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Étude : Les jeunes et l'éducation au Canada

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Diffusion : 2021-10-04

Les jeunes Canadiens ont généralement un niveau de scolarité plus élevé que leurs homologues des pays de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), et ils sont plus susceptibles que les générations précédentes d'avoir terminé des études postsecondaires.

En 2019, 73 % des Canadiens de 25 à 34 ans avaient obtenu un titre d'études postsecondaires, un sommet historique, comparativement à 59 % en 2000. Cependant, la pandémie de COVID-19 a perturbé l'éducation de nombreux étudiants. Plus de la moitié des étudiants qui ont participé à une initiative de collecte de données par approche participative menée au début de la pandémie ont déclaré que leurs cours ou leurs placements en milieu de travail avaient été reportés ou annulés, et presque tous les étudiants ont déclaré que les cours qui se poursuivaient étaient désormais donnés en ligne.

Ces constatations sont tirées du Chapitre 3 : Les jeunes et l'éducation au Canada, de la publication intitulée Portrait des jeunes au Canada : rapport statistique, qui fournit un aperçu exhaustif des jeunes Canadiens. Au cours des prochains mois, Portrait des jeunes au Canada continuera de mettre l'accent sur des thèmes comme l'engagement social et le bien-être, l'environnement et les jeunes Autochtones.

Dans ce troisième chapitre, on examine également le niveau de scolarité, la littératie et la numératie, l'endettement des étudiants et les trajectoires de rémunération selon le niveau de scolarité des jeunes Canadiens.

Les jeunes Canadiens sont très instruits et se comparent favorablement à leurs homologues d'autres pays de l'OCDE

Les jeunes Canadiens ont généralement un niveau de scolarité plus élevé que leurs homologues des pays de l'OCDE; 63 % des jeunes Canadiens de 25 à 34 ans ont fait des études collégiales ou universitaires, comparativement à la moyenne de l'OCDE, qui se situe à 45 %. Cela s'explique principalement par une plus grande proportion de jeunes Canadiens ayant fait des études collégiales, soit 24 % par rapport à la moyenne de l'OCDE, qui s'établit à 8 %.

Les jeunes femmes ont un grade universitaire comme plus haut niveau de scolarité dans des proportions plus élevées que les jeunes hommes, et le plus haut niveau de scolarité varie selon le groupe de population

Les jeunes Canadiens sont plus susceptibles que les générations précédentes d'avoir terminé des études postsecondaires, et certaines variations ont été observées selon le sexe. La proportion de jeunes femmes de 25 à 34 ans détenant un grade universitaire comme plus haut niveau de scolarité est de 44 %, comparativement à 33 % chez les jeunes hommes et à 24 % chez les femmes de 55 à 64 ans.

Les jeunes femmes de 25 à 34 ans sont également plus susceptibles d'avoir une maîtrise ou un doctorat comme plus haut niveau de scolarité : c'est le cas de 13 % d'entre elles, comparativement à 8 % des femmes âgées de 55 à 64 ans et à 9 % des hommes des deux groupes d'âge. Au début des années 2000, les jeunes femmes et les jeunes hommes étaient à peu près aussi susceptibles d'avoir atteint ce niveau de scolarité.

Les niveaux de scolarité varient aussi selon les groupes de population. Les jeunes adultes sud-asiatiques et chinois qui ne sont pas des immigrants affichent les plus hauts taux d'obtention d'un baccalauréat ou d'un grade de niveau supérieur, soit 58 % et 68 % respectivement. En revanche, les jeunes Noirs (27 %) et les jeunes qui ne font pas partie d'une minorité visible (23 %) sont beaucoup moins susceptibles que les autres groupes d'avoir obtenu un grade universitaire.

Les jeunes Canadiens affichent des niveaux élevés de littératie et de numératie

Les Canadiens de 15 ans sont parmi les plus performants au monde en lecture et en mathématiques, et ils s'en tirent bien comparativement à la moyenne de l'OCDE. Le Canada se classait au troisième rang des pays de l'OCDE pour ce qui est de la proportion d'élèves ayant le plus haut niveau de compétence en lecture, soit 15 %. De plus, la proportion d'élèves canadiens qui n'ont pas atteint la compétence minimale en lecture, soit 14 %, est bien inférieure à la moyenne de l'OCDE de 23 % et est inférieure à celles du Royaume-Uni, des États-Unis et de l'Australie.

En mathématiques, 16 % des élèves canadiens n'ont pas atteint la compétence minimale, comparativement à 24 % dans les pays de l'OCDE. La proportion d'élèves très performants en mathématiques au Canada était de 15 %, ce qui est supérieur à la moyenne de l'OCDE, qui se situe à 11 %.

Parmi tous les groupes d'âge, les jeunes adultes de 25 à 34 ans affichent les niveaux les plus élevés de littératie et de numératie, qui sont légèrement supérieurs à ceux des personnes de 35 à 44 ans.

Un niveau de scolarité plus élevé est associé à des niveaux plus élevés d'emploi et de revenus, et les revenus cumulatifs sont beaucoup plus importants que la dette d'études moyenne

Les taux d'emploi des Canadiens de 25 à 34 ans qui ont fait des études postsecondaires sont constants depuis 2000 et ils demeurent plus élevés que les taux d'emploi des jeunes Canadiens qui ont fait des études secondaires ou fréquenté une école de métiers ou qui n'ont pas terminé leurs études secondaires.

Les jeunes Canadiens qui ont fait des études postsecondaires ont aussi des revenus annuels moyens plus élevés. Par exemple, les diplômés universitaires âgés de 25 à 34 ans gagnaient en moyenne 18 868 $ de plus par année que les diplômés du secondaire du même âge. Cependant, l'avantage salarial associé aux études universitaires est plus élevé chez les travailleurs âgés; par exemple, les personnes de 55 à 64 ans gagnaient en moyenne 52 782 $ de plus par année que les diplômés du secondaire de ce groupe d'âge.

Le fait de passer du temps sur les bancs d'école plutôt que sur le marché du travail, et de s'endetter pour le faire, est un investissement qui semble être profitable pour la plupart des diplômés. Par exemple, une étude récente a révélé que les écarts dans les revenus cumulatifs médians sur une période de 15 ans étaient supérieurs de 568 748 $ chez les diplômés du baccalauréat par rapport aux diplômés du secondaire chez les hommes et de 472 270 $ chez les femmes.

Pour la plupart des diplômés, ces revenus cumulatifs seront beaucoup plus importants que le montant de la dette accumulée pour financer les études postsecondaires. En 2018, 54 % des diplômés de 15 à 30 ans avaient obtenu leur diplôme en contractant une dette d'études; la dette moyenne à la fin de leurs études était de 23 000 $. Le niveau d'endettement est demeuré relativement stable depuis 2000 pour les diplômés du collège et les titulaires d'un baccalauréat, mais il a graduellement augmenté pour les titulaires d'une maîtrise et d'un grade professionnel.

La COVID-19 a perturbé les études postsecondaires des étudiants en 2020 et elle pourrait avoir une incidence sur les perspectives de rémunération des jeunes diplômés pendant la pandémie

D'avril à mai 2020, Statistique Canada a mené une initiative de collecte de données en ligne par approche participative auprès de plus de 100 000 étudiants du niveau postsecondaire afin de mieux comprendre comment la pandémie les touchait. Parmi ces participants, 57 % ont déclaré que leurs cours ou leurs placements en milieu de travail avaient été retardés, reportés ou annulés.

Presque tous les participants ont déclaré que leurs cours étaient désormais donnés en ligne; 2 % des participants ont déclaré que les cours n'avaient pas été donnés en ligne et 6 % ont mentionné qu'ils préparaient une thèse ou étaient en placement en milieu de travail et qu'ils ne suivaient pas de cours. Ce n'était pas un changement facile pour tous les étudiants. Parmi les participants, 7 % ont déclaré être incapables de terminer une partie ou la totalité de ces cours.

La COVID-19 a peut-être aussi eu une incidence sur les perspectives de rémunération des jeunes diplômés pendant la pandémie. Le taux de chômage chez les jeunes a presque triplé après l'adoption des mesures de confinement et est demeuré élevé pendant plusieurs mois. Selon une étude récente, si le chômage chez les jeunes demeurait près de ces sommets historiques, les jeunes qui ont terminé leurs études universitaires, collégiales ou secondaires en 2020 pourraient perdre 25 000 $ ou plus au cours des cinq prochaines années comparativement à leurs homologues qui ont terminé leurs études au cours d'une année plus typique.

Produits

Le chapitre intitulé « Chapitre 3 : Les jeunes et l'éducation au Canada » est maintenant accessible dans le numéro en ligne de Portrait des jeunes au Canada : rapport statistique (Numéro au catalogue42280001).

L'infographie « Portrait des jeunes au Canada : Éducation » est maintenant accessible dans la série Statistique Canada — Infographies (Numéro au catalogue11-627-M).

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