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En 2000, c'est en Ontario que les gains par habitant étaient les plus élevés (18 100 $) et à Terre-Neuve-et-Labrador qu'ils étaient les plus faibles (10 100 $). Si l'on compare les régions urbaines et rurales, les gains par habitant étaient les plus élevés dans les grandes régions urbaines (18 500 $) et les plus faibles dans les régions rurales éloignées (8 600 $). L'écart de 10 000 $ entre les régions urbaines et rurales est supérieur à celui de 8 000 $ observé entre les provinces (Beckstead et Brown, 2005).
Les gains plus élevés relevés dans les villes ont également été associés à la proximité du capital humain, l'idée étant que la proximité de travailleurs titulaires d'un diplôme d'études collégiales fait croître les gains, tandis que la proximité de travailleurs n'ayant pas atteint le niveau collégial a l'effet opposé (Rosenthal et Strange, 2008). Rauch (1993) a constaté que chaque année supplémentaire d'études dans une région métropolitaine accroît la productivité totale des facteurs de 2,8 %.
La taille n'est pas la seule caractéristique des entreprises qui influe sur les niveaux salariaux. Dans le contexte canadien, l'une des caractéristiques les plus importantes des entreprises est le contrôle étranger. Les entreprises sous contrôle étranger pourraient fonctionner à un niveau plus élevé de productivité et, donc, offrir des salaires plus élevés (Davies et Lyons, 1991). Il reste à préciser si les entreprises sous contrôle étranger sont plus susceptibles d'établir leurs opérations dans les grandes villes. Néanmoins, nous procéderons à des tests afin de déterminer si elles ont un effet.
Il existe une association positive systématique entre la taille de l'entreprise et les niveaux salariaux (voir Idson et Oi, 1999). À condition que cette association ne soit pas déterminée entièrement par la composition des compétences dans les grandes entreprises, une partie de la prime salariale existant dans les grandes villes pourrait être due à cet effet de taille de l'entreprise.
Dans la présente étude, nous choisissons de tenir compte des différences de gains nominaux plutôt que de celles de gains réels (parité du pouvoir d'achat), d'après le classement urbain-rural. Il ne serait pas approprié d'utiliser les gains réels parce que la variation du coût de la vie d'une ville à l'autre est déterminée en grande partie par les différences de frais de logement (voir le tableau CANSIM 326-0015). Des frais de logement élevés reflètent en partie la capitalisation de gains élevés dans les prix des terrains, ces gains étant eux-mêmes déterminés par des niveaux élevés de productivité. Une mesure des gains réels, qui, par définition, prend en compte les variations du coût de la vie, ne laisserait pas paraître les effets du capital humain et des économies d'agglomération sur les gains. Les gains nominaux sont utilisés parce qu'ils déterminent l'effet d'une productivité élevée sur les gains. Les entreprises dans les grandes villes doivent avoir une productivité élevée pour payer des salaires élevés. Le niveau de productivité élevé de ces entreprises tire sa source de la capacité qu'elles ont de produire soit un grand volume de production par travailleur ou des produits de valeur pour les consommateurs.
Il est peu probable que des déplacements quotidiens aient lieu sur une distance de plus de 200 kilomètres.
Les limites de certaines divisions de recensement rurales chevauchent celles des RMR et des AR. Le cas échant, nous n'utilisons que leur partie rurale (région autre qu'une RMR/AR).
Le nombre d'années d'expérience est défini comme étant l'âge du travailleur moins six (pour tenir compte approximativement du nombre d'années préscolaires) moins son nombre d'années d'études.
Les gains hebdomadaires moyens relativement plus faibles des nouveaux immigrants, surtout ceux arrivés au Canada au début des années 1990, sont expliqués en partie par la diminution du rendement en matière de rémunération de l'expérience acquise sur les marchés du travail étranger, qui est survenue exclusivement chez les immigrants en provenance de pays d'origine non traditionnelle (Aydemir et Skuterud, 2004).
Les grands établissements sont définis comme étant ceux comptant plus de 200 employés.
À titre d'illustration, considérons deux directeurs de l'industrie bancaire ayant les mêmes nombres d'années d'études et d'expérience; l'un travaille à la haute direction au siège social à Toronto et l'autre, dans un bureau régional. De la manière dont le modèle est spécifié, les deux directeurs seront traités de la même façon. Cependant, celui de Toronto gagne vraisemblablement un plus haut salaire, parce que sa position dans l'organisation est plus élevée; position qu'il ou elle peut avoir obtenue grâce à des traits personnels non observés (p. ex., compétence analytique supérieure).
Les frais de déménagement augmenteront vraisemblablement avec les gains, mais cet accroissement devrait être relativement faible comparativement aux augmentations (absolues) plus importantes des gains des travailleurs ayant des gains plus élevés.
Fu et Ross (2007) fournissent une solution novatrice à ce problème en soutenant que les travailleurs dont les compétences et aptitudes (observées ainsi que non observées) sont comparables se regroupent dans les mêmes quartiers, ce qui donne un moyen de tenir compte de l'effet des compétences et des aptitudes sur le niveau de rémunération. Bien que cette hypothèse puisse convenir pour les grandes régions urbaines, elle ne tiendrait vraisemblablement pas pour les villes plus petites et pour les régions rurales qui constituent une proportion importante de notre ensemble de données.
En 2001, la population de Kamloops était de 86 000 habitants (Recensement de la population de 2001).
Il convient de souligner que le potentiel de marché de l'emplacement j n'inclut pas cet emplacement.
Nous aurions préféré utiliser l'emploi par souci de cohérence avec notre autre mesure de la taille du marché, mais les données sur les comtés américains n'étaient disponibles facilement que pour la population. Comme le coefficient de corrélation entre l'emploi et la population pour les régions métropolitaines et les divisions de recensement rurales du Canada étaient de 0,99, la population et l'emploi peuvent être traités comme étant synonymes.
Combes et coll. (2007) obtiennent une estimation ponctuelle similaire, mais statistiquement significative. Toutefois, la comparaison de ces estimations devrait se faire avec prudence, parce que les auteurs utilisent la densité plutôt que la taille de l'emploi pour mesurer le potentiel de marché.
Voir Schimpf et Sereda (2007) pour une définition de ces professions.
La discussion de Glaeser et Gottlieb (2006) a trait aux gains réels. Néanmoins, les gains nominaux pourraient encore être influencés par les agréments.
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