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Participation aux études et niveau de scolarité des personnes lesbiennes, gaies et bisexuelles au Canada

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Diffusion : 2022-02-01

Un nouvel article diffusé aujourd'hui porte sur la participation aux études et le niveau de scolarité des personnes lesbiennes, gaies et bisexuelles (LGB) au Canada à l'aide des données de l'Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes (de 2015 à 2018). On estime à 900 000 le nombre de personnes LGB âgées de 15 ans et plus qui vivaient au Canada entre 2015 et 2018.

Les hommes gais sont plus susceptibles que les hommes hétérosexuels et les femmes hétérosexuelles d'avoir un baccalauréat ou un diplôme de niveau supérieur, tandis qu'une proportion similaire de femmes possèdent ce titre d'études, peu importe leur orientation sexuelle

De 2015 à 2018, plus des trois quarts (77,4 %) de la population gaie et lesbienne âgée de 25 à 64 ans possédaient un diplôme d'études postsecondaires, à savoir un diplôme de niveau universitaire ou collégial ou dans un métier spécialisé. À titre de comparaison, une plus petite proportion de la population hétérosexuelle (72,0 %) et bisexuelle (68,1 %) étaient titulaires d'un diplôme d'études postsecondaires au cours de la même période.

Parmi les différents types de titres d'études postsecondaires, une plus grande proportion de personnes gaies et lesbiennes (41,2 %) possédaient un baccalauréat ou un diplôme de niveau supérieur, par rapport aux personnes hétérosexuelles (32,6 %). Une plus forte proportion d'hommes gais (43,2 %) que d'hommes hétérosexuels (30,3 %) et de femmes hétérosexuelles (34,9 %) étaient titulaires d'un baccalauréat ou d'un diplôme de niveau supérieur, tandis qu'une proportion similaire de femmes possédaient un baccalauréat ou un diplôme de niveau supérieur, quelle que soit leur orientation sexuelle.

Les hommes hétérosexuels sont plus susceptibles que les femmes de toutes les orientations sexuelles et les hommes gais de posséder un diplôme d'une école de métiers comme plus haut niveau de scolarité

Les métiers spécialisés jouent un rôle important dans l'économie et la société canadiennes. Pour remédier à la pénurie de gens de métiers exacerbée par le vieillissement de la population, des initiatives ont été mises au point pour attirer une main-d'œuvre plus diversifiée, y compris des femmes, lesquelles demeurent sous-représentées dans les métiers spécialisés. De 2015 à 2018, les hommes hétérosexuels de 25 à 64 ans ont été les plus susceptibles d'avoir un diplôme d'une école de métiers comme plus haut niveau de scolarité (13,7 %), par rapport aux hommes gais (7,5 %), aux femmes hétérosexuelles (6,2 %), aux femmes lesbiennes (7,7 %) et aux femmes bisexuelles (6,0 %).

L'estimation pour les femmes lesbiennes qui ont un diplôme d'une école de métiers comme niveau de scolarité le plus élevé devrait être utilisée avec prudence.

Une proportion plus élevée de jeunes bisexuels de 18 à 29 ans que de jeunes hétérosexuels ou gais et lesbiennes ne sont ni en emploi, ni aux études, ni en formation

La jeunesse est une étape importante de la vie pendant laquelle sont jetées les bases pouvant mener à la réussite sur le plan de l'emploi, du revenu et de la satisfaction à l'égard de la vie. Le nombre de jeunes ni en emploi, ni aux études, ni en formation (NEET) est un indicateur qui est suivi de près par les gouvernements et qui fait l'objet de rapports réguliers par l'Organisation de coopération et de développement économiques. Des études antérieures montrent que les jeunes NEET risquent de connaître des difficultés économiques et sociales à long terme. La plus forte proportion de jeunes NEET de 18 à 29 ans a été observée dans la population bisexuelle (14,7 %). À titre de comparaison, 9,9 % des jeunes hétérosexuels et 5,3 % des jeunes gais et lesbiennes étaient NEET.

L'estimation pour les jeunes gais et lesbiennes NEET devrait être utilisée avec prudence.

  Note aux lecteurs

L'article fait partie d'une série visant à combler les lacunes en matière de données socioéconomiques sur la population lesbienne, gaie et bisexuelle(LGB) au Canada. S'appuyant principalement sur les données de l'Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes (de 2015 à 2018), la série comprend un tableau de données et l'article Caractéristiques de la famille et du ménage des personnes lesbiennes, gaies et bisexuelles au Canada. Les prochains articles porteront sur l'emploi et le revenu, ainsi que sur la diversité ethnoculturelle de la population LGB au Canada.

Les lecteurs peuvent consulter les pages de documentation de l'enquête pour obtenir plus de renseignements sur la méthodologie de l'Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes – Composante annuelle.

Produits

L'article « Participation aux études et niveau de scolarité des personnes lesbiennes, gaies et bisexuelles au Canada », publié dans le cadre de la série Les faits, tout simplement! (Numéro au catalogue89280001), est maintenant accessible.

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