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Groupe de l'analyse de conjoncture (613-951-4886)
Toutes les références à l'année 2011 concernent les trois premiers trimestres de 2011, à l'exception des cas où il s'agit des étudiants à temps plein et des autres jeunes où l'on se réfère aux deux premiers mois de l'année scolaire 2011-2012, soit septembre et octobre 2011.
Lorsqu'il s'est agi de déterminer la période de référence à utiliser, les années 1976, 1984, 1992 et 1997 ont été évaluées et chacune affichait la même tendance, avec peu d'écart entre les années. Avant la fin des années 1990, au moment où les premiers nés de la génération du baby boom ont commencé à atteindre l'âge de la retraite, il n'existait aucune différence entre le taux d'activité réel et un taux d'activité pondéré en fonction de l'âge (pour n'importe quelle année de référence).
La hausse de 2,9 point de pourcentage a été dépassée seulement par l'augmentation affichée entre 1976 et 1989. L'activité accrue des femmes de la génération du baby boom dans la population active a contribué à cette précédente hausse.
Le taux de chômage pour le principal groupe d'âge des femmes actives était beaucoup plus bas que celui des hommes, passant de 6 % en 2003 à 4,5 % au quatrième trimestre de 2007. Le taux de chômage du principal groupe d'âge des hommes actifs a chuté à un creux de pré-récession de 5,3 %. Au sein de ces groupes, les hommes entre 45 à 49 ans et 50 à 54 ans avaient les taux les plus bas pour les hommes, soit 4,7 % en 2007. Les mêmes groupes d'âge ont affiché les taux de chômage les plus bas chez les femmes, soit 4,4 % et 4,3 % en 2007.
James, Sargent, Barnett et Lavoie, « The Canadian Labour Force Participation Rate Revisited : Cohort and Wealth effects Take Hold » (ministère des Finances, document de travail, 2007) indiquent qu'il y avait une forte relation négative entre l'activité sur le marché du travail (pour les personnes de 30 à 64 ans pour les hommes et de 45 à 64 ans pour les femmes) et les changements dans la richesse nette, ce qui signifie que lorsque la richesse nette diminue, le taux d'activité augmente. De plus, ils notent que la majorité de cette augmentation est due à une diminution de la richesse nette, résultant de la forte baisse des cours des actions » (p. 19).
D'un point de vue conceptuel, l'emploi est une mesure de quantité révélant le nombre de personnes employées, tandis que le taux d'activité est le ratio des personnes dans la population active aux personnes dans la population en âge de travailler. Le ratio de l'emploi à la population est plus proche de la dynamique du ratio du taux d'activité. Alors que les hausses de l'emploi peuvent être attribuables à des augmentations de la population, tant le taux d'activité que le ratio de l'emploi à la population n'enregistrent une progression que si la croissance de la population active ou la croissance de l'emploi surpassent la croissance de la population.
Normalement, les taux concernant les étudiants sont calculés en utilisant une moyenne représentative de huit mois d'école, soit de septembre à avril. Toutefois, pour cette année 2011, les mois de septembre et d'octobre 2011 étaient disponibles au moment de la publication, ce qui a servi d'indicateur préliminaire pour la tendance de l'année. La moyenne des chiffres pour septembre et octobre a été comparée à la fourchette normalement observée pendant une année scolaire et il y avait très peu de différence entre les deux.
Une baisse similaire est survenue d'avril à septembre 2011. Tammy Schirle (2007) « Why have the labour force participation rates of older men increased since the mid-1990s? », document de travail, Wilfred Laurier University, avril 2007, note également qu'environ la moitié de l'augmentation du taux d'activité des hommes plus âgés au Canada entre 1995 et 2005 peut s'expliquer par « une réaction aux changements survenus dans l'activité des femmes dans la population active (p. 22), les époux choisissant de reporter leur retraite tant que leurs épouses demeurent dans la population active ».