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L'Internet a permis aux Canadiens un accès généralisé et à grande vitesse au monde, ce qui a créé aussi de nouvelles occasions de commettre des cybercrimes — fraude bancaire, problèmes concernant les achats, cyberintimidation, leurre d'enfants, hameçonnage et contenu haineux — et de nouveaux risques de victimisation.

Parmi les Canadiens de 15 ans et plus qui avaient utilisé Internet dans les 12 mois ayant précédé une enquête menée en 2009, 4 % ont déclaré avoir été victimes de fraude bancaire sur Internet (incidents où les détails d'une carte de crédit ou de débit sont utilisés par une source Internet).

Parmi les répondants qui ont déclaré avoir fait des achats en ligne cette année-là, 14 % ont eu des problèmes. Le plus souvent, ils n'avaient pas reçu des biens ou services payés d'avance, avaient reçu des biens ou services différents de ceux décrits sur le site Web ou s'étaient fait prendre des sommes supplémentaires dans leur compte.

Courriels : forme la plus courante de cyberintimidation

En 2009, 7 % des internautes de 18 ans et plus ont déclaré avoir déjà été victimes de cyberintimidation. La plupart des victimes avaient reçu des courriels ou des messages instantanés menaçants ou agressifs (73 %) ou avaient été la cible de commentaires haineux (55 %). Dans environ 8 % des cas de cyberintimidation, l'agresseur avait envoyé des courriels menaçants au nom de la victime.

Les internautes qui ont déclaré pouvoir faire « entièrement » confiance aux membres de leur famille (6 %) sont moins susceptibles d'être intimidés en ligne que ceux qui leur font « plus ou moins » confiance (13 %). De plus, les francophones sont moins susceptibles d'avoir été victimes de cyberintimidation que les anglophones (5 % contre 8 %). La proportion des membres de minorités visibles ayant été intimidés était semblable à la proportion des personnes n'appartenant pas à une minorité visible (7 %).

Les utilisateurs de sites de clavardage ou de réseautage social sont presque trois fois plus susceptibles d'être intimidés en ligne que les non-utilisateurs (14 % et 11 %, contre 4 % et 3 % respectivement). Les jeunes adultes de 18 à 24 ans sont environ trois fois plus susceptibles (17 %) que ceux de 25 ans et plus (5 %) de se dire victimes de cyberintimidation. De même, les célibataires sont plus de trois fois plus susceptibles que les personnes mariées ou vivant en union libre d'avoir subi de la cyberintimidation (15 % contre 4 %).

Près du quart (24 %) des internautes bisexuels et du cinquième (18 %) des internautes homosexuels déclarent avoir été intimidés en ligne, comparativement à 7 % des hétérosexuels. C'est aussi ce qu'affirment plus du cinquième des internautes de 18 à 34 ans ayant une limitation d'activité (22 %), comparativement à 10 % de ceux n'ayant pas de limitation.

Relativement peu d'incidents de cyberintimidation sont signalés à la police. Les victimes sont plus enclines à bloquer les messages de l'expéditeur (60 %), à quitter le site Internet (51 %) ou à signaler la situation à leur fournisseur de services Internet ou de service de courriel (21 %).

Cependant, plus d'incidents ciblant les enfants (14 %) que les adultes (7 %) sont signalés à la police. En 2009, environ 1 adulte sur 10 a déclaré qu'un enfant de 8 à 17 ans de son ménage avait été victime de cyberintimidation. Environ 2 % de ces adultes ont déclaré qu'au moins un de leurs enfants avait été leurré ou avait reçu des avances sexuelles sur Internet.

Infections : problème de sécurité sur Internet le plus courant

L'infection d'un ordinateur par un logiciel espion, un logiciel publicitaire ou un virus est le problème de sécurité sur Internet le plus courant, les deux tiers des internautes (65 %) ayant signalé un tel incident en 2009. En outre, 9 % des internautes ont signalé le piratage d'un compte de courriel ou d'un fichier d'ordinateur et 4 %, la divulgation de renseignements personnels.

Près de 40 % des internautes ont signalé au moins une tentative d'hameçonnage (recevoir des courriels frauduleux de quelqu'un qui se fait passer pour le représentant d'une organisation fiable et légitime demandant des renseignements personnels). Comme pour d'autres problèmes de sécurité, il se peut qu'on sous-estime cette proportion puisque les internautes ne savent pas tous qu'on tente de les hameçonner.

Contenu Internet promouvant la haine ou la violence

En 2009, près de 1 internaute sur 6 (16 %) a déclaré être tombé, par inadvertance ou en le cherchant, sur du contenu faisant la promotion de la haine ou de la violence envers un groupe distinct. Toutefois, tout le monde ne risquait pas de trouver un tel matériel. Ainsi, près du tiers des jeunes ou jeunes adultes de 15 à 24 ans (30 %), soit plus du double de ceux de 25 ans et plus (12 %), ont déclaré avoir trouvé du contenu haineux.

Les groupes ethniques ou religieux étaient les cibles les plus souvent signalées; ils représentaient plus de la moitié (57 %) des internautes étant tombés sur du contenu haineux en 2009. Suivaient les homosexuels (21 %), les femmes (16 %), les Autochtones (15 %) et les immigrants (14 %).

graphique 28.1 Contenu haineux sur Internet selon le groupe  ciblé par le contenu haineux, 2009
Voir la source des données du graphique 28.1

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