3.2 Région de drainage Fraser–Basses-terres
Faits saillants du profil
- La région de drainage Fraser–Basses-terres s’étend sur 233 104 km2 de Vancouver à Prince George. La majorité (94,2 %) de sa superficie était constituée de zones naturelles et semi-naturelles, 4,8 % se composaient de terres arables et naturelles utilisées pour le pâturage et 1,1 % était bâti en 2011.
- La population s’élevait à 2 336 941 habitants en 2011 ― soit la troisième région la plus peuplée au pays ― et la densité démographique était de 10,4 personnes/km2. La population s’était accrue de 140 % comparativement à 971 762 habitants en 1971.
- Le prélèvement d’eau douce de surface provenant de la fabrication, des usines d’eau potable, de l’irrigation, de la production minière et d’énergie thermique se situait à 615,3 millions de m3 en 2013.
- L’apport en eau annuel moyen était de 129,3 km3 pendant la période allant de 1971 à 2013. L’apport en eau en fonction de la superficie se situait à 0,55 m3/m2, comparativement à 0,35 m3/m2 à l’échelle du Canada. Les débits d’eau mensuels sont en crue en juin.
- Les sources d’azote et de phosphore résiduels dans l’environnement comprennent l’épandage d’engrais, l’élevage du bétail et de la volaille, ainsi que les émissions industrielles. En moyenne, le risque de rejet de phosphore par les sols agricoles était élevé, c.-à-d. 3,3 mg/kg de phosphore extractible dans l’eau possiblement rejeté en 2011. Le phosphore émis par les établissements industriels de la région, directement dans l’atmosphère, le sol et l’eau en 2014, représentait 86 % des émissions industrielles nationales, ce qui est surtout attribuable à la catastrophe survenue dans la mine Mount Polley le 4 août 2014.Note 1
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