Le Quotidien
|
 En manchette  Indicateurs  Communiqués par sujets
 Sujets d'intérêt  Calendrier de diffusion  Information

Étude : Les caractéristiques sociodémographiques changeantes des étudiants étrangers

Warning Consulter la version la plus récente.

Information archivée dans le Web

L’information dont il est indiqué qu’elle est archivée est fournie à des fins de référence, de recherche ou de tenue de documents. Elle n’est pas assujettie aux normes Web du gouvernement du Canada et elle n’a pas été modifiée ou mise à jour depuis son archivage. Pour obtenir cette information dans un autre format, veuillez communiquer avec nous.

Diffusion : 2021-07-28

Les étudiants étrangers constituent une importante source future de main-d'œuvre qualifiée au Canada, car ils pourraient être admissibles à la résidence permanente grâce à des programmes d'immigration après l'obtention de leur diplôme. Le fait d'attirer des étudiants d'une grande diversité de pays, ainsi que de les inciter à venir étudier dans diverses régions et divers programmes, favorise une croissance durable dans le secteur de l'éducation internationale au Canada et permet de répartir les avantages à l'échelle du pays.

Une nouvelle étude intitulée « Les étudiants étrangers comme source de main-d'œuvre : l'augmentation du nombre d'étudiants étrangers et l'évolution de leurs caractéristiques sociodémographiques » se penche sur les caractéristiques sociodémographiques changeantes des étudiants étrangers.

De 2000 à 2019, le nombre annuel de titulaires d'un premier permis d'études est passé de 70 000 à 250 000, et pendant cette période, on a constaté une tendance vers des concentrations accrues dans les programmes d'études, les pays d'origine et les provinces d'études des étudiants étrangers.

Le nombre d'étudiants étrangers a augmenté à un rythme plus rapide à l'échelon de l'enseignement collégial et de la maîtrise. La part d'étudiants étrangers qui avaient l'intention de faire des études primaires ou secondaires a diminué, mais elle a été contrebalancée par une hausse de la part d'étudiants étrangers qui avaient l'intention de faire des études collégiales ou une maîtrise.

La part de titulaires d'un premier permis d'études ayant l'intention de faire des études collégiales est passée de 28 % au cours de la période allant de 2000 à 2004 à 34 % au cours de la période allant de 2015 à 2019. La part ayant l'intention de poursuivre des études de maîtrise a augmenté pour passer de 6 % à 9 %, alors que les parts ayant l'intention de faire des études de baccalauréat (15 %) ou de doctorat (2 %) sont restées relativement stables tout au long de la période.

Dans l'ensemble, 7 pays sont restés parmi les 10 principaux pays d'origine des étudiants étrangers pendant toute la période à l'étude, soit la Corée du Sud, la Chine, le Japon, les États-Unis, la France, le Mexique et l'Inde. La part totale d'étudiants étrangers provenant de ces pays a également augmenté en tant que groupe; elle est passée de 59 % au cours de la période allant de 2000 à 2004 à 67 % au cours de la période allant de 2015 à 2019. De 2000 à 2004, le Royaume-Uni, Taïwan et l'Allemagne figuraient aussi parmi les 10 principaux pays d'origine, mais ils ont été remplacés par le Brésil, le Nigeria et le Vietnam au cours de la période allant de 2015 à 2019.

Une concentration accrue de certains pays d'origine des étudiants étrangers a été observée au chapitre de l'enseignement collégial ainsi que de l'enseignement universitaire. La proportion d'étudiants étrangers poursuivant des études collégiales et provenant de l'Inde est passée de 4 % pendant la période allant de 2000 à 2004 à 67 % pendant celle allant de 2015 à 2019. L'Inde a remplacé la Chine comme principal pays d'origine des étudiants étrangers poursuivant des études universitaires pour la période allant de 2015 à 2019.

En ce qui concerne la province d'études, l'Ontario a attiré la plus grande part (37 %) d'étudiants étrangers au début des années 2000. Cette proportion est passée à 49 % pendant la période allant de 2015 à 2019, et a été principalement enregistrée au chapitre des études collégiales. La Colombie-Britannique s'est classée au deuxième rang des principales provinces d'études des étudiants étrangers, et la province a vu sa part d'étudiants étrangers diminuer, celle-ci étant passée de 31 % pendant la période allant de 2001 à 2004 à 23 % pendant celle allant de 2015 à 2019.

Le domaine d'études choisi le plus souvent par les étudiants étrangers au cours de la période allant de 2011 à 2017 a été le commerce, la gestion et l'administration publique. Cependant, des pourcentages accrus d'étudiants étrangers se sont dirigés vers les mathématiques, l'informatique et les sciences de l'information; les sciences physiques et de la vie, et les technologies.

La pandémie de COVID-19 a eu d'importantes répercussions sur le nombre d'étudiants étrangers au Canada. Dans la foulée des mesures de confinement et des restrictions de voyage, le nombre d'étudiants étrangers dont le permis d'étude est entré en vigueur en 2020 a diminué de 36 % par rapport à 2019. La composition sociodémographique des étudiants étrangers pourrait également avoir changé, étant donné que les principaux pays d'origine ont été touchés différemment par la pandémie.

La présente étude fait partie d'une série sur les étudiants étrangers comme source de main-d'œuvre réalisée en collaboration avec Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada et diffusée dans les Rapports économiques et sociaux. Les diffusions précédentes comprennent les articles : « Les étudiants étrangers comme source de main-d'œuvre : transition vers la résidence permanente » et « Les étudiants étrangers comme source de main-d'œuvre : rétention dans leur province d'études ».

Produits

L'étude « Les étudiants étrangers comme source de main-d'œuvre : l'augmentation du nombre d'étudiants étrangers et l'évolution de leurs caractéristiques sociodémographiques », qui fait partie de Rapports économiques et sociaux, vol. 1, no 7 (36-28-0001) est maintenant accessible.

Coordonnées des personnes-ressources

Pour obtenir plus de renseignements communiquez avec nous au 514-283-8300 ou composez sans frais le 1-800-263-1136 (STATCAN.infostats-infostats.STATCAN@canada.ca).

Pour en savoir davantage sur les concepts, les méthodes et la qualité des données, communiquez avec Marc Frenette, 613-864-0762; (marc.frenette@canada.ca), Division de l'analyse sociale et de la modélisation.

Date de modification :