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Analyse de conjoncture (613-951-9162). L'idée de cette étude a surgi lors de discussions avec Philip Smith, ancien statisticien en chef adjoint, Statistique Canada.
Plusieurs analystes ont examiné les taux de croissance et ont abordé la question d'une éventuelle relation entre les taux de croissance de fréquences différentes. Stephen Gordon, professeur d'économie à l'Université Laval, a lancé une discussion sur les taux de croissance sur le blog Worthwhile Canadian Initiative le 3 mai 2009. (http://worthwhile.typepad.com/worthwhile_canadian_initi/2009/05/a-preliminary-estimate-for-canadian-2009q1-gdp-growth.html). Un bref examen de la croissance d'un quatrième trimestre à l'autre et de la croissance annuelle moyenne se retouve dans : Gene Epstein, « The Upward Slog Continues », Barron's, 12 mars 2011. (http://online.barrons.com/article/SB50001424052970203594204576194791734188776.html#articleTabs%3Darticle). On fait également allusion à cette relation dans : Banque du Canada, « Monetary Policy : Measuring Economic Growth » (http://www.bankofcanada.ca/monetary-policy-introduction/measuring-economic-growth/), et dans Bruce Little « To understand growth figures, look to the past », The Globe and Mail, 8 octobre 2001. (https://secure.globeadvisor.com/servlet/WireFeedRedirect?cf=sglobeadvisor/config&date=20011008&slug=RAMAZ&archive=gam).
Les taux de croissance annuels moyens peuvent aussi être estimés de façon précise comme étant les moyennes des taux de croissance d'une année à l'autre pour les quatre trimestres (ou les 12 mois) de l'année.
Par exemple, le PIB annuel est la somme de quatre niveaux trimestriels bruts et l'IPC annuel est la moyenne de douze niveaux mensuels.
Le taux de croissance annuel moyen et la croissance d'un quatrième trimestre à un autre quatrième trimestre peuvent produire le même nombre au cours d'une année donnée, mais, à la lumière des différentes dynamiques examinées dans cette étude, il est bien clair qu'il s'agit simplement d'une coïncidence.
Le taux de croissance annuel moyen de l'indicateur avancé, en revanche, n'est pas important puisque le but visé par cet indicateur est d'examiner les tendances à court terme.
Les taux de croissance trimestriels doivent être introduits dans l'équation sous la forme de 1,10 comme étant une augmentation de 10 % et 0,90 comme étant une baisse de 10 % afin que l'équation donne le taux de croissance annuel moyen.
Les sept taux de croissance appropriés de 2007 et 2008 (comme le montre la figure 3.3) étant introduits dans l'équation, le taux de croissance annuel moyen de 2008 = (((1.008 x 1.006 x 1.005 x 0.999) + (1.008 x 1.006 x 1.005 x 0.999 x 1.001) + (1.008 x 1.006 x 1.005 x 0.999 x 1.001 x 1.002) + (1.008 x 1.006 x 1.005 x 0.999 x 1.001 x 1.002 x 0.991)) / (1+ 1.008 + (1.008 x 1.006) + (1.008 x 1.006 x 1.005)) – 1) =1.007 = 0.7%
Une deuxième méthode, qui s'avère un peu plus exacte puisqu'elle reflète l'effet des répercussions, consiste à introduire les taux de croissance trimestriels un à la fois dans l'équation et à calculer la différence du taux de croissance annuel moyen résultant de chaque addition ultérieure d'un taux de croissance. La différence entre les taux de croissance qui en résultent, divisés par les taux de croissance des trimestres, offre une idée des répercussions additionnelles de chaque taux de croissance trimestriel sur le taux de croissance annuel moyen. Comme les répercussions peuvent varier légèrement selon les taux de croissance au cours des deux années consécutives, il est utile de répéter cet exercice pour plusieurs années pour évaluer les répercussions (telle que mesurées par le taux de répercussions) de chaque trimestre sur la croissance annuelle.
Lorsque les taux de croissance trimestriels ont été introduits dans l'équation de façon séquentielle et la différence constatée, les taux de répercussions de cet exemple hypothétique ont été de 25 %, 50 %, 75 %, 101 %, 77 %, 52 % et 26 %.
Il s'agit d'approximations de fortes variations en pourcentage qui s'expliquent par les répercussions asymétriques de ces fortes variations sur les niveaux. Par exemple, une diminution de 50 % de ventes totalisant 1000 dollars au cours d'un mois ne sera pas compensée par une augmentation de 50 % des ventes le mois suivant. La baisse initiale de 50 % des ventes amène la valeur de celles-ci à 500 dollars et la hausse de 50 % la fera augmenter à 750 dollars. Les fortes hausses et baisses en pourcentage ou une alternance d'augmentations et de diminutions au cours des sept trimestres pertinents présenteront une pyramide des répercussions très différente de celle que l'exemple de la croissance de 1 % dans chaque trimestre peut offrir. Une séquence de baisses de 25 %, par exemple, laisse le niveau de la dernière période si bas qu'il n'a presque pas de répercussions sur la moyenne annuelle.
La part de la croissance annuelle moyenne représentée par les différents trimestres devient moins claire dans les cas où les taux de croissance trimestriels basculent d'une croissance positive à une croissance négative.
L'ampleur des révisions pour une série a des répercussions sur les calculs de l'équation du taux de croissance annuel moyen. Les révisions peuvent modifier les taux de croissance mensuels ou trimestriels et donc avoir un effet important sur le taux de croissance annuel moyen, selon les mois ou les trimestres au cours desquels les révisions sont concentrées. L'équation peut être utile, toutefois, pour déterminer la façon dont les révisions trimestrielles influent sur le taux de croissance annuel moyen.