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Étude : La surqualification, les compétences et la satisfaction au travail, 2012

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Diffusion : 2016-09-14

Parmi les 25 à 64 ans en 2012, environ un travailleur sur huit titulaire d'un diplôme universitaire était considéré comme étant surqualifié pour son emploi, car ces travailleurs ont déclaré qu'ils occupaient un emploi requérant tout au plus un diplôme d'études secondaires.

Cependant, les diplômés universitaires surqualifiés étaient proportionnellement plus nombreux que les autres diplômés universitaires à avoir des compétences plus faibles en littératie et en numératie.

Les résultats proviennent d'une nouvelle étude, « La surqualification, les compétences et la satisfaction au travail », qui s'intéresse aux niveaux de littératie et de numératie des diplômés universitaires surqualifiés (diplômés ayant au moins un baccalauréat).

L'étude repose sur des données tirées du Programme pour l'évaluation internationale des compétences des adultes (PEICA), qui mesure le niveau de compétences des personnes en littératie, en numératie et en résolution de problèmes dans des milieux hautement technologiques.

Dans cette étude, des compétences plus faibles correspondent à l'obtention d'un niveau 2 ou d'un niveau inférieur (sur 5 niveaux) dans les tests réalisés dans le cadre du PEICA. Les résultats traités dans le présent communiqué sont fondés sur les scores observés en littératie; des résultats semblables ont toutefois été obtenus en ce qui a trait aux scores en numératie.

Les diplômés universitaires surqualifiés ont des niveaux de compétence moindres

En 2012, 12 % des travailleurs de 25 à 64 ans titulaire d'un diplôme universitaire ont déclaré occuper un emploi requérant tout au plus un diplôme d'études secondaires (c.-à-d. qu'ils étaient surqualifiés); 19 % ont déclaré que leur emploi requérait des études collégiales, tandis que 69 % ont dit occuper un emploi requérant des études universitaires.

Parmi les diplômés universitaires surqualifiés, 47 % avaient des compétences plus faibles en littératie, comparativement à 18 % des diplômés universitaires qui ont déclaré occuper un emploi requérant des études universitaires.

Des compétences plus faibles en littératie indiquent que les personnes sont moins susceptibles de savoir intégrer de l'information provenant de diverses sources et ne pourraient accomplir que des tâches d'une complexité limitée.

Les facteurs liés à la surqualification varient selon le niveau de compétence

Les facteurs liés à la surqualification variaient en fonction du niveau de compétence des diplômés universitaires. Parmi ceux ayant un niveau de compétence plus faible, certains facteurs étaient particulièrement susceptibles d'être liés à la surqualification.

Les diplômés ayant un plus faible niveau de compétence qui avaient un diplôme universitaire dans le domaine des sciences sociales, du commerce ou du droit, par exemple, avaient une probabilité de surqualification de 24 %, même après la prise en compte d'autres facteurs.

La probabilité d'être surqualifié diminuait pour se situer à 7 % parmi ceux qui avaient un diplôme dans le même domaine, mais qui avaient des compétences plus élevées en littératie.

De plus, chez les personnes dont la langue maternelle était autre que le français ou l'anglais, celles dont les compétences en littératie étaient plus faibles avaient une probabilité de surqualification de 25 %. Cette probabilité était de 10 % chez leurs homologues dont les compétences étaient plus élevées.

Les travailleurs surqualifiés utilisent un moins grand nombre de compétences au travail

Les travailleurs surqualifiés utilisent un moins grand nombre de compétences au travail que leurs homologues qui occupent un emploi requérant des niveaux de scolarité plus élevés.

Dans le cadre du PEICA, par exemple, les répondants doivent indiquer s'ils effectuent un certain nombre d'activités liées aux technologies de l'information et des communications (TIC) dans leur emploi actuel, comme le travail dans un logiciel tableur ou de programmation.

Les travailleurs surqualifiés effectuaient en moyenne, chaque semaine, 25 % des activités liées aux TIC énumérées dans le PEICA, comparativement à 55 % chez les répondants qui ont déclaré occuper un emploi requérant des études universitaires.

Les travailleurs surqualifiés étaient aussi moins susceptibles d'effectuer d'autres types d'activités au travail, y compris celles qui font appel à la numératie, à la littératie et à des compétences « génériques » (comme donner des explications, présenter des exposés ou persuader les autres).

La surqualification est associée à une moins grande satisfaction au travail

Les diplômés universitaires surqualifiés étaient aussi moins susceptibles de se déclarer satisfaits de leur emploi, même après la prise en compte d'autres facteurs liés à la satisfaction au travail.

À titre d'exemple, parmi les diplômés universitaires surqualifiés, la probabilité de déclarer ne pas être satisfait de son emploi était de 13 %.

Chez les diplômés universitaires qui ont déclaré occuper un emploi requérant un diplôme universitaire, cette probabilité diminuait pour se fixer à 3 %.

  Note aux lecteurs

Dans le cadre de cette étude, les données tirées du Programme pour l'évaluation internationale des compétences des adultes ont servi à examiner le niveau de compétence des diplômés universitaires qui ont déclaré occuper un emploi requérant tout au plus un diplôme d'études secondaires (c.-à-d. qu'ils étaient surqualifiés).

Puisque l'étude porte sur les diplômés universitaires, les répondants à l'enquête dont les compétences en littératie et en numératie sont plus faibles correspondaient à ceux qui ont obtenu un niveau 2 ou un niveau inférieur (sur 5 niveaux) dans les tests réalisés par les répondants.

À l'inverse, les personnes ayant obtenu un niveau 3 ou un niveau supérieur sont considérées comme ayant des compétences plus élevées. Les adultes qui se classent au niveau 3 ou plus montrent une meilleure maîtrise des compétences en littératie et en numératie et obtiennent généralement de meilleurs résultats sur les plans social et scolaire.

Produits

L'article intitulé « La surqualification, les compétences et la satisfaction au travail », qui fait partie de la publication Regards sur la société canadienne (Numéro au catalogue75-006-X), est maintenant accessible à partir du module Publications de notre site Web, sous l'onglet Parcourir par ressource clé.

Pour en savoir davantage sur les concepts, les méthodes et la qualité des données, ou pour obtenir de plus amples renseignements à propos de Regards sur la société canadienne, communiquez avec Sébastien LaRochelle-Côté au 613-951-0803 (sebastien.larochelle-cote@canada.ca).

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