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Probabilité à vie d’être atteint d’un cancer et d’en mourir au Canada

20 septembre 2023, 11 h 00 (HAE)

Selon des estimations récentes, plus de 2 Canadiens sur 5 sont susceptibles d’être atteints d’un cancer au cours de leur vie, et on s’attend à ce que plus de 1 Canadien sur 5 en meure. Bien que le cancer demeure la principale cause de décès au Canada, une nouvelle étude a révélé que la probabilité à vie d’être atteint d’un cancer et d’en mourir a diminué au cours des dernières années.

Les hommes sont légèrement plus susceptibles d’être atteints d’un cancer que les femmes

La probabilité globale à vie d’être atteint d’un cancer se situait à 44,3 % en 2018, et les hommes (45,1 %) étaient légèrement plus susceptibles d’être atteints d’un cancer que les femmes (43,5 %).

En 2018, les six principaux cancers que les hommes avaient une probabilité à vie plus élevée de développer étaient le cancer de la prostate (12,3 %), le cancer du poumon (6,9 %), le cancer colorectal (6,2 %), le cancer de la vessie (4,5 %), le lymphome non hodgkinien (2,8 %) et le mélanome (2,5 %).

La même année, les six principaux cancers que les femmes avaient une probabilité à vie plus élevée de développer étaient le cancer du sein (12,5 %), le cancer du poumon (7,0 %), le cancer colorectal (5,3 %), le cancer de l’utérus (3,3 %), le lymphome non hodgkinien (2,2 %) et le mélanome (2,0 %).

Chez les femmes, la probabilité à vie d’être atteintes d’un cancer a augmenté de 1997 à 2013, mais a diminué depuis.

Chez les hommes, la probabilité à vie d’être atteints d’un cancer diminue depuis 2010.

Les hommes sont plus susceptibles de mourir d’un cancer que les femmes

La probabilité globale à vie de mourir d’un cancer s’élevait à 22,5 % en 2020, et les hommes (24,1 %) étaient plus susceptibles de mourir d’un cancer que les femmes (21,1 %).

En 2020, les six principaux cancers pour lesquels les hommes avaient une probabilité à vie plus élevée de mourir étaient le cancer du poumon (5,0 %), le cancer de la prostate (3,3 %), le cancer colorectal (2,7 %), le cancer du pancréas (1,5 %), le cancer de la vessie (1,1 %) et le lymphome non hodgkinien (1,0 %).

La même année, les six principaux cancers pour lesquels les femmes avaient une probabilité à vie plus élevée de mourir étaient le cancer du poumon (4,8 %), le cancer du sein (2,8 %), le cancer colorectal (2,4 %), le cancer du pancréas (1,5 %), le cancer de l’ovaire (1,0 %) et le lymphome non hodgkinien (0,8 %).

La probabilité à vie de mourir d’un cancer diminue depuis le milieu des années 2010

La probabilité à vie de mourir d’un cancer a changé au fil du temps.

En ce qui a trait aux femmes, la probabilité à vie de mourir d’un cancer a augmenté de 1997 à 2003, est demeurée stable jusqu’en 2016, et diminue depuis.

En ce qui concerne les hommes, la probabilité à vie de mourir d’un cancer a augmenté de 1997 à 2001, est demeurée stable jusqu’en 2014, et diminue depuis 2015.

La probabilité à vie de mourir d’un cancer de la prostate (-0,5 % par an) ou d’un cancer du sein chez la femme (-1,1 % par an) a diminué de façon constante de 1997 à 2020.

Depuis 2014, la probabilité à vie de mourir d’un cancer du poumon et d’un cancer colorectal a diminué fortement chez les hommes (cancer du poumon : -3,8 % par année; cancer colorectal : -2,9 %) et chez les femmes (-3,0 % dans les deux cas).

La probabilité de mourir d’un cancer diminue après l’âge de 80 ans

La probabilité de mourir d’un cancer diminue après l’âge de 80 ans, mais cette diminution s’accompagne malheureusement d’une probabilité plus élevée de mourir d’une autre maladie.

Si vous pouvez atteindre l’âge de 80 ans sans recevoir de diagnostic de cancer, les probabilités de mourir d’un cancer diminuent pour s’établir à 27,5 % chez les hommes et à 22,4 % chez les femmes. En fait, les Canadiens de plus de 80 ans sont environ 40 % moins susceptibles d’être atteints d’un cancer que les nouveau-nés et que les Canadiens de 60 ans ou moins.

La probabilité de mourir d’un cancer est la plus élevée entre l’âge de 60 et 80 ans.

Les Canadiens sont plus susceptibles de mourir d’un cancer que les Américains

La probabilité à vie de mourir d’un cancer est plus élevée chez les Canadiens que les Américains.

Des études externes ont révélé qu’en 2020, un peu moins des trois quarts (72,5 %) de tous les décès au Canada n’étaient pas liés au cancer, alors que c’était le cas pour les quatre cinquièmes (80,2 %) de tous les décès aux États-Unis.

Bien que les Américains soient moins susceptibles de mourir d’un cancer que les Canadiens, ils sont plus susceptibles de mourir d’autres causes.

Par exemple, en 2017, pour 72,0 Américains sur 100 000, la cause initiale du décès était liée à un indice de masse corporelle élevé menant à des cas probables de maladie cardiovasculaire et de diabète sucré, alors que le même problème touchait 45,2 personnes sur 100 000 au Canada.

Les taux de mortalité normalisés selon l’âge pour les décès attribuables à une blessure étaient également élevés aux États-Unis (46 pour 100 000 décès) comparativement au Canada (33 cas pour 100 000 décès) en 2017.

Le rapport complet est maintenant accessible

L’article intitulé « Probabilité à vie d’être atteint d’un cancer et d’en mourir au Canada, 1997 à 2020 » est maintenant accessible.

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