Agriculture

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La faiblesse des marchés et la conjoncture internationale difficile ont nui à l'élevage au Canada en 2009. Le printemps et l'été moroses ont aussi perturbé les cultures. Malgré tout, les prix des principales récoltes de céréales et d'oléagineux sont demeurés assez élevés.

Le froid et la sécheresse dans l'Ouest canadien au début de la période de végétation et l'humidité excessive dans l'Est ont perturbé les cultures en 2009. Dans l'Ouest, un septembre chaud et un novembre sec ont permis une récolte tardive (la meilleure récolte de canola après celle de 2008 et la deuxième récolte de blé en importance en neuf ans).

Les recettes des cultures et du bétail ont atteint 40,9 milliards de dollars en 2009, soit 2,1 % de moins en recettes du marché qu'en 2008. Le revenu brut a totalisé 2,7 milliards de dollars en 2009, en baisse par rapport aux 4,1 milliards de dollars enregistrés en 2008.

Les recettes des cultures ont totalisé 23,0 milliards de dollars en 2009, en hausse de 0,2 % comparativement à 2008. Les prix des céréales et des oléagineux ont diminué par rapport au sommet de 2008. Cette baisse est due en partie à une production mondiale supérieure à la moyenne en 2008 et à des niveaux élevés de stocks. En 2009, une hausse du volume des ventes de céréales et d'oléagineux a compensé la chute des prix, alors que les producteurs épuisaient leurs stocks issus de la récolte inhabituelle en 2008.

En incluant les paiements à la Commission canadienne du blé, les recettes du blé (y compris le blé dur utilisé pour les pâtes) ont reculé de 13,0 %; celles du canola ont crû de 2,5 % en 2009 par rapport à 2008. Les recettes des pommes de terre se sont accrues de 16,4 %.

Baisse des exportations de bétail

Les recettes des exportations de bétail ont diminué de 900 millions de dollars, pour atteindre 17,9 milliards de dollars en 2009. La baisse de 4,8 % était surtout imputable à la chute du nombre d'animaux exportés. Les exportations ont été affectées par la force du dollar canadien, les inquiétudes liées au virus de la grippe H1N1 et la réglementation américaine sur l'étiquetage obligatoire du pays d'origine. La demande décroissante des produits du bétail due au ralentissement économique mondial a aussi contribué à cette baisse. De 2008 à 2009, le nombre de bovins et de porcs exportés aux États-Unis a chuté de 33,3 % et de 31,7 % respectivement. Les prix des bovins sont restés plutôt stables en 2009, mais les prix des porcs ont baissé  de 4,7 %.

Les recettes du secteur de la gestion de l'offre (lait, volaille et œufs) ont augmenté de 1,6 %, surtout grâce à la hausse des prix des produits laitiers et de la volaille.

Les prix plus élevés des céréales ont fait monter les coûts d'aliments pour le bétail presque toute l'année. Les bénéfices ont aussi été affectés par la vigueur du dollar canadien.

En 2009, le nombre de bovins et de porcs dans les exploitations agricoles a baissé. Le nombre de porcs a diminué de 2,8 % pour s'établir à 11,8 millions et le nombre de bovins (laitiers et de boucherie), de 1,3 %, se situant à 13,0 millions au 1er janvier 2010.

Graphique 1.1 Recettes monétaires agricoles par province
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Ça pousse chez nous!

Le Canada résiste mieux que bien d'autres pays aux perturbations de l'approvisionnement alimentaire mondial. En 2007, la majorité des aliments de base (fruits et légumes compris) ont été produits ici : 81 % des produits laitiers, 80 % de la viande, 76 % du pain et des céréales et 60 % des fruits et légumes.

En outre, nous importons près de 40 % de nos fruits et légumes. D'autres produits importés sont très prisés (le café, le thé, le sucre, le riz, le poisson et certaines matières grasses, surtout l'huile d'olive), car on ne peut pas les produire au Canada. Les importations de fruits et légumes ont atteint 8,1 milliards de dollars en 2009 et celles de café, de cacao, de thé et de sucre, 6,6 milliards de dollars.

Graphique 1.2 Importations de certains produits alimentaires, 2009
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