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Le premier rapport traitant de la situation des immigrants sur le marché du travail, fondé sur les données de l'Enquête sur la population active (EPA) de 2006, a été publié en septembre 2007. Il portait principalement sur les immigrants reçus âgés de 25 à 54 ans, soit ceux du « principal groupe d'âge actif ». Cette étude révèle que les immigrants de longue date du principal groupe d'âge actif — ceux qui sont établis au Canada depuis plus de 10 ans — jouissent, sur le marché du travail, d'une situation très comparable à celle de la population née au Canada. Ceux qui se sont établis au pays de 2001 à 2006 (les immigrants très récents) forment le groupe qui éprouvait, en 2006, le plus de difficultés sur le marché du travail; ils sont suivis des immigrants arrivés de 1996 à 2001 (les immigrants récents). D'autres observations générales tirées du premier rapport sont présentées ci-dessous.

  • En 2006, le marché du travail au Canada montrait un dynamisme inégalé en 30 ans. La population canadienne du principal groupe d'âge actif (y compris les immigrants) enregistrait son taux de chômage le plus bas depuis 1976. Pour les femmes du principal groupe d'âge actif, le taux de chômage atteignait un creux sans précédent et le taux d'emploi, un niveau record. Les hommes du principal groupe d'âge actif, pour leur part, enregistraient leur taux de chômage le plus bas depuis 1981 et leur taux d'emploi le plus élevé depuis 1990.

  • Les femmes immigrantes du principal groupe d'âge actif enregistraient des taux de chômage beaucoup plus élevés et des taux d'emploi beaucoup plus bas que ceux des hommes immigrants et des femmes nées au Canada, peu importe la date de leur établissement au pays.

  • Les immigrants vivant en Alberta ont profité du dynamisme du marché du travail  albertain en 2006. Parmi l'ensemble des immigrants très récents, ceux de l'Alberta enregistraient les taux de chômage les plus faibles au pays. En revanche, les immigrants du Québec, peu importe la date de leur établissement, avaient, en 2006, des taux de chômage supérieurs à ceux des Québécois nés au pays.

  • En 2006, la grande majorité des immigrants du Canada vivaient à Toronto, Vancouver et Montréal. Montréal se caractérisait, en 2006, par des taux d'emploi de l'ensemble des résidents inférieurs à ceux de Toronto et Vancouver. Dans ces trois régions métropolitaines de recensement (RMR), l'écart le plus marqué entre la situation sur le marché du travail des immigrants et celle de la population née au pays était observé à Montréal, et l'écart le plus mince, à Toronto.

  • En 2006, les immigrants étaient plus susceptibles d'avoir complété des études universitaires que les personnes nées au Canada. Cependant, si le taux de chômage de la population née au pays diminuait à mesure qu'augmentait le niveau de scolarité, celui des immigrants établis variait peu selon le niveau de scolarité. L'écart entre le taux de chômage des immigrants récents et celui de la population née au pays s'amenuisait. 

  • Les jeunes immigrants (âgés de 15 à 24 ans) avaient, en 2006, des taux de chômage plus élevés que ceux des jeunes nés au Canada, et cela était particulièrement vrai pour les jeunes immigrants très récents. Le taux de chômage des jeunes femmes immigrantes était nettement supérieur à celui des jeunes femmes nées au pays.

  • Les taux de chômage et d'emploi des hommes immigrants de longue date et plus âgés (55 ans et plus) s'apparentaient à ceux des personnes nées au Canada de la même catégorie. Par contre, les immigrantes de longue date de ce groupe d'âge étaient un peu plus susceptibles, en 2006, d'être en chômage que ne l'étaient leurs homologues nés au pays.

Le présent rapport prend appui sur les résultats de la première étude. Il cherche à répondre à une question clé : comment les immigrants de régions de naissance ou de pays de naissance bien précis se tiraient-ils d'affaire sur le marché du travail canadien en 2006? Un troisième rapport (prévu pour le printemps 2008) analysera la relation entre la région où un immigrant a fait ses études postsecondaires et sa situation sur le marché du travail. Enfin, le dernier rapport (prévu pour l'automne 2008) examinera la qualité des emplois des immigrants au Canada.

Veuillez consulter le premier rapport (71-606-XIF2007001) pour des renseignements plus détaillés.