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Caractéristiques de la recherche et du développement industriels, 2016 (perspectives)

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Diffusion : 2017-04-19

Selon les perspectives des entreprises exécutant des activités de recherche et développement (R-D), les dépenses en R-D intra-muros devraient diminuer légèrement pour passer de 18,5 milliards de dollars en 2014 à 17,9 milliards de dollars en 2015 et à 17,7 milliards de dollars en 2016.

Les données de l'Enquête annuelle sur la recherche et le développement dans l'industrie canadienne, nouvellement remaniée, démontrent que 80 % des dépenses en R-D intra-muros industrielle de sources canadiennes ont été autofinancées par les entreprises exécutant la R-D, alors que 17 % de ces dépenses ont été financées par des organismes affiliés au Canada et à l'extérieur du Canada.

Les entreprises ayant des programmes de R-D engagent plus de la moitié des dépenses en R-D intra-muros

Les entreprises ayant des programmes de R-D ont effectué la plupart des dépenses en R-D intra-muros industrielle. Près de 60 % des dépenses en R-D intra-muros industrielle en 2014 ont été engagées par les entreprises qui ont consacré 10 millions de dollars ou plus à la R-D intra-muros. Les entreprises qui ont affecté entre 1 million de dollars et 10 millions de dollars à la R-D ont été à l'origine de 23 % des dépenses intra-muros, tandis que celles qui ont consacré moins de 1 million de dollars à la R-D ont engagé le reste des dépenses intra-muros.

Graphique 1  Graphique 1: Répartition des dépenses au chapitre de la recherche et développement intra-muros industrielle, selon l'importance des dépenses en recherche et développement, 2014
Répartition des dépenses au chapitre de la recherche et développement intra-muros industrielle, selon l'importance des dépenses en recherche et développement, 2014

Près des trois quarts des dépenses en R-D intra-muros en 2014 venaient des entreprises situées au centre du Canada. Les entreprises ontariennes représentaient 44 % des dépenses en R-D intra-muros, et les entreprises québécoises, 29 %. Les dépenses consacrées à la R-D plus élevées en Ontario et au Québec ont été soutenues par la présence de fabricants exécutant de la R-D et d'entreprises de services technologiques dans ces provinces.

En raison des dépenses affectées à la R-D dans le secteur de l'extraction de pétrole et de gaz, les entreprises de l'Alberta étaient à l'origine de 12 % des dépenses en R-D intra-muros, tandis que les entreprises de la Colombie-Britannique étaient responsables de 10 % de ces dépenses.

Graphique 2  Graphique 2: Dépenses en recherche et développement intra-muros industrielle selon la région géographique, 2014
Dépenses en recherche et développement intra-muros industrielle selon la région géographique, 2014

Les entreprises sous contrôle étranger ont engagé plus du tiers des dépenses en R-D intra-muros.

Les entreprises de recherche spécialisée et les concepteurs de logiciels affichent les niveaux les plus élevés de dépenses en R-D intra-muros

Plus de la moitié des dépenses en R-D intra-muros en 2014 ont été réalisées par les entreprises productrices de services, plus particulièrement les entreprises de recherche spécialisée, les concepteurs de systèmes informatiques et les éditeurs de logiciels. Les entreprises de recherche spécialisée comprennent les entreprises en démarrage qui mettent l'accent sur le développement de nouveaux biens ou services avant leur mise en marché, ainsi que les entreprises de recherche sous contrat.

Les entreprises dans le secteur de la fabrication étaient responsables d'un tiers des dépenses en R-D intra-muros. Ce sont les fabricants de pièces et de produits aérospatiaux (1,6 milliard de dollars) qui ont dépensé le plus en 2014, suivis des fabricants de machines (682 millions de dollars) et des fabricants de produits pharmaceutiques (488 millions de dollars).

Les entreprises exécutant de la R-D à des fins d'extraction de pétrole et de gaz étaient à l'origine de près de 8 % des dépenses en R-D intra-muros industrielle.

Plus des trois quarts des dépenses en R-D intra-muros industrielle ont été engagées dans le cadre de projets menés dans les domaines du génie et de la technologie

En 2014, plus des trois quarts (14,4 milliards de dollars) des dépenses en R-D industrielle ont été engagées dans les domaines du génie et de la technologie. Les dépenses affectées aux sciences et technologies logicielles représentaient 5,0 milliards de dollars de dépenses en R-D intra-muros. Les dépenses en R-D intra-muros dans le domaine des sciences exactes et naturelles constituaient plus de 10 % des dépenses en R-D intra-muros. Les entreprises œuvrant dans le domaine des sciences médicales et de la santé ont engagé près de 10 % de ces dépenses dans le cadre d'activités de R-D liées à la biotechnologie médicale, la médecine fondamentale et la médecine clinique.

Les dépenses en R-D intra-muros des entreprises productrices de services ont été relativement généralisées parmi les domaines de R-D. Plus de 75 % des dépenses en R-D intra-muros des entreprises productrices de services ont été consacrées aux domaines du génie et de la technologie, dont plus de la moitié aux sciences et technologies logicielles. Dans l'industrie de la fabrication, la plupart des dépenses en R-D intra-muros ont été liées au génie et à la technologie (85,5 %).

Les données sont maintenant offertes pour les dépenses de R-D en sciences sociales et humaines

En 2014, les entreprises ont dépensé 18 millions de dollars en R-D intra-muros liées aux sciences sociales et humaines. Ces dépenses ont trait aux activités de recherche en géographie, en urbanisme, en organisation et dans les domaines interdisciplinaires, en sciences humaines ainsi qu'en économie et en affaires. Selon de nouvelles données accessibles sur ce domaine de R-D, les entreprises productrices de services étaient à l'origine de plus de trois quarts des dépenses en R-D intra-muros liées aux sciences sociales.

La plupart des entreprises qui exécutent de la R-D font état de résultats novateurs

L'Enquête annuelle sur la recherche et le développement dans l'industrie canadienne, nouvellement remaniée, offre des données qui permettent une analyse plus détaillée sur la nature de la R-D et de son incidence sur les résultats opérationnels.

En 2014, le développement expérimental représentait plus des deux tiers des dépenses en R-D. Le travail de développement expérimental consiste à mettre en application des connaissances existantes en vue de produire de nouveaux produits ou procédés ou d'améliorer considérablement les produits ou les procédés qui existent déjà. Plus de 20 % des dépenses en R-D intra-muros ont été affectées à la recherche appliquée, et 5 % à la recherche fondamentale.

Parmi les entreprises qui ont investi en R-D de 2012 à 2014, environ 55 % ont déclaré que leurs activités de R-D ont donné lieu à des biens nouveaux ou améliorés, et 43 % à des services nouveaux ou améliorés.

Graphique 3  Graphique 3: Résultats des dépenses au titre de la recherche et développement, 2014
Résultats des dépenses au titre de la recherche et développement, 2014

Les professionnels de la R-D travaillent surtout dans les industries de services

En 2014, les entreprises employaient 149 943 travailleurs en équivalents temps plein qui étaient affectés à la R-D. Ces travailleurs étaient surtout des professionnels tels que des chercheurs (92 027) et des technologues (51 626).

À l'échelle des industries, les entreprises productrices de services employaient juste un peu plus de 60 % du personnel œuvrant en R-D, et les fabricants, environ le tiers. Les chercheurs et les gestionnaires de recherche correspondaient à presque 70 % de l'effectif de la R-D dans les industries de services et à 49 % de celui dans le secteur de la fabrication. Dans ce secteur, les technologues ont exécuté un peu moins de la moitié des activités de R-D.

L'enquête remaniée recueille aussi des données sur le recours à des conseillers en R-D travaillant sur place. Un peu plus de 6 000 conseillers en R-D travaillant sur place ont été employés par les entreprises exécutant de la R-D en 2014, surtout au sein des services de R-D et chez les fabricants de produits technologiques.

L'histoire du Canada racontée en chiffres; #EnChiffres

Dans le but de souligner le 150e anniversaire du pays, Statistique Canada propose des instantanés de notre riche histoire statistique.

Diminution de la concentration des dépenses de R-D du secteur des entreprises parmi les 100 principaux exécutants de R-D

Les 100 plus grandes entreprises dotées d'un programme de recherche bien implanté ont toujours été des exécutants majeurs de la recherche et du développement (R-D) au Canada. L'une des manières de mesurer l'importance de ces exécutants de R-D, qui sont souvent de grandes entreprises multinationales dont les activités commerciales dépassent les frontières du Canada, consiste à examiner plus particulièrement la part des dépenses qu'ils consacrent à la R-D industrielle.

Alors que la liste des 100 principaux exécutants canadiens de R-D varie d'une année à l'autre, leur part de dépenses en R-D industrielle affiche une tendance à la baisse. Après avoir atteint un sommet de 80 % vers la fin des années 1970, elle est passée sous la barre des 50 % ces dernières années. Par comparaison, les 100 principaux exécutants américains de R-D étaient à l'origine d'environ 55 % du total des dépenses en R-D industrielle aux États-Unis entre 2010 et 2014.

La part des 100 principaux exécutants canadiens de R-D industrielle a généralement diminué depuis les années 1980, hormis une tendance à la hausse durant l'essor des technologies de l'information et des communications à la fin des années 1990. Cette mesure de la concentration a baissé au début des années 2000, pour descendre sous les 50 % durant la récession de 2008-2009 avec le repli des activités de R-D dans le domaine de la fabrication. La part a légèrement rebondi après la récession, mais est récemment redescendue sous les 50 %.

Certaines variations dans la courbe de l'indicateur de la concentration des dépenses de R-D pourraient s'expliquer par l'amélioration des méthodes de mesure, car la façon de traiter les petits exécutants de R-D était probablement moins précise dans les années 1970, 1980 et au début des années 1990. La nouvelle méthodologie d'enquête adoptée pour 2014 et une tendance à la prudence dans l'estimation des dépenses de R-D prévues pourraient être responsables d'une partie de la baisse enregistrée de 2014 à 2016.

Les utilisateurs des données doivent prendre en compte que cette série de données comporte de nombreuses modifications à la méthodologie d'enquête.

Graphique 4  Graphique 4: Baisse de la part des dépenses intra-muros consacrées par les 100 plus grandes entreprises à la R-D industrielle entre 1973 et 2016
Baisse de la part des dépenses intra-muros consacrées par les 100 plus grandes entreprises à la R-D industrielle entre 1973 et 2016

  Note aux lecteurs

Ces données peuvent faire l'objet d'une révision.

Dépenses en recherche et développement intra-muros

Les dépenses en recherche et développement (R-D) intra-muros font référence aux dépenses effectuées au Canada pour les activités de R-D menées au sein de l'entreprise par les employés (permanents, temporaires ou occasionnels) et les travailleurs autonomes qui travaillent sur place à des projets de R-D pour l'entreprise. Ce terme peut être remplacé indifféremment par « dépenses intramurales ».

La recherche et le développement (R-D)

La recherche et le développement expérimental (R-D) englobent les activités créatives et systématiques entreprises en vue d'accroître la somme des connaissances – y compris la connaissance de l'humanité, de la culture et de la société – et de concevoir de nouvelles applications à partir des connaissances disponibles.

Activités de recherche en R-D

Il y a trois types d'activités de R-D. La recherche fondamentale est définie comme étant des travaux de recherche expérimentaux ou théoriques entrepris principalement en vue d'acquérir de nouvelles connaissances sur les fondements des phénomènes et des faits observables, sans envisager une application ou une utilisation particulière. La recherche appliquée consiste en des travaux de recherche originaux entrepris en vue d'acquérir de nouvelles connaissances. Elle est toutefois dirigée principalement vers un but ou un objectif pratique déterminé. Le développement expérimental englobe les activités créatives et systématiques entreprises en vue d'accroître la somme des connaissances - visant à déboucher sur de nouveaux produits ou procédés ou à améliorer les produits ou procédés existants.

Remaniement de l'enquête

Divers aspects de l'Enquête annuelle sur la recherche et le développement dans l'industrie canadienne ont été remaniés, y compris les concepts, la méthodologie, la méthode de collecte et le système de traitement des données. Les utilisateurs de données devraient comparer les données de 2014 avec les données historiques avec prudence. Pour obtenir plus de renseignements sur la méthodologie de l'enquête et les changements méthodologiques, consultez les Définitions, sources de données et méthodes. Pour en apprendre davantage sur la production de données, consultez le Programme intégré de la statistique des entreprises, à la section À la base des données de notre site Web.

Depuis l'année de référence 2014, l'Enquête annuelle sur la recherche et le développement dans l'industrie canadienne est une enquête à échantillon pondéré et complétée par des données fiscales administratives. La période de référence est passée d'un exercice se terminant par l'année civile (année de référence 2013) à un exercice se terminant par l'exercice financier allant du 1er avril 2014 au 31 mars 2015 (année de référence 2014). Les données révisées pour l'année de référence 2013 qui sont diffusées aujourd'hui ont été produites selon la méthodologie d'enquête précédente.

Les données révisées de 2013 sont maintenant offertes dans CANSIM

Les utilisateurs sont priés de noter que les données révisées de 2013 sont maintenant disponibles dans les tableaux CANSIM suivants : 358-0024, 358-0140, 358-0141, 358-0161 et de 358-0205 à 358-0213.

Dans le cadre de la révision, ces tableaux CANSIM ont été archivés.

Coordonnées des personnes-ressources

Pour obtenir plus de renseignements, communiquez avec nous au 514-283-8300 ou composez sans frais le 1-800-263-1136 (infostats@statcan.gc.ca).

Pour en savoir davantage sur les concepts, les méthodes et la qualité des données, communiquez avec Louise Earl au 613-883-0562 (louise.earl@statcan.gc.ca), Division de l'investissement, des sciences et de la technologie.

Date de modification :