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Les expériences des Canadiens liées aux situations d'urgence et aux catastrophes, 2014

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Diffusion : 2016-04-13

Le tiers des Canadiens vivant dans les provinces ont déjà vécu une situation d'urgence majeure ou une catastrophe dans leur collectivité qui a considérablement perturbé leur vie quotidienne.

D'après les résultats de l'Enquête sur la préparation aux situations d'urgence et sur la résilience (EPUR) au Canada de 2014, les situations d'urgence ou les catastrophes les plus souvent déclarées par les Canadiens étaient les blizzards, les tempêtes hivernales et les tempêtes de verglas. En effet, parmi plus de 9 millions de Canadiens qui ont déjà fait face à une situation d'urgence majeure ou à une catastrophe, 46 % ont vécu un tel évènement. Venaient ensuite les pannes de courant prolongées ayant duré 24 heures ou plus (36 %) et les inondations (12 %).

Selon l'EPUR, les perturbations de la vie quotidienne les plus fréquemment déclarées par les victimes d'une situation d'urgence majeure ou d'une catastrophe étaient l'incapacité d'utiliser les appareils électriques (63 %), le fait de manquer des jours de travail ou d'école (61 %) et le fait de manquer des rendez-vous ou des activités prévues (52 %).

Les perturbations les plus souvent subies par les Canadiens ayant été victimes d'un blizzard, d'une tempête hivernale ou d'une tempête de verglas étaient l'absence du travail ou de l'école (74 %), suivie de l'incapacité d'utiliser les appareils électriques (63 %). Pour les victimes d'une inondation, les répercussions les plus fréquentes étaient le fait de manquer des jours de travail ou d'école (64 %) et le fait de manquer des rendez-vous ou des activités prévues (56 %), alors que pour les personnes ayant vécu une panne de courant prolongée, il s'agissait de l'incapacité d'utiliser les appareils électriques (88 %) et de l'incapacité de chauffer ou de climatiser leur demeure (70 %).

Une victime de catastrophe sur quatre a dû évacuer sa demeure

Parmi les perturbations les plus graves subies par les victimes d'une situation d'urgence figuraient la nécessité d'évacuer leur demeure (29 %) et l'incapacité d'utiliser les routes ou les moyens de transport dans leur collectivité (28 %).

Parmi les personnes ayant vécu un blizzard, une tempête hivernale ou une tempête de verglas, plus du tiers ont déclaré avoir été obligées d'évacuer leur demeure (35 %) et une proportion semblable a dit avoir été incapable d'utiliser les routes ou les moyens de transport dans leur collectivité (38 %).

Les victimes d'une inondation étaient les plus susceptibles d'être incapables d'utiliser les routes ou les moyens de transport dans leur collectivité, près de la moitié d'entre elles (48 %) ayant déclaré avoir vécu cette situation, alors qu'environ le quart d'entre elles (26 %) ont dû évacuer leur demeure.

Une victime de situation d'urgence majeure ou de catastrophe sur trois a subi des répercussions financières ou des pertes matérielles

Certaines situations d'urgence majeure ou catastrophes ont eu des répercussions qui sont allées au-delà de la perturbation de la vie quotidienne. Parmi celles-ci figuraient les pertes matérielles ou les répercussions financières (32 %), les séquelles émotives ou psychologiques à long terme (8 %) et les blessures corporelles graves ou d'autres conséquences graves sur la santé (3 %).

Des pertes matérielles ou des répercussions financières ont souvent été subies par les victimes des situations d'urgence les plus courantes au Canada, soit les blizzards, les tempêtes hivernales ou les tempêtes de verglas (34 %), les pannes de courant prolongées (30 %) et les inondations (40 %).

Bien que la plupart (85 %) des victimes d'une situation d'urgence majeure ont pu se remettre des répercussions immédiates à court terme au cours des deux semaines suivant l'évènement, environ 14 % ont eu besoin de plus de deux semaines pour reprendre leur routine.

La plupart (91 %) des victimes qui ont subi des pertes matérielles ou des répercussions financières s'en sont remises en l'espace d'un an. Par ailleurs, moins de la moitié des victimes qui ont subi des séquelles émotives ou psychologiques se sont rétablies au cours de l'année suivant l'évènement (45 %), et environ le quart des victimes ont pris plus d'un an à s'en remettre (23 %).

  Note aux lecteurs

L'Enquête sur la préparation aux situations d'urgence et sur la résilience (EPUR) au Canada, menée pour la première fois en 2014, a été élaborée en partenariat avec le Centre des sciences pour la sécurité de Recherche et développement pour la défense Canada et Sécurité publique Canada. L'EPUR vise à accroître la compréhension de la résilience communautaire de l'ensemble des provinces du Canada par la collecte de données sur des facteurs qui déterminent dans quelle mesure les particuliers et les collectivités peuvent se préparer à une situation d'urgence majeure ou à une catastrophe, la prévenir, y réagir et s'en rétablir. Le principal objectif de l'enquête est de fournir des estimations de la préparation aux situations d'urgence et de la résilience à l'échelon des collectivités, des provinces et du pays.

La population cible de l'EPUR comprend les personnes de 15 ans et plus vivant dans les provinces du Canada, sauf celles qui vivent en établissement à temps plein. Puisque les données de l'EPUR ont été recueillies seulement auprès des personnes vivant dans les provinces, les renseignements sur les territoires ne sont pas disponibles. En outre, l'EPUR exclut les personnes qui n'ont pas de téléphone fonctionnel. Ensemble, les personnes qui n'ont pas de téléphone fonctionnel et celles qui vivent en établissement à temps plein représentent environ 2 % de la population provinciale.

De plus, l'EPUR ne comprend pas certaines populations qui pourraient être considérées comme vulnérables ou dont le besoin de soutien en cas d'urgence ou de catastrophe est plus important. Ces populations comprennent les sans-abri et les résidents des établissements de soins infirmiers et des établissements de soins de longue durée.

Le présent rapport, fondé sur les données de l'EPUR, porte principalement sur les expériences personnelles des Canadiens ayant vécu une situation d'urgence ou une catastrophe qui est survenue au Canada à l'endroit où ils vivaient à ce moment-là. De plus, la situation devait être suffisamment grave pour entraîner une importante perturbation des activités quotidiennes habituelles de la victime.

D'autres résultats de l'EPUR sont disponibles dans le rapport « La préparation aux situations d'urgence au Canada, 2014 » et l'infographie « Préparation aux situations d'urgence et planification d'urgence chez les Canadiens », qui ont été publiés par Statistique Canada en octobre 2015.

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L'article de Juristat intitulé « Les expériences des Canadiens liées aux situations d'urgence et aux catastrophes, 2014 » (Numéro au catalogue85-002-X) est maintenant accessible. Sous l'onglet Parcourir par ressource clé de notre site Web, choisissez Publications, Tous les sujets, Crime et justice, puis Juristat.

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