Chapitre 1.2 : Principes fondamentaux de la statistique officielle des Nations Unies

Contexte

Les instituts nationaux de statistique (INS) examinent des cadres et des instruments juridiques, institutionnels et internationaux spécifiques, en réponse à la demande en ce qui a trait aux politiques et au développement social, dans le but de faciliter l'établissement de points de comparaison de leurs systèmes statistiques aux bonnes pratiques internationales.

Les bonnes pratiques sont liées, par exemple, aux dispositions juridiques garantissant l'indépendance professionnelle des producteurs de statistiques tout en assurant l'application de mesures strictes et explicites de conformité aux normes scientifiques, de qualité statistique et de protection des renseignements personnels.

Les organismes statistiques peuvent adopter directement des codes de pratique existants ou les utiliser comme références :

  • Principes fondamentaux de la statistique officielle des Nations Unies
  • Code de bonnes pratiques de la statistique européenne de 2011Note de fin de page 1
  • Code des bonnes pratiques de la statistique pour l'Amérique latine et les Caraïbes (en anglais seulement)Note de fin de page 2
  • Charte africaine de la statistiqueNote de fin de page 3

Les Principes fondamentaux de la statistique officielle des Nations Unies ont été initialement adoptés, en 1994, lors d'une session spéciale de la Commission de statistique des Nations UniesNote de fin de page 4. Ces principes, tout d'abord élaborés par la Conférence des statisticiens européens, contribuent à définir, à l'échelon international, ce qui constitue un bon système de statistiques officielles, et le rôle que ce système doit jouer dans les gouvernements nationaux. Ces principes ont été adoptés 10 ans plus tard, en janvier 2014, par l'Assemblée générale des Nations UniesNote de fin de page 5, qui a déclaré que « pour être effectifs, les valeurs et principes fondamentaux qui régissent les travaux de statistique doivent être garantis par des cadres juridiques et institutionnels et respectés à tous les niveaux politiques, de même que par tous les acteurs des systèmes nationaux de statistique ».

En tant que membre de la communauté statistique des Nations Unies et participant actif aux activités de la Commission de statistique des Nations Unies, Statistique Canada appuie entièrement les Principes fondamentaux de la statistique officielle.

Dans le cadre des activités marquant l'Année mondiale de la statistique 2013, Statistique Canada a produit et diffusé une vidéo résumant et soulignant l'importance de ces 10 principes fondamentaux des statistiques officielles, et montrant comment ils sont intégrés aux valeurs de l'organisme.

Ce chapitre présente les éléments suivants :

  • l'importance de chaque principe et la raison pour laquelle il est essentiel que les organismes statistiques tiennent compte de chacun d'eux;
  • la façon dont Statistique Canada met en œuvre chaque principe;
  • les références entre chaque principe et le chapitre présentant des précisions en la matière dans ce recueil.

Pour obtenir un exposé plus complet de la méthode de mise en œuvre de ces principes, les organismes statistiques sont invités à consulter les lignes directrices pour la mise en œuvre des principes préparées par le groupe des Amis du Président mis sur pied par la Commission de statistique des Nations Unies lors de sa quarante-deuxième session, en 2011Note de fin de page 6.

Principe 1 : La statistique officielle constitue un élément indispensable du système d'information d'une société démocratique, fournissant aux administrations publiques, au secteur économique et au public des données concernant la situation économique, démographique, sociale et environnementale. À cette fin, des organismes officiels responsables de la statistique doivent établir les statistiques officielles selon un critère d'utilisation pratique et les rendre disponibles, en toute impartialité, en vue de rendre effectif le droit d'accès des citoyens à l'information publique.

Les nations ont besoin de grands volumes d'information pour fonctionner efficacement et soutenir leurs processus de prise de décisions.

Comme c'est le cas d'autres organismes statistiques, Statistique Canada collabore avec des partenaires et des intervenants pour mettre au point un système statistique national qui comble les besoins des Canadiens.

Pertinence

Le mandat de Statistique Canada défini dans la Loi sur la statistique englobe un vaste éventail de sujets. Plus précisément, la Loi stipule que Statistique Canada a le mandat de présenter des renseignements statistiques sur les activités commerciales, industrielles, financières, sociales, économiques et générales de la population du Canada et sur l'état de celle-ci.

Par exemple, les comptes économiques du Canada (produit intérieur brut, revenu national brut, etc.) fournissent des portraits à jour des économies nationale, provinciales et territoriales, et de leur structure, en fonction d'un ensemble de concepts reconnus à l'échelle internationale. Les indicateurs du marché du travail fournissent des indicateurs clés, y compris le nombre de personnes ayant un emploi et le nombre de personnes sans emploi, le taux de chômage, les secteurs d'activité dans lesquels travaillent les Canadiens et les professions qu'ils exercent, les heures travaillées, les salaires versés et les avantages non salariaux fournis, la mobilité de la main-d'œuvre et la syndicalisation.

En plus de fournir de l'information sur la situation de l'économie et de la société, Statistique Canada suit l'évolution des besoins en données des Canadiens et s'assure de fournir les produits et services pour les combler. Statistique Canada s'appuie sur un ensemble de comités consultatifs bien établis pour obtenir des avis sur les programmes actuels et à venir. Au niveau stratégique, le Conseil national de la statistique (CNS) formule au statisticien en chef des conseils sur les priorités relatives aux programmes. Les membres du CNS comprennent des dirigeants des secteurs des affaires, universitaire, de la recherche et des médias.

Outre le CNS, Statistique Canada peut compter sur un large éventail de comités consultatifs, y compris des groupes d'experts dans les domaines suivants : statistique de l'agriculture, mesure des prix et statistique du travail et du revenu. Statistique Canada reçoit aussi directement de la rétroaction de spécialistes du domaine, d'intervenants, de clients et du grand public canadien par l'intermédiaire de nombreux canaux, y compris le site Web de l'organisme. Grâce à toutes ces contributions, Statistique Canada reçoit l'information nécessaire pour lui permettre de maintenir la pertinence de ses programmes.

Les autres exemples comprennent des mécanismes formels de communication multilatéraux et bilatéraux avec les ministères fédéraux et un ensemble complet de comités fédéraux-provinciaux-territoriaux, comme le très important Conseil consultatif fédéral-provincial-territorial de la politique statistique, qui fournit à Statistique Canada des conseils sur de multiples sujets.

[Référence : chapitre 1.4 : Comprendre les besoins des utilisateurs et entretenir les relations]

Sources de données objectives et neutres

Pour être crédible, un INS doit être strictement neutre sur le plan des questions politiques, et être perçu comme tel. Les gouvernements successifs du Canada, sans exception, ont assuré la crédibilité de Statistique Canada en maintenant une relation sans lien de dépendance entre le statisticien en chef et le ministre responsable de l'organisme. Même si les gouvernements ont établi les paramètres budgétaires globaux de l'organisme et occasionnellement fourni des allocations ciblées pour le financement de nouvelles initiatives et des conseils sur les priorités en matière de programmes, les activités d'exploitation courantes de Statistique Canada se sont toujours déroulées à l'abri de toute ingérence des autorités politiques. On s'attend à ce que Statistique Canada compile et publie des données « sans crainte ni favoritisme », et c'est ce que l'organisme fait depuis sa fondation.

[Référence : chapitre 1.1 : Leadership et coordination du système statistique national]

Impartialité et accessibilité publique des données de Statistique Canada

Statistique Canada veille à donner aux Canadiens un accès vaste et public à ses fonds de renseignements à partir de son site Web. Ce site, qui représente le principal moyen de communication de l'organisme avec la population canadienne, est consulté des millions de fois chaque année. Les données, produits et publications sont diffusés chaque jour à 8 h 30 (HE) par l'intermédiaire du bulletin Le Quotidien, le bulletin officiel de diffusion des données de Statistique Canada. Le Quotidien est mis en évidence sur la page d'accueil du site Web de l'organisme dans le but de permettre aux utilisateurs de trouver facilement l'information diffusée.

[Référence : chapitre 4.1 : Diffusion de données par l'intermédiaire du site Web]

Le Quotidien soutient le mandat de Statistique Canada visant la publication de données statistiques sur l'économie et la société canadiennes. Les nouveaux ensembles de données et produits d'information sont diffusés à l'aide d'une annonce dans Le Quotidien. Cette pratique assure à tous les Canadiens un accès équitable aux renseignements publiés par Statistique Canada.

Pour ce qui est de la diffusion de principaux indicateurs économiques et de résultats de recensement, les représentants accrédités des médias peuvent accéder à l'information à l'avance en participant à des séances d'information à huis clos. Statistique Canada applique de strictes mesures de sécurité pour prévenir toute diffusion publique de l'information avant 8 h 30 (HE). Les dates de diffusion de ces produits sont affichées un an à l'avance sur le site Web de l'organisme.

Statistique Canada assure l'impartialité et l'équité d'accès aux données officielles en maintenant des calendriers de diffusion fixes, en se conformant aux lois et règlements relatifs à la publication de données et en appliquant des mesures de sécurité rigoureuses pour prévenir l'accès à la documentation avant sa date de diffusion.

[Référence : chapitre 4.2 : Communications externes et rayonnement]

Les centres de données de recherche sont le résultat d'un partenariat collaboratif à l'échelle du pays entre Statistique Canada et les universités canadiennes. Statistique Canada fournit un accès à plus de 350 fichiers de microdonnées confidentielles à partir de centres de recherche sécurisés situés sur les campus de 26 universités canadiennes et d'un institut de recherche. L'organisme rehausse la pertinence de ses données en répondant plus complètement aux besoins variés des chercheurs, en soutenant les centres de données de recherche et en offrant une plateforme de formation à l'intention des chercheurs menant des recherches quantitatives.

Dans le même ordre d'idées, grâce à la mise sur pied du Centre canadien d'élaboration de données et de recherche économique (CDRE), Statistique Canada fournit aux chercheurs un accès sécurisé aux microdonnées commerciales et économiques aux fins de recherche analytique. Le CDRE a permis à Statistique Canada de renforcer l'organisation de ses ressources de données microéconomiques sur les entreprises afin de combler les besoins en information.

En février 2012, Statistique Canada a aboli tous les frais pour ses produits de données standard, qui sont maintenant offerts gratuitement sur son site Web. De plus, l'organisme a éliminé la totalité des restrictions et des frais liés à la rediffusion de ses produits, afin de migrer d'une politique de restriction vers une politique de promotion de la rediffusion.

[Référence : chapitre 4.4 : Accès aux microdonnées]

Principe 2 : Pour que se maintienne la confiance dans l'information statistique officielle, les organismes statistiques doivent déterminer, en fonction de considérations purement professionnelles, notamment de principes scientifiques et de règles déontologiques, les méthodes et les procédures de collecte, de traitement, de stockage et de présentation des données statistiques.

Statistique Canada reconnaît que la confiance que les utilisateurs accordent à l'exactitude et à la qualité de ses données est un facteur essentiel à sa crédibilité et à la réalisation de son rôle à titre d'organisme statistique national du Canada. Statistique Canada intègre systématiquement des mesures d'assurance de la qualité à tous ses programmes et produits. La qualité de ses statistiques officielles repose sur l'utilisation de méthodes scientifiques rigoureuses, qui sont ajustées au fil du temps en fonction de l'évolution des besoins des clients, du contexte budgétaire, de la transformation de la réalité que l'organisme tente de mesurer et de la capacité des répondants de fournir des données de base.

Pour obtenir et conserver la confiance du public, il faut non seulement de la transparence sur le plan méthodologique, l'application de lignes directrices professionnelles et déontologiques, et la production de rapports objectifs, mais également l'assurance que toutes les décisions d'ordre statistique sont fondées sur des critères scientifiques. Les principales stratégies appliquées sont un recrutement efficace, la mise en œuvre de programmes de perfectionnement professionnel et de cheminement de carrière dans tous les groupes professionnels spécialisés, le maintien de programmes qui créent un milieu de travail positif, stimulant et sain, le lancement de programmes visant à stimuler la créativité et l'innovation, particulièrement à la base, de même que la participation active, à l'échelle nationale et internationale, aux activités des organismes  professionnels œuvrant dans le domaine des statistiques officielles.

Statistique Canada veille constamment à ce que son personnel agisse avec professionnalisme et soit motivé et axé sur l'innovation. L'organisme est reconnu pour son souci constant de son effectif.

Qualité des données

Dans le but de s'assurer qu'il utilise les méthodes et procédures les plus appropriées, Statistique Canada a élaboré et mis en œuvre un ensemble d'instruments directeurs pour orienter les multiples processus statistiques dans ses rangs. À l'échelon le plus élevé, l'organisme a mis au point un cadre d'assurance de la qualité qui fournit aux analystes une définition de la qualité des données ainsi que des normes pour la mesurer.

Ce cadre définit la qualité de l'information selon un concept multidimensionnel qui couvre à la fois la pertinence de l'information en fonction des besoins des utilisateurs et les caractéristiques de l'information, telles que l'exactitude, l'actualité, l'accessibilité, l'intelligibilité et la cohérence. La transparence par rapport à ces diverses dimensions aide les utilisateurs à déterminer la mesure dans laquelle un produit statistique correspond à leur application particulière. L'une des caractéristiques importantes de la gestion de la qualité, mise en évidence dans le cadre, est l'atteinte d'un équilibre entre les objectifs de qualité, d'une part, et les contraintes liées aux ressources humaines et financières, la volonté des répondants de fournir des données de base et les demandes concurrentes pour une plus grande quantité de renseignements, d'autre part.

L'action du Comité de gestion sur les méthodes et les normes constitue un autre moyen d'intégrer des considérations relatives à la qualité aux pratiques de l'organisme. Ce comité formule des avis et des conseils sur la mise au point et l'application des normes statistiques, l'élaboration et l'adoption de concepts statistiques, la mise au point et l'utilisation de méthodes statistiques solides et l'établissement de priorités relatives à la recherche et à l'innovation statistiques.

Statistique Canada s'appuie aussi sur le Comité consultatif des méthodes statistiques, un groupe externe qui conseille le statisticien en chef sur l'utilisation de méthodes statistiques efficaces dans les programmes de l'organisme, et sur son programme de recherche-développement en matière de méthodes statistiques. Ce comité est formé d'experts du secteur privé et du milieu universitaire.

À l'interne, Statistique Canada a mis sur pied le Secrétariat de la qualité, dont le mandat consiste à appuyer l'élaboration et la mise en œuvre de politiques et de procédures qui font la promotion de pratiques de gestion de la qualité rigoureuses, concevoir et superviser des études liées à la gestion de la qualité, et conseiller et fournir de l'assistance aux secteurs de programmes sur les questions relatives à la gestion de la qualité.

[Référence : chapitre 1.5 : Gestion de la qualité]

Communications sur la qualité des données

En plus d'appliquer des mécanismes d'assurance de la qualité rigoureux dans le but de fournir des renseignements statistiques fiables aux utilisateurs de données, Statistique Canada doit également diffuser de l'information sur la qualité des données à l'intention des utilisateurs. La Politique visant à informer les utilisateurs sur la qualité des données et la méthodologie exige que tous les produits statistiques comprennent de la documentation sur la qualité des données et la méthodologie, ou un renvoi à cette documentation. Ces normes et lignes directrices décrivent le type de documentation requis pour chaque publication de données.

Cette politique exige également que les utilisateurs reçoivent l'information nécessaire pour comprendre les forces et les limites des données publiées pour chaque programme statistique. La documentation sur la méthodologie doit permettre aux utilisateurs de déterminer si les données fournissent une approximation adéquate des paramètres qu'ils cherchent à mesurer, et si les limites de tolérance des estimations sont acceptables, compte tenu de l'usage prévu des données. Une vaste documentation sur la qualité, les concepts et la méthodologie, de même que d'autres renseignements explicatifs sont également fournis dans la Base de métadonnées intégrée de Statistique Canada, accessible à partir de son site Web.

[Référence : chapitre 4.3 : Gestion des métadonnées et accès aux métadonnées]

Principe 3 : Pour faciliter une interprétation correcte des données, les organismes statistiques doivent fournir, en fonction de normes scientifiques, de l'information sur les sources, les méthodes et les procédures qu'ils utilisent.

Les INS visent continuellement à introduire et à tenir à jour des améliorations méthodologiques aux concepts, méthodes et procédures afin d'améliorer les statistiques officielles.

Statistique Canada est chargé d'informer les utilisateurs sur les concepts et la méthodologie utilisés lors de la collecte, le traitement et l'analyse des données, sur l'exactitude des données et sur toute autre caractéristique qui a une incidence sur la qualité des données ou le caractère adéquat de leur utilisation.

L'interprétation des données lors de leur publication est l'un des moyens clés par lesquels Statistique Canada aide ses clients à utiliser ses produits. Les commentaires publiés dans Le Quotidien et les documents connexes se concentrent sur les principaux messages que contiennent les nouveaux renseignements. Ces messages, qui visent particulièrement les médias, accroissent la probabilité que le premier niveau d'interprétation des données par le public soit clair et exact, ainsi que la probabilité que les grands médias intègrent cette documentation à leurs reportages, afin de la rendre accessible à de vastes auditoires. Cette diffusion de masse est un facteur clé pour assurer la visibilité et la crédibilité d'un organisme officiel de statistique. Conformément à la Politique sur les faits saillants des publications, toutes les publications statistiques doivent contenir une section mettant en évidence les principaux résultats qu'elles renferment.

Les normes et les lignes directrices de Statistique Canada concernant la fourniture de métadonnées sont contenues dans la Politique visant à informer les utilisateurs sur la qualité des données et la méthodologie. Cette politique expose les exigences et les lignes directrices relatives à la présentation de renseignements sur la qualité des données, et la méthodologie pour chaque produit statistique. Les renseignements relatifs à chaque enquête sont enregistrés dans la Base de métadonnées intégrée, en plus des autres métadonnées liées à l'enquête.

Statistique Canada participe aux travaux de comités internationaux afin de se tenir complètement informé des normes courantes en matière de diffusion de métadonnées. De plus, les spécialistes de l'organisme rédigent des articles scientifiques sur les méthodes, les présentent au public et les rendent accessibles en vue de leur utilisation par ce dernier.

[Référence : chapitre 1.3 : Utilisation des normes internationales]

Principe 4 : Les organismes statistiques ont le droit de faire des observations sur les interprétations erronées et les usages abusifs des statistiques.

Les données statistiques peuvent être utilisées et interprétées de nombreuses façons, et peuvent aussi être employées à des fins publicitaires et politiques. Il est donc important pour les INS de maintenir leur crédibilité et de préserver la confiance qu'on leur accorde en soulignant les utilisations et interprétations publiques incorrectes des données.

La Directive sur les relations avec les médias de Statistique Canada présente les lignes directrices pour répondre à des énoncés erronés dans les médias. Lorsqu'un reportage (dans un média imprimé ou en ligne) contient des énoncés erronés sur Statistique Canada, ses programmes ou ses politiques, ou encore une interprétation incorrecte des données, le personnel des Communications transmet une réplique officielle au média concerné pour demander que l'information en ligne soit mise à jour ou qu'un erratum soit diffusé dans la publication.

Statistique Canada réalise des activités dans le but d'informer les utilisateurs, y compris les représentants des médias, sur la façon d'utiliser les données. À titre d'exemple, on peut citer les présentations sur les concepts du Recensement de la population et du Recensement de l'agriculture, qui sont affichées sur le site Web avant la publication des données. Même si ces présentations ne contiennent ni données ni résultats, les membres des médias obtiennent un aperçu des concepts soutenant ces recensements avant la publication des résultats, afin de leur permettre de comprendre facilement les données qui seront diffusées.

Un deuxième exemple concerne les exposés donnés aux membres des médias sur les modifications ou révisions importantes apportées aux données avant leur publication. Par exemple, quand Statistique Canada a révisé les données du Système de comptabilité nationale, les membres des médias qui participaient aux séances d'information à huis clos ont eu droit à un exposé à ce sujet. Les représentants des médias ont aussi été informés des modifications à l'aide d'une annonce statistique affichée sur le site Web de l'organisme. La section des relations avec les médias de Statistique Canada tient des séances à huis clos avant la publication des indicateurs économiques et des résultats de recensement importants. Des experts des domaines concernés participent à ces rencontres pour répondre aux questions relatives aux données publiées.

[Référence : chapitre 4.2 : Communications externes et rayonnement]

Principe 5 : Les données utilisées à des fins statistiques peuvent être tirées de toutes sortes de sources, qu'il s'agisse d'enquêtes statistiques ou de dossiers administratifs. Les organismes statistiques doivent choisir leur source en tenant compte de la qualité des données qu'elle peut fournir, de leur actualité, des coûts et du fardeau pour les répondants.

La production de statistiques officielles est pour les organismes statistiques une tâche coûteuse et qui mobilise une main-d'œuvre importante. De plus, elle exige un effort considérable de la part des répondants. Par conséquent, les statisticiens doivent appliquer les méthodes appropriées de la façon la moins envahissante possible et choisir les sources de données les plus rentables, sans toutefois compromettre la qualité.

La Loi sur la statistique investit Statistique Canada de pouvoirs considérables afin d'obtenir des données à des fins statistiques au moyen d'enquêtes menées auprès des entreprises et des ménages du Canada. Elle stipule qu'il est obligatoire par défaut de remplir les questionnaires d'enquête de Statistique Canada; tout refus de prendre part à une enquête peut entraîner l'application de sanctions juridiques. La Loi sur la statistique comporte des dispositions selon lesquelles la participation à certaines enquêtes peut être volontaire. Statistique Canada a généralement opté pour cette option pour les enquêtes auprès des ménages autres que le Recensement de la population, ainsi que dans le cas de l'Enquête sur la population active, qui permet de produire des données économiques cruciales. Les entreprises, y compris les entreprises agricoles, sont obligées de remplir les questionnaires des enquêtes-entreprises.

La Loi sur la statistique autorise également Statistique Canada à accéder à tous les dossiers administratifs, y compris les données fiscales, les déclarations en douane et les bases de données sur les naissances et les décès. Ces dossiers sont des sources de renseignements statistiques très importantes, car elles réduisent le fardeau de réponse des entreprises et des répondants individuels. Lorsque les conditions le permettent, Statistique Canada utilise des données administratives afin de diminuer le fardeau imposé aux entreprises et aux ménages. L'organisme continuera de mettre l'accent sur l'exploitation de données administratives afin d'atténuer ce fardeau pour les entreprises et les ménages. Même si le pouvoir prévu par la loi peut s'avérer un outil convaincant, Statistique Canada préfère s'appuyer sur des partenariats collaboratifs pour accéder aux données administratives.

Les partenariats avec les autres ministères fédéraux, les autres secteurs de compétence et les organismes externes jouent un rôle important dans la réduction du fardeau imposé aux répondants. Statistique Canada continue de créer et d'entretenir ce type d'ententes, qui permettent de combler les besoins des intervenants, du Système statistique national et de la communauté des chercheurs du Canada. En parallèle à l'exercice de ces pouvoirs, l'organisme est chargé d'assurer la protection des renseignements personnels qu'elle détient et de limiter leur utilisation aux seules fins statistiques.

[Référence : chapitre 4.5: Relations avec les répondants aux enquêtes]

Principe 6 : Les données individuelles recueillies pour l'établissement des statistiques par les organismes qui en ont la responsabilité, qu'elles concernent des personnes physiques ou des personnes morales, doivent être strictement confidentielles et doivent seulement être utilisées à des fins statistiques.

L'une des exigences fondamentales relatives aux statistiques officielles a trait à la protection de la confidentialité. Cette exigence doit être rigoureusement mise en œuvre dans chaque aspect du processus statistique, de la planification des enquêtes à la diffusion des produits statistiques.

Protection de la confidentialité

Les pouvoirs étendus accordés à Statistique Canada en matière de collecte et d'accès aux renseignements sont compensés par une garantie de confidentialité : il incombe à tous les employés de l'organisme, personnellement, d'assurer la confidentialité des données statistiques, et même les tribunaux ne peuvent avoir accès à des données statistiques identifiables sur des particuliers sans le consentement éclairé des répondants.

L'outil le plus important pour traiter cette question est la Loi sur la statistique, qui définit les obligations de Statistique Canada et la responsabilité personnelle de tous les employés. Ce message est renforcé par :

  • la formation, en commençant par un cours d'introduction;
  • un périmètre de sécurité physique qui sert de rappel quotidien;
  • un environnement informatique particulièrement bien sécurisé rendant physiquement impossible la pénétration du réseau de l'organisme, afin de prévenir toute possibilité d'accès par des pirates;
  • une tradition culturelle extrêmement forte, transmise d'une génération d'employés à la suivante.

De plus, Statistique Canada a mis sur pied divers comités ministériels afin d'assurer l'accès approprié et la protection des données individuelles : le Comité de gestion sur l'accès aux microdonnées, le Comité de gestion de l'information, le Comité de la diffusion et des communications et le Comité de coordination de la sécurité. De plus, les politiques suivantes ont pour but de fournir le cadre nécessaire à la protection des données individuelles : la Politique sur la protection des renseignements personnels et la confidentialité, la Politique sur la diffusion des microdonnées, la Politique sur l'accès aux microdonnées, la Politique sur la protection de la vie privée et la Politique d'utilisation des réseaux. Enfin, le Centre de ressources sur le contrôle de la divulgation de Statistique Canada exécute et coordonne des travaux de recherche pour la protection de la confidentialité des répondants et des données diffusées par l'organisme.

Protection des renseignements personnels

Toute enquête statistique comporte un certain niveau d'envahissement de la vie privée, justifié par la nécessité de combler un autre besoin public, soit l'information statistique. Les enjeux pertinents sont liés aux méthodes utilisées pour veiller à ce que le contenu des questionnaires corresponde à un niveau minimal d'intrusion dans la vie privée, à ce que les répondants soient informés des buts de la collecte de données et à ce que le fardeau de réponse total imposé à la population soit régulièrement mesuré et contrôlé, et réparti de façon équitable.

Un enjeu particulier a trait au sujet très délicat du couplage d'enregistrements. Les systèmes statistiques centralisés offrent un vaste potentiel de couplage d'enregistrements. Cela est particulièrement vrai dans le cas de celui de Statistique Canada, qui comporte des voies d'accès aux référentiels de données des autres ministères. C'est pourquoi l'organisme a mis au point une procédure d'examen à niveaux multiples ainsi que des mécanismes étendus de consultation en continu avec des groupes d'intervenants et le Commissariat à la protection de la vie privée du Canada. Ces mécanismes ont pour but de veiller à ce que les activités de couplage d'enregistrements soient exécutées afin de répondre à des objectifs clairement liés à l'intérêt public, et à ce que les données couplées ne soient conservées que le temps nécessaire pour combler les besoins opérationnels.

[Référence : chapitre 4.6 : Respecter les renseignements personnels et protéger la confidentialité]

Principe 7 : Les textes législatifs et réglementaires et toutes dispositions régissant le fonctionnement des systèmes statistiques doivent être portés à la connaissance du public.

Le fonctionnement efficace d'un système statistique national doit être soutenu par une législation de grande qualité. Statistique Canada est principalement régi par la Loi sur la statistique, qui énonce le mandat de l'organisme, définit ses pouvoirs et établit la réglementation en vertu de laquelle il exerce ses activités. De plus, la Loi sur les déclarations des personnes morales confère à Statistique Canada le pouvoir de recueillir des données financières et sur la structure de propriété des sociétés actives au Canada.

L'une des principales responsabilités du statisticien en chef est de veiller à ce que les activités d'exploitation de Statistique Canada soient transparentes et se déroulent à l'abri de toute influence du gouvernement. L'organisme fait preuve d'une transparence proactive et complète par la divulgation de ses méthodes et des normes qu'il applique. Statistique Canada est également soumis à des lois relatives à l'accès à l'information, qui sont utilisées, entre autres, par diverses parties externes afin d'examiner les fondements des décisions prises par l'organisme.

[Référence : chapitre 1.1 : Leadership et coordination du système statistique national]

Conformément aux lignes directrices de la Politique visant à informer les utilisateurs sur la qualité des données et la méthodologie, Statistique Canada applique de rigoureux mécanismes d'assurance de la qualité dans le but de fournir aux utilisateurs des renseignements statistiques fiables. L'organisme doit également diffuser de l'information sur la qualité des données à l'intention des utilisateurs, ce qui exige l'application cohérente de mesures visant à détecter, consigner, approuver et corriger les erreurs et les modifications non planifiées après la publication des données, et à produire des rapports à ce sujet.

Statistique Canada informe les Canadiens de ses diverses priorités et activités en produisant régulièrement des rapports tels que le Rapport sur les plans et les priorités, le Rapport ministériel sur le rendement et le Plan d'entreprise. De plus, l'organisme communique régulièrement avec le public à l'aide d'outils de communication comme des blogues, d'autres médias sociaux, des vidéos et des annonces statistiques.

Principe 8 : À l'intérieur de chaque pays, il est essentiel que les activités des différents organismes statistiques soient coordonnées pour assurer la cohérence et l'efficacité du système statistique.

Selon la revue générale de 2013 de la Division de la statistique des Nations Unies, « quelles que soient les dispositions organisationnelles prises pour produire des statistiques officielles, une coordination des INS doit être assurée afin d'éviter le dédoublement des activités et pour faciliter l'intégration des données de différentes sources par l'application de normes statistiques. » (Traduction)

La Loi sur la statistique autorise et oblige Statistique Canada à coordonner et à diriger le Système statistique national. À cette fin, la loi permet à l'organisme de conclure deux types d'ententes de collecte conjointe et de partage de données : 1) entente avec tout ministère d'un gouvernement, à condition que les répondants soient informés de l'existence du partenariat et ne s'y objectent pas; 2) entente avec un organisme statistique provincial dont les activités sont encadrées par des lois relatives à la protection de la confidentialité comparables à celles auxquelles Statistique Canada doit se conformer.

De plus, la Loi sur la statistique exige que Statistique Canada assure la coordination du Système statistique national, plus spécifiquement dans le but de prévenir le dédoublement de la collecte de données par le gouvernement. À cette fin, le statisticien en chef peut conclure des ententes de collecte conjointe de données ou de partage de données avec les organismes statistiques des provinces et des territoires ainsi qu'avec des ministères fédéraux, provinciaux et territoriaux. Ces ententes sont assujetties à des garanties de confidentialité relatives aux données statistiques identifiables.

Dans chaque secteur principal de juridiction provinciale, le statisticien en chef dispose d'un forum permettant de discuter des priorités statistiques avec les sous-ministres provinciaux concernés. Ces forums servent également à une autre fin. De vastes pans du système statistique dépendent de l'accès aux dossiers administratifs provinciaux sur la santé, l'éducation et la justice. Les systèmes administratifs des provinces doivent être harmonisés dans ces domaines afin de permettre la compilation de statistiques cohérentes à l'échelle nationale. Les rencontres entre les sous-ministres provinciaux responsables offrent des occasions de discuter des défis et enjeux pouvant survenir et d'y trouver des solutions. Pour chacun de ces domaines, un mécanisme opérationnel détaillé a été mis sur pied afin d'élaborer des options de programmes pratiques et de mettre à exécution les décisions des sous-ministres.

La compréhension des priorités provinciales dans tous les autres secteurs prend une forme différente. Chaque gouvernement provincial nomme un haut dirigeant pour agir à titre d'agent de liaison avec Statistique Canada. Ce coordonnateur statistique provincial présente un aperçu intégré des priorités de la province qu'il représente. Le statisticien en chef et les coordonnateurs statistiques forment le Conseil consultatif fédéral-provincial-territorial de la politique statistique, qui supervise une douzaine de comités fédéraux-provinciaux qui traitent de sujets particuliers ou d'enjeux transversaux.

Par ces mesures, Statistique Canada collabore étroitement avec les autres producteurs de données officielles et leur fournit des services statistiques (p. ex. cadres et données, services méthodologiques, etc.). Statistique Canada reçoit aussi des données de ces producteurs de données et travaille de concert avec eux pour appuyer la participation canadienne à divers organismes internationaux. Statistique Canada collabore diligemment avec les autres producteurs de données dans le but d'éviter les chevauchements de programmes; cette coordination est souvent assurée à l'échelon des programmes, plutôt qu'à celui des organismes.

[Référence : chapitre 1.4 : Comprendre les besoins des utilisateurs et entretenir les relations]

Principe 9 : L'utilisation par les organismes statistiques de chaque pays des concepts, classifications et méthodes définis à l'échelon international favorise la cohérence et l'efficacité des systèmes statistiques à tous les niveaux officiels.

La comparabilité est une dimension importante de la qualité. En l'absence de normes, de cadres, de classifications et de métadonnées communs, il serait impossible de comparer les données provenant de différents pays.

Statistique Canada applique les normes internationales autant que faire se peut et les adapte aux conditions nationales dans des domaines tels que la comptabilité nationale, les données démographiques et provenant de recensements, ainsi que les statistiques sociales et de l'environnement. Lorsqu'il fournit de l'assistance technique à d'autres pays, l'organisme veille toujours à promouvoir l'application de méthodes et de normes de classification des données reconnues à l'échelle internationale.

De plus, Statistique Canada participe activement aux discussions et délibérations internationales entourant les normes et les lignes directrices, ainsi qu'aux travaux visant leur élaboration. Statistique Canada est reconnu comme un participant actif sur la scène internationale et exerce un leadership technique influent en vue de la mise au point des classifications et des concepts internationaux.

[Référence : chapitre 1.3 : Utilisation des normes internationales]

Principe 10 : La coopération bilatérale et multilatérale dans le domaine de la statistique contribue à l'amélioration des systèmes d'élaboration des statistiques officielles dans tous les pays.

Les INS doivent prendre une part active dans le développement de la coopération bilatérale et multilatérale afin d'améliorer la qualité des données par le partage des leçons apprises et des pratiques exemplaires.

Statistique Canada a joué un rôle actif auprès d'autres organismes statistiques nationaux et internationaux. L'organisme partage son expérience statistique technique et ses pratiques exemplaires, et collabore à la mise au point de normes et de classifications statistiques internationales, ainsi que de cadres pour l'élaboration nationale et internationale de statistiques officielles. Statistique Canada joue un rôle clé dans la prestation de services de soutien technique à l'échelle internationale. De plus, l'organisme est activement engagé dans diverses organisations internationales, dont l'Organisation de coopération et de développement économiques, la Commission économique pour l'Europe, la Commission de la statistique de l'ONU et la Commission économique pour l'Amérique latine et les Caraïbes. Enfin, Statistique Canada est membre de plusieurs groupes de travail internationaux chargés de l'élaboration de normes internationales. Le statisticien en chef du Canada participe aussi activement au travail de la Commission de la statistique de l'ONU.

En 2011, avec le soutien du ministère des Affaires étrangères, du Commerce et du Développement (MAECD), Statistique Canada a lancé le Programme international en gestion des organismes statistiques. Ce programme fournit aux responsables des organismes statistiques des pays en développement des séances de formation pour hauts dirigeants qui traitent des enjeux liés à la direction et la gestion. Ces séances sont suivies de la réalisation d'un projet de deux ans pour l'élaboration et la mise en œuvre d'une structure de gouvernance, avec l'encadrement de Statistique Canada. L'objectif de ce programme est de partager des connaissances et des pratiques exemplaires afin d'aider ces pays à gérer leurs activités d'exploitation et, ce qui importe plus encore, de les aider à produire des données statistiques fiables, pertinentes et actuelles.

En 2015, Statistique Canada a renouvelé son entente de partenariat avec le MAECD pour la réalisation, sur sept ans, d'une initiative appelée Projet régional d'avancement de la statistique dans les Caraïbes (PRASC). Le PRASC a pour objectif d'améliorer les capacités en matière de statistique des 14 pays des Caraïbes admissibles, dans quatre domaines principaux : la comptabilité nationale, l'infrastructure pour les enquêtes économiques, l'infrastructure pour les enquêtes sociales et le partage des renseignements.

En outre, sur le plan bilatéral, Statistique Canada collabore avec plusieurs INS afin de les aider dans l'élaboration de systèmes statistiques modernes et efficaces.

Statistique Canada participe également à de multiples projets de coopération multilatérale. Par exemple, depuis 2010, de nombreux pays, dont le Canada, explorent les gains d'efficacité pouvant être réalisés par la mise au point conjointe d'outils clés, dans le cadre du Groupe de haut niveau sur la modernisation des statistiques officielles. L'objectif de ce groupe est de mettre au point un cadre commun pour les métadonnées, y compris des outils de diffusion des métadonnées. Statistique Canada est surtout engagé dans l'élaboration d'un système générique de gestion de l'information et l'élaboration d'approches de diffusion novatrices.

[Référence : chapitre 3.1 : Architecture opérationnelle du Bureau]

Défis et perspectives

Même s'ils constituent un point de référence utile, les Principes fondamentaux de la statistique officielle des Nations Unies sont des énoncés généraux qui, jusqu'à récemment, n'étaient pas accompagnés de lignes directrices plus spécifiques.

En plus des principes des Nations Unies, les INS pourront aussi se reporter aux bonnes pratiques statistiques de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), qui ont été adoptées en 2015 (ces pratiques seront publiées plus tard en 2016). Cependant, chaque INS exerce ses activités dans un contexte national particulier auquel ces principes et pratiques doivent être adaptés et personnalisés pour tenir compte des particularités nationales.

Notes de fin de page :

Note de fin de page 1

Eurostat. 2011.

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Note de fin de page 2

Commission Économique des Nations Unies Pour l'Amérique et les Caraïbes. 2011.

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Note de fin de page 3

Commission de l'Union Africaine. 2009.

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Note de fin de page 4

Division de la Statistique des Nations Unies. 1994

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Note de fin de page 5

Nations Unies. 2014.

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Note de fin de page 6

Division de la Statistique des Nations Unies. 2015.

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Bibliographie

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