exécutant deux fois pour extraire les codes des bassins versants et les classes de couverture terrestre de notre couche. L'outil Intersecter conserve les géométries des entités des couches d'entrée qui se chevauchent et tous les attributs sélectionnés qui présentent un intérêt dans le paramètre Champs à conserver. Si les types de géométrie diffèrent entre les couches, la géométrie de la première couche est utilisée dans le résultat sortant. Ainsi, l'outil Intersecter peut aider à combiner des variables provenant de plusieurs couches. Par exemple, nous pourrions recouper des régions géographiques de recensement où les frontières ont été modifiées entre les collectes pour déterminer les coefficients de pondération de région et les appliquer à des variables pour effectuer l'analyse des séries chronologiques.

Pour la première exécution, nous utiliserons les couches Différence et Bassin versant découpé comme entrées pour attribuer les codes de bassin versant à la zone tampon riveraine. Cela nous permettra d'examiner les conditions de couverture terrestre par bassin versant dans la deuxième partie de cette démonstration. Pour les « Champs à conserver », sélectionnez un champ arbitraire dans Différence – ici en utilisant le champ « couche » et pour CPBassinsTertiaireMB, cochez le champ « SUBSUBBASIN ». Cliquez sur Exécuter. Cela prend environ cinq minutes et nous poursuivrons une fois que ce sera terminé.

Dans la Table d'attribut, nous pouvons voir que les codes de bassin versant ont été attribués avec succès aux entités riveraines. Nous allons maintenant exécuter l'outil de nouveau, en utilisant Intersection comme entrée et le fichier Couverture terrestre découpée comme couche de superposition pour intégrer les entités de la couverture terrestre dans les zones riveraines. Nous conserverons le champ du code de bassin versant de la première couche et les champs « Classe » et « SuCHA » de la couverture terrestre. Nous l'enregistrerons dans un fichier, en le stockant dans le dossier principal de traitement des données géographiques et en l'appelant CSRiv2000 pour couverture terrestre riveraine. Si l'outil ne fonctionne pas, utilisez l'outil Réparation des géométries et exécutez de nouveau l'outil Intersecter avec les résultats sortants réparés. Nous reprendrons une fois que la couche sera créée, ce qui peut prendre 25 minutes.

En utilisant la couche Couverture terrestre riveraine qui a été chargée, copiez et collez le style de la couverture terrestre découpée pour visualiser les classes d'entités qui occupent les zones riveraines. Pour le dernier volet de la première partie, nous ajouterons quatre nouveaux champs à l'aide de la Calculatrice de champ :

Le premier est la superficie recoupée en hectares, afin de déterminer la superficie de chaque entité de la couverture terrestre dans la zone riveraine tampon. Utilisez les mêmes paramètres et la même expression appliqués au champ SuCHA.

Ensuite, nous calculerons le pourcentage de chaque entité dans la zone tampon de 30 mètres, afin d'évaluer la répartition relative des entités d'origine dans le retrait riverain et d'isoler toute utilisation des terres qui pourrait contrevenir à la loi. Nous appellerons le champ PrcCSdRiv, pour pourcentage de couverture terrestre dans la zone riveraine, et nous utiliserons les mêmes paramètres que les champs précédents. En agrandissant le menu déroulant des champs et des valeurs, nous allons diviser SuIHA par SuCHA et le multiplier par 100.

Les deux champs suivants servent à créer un identificateur qui combine le code de sous-bassin versant et la classe de couverture terrestre que nous utiliserons pour regrouper et évaluer la couverture terrestre riveraine par bassin versant. Le premier est un champ IDE, que nous utiliserons pour le paramètre Group_By dans la fonction de concaténation. Laissez les paramètres par défaut et cliquez deux fois sur l'expression @row_number.

Nous passerons à un type de champ Texte d'une longueur de 100 et l'appellerons « IDUBcCSC ». Maintenant, nous pouvons utiliser Concaténer pour combiner nos champs lors de la création de l'identificateur. Cela peut aider à regrouper les ensembles de données selon différents critères. Plusieurs champs peuvent être combinés en fonction des attributs et de l'application qui vous intéresse.

Ouvrez le crochet et cliquez deux fois sur le champ SUBSUBBASIN. Utilisez les séparateurs et ajoutez un tiret entre les guillemets simples pour séparer les champs concaténés afin de faciliter leur interprétation. Comme il est indiqué, IDE est le paramètre Group_By, le groupe d'écriture est souligné par deux points, signe égal et cliquez deux fois dessus. Fermez le crochet.

Nous pouvons voir les champs combinés dans l'aperçu du résultat sortant. Compte tenu du nombre d'entités, la création du champ concaténé peut prendre jusqu'à 30 minutes. Une fois terminée, assurez-vous d'enregistrer les modifications apportées à la couche et au fichier de projet sous un nom distinctif pour être en mesure de les utiliser dans la deuxième partie de la démonstration.

(Les mots « Si vous avez des commentaires ou des questions au sujet de cette vidéo, des outils de SIG ou d'autres produits ou services de Statistiques Canada, veuillez communiquer avec nous : statcan.sisagrequestssrsrequetesag.statcan@canada.ca » apparaissent à l'écran.)

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Vidéo - Cartographie semi-automatisée dans QGIS à l'aide du Panneau d'Atlas

Numéro de catalogue : 89200005

Numéro d'exemplaire : 2020016

Date de diffusion : le 24 novembre 2020

QGIS Démo 16

Cartographie semi-automatisée dans QGIS à l'aide du Panneau d'Atlas - Transcription vidéo

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Pour faire suite à la création de cartes dans QGIS, nous allons examiner l'utilisation du panneau Atlas dans le « Mode Page » pour générer rapidement une série de cartes. Le panneau Atlas utilise une couche spécifique pour définir les zones géographiques des cartes résultantes. Aujourd'hui, nous allons l'utiliser pour faire une carte de la dynamique des populations dans les régions métropolitaines de recensement (RMR) partout au Canada, semi-automatisant ainsi le processus de création de cartes.

Les étapes de préparation sont fournies dans la description de la vidéo. Pour les résumer, les procédures de jointure un-à-un ont été utilisées pour relier la table de population à la couche des secteurs de recensement. L'outil de refactorisation des champs a été appliqué pour l'enregistrement sous un fichier permanent. Les types de champs ont correctement été attribués en format numérique. De plus, la couche des secteurs de recensement a été traitée avec l'outil Dissolution à partir du champ « RMRNOM », de façon à créer la « Couche de couverture » de notre atlas. La couleur de remplissage a été réglée à transparent, obtenant ainsi le contour des secteurs de recensement dans notre groupe « Carte principale ».

La couche des subdivisions de recensement unifiées a été exécutée dans l'outil de réparation des géométries, dissoute par l'identificateur unique provincial, puis lancée dans l'outil des morceaux multiples à des morceaux uniques pour s'assurer que toutes les entités correspondaient à des entrées distinctes dans la « Table d'attribut ». En utilisant la calculatrice de champs, les champs des régions ont été ajoutés à la couche ainsi que le polygone « Lacs et rivières ». L'outil de sélection des entités en utilisant une expression a été employé pour organiser en sous-ensembles les entités d'une superficie de plus de 2 500 km2 et de plus de 500 km2, respectivement. Ensuite, les couches de sous-ensembles ont été groupées pour former notre carte en encart.

Les étiquettes appliquées aux couches de couverture et des « Provinces » avaient des paramètres semblables. En résumé, pour la couche de couverture, nous avons spécifié d'effectuer un retour automatique à la ligne au caractère du tiret. Les deux couches avaient un halo autour des étiquettes et l'opacité de celui pour la couche de couverture a été réglée à 75 %. Le positionnement a été réglé à l'horizontale pour garantir la lecture efficace des étiquettes de texte. Dans l'onglet Rendu, les options Afficher uniquement les étiquettes qui rentrent à l'intérieur de l'entité et Éviter que les autres étiquettes ne recouvrent la bordure de l'entité ont été cochées. On a appliqué le plus grand poids. Maintenant, nous pouvons désactiver le groupe des couches de préparation.

Dans la fenêtre du « Mode Page », j'ai utilisé l'outil d'Ajout de formes, plus particulièrement d'ajout de rectangles pour diviser la mise en page de nos éléments de carte, qui ont ensuite été verrouillés dans le panneau des éléments. L'outil d'alignement, situé dans la barre d'outils Actions, a été utilisé pour garantir que les éléments ajoutés soient placés au-dessus des rectangles. De plus, j'ai déjà ajouté la plupart des éléments obligatoires de la carte, y compris les renseignements supplémentaires, la barre d'échelle, la légende et le titre. Pour le titre, il faut utiliser une expression, y compris un préfixe textuel générique entre guillemets simples, suivi de séparateurs verticaux et de la mention « RMRNOM », pour étiqueter par région métropolitaine. Le titre sera mis à jour automatiquement une fois l'atlas généré.

Voici un conseil rapide pour le formatage des éléments : si un contrôle accru était nécessaire, on pourrait utiliser les outils d'impression d'écran ou de capture d'écran pour exporter, formater à l'externe et rajouter les éléments, comme la légende, les diagrammes ou la table, sous forme d'images.

Cela dit, il manque toujours la flèche nord. Plutôt que d'utiliser la fonction d'ajout de flèches ou d'ajout d'une nouvelle étiquette, utilisons la fonction d'ajout d'une nouvelle image. Cliquez-glissez pour positionner l'élément dans la mise en page, puis agrandissez les répertoires de recherche dans le panneau des propriétés des éléments. Une fois le chargement terminé, sélectionnez l'icône que vous voulez. Nous allons changer la couleur du remplissage pour une plus foncée, pour garantir une visibilité contrastante avec la « Carte principale ». Après avoir cliqué sur « Retour », nous allons également changer le positionnement pour Milieu.

Maintenant, nous pouvons ajouter les deux cartes simultanément en plaçant la « Carte principale » dans la plus grande zone de la mise en page et la carte en encart dans la plus petite zone, qui se trouve à droite. Étant donné que la carte principale est actuellement positionnée par-dessus la flèche nord, nous allons la sélectionner et la faire descendre grâce aux outils d'alignement pour s'assurer que la flèche soit visible.

Pendant que le rendu se fait, je tiens à souligner que la barre d'échelle pour la carte principale est réglée à la largeur ajustée au segment plutôt qu'à la largeur fixe, comme cela était le cas dans la démonstration précédente. Ce réglage permettra d'adapter la barre d'échelle à la taille des RMR cartographiées.

Pour la carte en encart, ajoutons une « Grille » en affichant le menu déroulant, en cliquant sur l'icône « + », puis en sélectionnant l'option de modification des propriétés de la grille. Nous allons changer les « SRC » pour « WGS 84 », en entrant « 4326 » dans le sélectionneur de systèmes, afin que nous puissions afficher les coordonnées en degrés décimaux. Nous allons spécifier des intervalles de 2º. Actuellement, cela a pour effet d'ajouter plusieurs lignes à la carte en encart, mais sera meilleur une fois l'atlas généré. Cochez la case d'affichage des coordonnées. Le format des coordonnées peut être sélectionné à partir du menu déroulant. Dans ce cas-ci, nous allons laisser le format par défaut. Nous allons spécifier l'affichage de la latitude seulement pour les paramètres de la droite et de la gauche, et de la longitude seulement pour le bas et le haut. Au bas du panneau, nous allons changer la précision des unités de la « Grille » à « 1 ».

De retour au panneau des propriétés des éléments pour la carte en encart, nous allons également ajouter un « Aperçu » en cliquant sur l'icône « + » et en spécifiant la carte voulue dans le menu déroulant, c'est-à-dire la « Carte 1 ». 

Maintenant, nous pouvons générer l'atlas. Dans le menu déroulant de l'atlas situé dans la barre de menus, sélectionnez les paramètres de l'atlas. Dans le panneau de l'atlas, cochez la case de création d'un atlas, puis, à partir du menu déroulant, sélectionnez la « Couche de couverture », c'est-à-dire la couche « RRMRAtlas » ou la couche des « RMR » dissoute. Nous allons spécifier le champ à utiliser pour le nom de la page, soit dans ce cas-ci « RMRNOM », et utiliser le même champ pour la fonction de tri. Ainsi, lorsque nous prévisualiserons l'atlas, les cartes seront triées par ordre alphabétique. Étant donné que nous voulons une carte distincte pour chaque région métropolitaine, décochez l'option d'exportation d'un seul fichier et sélectionnez le format d'exportation du fichier voulu. De plus, nous allons changer l'expression du fichier de sortie pour quelque chose de plus intuitif que les identifiants de sortie et d'élément. Remplacez « output » par « JSRPop », puis cliquez sur la zone d'expression. Dans le menu déroulant des variables, remplacez « featureID » par « @atlas_pagename », lequel est réglé au champ « RMRNOM », de sorte que les cartes de sortie soient nommées en fonction de la RMR. Toutefois, il y a un inconvénient à cela : il faut reformater les entrées dans le champ « RMRNOM » en enlevant les points, les barres obliques, les points d'interrogation et autres symboles pouvant causer un nom de fichier erroné, car ceux-ci entraîneraient l'échec de la création de l'atlas. Après avoir remplacé ces caractères, je clique sur « OK ».

Maintenant, nous pouvons sélectionner la « Carte 1 » et, dans le panneau des propriétés des éléments, cocher la case de contrôle par atlas. Pour la carte principale, nous allons spécifier « 5 % » pour les marges autour de l'élément. Dans l'interface principale, désactivez le groupe de la carte en encart. De retour au « Mode Page », sélectionnez la carte principale et, dans le panneau des propriétés des éléments, cochez les options de verrouillage des couches et de verrouillage des styles.

Nous allons suivre à nouveau ces étapes pour la « Carte 2 » et cocher le contrôle par atlas. Spécifier une marge plus large de 750 % pour garantir que l'emplacement géographique global soit affiché. Ensuite, dans l'interface principale, désactivez le groupe de la carte principale et, dans le « Mode Page », verrouillez le style de la carte en encart. Le but est d'empêcher la carte en encart d'afficher les couches de la carte principale et inversement.

Maintenant, dans la barre d'outils Atlas, sélectionnez l'icône d'aperçu de l'atlas. Nous pouvons maintenant basculer d'une RMR à l'autre par ordre alphabétique ou sélectionner les RMR voulues à partir du menu déroulant. La prochaine région métropolitaine est Barrie. Le titre, la grille et la barre d'échelle se mettent à jour rapidement, contrairement aux cartes et, particulièrement, à la carte en encart. Cela est attribuable à la grande étendue de leur couverture et aux détails du fichier des limites cartographiques.

J'ai lancé l'exécution de l'atlas de sortie précédemment. Comme nous pouvons le voir en faisant défiler les cartes, la plupart d'entre elles sont bien formatées et prêtes à être utilisées comme figures à l'appui ou documents distincts. Relativement peu de cartes nécessitent un formatage manuel ou une exportation individuelle en vue de maintenir les valeurs intuitives pour les éléments de cartes comme l'échelle ou les intervalles de grille. Par exemple, pour Edmonton, il faut utiliser des intervalles plus grands pour les coordonnées de la grille, comme « 5° ». Même chose pour Guelph, où il faut changer l'échelle graphique à une largeur fixe et spécifier « 10 » pour obtenir des valeurs de rupture plus intuitives. Ensuite, nous pourrions utiliser les procédures d'exportation présentées dans la démonstration sur la création de cartes pour exporter individuellement ces cartes. Dans l'ensemble, le panneau de l'atlas a permis de cartographier rapidement plusieurs endroits et variations d'attributs avec relativement peu d'efforts.

Nous pourrions maintenant sélectionner une autre RMR, comme Drummondville, ou l'une des sorties de l'atlas nécessitant des modifications, tels qu'Edmonton. Ensuite, nous pourrions sélectionner la carte en encart, réafficher le menu déroulant des grilles, puis cliquer sur le bouton de modification de la grille pour en changer les intervalles de « X » à « 5 » degrés. Nous pourrions également redimensionner la flèche nord pour s'assurer qu'elle ne cache pas les entités de la carte principale. Ensuite, on exporterait individuellement cette carte à l'aide des procédures mentionnées dans la démonstration précédente.

Avec l'outil d'exportation de l'atlas, nous pouvons spécifier le format de fichier à utiliser. Les formats incluent, entre autres, ceux offerts avec les options d'exportation d'un fichier unique. Il est recommandé de créer un répertoire distinct pour les cartes de sortie. Ensuite, spécifiez la résolution de sortie et cliquez sur « Enregistrer ». Nous n'allons pas réellement exécuter la sortie, car c'est un long processus qui prend environ 35 minutes.

La dernière chose à faire serait de sauvegarder le « Mode Page » comme modèle pour d'utilisation ultérieure, comme pour la création de cartes lors de la prochaine période de collecte en vue du recensement ou pour générer des cartes avec une variable différente au niveau des secteurs de recensement.

Utilisez le panneau Atlas avec une couche de couverture pour générer rapidement et facilement plusieurs cartes en fonction de vos besoins particuliers. Sauvegardez le modèle pour utilisation ultérieure dans le but de cartographier d'autres variables d'intérêt ou d'une autre période de temps. Mettez en pratique ces compétences dans vos propres domaines d'expertise en utilisant vos propres ensembles de données  pour une création semi-automatisée de cartes.

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