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Baldwin et Gorecki (1986) ainsi que Leung et coll. (2008) attribuent environ
la moitié de l'écart de productivité manufacturière
entre le Canada et les États-Unis à des différences de
tailles d'usines. Inwood et Keay (2005) examinent les données
pour une plus longue période et constatent également que la
taille des usines explique environ la moitié de la différence.
Les explications comprennent, mais sans s'y limiter, la
plus petite taille du marché canadien.
D'autres secteurs de l'économie intérieure,
comprenant les administrations publiques, les ménages et les établissements,
font partie du secteur non commercial. Dans ce dernier, il est difficile de
mesurer la production, puisque celle-ci n'est pas vendue à un
prix du marché explicite. Elle est donc généralement
évaluée au coût des intrants. Par conséquent, les
mesures de la croissance du volume de production diffèrent peu des
mesures de la croissance des intrants, ce qui implique que les estimations
de la croissance de la productivité sont proches de zéro par
construction.
Les estimations canadiennes officielles du produit intérieur
brut du secteur des entreprises comprennent une imputation pour le service
fourni par les logements occupés en propriété. Cette
estimation est transférée du secteur des entreprises au secteur
non commercial pour les besoins de la présente analyse, puisqu'elle
ne correspond pas à la définition du secteur des entreprises
(c.-à-d. des entités vendant des biens aux prix du marché)
qui est utilisé ici.
Voir Concepts and Methods of the U.S. National Income and Product Accounts (publié
par le Bureau of Economic Analysis, U.S. Department of Commerce).
Citation extraite du site Web de l'Agence du revenu du
Canada : www.cra-arc.gc.ca/tx/bsnss/tpcs/slprtnr/prtnrshp/menu-fra.html.
Voir
Luttrell, et coll. (2006) pour une discussion du traitement fiscal des diverses
formes juridiques d'organisation.
Plusieurs définitions comprises dans cette section ont été
tirées du U.S. Bureau of Economic Analysis (2009).
Dans les NIPA, ces entités
sont définies comme faisant partie du secteur des entreprises non constituées
en sociétés. Au Canada, les EP sont une composante du secteur
des sociétés. Pour des raisons de comparabilité, dans
les NIPA, les EP ont été transférées du secteur
des sociétés à celui des entreprises non constituées
en sociétés pour les besoins des comparaisons produites dans
l'article.
La source des données pour les États-Unis
est le Bureau of Economic Analysis, U.S. Department of Commerce.
Pour le Canada, l'estimation des parts des entreprises individuelles
et des sociétés de personnes est basée sur l'agrégation
des postes du PIB (revenu du travail, versements d'intérêts,
impôts versés, dépréciation et revenu net) tirés
de la déclaration T1 remaniée (T1 Générale–Déclaration de revenus et de prestations)
pour les données fiscales de 2008 des entreprises non constituées
en sociétés. Le remaniement comprenait la répartition
des entreprises, telles qu'elles sont fournies dans la déclaration
de revenu T1 de 2008, entre les entreprises individuelles et les
sociétés de personnes. Une base de données sur les sociétés
de personnes a été créée en vue de relier les
entreprises individuelles T1 participant à des sociétés
de personnes avec les autres sociétés de personnes au moyen
des renseignements de la formule T5013 (État des revenus d'une
société de personnes) ou d'autres renseignements sur
les sociétés de personnes figurant dans les déclarations
de revenus T1. À l'heure actuelle, ces données ne sont
pas disponibles pour les années antérieures à 2008.
Par conséquent, dans le présent article, les parts sont attribuées
aux entreprises individuelles et aux sociétés de personnes pour
les années antérieures à 2008 en se fondant
sur les parts de 2008. Pour la période allant de 2002 à 2005,
le revenu du travail pour les entreprises individuelles a été
tiré des données T4 (État de la rémunération
payée). Pour les années 2002 à 2005,
le PIB des entreprises individuelles a été calculé en
commençant par estimer le revenu du travail d'après les
données T4 pour la période complète, puis en appliquant
les parts de 2008 (excluant le revenu du travail) tirées
des déclarations de revenus T1 au PIB des entreprises non constituées
en sociétés (excluant le revenu du travail) pour la période.
La ventilation du PIB du secteur américain
des entreprises non constituées en sociétés en parts
imputables aux entreprises individuelles et aux sociétés de
personnes est fondée sur l'agrégation des postes du PIB
(revenu du travail, versements d'intérêts, impôts
versés, dépréciation et revenu net) tirés des
documents intitulés Table 10.Nonfarm Sole Proprietorship
Returns : Selected Income Statement Items et Table 11.
Partnership Returns : Selected Balance Sheet and Income Statement
Items de l'Internal Revenue Service (IRS).
L'IRS définit les investissements financiers comme
étant des titres, des contrats de marchandises et d'autres investissements
financiers et activités connexes.
Des comparaisons
ont également été effectuées aux prix de base.
Les estimations officielles américaines (évaluées aux
prix du marché) ont été ajustées en prenant pour
référence les prix de base. Les impôts indirects et les
subventions sur les produits et à la production ont été
corrigés en ne gardant que les impôts indirects sur la production.
Les données requises pour cet exercice ont été tirées
du document intitulé Table 900.Detailed Tax and Social
Contribution Receipts by Type of Tax or Social Contribution and Receiving
Subsector du BEA. Le BEA ne produit pas d'estimations aux prix de
base. Les conclusions tirées en se servant des prix de base ne diffèrent
pas considérablement de celles présentées dans le présent
article en se servant des prix du marché.
Le tableau 10 de l'IRS
comprend les productions animales, mais exclut les productions végétales.
Afin de faire concorder le tableau 11 de l'IRS avec le tableau 10 de
ce même organisme, on s'est servi des totaux des industries non
agricoles pour les sociétés de personnes qui n'incluent
pas les productions végétales.
Le revenu net (la perte nette) obtenu(e) d'après
les tableaux 10 et 11 de l'IRS représentait
environ 95 % du revenu net (de la perte nette) des entreprises individuelles
et des sociétés de personnes (plus les paiements versés
aux associés) non agricoles fourni par l'IRS, tel qu'il
est publié dans le document intitulé Table 7.14 . Relation of Nonfarm Proprietors' Income in the National Income and Product
Accounts to Corresponding Measures as Published by the Internal Revenue Service des National Economic Accounts du BEA.
Comme les entreprises non constituées
en sociétés sont plus petites, elles payent vraisemblablement
un salaire horaire plus faible que les sociétés. Par conséquent,
la part du revenu du travail pourrait sous-estimer le nombre d'heures
travaillées dans le secteur des entreprises non constituées
en sociétés et surestimer la productivité du travail
dans ce secteur comparativement au secteur des sociétés.
En utilisant
le revenu mixte pour faire la distinction entre les heures de travail indépendant
des entreprises individuelles et les heures de travail indépendant
des sociétés de personnes produirait un nombre d'heures
légèrement plus faible pour les entreprises individuelles (de 1,0 %
à 3,5 % plus faible de 1998 à 2005).
L'utilisation du revenu mixte pour répartir les heures travaillées
s'appuie sur l'hypothèse que les propriétaires des
entreprises individuelles gagnent à peu près le même revenu
net par heure que les associés d'une société de
personnes. Cependant, les entreprises individuelles sont généralement
beaucoup plus petites que les sociétés de personnes et sont
à l'origine de la plupart du PIB des entreprises individuelles.
Les sociétés de personnes plus grandes, par ailleurs, produisent
la plupart du PIB des sociétés de personnes. Par conséquent,
les propriétaires des entreprises individuelles gagnent vraisemblablement
moins que les associés des sociétés de personnes. Par
conséquent, l'utilisation du revenu mixte pour ventiler les heures
travaillées pourrait sous-estimer les heures travaillées dans
les entreprises individuelles et surestimer la productivité du travail
de ces dernières.
Une autre méthode que celle fondée
sur la masse salariale pour estimer les heures travaillées au Canada
est présentée à la section 7. Au lieu d'estimer
les heures travaillées des employés des entreprises individuelles
en se servant des parts de main-d'oeuvre, l'emploi a été
déterminé à l'aide d'une estimation fondée
sur les chiffres d'emploi tirés de l'Enquête sur
l'emploi, la rémunération et les heures de travail (EERH)
(Division de l'analyse économique de Statistique Canada). Cependant,
les données sur l'emploi dans les entreprises individuelles ne
sont pas disponibles pour les années antérieures; nous avons
utilisé à la place la croissance du nombre de feuillets T4 émis
aux employés des entreprises individuelles. Les heures travaillées
dans les entreprises individuelles ont été calculées
en appliquant ces ratios aux heures travaillées dans le secteur des
entreprises, comme l'indique le tableau 3.
Les tableaux 10 et 11 de l'IRS comprennent les sociétés
de personnes constituées et non constituées en sociétés.
L'IRS (Estimated Data Line Counts Individual Income Tax Returns [Part
II : Income or Loss From Partnerships and S Corporations] tiré
de l'IRS Schedule E [Form 1040] [Supplemental Income
and Loss]) fournit le nombre d'associés non constitués
en société pour la période de 2003 à 2005.
Cette information a été utilisée en même temps
que les données sur le nombre d'entreprises individuelles tirées
du tableau 10 de l'IRS pour obtenir la part des entreprises
individuelles dans le secteur des entreprises non constituées en sociétés.
Si l'on se sert du revenu mixte pour ventiler les heures
de travail des travailleurs indépendants entre les entreprises individuelles
et les sociétés de personnes, on obtient pour la période
de 1998 à 2005 une estimation beaucoup plus faible
des heures travaillées par les entreprises individuelles, variant de 36 %
à 68 % selon l'année. Cette estimation repose
sur l'hypothèse que le revenu net des propriétaires d'entreprises
individuelles est le même que celui des propriétaires de sociétés
de personnes. Cependant, les entreprises individuelles sont généralement
beaucoup plus petites que les sociétés de personnes : le
PIB des premières a été produit pour la plupart par des
petites entreprises, tandis que celui des sociétés de personnes
a été produit pour la plupart par de plus grandes entreprises.
Par conséquent, les entreprises individuelles gagnent vraisemblablement
moins de l'heure que les sociétés de personnes. Par conséquent,
l'utilisation de la part du revenu mixte peut sous-estimer le nombre
d'heures travaillées dans les entreprises individuelles et surestimer
leur productivité du travail.
Une autre méthode
que l'utilisation de la masse salariale pour estimer le nombre d'heures
travaillées aux États-Unis est présentée à
la section 7. Au lieu d'utiliser les parts de main-d'oeuvre
des entreprises individuelles pour estimer les heures travaillées par
les employés dans ce groupe d'entreprises, on s'est servi
des chiffres d'emploi tirés des Statistics of U.S. Businesses
(U.S. Census Bureau) pour la période de 2002 à 2007.
Les chiffres pour 2003 à 2006 ont été
estimés par interpolation linéaire. Les heures travaillées
dans les entreprises individuelles ont été calculées
en appliquant ces ratios aux heures travaillées dans le secteur des
entreprises, comme l'illustre le tableau 4.
Ces chiffres
ne correspondent pas aux estimations présentées dans Baldwin
et Rispoli (2010), qui ne tiennent pas compte des bailleurs de biens immobiliers.
Ici, les estimations du PIB pour le Canada ainsi que pour les États-Unis
englobent les bailleurs de biens immobiliers, parce qu'il n'était
pas possible de les supprimer des données pour les États-Unis.
Si l'on utilise le revenu mixte
pour ventiler les heures travaillées des travailleurs indépendants
entre les entreprises individuelles et les sociétés de personnes
du secteur des entreprises non constituées en sociétés,
les résultats sont similaires (voir la note en bas de page 22).
Le PIB par heure travaillée des entreprises individuelles est légèrement
plus élevé — environ 0,8 point de 1998 (19,1 $)
à 2005 (27,4 $). Le PIB par heure travaillée
du reste du secteur des entreprises baisse d'environ 0,2 point
par année de 1998 à 2005.
La masse salariale des entreprises
individuelles exprimée en pourcentage du secteur des entreprises était
très faible, soit environ 2,1 % en 2005, d'après
le tableau 10 de l'IRS et le tableau 1.13 du BEA.
Si l'on se
sert du revenu mixte pour ventiler les heures travaillées des travailleurs
indépendants entre les entreprises individuelles et les sociétés
de personnes du secteur des entreprises non constituées en sociétés,
le PIB par travailleur des entreprises individuelles est surestimé
(voir la note en bas de page 22). Le PIB par heure travaillée
des entreprises individuelles est considérablement plus élevé
— de 36 % à 68 % de 1998 (32,2 $)
à 2005 (53,0 $).
Les PPP sont calculées en appliquant un concept de production
aux prix de base. Baldwin, Gu et Yan (2008) ont fourni une valeur de référence
de la PPP pour 1999. Les estimations pour 1999 ont été
projetées en se servant des fluctuations relatives des déflateurs
du PIB pour le Canada et les États-Unis.
Pour les États-Unis, le nombre d'employés
des entreprises individuelles, calculé en part du nombre total d'employés,
est obtenu d'après les Statistics of U.S. Businesses (U.S. Census
Bureau). Pour le Canada, l'emploi pour 2005 a été
déterminé en se servant d'une estimation fondée
sur les chiffres d'emploi tirés de l'Enquête sur
l'emploi, la rémunération et les heures de travail (EERH)
(Division de l'analyse économique de Statistique Canada). Cependant,
les données sur l'emploi des entreprises individuelles ne sont
pas disponibles pour les années antérieures; on s'est
servi à la place de la croissance du nombre de feuillets T4 émis
pour les employés des entreprises individuelles.
Selon les Statistics of U.S. Businesses de 1997, aux États-Unis,
la rémunération moyenne par travailleur pour le secteur des
sociétés et les sociétés de personnes était
de 30 286 $US cette année-là, tandis que la rémunération
moyenne par travailleur pour les entreprises individuelles était de 14 463 $US.
En se servant des données de la Current Population Survey des États-Unis,
Berger et coll. (1999) ont montré que 69 % des travailleurs
du secteur privé non agricole de 16 ans et plus employés
par de petites entreprises (entreprises comptant moins de 10 employés)
travaillaient 35 heures par semaine ou plus. Dans les grandes entreprises
employant 500 personnes ou plus, 81 % des employés
travaillaient 35 heures par semaine ou plus.
Les employés
salariés sont à l'origine d'un plus grand nombre
d'heures travaillées dans les entreprises individuelles américaines
que dans les entreprises individuelles canadiennes, que l'estimation
des heures travaillées soit ventilée en fonction de la masse
salariale ou en fonction de l'emploi.
Pour évaluer la différence entre les politiques
fiscales des deux pays, il faudrait comparer les taux d'imposition personnels
et les taux d'imposition des sociétés des deux pays et
examiner les divers incitatifs à se constituer en société.
Par exemple, les États-Unis offrent une forme d'organisation
qui n'est pas celle d'une société de capitaux, mais
qui fournit néanmoins la protection associée aux responsabilités
limitées des sociétés, c'est-à-dire la société
à responsabilité limitée (SARL), qui n'existe pas
au Canada.
Pour une discussion de l'externalisation
aux États-Unis, voir Dey, Houseman et Polivka (2007).
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