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Comptes économiques du secteur des ménages canadiens répartis selon le revenu, la consommation, l'épargne et le patrimoine, quatrième trimestre de 2023

Diffusion : 2024-04-17

Les écarts de revenu et de patrimoine des ménages se sont creusés en 2023 par rapport à l'année précédente, car la hausse des taux d'intérêt a eu une incidence négative sur le revenu et la valeur nette des ménages ayant les revenus les plus faibles et des ménages les moins aisés.

L'écart de revenu se creuse pour atteindre son plus haut niveau depuis 2015, en raison du fardeau des frais de la dette sur les ménages à faible revenu

L'inégalité des revenus s'est accrue en 2023. L'écart de la part du revenu disponible entre les ménages des deux quintiles de revenu les plus élevés et des deux quintiles de revenu les plus faibles était le plus important depuis 2015.

Bien que la hausse des taux d'intérêt puisse entraîner une augmentation des coûts d'emprunt pour les ménages, elle peut également entraîner une hausse du rendement des comptes d'épargne et de placement. Les ménages ayant les revenus les plus faibles sont plus susceptibles d'avoir une capacité limitée de tirer parti de ces rendements plus élevés puisqu'ils disposent en moyenne de moins de ressources pour épargner et investir.

La hausse des taux d'intérêt a exercé une pression sur le revenu disponible moyen des ménages à faible revenu en 2023. Le taux directeur de la Banque du Canada a doublé pour passer de 2,5 % en juillet 2022 à 5,0 % en juillet 2023, mais le revenu disponible moyen des ménages à faible revenu était relativement inchangé, puisque les hausses des paiements d'intérêts sur les prêts hypothécaires et les cartes de crédit ont contrebalancé les hausses des revenus d'emploi et de placements.

Graphique 1  Graphique 1: Variation du revenu disponible moyen pour le quintile de revenu inférieur, y compris la contribution de chaque composante du revenu, 2023 par rapport à 2022
Variation du revenu disponible moyen pour le quintile de revenu inférieur, y compris la contribution de chaque composante du revenu, 2023 par rapport à 2022 

Les ménages aux revenus les plus élevés augmentent leurs revenus à un rythme plus rapide puisqu'ils tirent davantage profit des revenus de placements

Le revenu disponible moyen des ménages aux revenus les plus élevés (ceux qui se trouvaient dans la tranche supérieure de 20 % de la répartition des revenus) a augmenté plus rapidement que celui de tous les autres groupes de revenu en 2023 par rapport à l'année précédente, entièrement en raison de la hausse des salaires (+4,0 %) et du revenu net de placements (+15,7 %).

Les ménages aux revenus les plus élevés ont été le seul groupe à avoir augmenté son revenu net de placements, car les hausses en revenus d'investissement ont été plus importantes que les augmentations des paiements d'intérêts en 2023.

Graphique 2  Graphique 2: Variation du revenu disponible moyen pour le quintile de revenu supérieur, y compris la contribution de chaque composante du revenu, 2023 par rapport à 2022
Variation du revenu disponible moyen pour le quintile de revenu supérieur, y compris la contribution de chaque composante du revenu, 2023 par rapport à 2022 

La désépargne s'accentue parmi les ménages à plus faible revenu, les pressions liées au coût de la vie augmentant

Contrairement à la hausse de 12,6 % de l'épargne nette des ménages aux revenus les plus élevés, la désépargne nette des ménages qui se trouvaient dans la tranche inférieure de 60 % de la répartition des revenus s'est accrue en 2023 par rapport à l'année précédente. Pour les ménages aux revenus plus faibles, les augmentations du coût de la vie — surtout en ce qui concerne le transport et le logement — ont dépassé les hausses de revenu.

Graphique 3  Graphique 3: Épargne nette moyenne des ménages, selon le quintile de revenu
Épargne nette moyenne des ménages, selon le quintile de revenu

L'écart du patrimoine se creuse à mesure que la hausse des actifs financiers profite aux ménages les plus aisés

La majeure partie du patrimoine est détenue par relativement peu de ménages au Canada. Les ménages au patrimoine le plus élevé (tranche supérieure de 20 % de la répartition du patrimoine) représentaient plus des deux tiers (67,7 %) de la valeur nette totale au Canada au quatrième trimestre de 2023, soit une moyenne de 3,3 millions de dollars par ménage, tandis que les ménages ayant le patrimoine le plus bas (tranche inférieure de 40 % de la répartition du patrimoine) en représentaient 2,7 %, soit une moyenne de 67 038 $.

L'écart du patrimoine entre les ménages de la tranche supérieure de 20 % et ceux de la tranche inférieure de 40 % a atteint 65,0 % au quatrième trimestre de 2023, ce qui représente une hausse de 0,4 point de pourcentage par rapport au même trimestre de l'année précédente. Pour tous les ménages, une augmentation de la valeur moyenne des actifs financiers (+4,7 %) a contrebalancé une baisse de la valeur des biens immobiliers (-0,5 %). Plus de la moitié (58,3 %) des actifs des plus aisés étaient des actifs financiers, par rapport à 28,0 % pour les moins aisés.

La valeur nette des ménages ayant le patrimoine le plus bas affiche la plus faible croissance alors que la dette hypothécaire contrebalance la hausse des biens immobiliers

Bien que les ménages ayant le patrimoine le plus bas aient acquis et détenaient des biens immobiliers, leur valeur nette moyenne était relativement stable au quatrième trimestre de 2023 (+1,1 %) par rapport à un an plus tôt, car l'augmentation de la dette hypothécaire pour financer ces actifs (+4,5 %) a contrebalancé l'augmentation de la valeur de leurs biens immobiliers (+2,6 %).

En revanche, les ménages ayant le patrimoine le plus élevé ont enregistré la croissance de la valeur nette la plus prononcée de tous les groupes de ménages (+2,7 % par rapport à +2,3 % pour l'ensemble des ménages) au quatrième trimestre de 2023 par rapport à un an plus tôt, principalement en raison de la hausse des actifs financiers (+5,1 %). La valeur moyenne des biens immobiliers pour les ménages ayant le patrimoine le plus élevé a diminué de 0,9 % au cours de la même période, à peu près au même rythme que pour le ménage moyen. Parallèlement, la dette était relativement stable; elle a augmenté de 1,0 %, les ménages les plus riches évitant des niveaux d'emprunt plus élevés.

Graphique 4  Graphique 4: Variation de la valeur nette moyenne pour les deux quintiles de patrimoine inférieurs, y compris la contribution de chaque composante du patrimoine, quatrième trimestre de 2023 par rapport au quatrième trimestre de 2022
Variation de la valeur nette moyenne pour les deux quintiles de patrimoine inférieurs, y compris la contribution de chaque composante du patrimoine, quatrième trimestre de 2023 par rapport au quatrième trimestre de 2022

Les ménages les plus jeunes réduisent leur endettement hypothécaire à un rythme plus lent

Les ménages les plus jeunes (âgés de moins de 35 ans) étaient le seul groupe d'âge à avoir diminué continuellement son solde de prêts hypothécaires depuis la fin de 2022, alors que la hausse des taux d'intérêt et les pressions inflationnistes ont rendu la propriété moins abordable en 2023. La réduction de la dette hypothécaire des ménages les plus jeunes s'est récemment stabilisée; la réduction d'une année à l'autre au quatrième trimestre de 2023 (-3,8 %) a été plus lente qu'au troisième trimestre (-4,9 %).

Les ménages les plus jeunes peuvent réduire le solde de leurs dettes hypothécaires pour diverses raisons. Les acheteurs potentiels peuvent se détourner du marché du logement en raison de préoccupations liées à l'abordabilité, alors que les propriétaires actuels qui ont fait l'achat d'une propriété il y a quelques années au moment où les taux d'intérêt étaient nettement plus bas peuvent rembourser le solde de leurs dettes hypothécaires actuel ou déménager dans un logement plus abordable. De plus, d'autres personnes pourraient recevoir du soutien financier de leur famille pour les aider à faire face au coût de la vie et à réduire leurs dettes.

Graphique 5  Graphique 5: Variation de la dette hypothécaire moyenne des ménages selon le groupe d'âge du principal soutien économique
Variation de la dette hypothécaire moyenne des ménages selon le groupe d'âge du principal soutien économique

Le ratio de la dette au revenu des ménages les plus jeunes diminue, tandis que le ratio du service de la dette augmente

Les ratios de la dette au revenu étaient les plus élevés pour les ménages du principal groupe d'âge actif (âgés de 35 à 64 ans) au quatrième trimestre de 2023, variant de 160,5 % pour ceux âgés de 55 à 64 ans à 247,9 % pour ceux âgés de 35 à 44 ans. La dette des ménages du principal groupe d'âge actif s'est accrue davantage que le revenu disponible, principalement pour ceux âgés de 55 à 64 ans (+3,2 points de pourcentage), les hausses de revenu d'emploi ayant été contrebalancées par l'augmentation des frais de la dette. Au cours de la même période, le ratio de la dette au revenu a diminué pour les ménages les plus jeunes (-15,0 points de pourcentage) et pour les ménages dont le principal soutien économique est une personne âgée (-0,9 point de pourcentage pour les ménages de 65 ans et plus). Alors que le ratio pour les ménages les plus jeunes a diminué en raison de la réduction de la dette hypothécaire combinée à de fortes hausses salariales, les ménages âgés ont profité d'une hausse des revenus de placements.

Graphique 6  Graphique 6: Ratio de la dette au revenu selon le groupe d'âge du principal soutien économique
Ratio de la dette au revenu selon le groupe d'âge du principal soutien économique

Un autre indicateur du risque financier des ménages est le ratio du service de la dette (RSD, intérêts seulement), qui est fondé sur la valeur du total des paiements d'intérêts sur la dette du marché du crédit en proportion du revenu disponible du ménage. Le RSD était plus élevé pour les groupes d'âge plus jeunes au quatrième trimestre de 2023; il a atteint 11,5 % chez les personnes âgées de 35 à 44 ans (+2,0 points de pourcentage par rapport au quatrième trimestre de 2022) et 9,6 % chez les moins de 35 ans (+1,3 point de pourcentage).

Même si la baisse du ratio d'endettement des ménages les plus jeunes indique qu'ils sont moins endettés, ils ont continué à payer davantage au quatrième trimestre de 2023 pour le service de leur dette restante en raison de l'augmentation des taux d'intérêt par rapport à un an plus tôt.

Les locataires sont moins en mesure de constituer une épargne et du patrimoine en raison de leurs revenus plus faibles et de la propriété limitée

Les locataires ont tendance à avoir des revenus inférieurs à ceux des propriétaires, ce qui limite leur capacité de composer avec l'augmentation du coût de la vie. Le revenu disponible moyen des propriétaires était de 114 118 $ en 2023 (+3,9 % par rapport à 2022), alors que celui des locataires était de 60 533 $ (+1,1 % par rapport à 2022).

En 2023, les locataires ont consacré 30,6 % de leur revenu au logement (+1,2 point de pourcentage par rapport à 2022), ce qui est considérablement plus élevé que la part consacrée par les propriétaires, qui était de 20,9 % (+0,3 point de pourcentage). Les revenus plus faibles des locataires et l'affectation d'une part plus importante de ces revenus aux coûts de logement font en sorte qu'il est plus difficile pour ces personnes de joindre les deux bouts et d'épargner, notamment pour une mise de fonds destinée à l'achat d'une propriété. En 2023, les propriétaires ont constitué une épargne nette de 9 847 $ (+913 $ ou +10,2 % par rapport à 2022), tandis que les locataires ont engagé une désépargne nette de -3 869 $ (+977 $ ou +33,8 %).

Par ailleurs, les locataires se heurtent à des obstacles quant à la capacité de constituer un patrimoine, en raison de la propriété limitée. À la fin de 2023, 91,0 % de tout le patrimoine était détenu par les propriétaires, à parts égales en biens immobiliers et en actifs financiers.

Au fil du temps, la capacité des propriétaires à générer du patrimoine, mesurée par le ratio de la valeur nette au revenu, a augmenté considérablement, passant de 855,0 % au quatrième trimestre de 2010 à 1 111,0 % au quatrième trimestre de 2023 (+256,0 points de pourcentage). Au cours de la même période, la valeur nette en proportion du revenu des locataires est demeurée relativement stable, passant de 342,5 % à 420,9 % (+78,4 points de pourcentage).

Les niveaux constamment élevés des taux d'intérêt et de l'inflation continueront probablement à exercer des pressions sur la capacité des ménages à joindre les deux bouts sans augmenter leurs dettes davantage, en particulier auprès des groupes vulnérables comme ceux ayant les revenus les plus bas, ceux ayant les patrimoines les plus bas, les locataires, ainsi que ceux des groupes d'âges plus jeunes. Les plus récents chiffres du programme des Agrégats mensuels du crédit indiquent que la dette des ménages a continué d'augmenter jusqu'en janvier 2024, bien qu'il y ait eu un ralentissement continu de l'emprunt hypothécaire, les taux d'intérêt et la hausse marquée des prix des maisons ayant probablement dissuadé les acheteurs.

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Objectifs liés au développement durable

Le 1er janvier 2016, des pays du monde entier ont officiellement commencé à mettre en œuvre le Programme de développement durable à l'horizon 2030, le plan d'action des Nations Unies axé sur la transformation qui vise à relever des défis mondiaux urgents au cours des 15 années suivantes. Ce plan se fonde sur 17 objectifs précis liés au développement durable.

Les comptes économiques du secteur des ménages répartis pour le revenu, la consommation, l'épargne et le patrimoine des ménages canadiens sont un exemple de la manière dont Statistique Canada appuie le suivi des progrès relatifs aux objectifs mondiaux liés au développement durable. Le présent communiqué servira à mesurer l'objectif suivant :

  Note aux lecteurs

Statistique Canada publie régulièrement des indicateurs macroéconomiques du revenu disponible des ménages, des dépenses de consommation finale, de l'épargne et du patrimoine des ménages dans le cadre du Système canadien des comptes macroéconomiques (SCCM). Ces comptes sont conformes aux plus récentes normes internationales et sont compilés pour tous les secteurs de l'économie, y compris les ménages, les institutions sans but lucratif, les administrations publiques et les sociétés d'affaires, de même que la position financière du Canada par rapport au reste du monde. Bien que le SCCM fournisse des renseignements de grande qualité sur la position globale des ménages relativement aux autres secteurs de l'économie, les comptes économiques répartis pour le secteur des ménages (CERSM) favorisent une granularité supplémentaire permettant à Statistique Canada d'aborder des questions telles que les vulnérabilités de groupes particuliers et les conséquences qui en résultent sur le plan du bien-être économique et de la stabilité financière. Ces comptes constituent donc un complément important aux données trimestrielles standard liées à l'économie.

Les estimations des CERSM publiées aujourd'hui portent sur le revenu, la consommation, l'épargne et le patrimoine, y compris leurs sous-composantes selon diverses répartitions des ménages pour le quatrième trimestre de 2023. Les estimations ont également été révisées pour les périodes précédentes afin d'intégrer les plus récents indices de référence du SCCM, y compris les révisions remontant au premier trimestre de 2023 pour les séries sur le revenu, la consommation, l'épargne et le patrimoine.

Le terme « écart de revenu », dont il est question dans le présent texte, est défini comme l'écart de la part du revenu disponible entre les ménages de la tranche supérieure de 40 % et la tranche inférieure de 40 % de la répartition des revenus. L'« écart du patrimoine » est défini comme l'écart de la part de la valeur nette entre les ménages de la tranche supérieure de 20 % et de la tranche inférieure de 40 % de la répartition du patrimoine. Les estimations de la répartition de la valeur nette selon le quintile de patrimoine sont regroupées pour les ménages des deux quintiles les plus faibles pour faciliter la représentation, étant donné que le ménage moyen du quintile le plus faible avait plus de passifs dus que d'actifs détenus, à l'exemple des travailleurs autonomes ayant une valeur nette d'entreprise négative et des nouveaux diplômés devant rembourser les soldes de leurs prêts étudiants.

Comme pour toutes les données, les estimations des CERSM ne sont pas sans limites. Bien que certaines répartitions soient estimées à l'aide de microdonnées ou micromodèles actuels, tels que les salaires et traitements et la dette des ménages, d'autres, y compris les dépenses de consommation finale des ménages, les transferts sociaux en nature et les actifs des ménages reposent sur des hypothèses ou utilisent des données de périodes de référence antérieures. Les utilisateurs doivent garder ces limites à l'esprit lorsqu'ils analysent les estimations incluses dans ce communiqué.

Toutes les valeurs sont exprimées en taux nominaux non rajustés. Par conséquent, les estimations présentées dans le présent communiqué ne sont pas rajustées pour tenir compte des variations qui pourraient survenir au fil du temps en raison des tendances saisonnières ou de l'inflation des prix. Étant donné que les séries trimestrielles ne sont pas désaisonnalisées, les comparaisons ne devraient être faites qu'à l'aide d'estimations pour le même trimestre de chaque année.

Prochaine diffusion

Les données sur les comptes économiques du secteur des ménages répartis pour le premier trimestre de 2024 seront publiées le 17 juillet.

Produits

Le produit de visualisation « Comptes économiques répartis pour le secteur des ménages, patrimoine : outil interactif », qui fait partie de Statistique Canada – Produits de visualisation des données (Numéro au catalogue71-607-X) est maintenant accessible.

L'article « Comptes économiques répartis pour le secteur des ménages, estimations des répartitions des actifs, des passifs et de la valeur nette, 2010 à 2023 : rapport technique sur la méthodologie et la qualité », qui fait partie de la publication Comptes des revenus et dépenses, série technique (Numéro au catalogue13-604-M), est également accessible.

Il est possible d'obtenir des précisions relativement aux sources et méthodes à l'origine de ces estimations dans la publication Guide méthodologique : Système canadien des comptes macroéconomiques (Numéro au catalogue13-607-X). Voir la section « Comptes économiques répartis pour le secteur des ménages » des Comptes satellites et études spéciales.

Le portail Statistiques des comptes économiques, accessible sous l'onglet Sujets de notre site Web, offre un portrait à jour des économies nationale et provinciales et de leur structure.

La publication Les nouveautés en matière de comptes économiques canadiens (Numéro au catalogue13-605-X) est accessible.

Le Guide de l'utilisateur : Système canadien des comptes macroéconomiques (Numéro au catalogue13-606-G) est accessible.

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