Vidéo - Célébrons 25 anes de partenariat

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Célébrons 25 anes de partenariat - Transcription vidéo

Je m'appelle Kevin Milligan. Je travaille à la Vancouver School of Economics de l'Université de la Colombie-Britannique (UBC), où je suis professeur et directeur. En 2001, j'ai été l'un des tout premiers utilisateurs à avoir un projet approuvé au centre de données de recherche (CDR) de l'UBC.

Au fil des années, je pense avoir publié plus de 20 articles fondés sur les données des CDR. Et je suis vraiment reconnaissant, car sans cela, je n'aurais littéralement pas de carrière.

Donc, pour souligner le 25ᵉ anniversaire du réseau des CDR, je tiens simplement à remercier les personnes qui ont eu la vision et la clairvoyance de créer ce réseau, celles qui ont investi temps et énergie pour le faire croître, et celles qui, aujourd'hui, le préparent pour l'avenir.

Je m'appelle Docteur Scott Patten. Je suis psychiatre de profession et épidémiologiste à l'Université de Calgary, au Département des sciences de la santé communautaire.

Dans les années 1990, on ne disposait d'aucune donnée sur la prévalence des troubles la prévalence des troubles mentaux au Canada. Même pour les troubles les plus courants et les plus lourds, nous devions nous appuyer sur des estimations provenant d'autres pays. Mais rien n'existait à l'échelle nationale. C'est avec la réalisation de la première Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes (ESCC) axée sur le contenu, en 2002.

Canada, ainsi, grâce aux efforts de Statistique Canada, le pays dispose enfin de bonnes données sur la répartition des troubles mentaux dans la population. Et ces données sont rendues accessibles à travers leur réseau de centres de données régionaux, ce qui a grandement facilité leur utilisation — non seulement par les équipes de recherche de Statistique Canada, mais aussi par des chercheurs et chercheuses universitaires partout au pays.

Je suis Iqbal Ahmed Chowdhury. Je poursuis un doctorat au Département de sociologie et d'anthropologie sociale de l'Université Dalhousie.

La disponibilité de données de haute qualité, représentatives à l'échelle nationale, m'a permis de réaliser des analyses quantitatives rigoureuses sur des enjeux sociaux pressants, notamment l'immigration, le stress lié à la vie et au travail, le soutien social et la santé mentale.

L'utilisation des ressources du Réseau canadien des centres de données de recherche a renforcé la profondeur et la crédibilité de mes travaux de recherche, me permettant de contribuer aux discussions scientifiques sur l'effet positif de l'immigration sur la santé et les disparités régionales en matière de santé mentale chez les immigrantes et immigrants au Canada.

Je suis Valerie Tarasuk. Je suis professeure émérite en sciences de la nutrition à l'Université de Toronto, et je suis également chercheuse principale d'un programme de recherche appelé PROOF, qui étudie l'insécurité alimentaire des ménages au Canada.

Nous travaillons dans le centre de recherche de l'Universitéde Toronto depuis près de 20 ans.

En 2004, le Canada s'est enfin engagé à surveiller l'insécurité alimentaire dans le cadre de l'Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes, en utilisant une échelle de gravité standardisée et bien validée.

Nous avons, comme d'autres, développé un énorme corpus de connaissances sur l'insécurité alimentaire dans ce pays. Mais grâce à la mesure et à la surveillance de l'insécurité alimentaire au Canada, et à l'accès des chercheurs et chercheuses à ces données par le biais du système des centres de données de recherche, nous avons pu bâtir un corpus de connaissances très riche.

Non seulement nous savons maintenant qui est en situation d'insécurité alimentaire, mais nous avons aussi pu suivre l'évolution de sa prévalence dans le temps.

Bonjour, je suis Nancy Ross. Je suis vice-rectrice à la recherche à l'Université Queen's et également professeure en sciences de la santé publique.

Cela a été une occasion formidable d'utiliser ces données avec nos étudiants diplômés. Dans notre groupe de recherche, nous avons pu examiner comment la santé des Canadiens est influencée par leur position sociale et par le quartier dans lequel ils vivent.

Quand je pense au réseau des CDR et à son impact, je pense aux personnes diplômées, aux étudiantes et étudiants qui ont été formés à partir de ces données et qui ont appris à travailler avec des données complexes.

Cet impact se reflète réellement dans le perfectionnement de carrière de nombreux étudiants et étudiantes, qui ont pu accéder à ces riches sources de données au fil du temps et poser des questions de recherche solides qui ont mené à des publications dans d'excellentes revues scientifiques.