Appendice II : Identification des travailleurs mis à pied à partir des données de l'Enquête sur la population active

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Dans les fichiers de tabulations (TABS) de l'Enquête sur la population active (EPA), les personnes sont choisies si : 1) elles sont âgées de 15 à 64 ans; 2) elles n'étudient pas à temps plein; et 3) elles ont travaillé dans un emploi rémunéré au cours du mois t-1, le mois précédant la mise à pied. Parmi elles, les travailleurs sont considérés comme mis à pied le mois t si la variable WHYLEFT2 indique une mise à pied (c.-à-d., si la variable WHYLEFT2 est égale à 4). Cette variable indique une réponse « perdu son emploi, mis(e) à pied » à la question : « Quelle est la raison principale pour laquelle... a cessé de travailler à cet emploi? » Cette question est posée aux personnes qui ne travaillent pas, mais qui ont travaillé au cours des 12 derniers mois.

Comme suite au remaniement de l'EPA, une autre question, « Pourriez-vous préciser la raison principale pour laquelle.... a perdu son emploi? », a été ajoutée pour vérifier la nature particulière des pertes d'emploi involontaires. Les catégories de réponses élargies sont saisies dans la variable WHYLEFT, qui permet d'identifier les personnes qui ont perdu leur emploi pour l'une ou l'autre des raisons suivantes : mise à pied saisonnière, temporaire, ou travail à contrat; travail occasionnel; déménagement ou fermeture de la compagnie; mauvaise conjoncture économique ou fermeture temporaire; renvoi; ou autres raisons. Toutefois, étant donné que l'analyse courante s'étend sur la période antérieure et postérieure à 1997, on utilise la variable WHYLEFT2 plutôt que WHYLEFT pour déterminer les mises à pied.

Pour calculer les taux de mise à pied, on saisit les transitions mensuelles d'un emploi rémunéré au chômage attribuables à des mises à pied. Pour chaque paire de mois sélectionnée, les mises à pied entre le mois t-1 et le mois t sont divisées par le nombre de travailleurs ayant un emploi rémunéré le mois t-1. Supposons : a) qu'on compte X travailleurs rémunérés le mois t-1; et b) que Y travailleurs sont mis à pied entre le mois t-1 et le mois t. Le taux de mise à pied pour la paire de mois t-1 et t est Y/X. La répartition en moyenne de ce taux de mise à pied entre toutes les paires de mois observées en période de ralentissement produit le taux de mise à pied propre au ralentissement (p. ex., 1,95 % pour toutes les paires de mois à partir d'octobre-novembre 2008 jusqu'à décembre 2010-janvier 2011).

Grâce à cette approche, on peut suivre 12 transitions d'un mois à l'autre dans une année donnée au moyen des données de l'EPA pour produire un nombre annuel de mises à pied. Cette mesure annuelle peut alors être comparée avec les chiffres annuels du Fichier de données longitudinales sur la main-d'oeuvre (FDLMO). Le tableau explicatif 1 de l'appendice II montre les chiffres annuels des deux fichiers, à partir de 1978. Les colonnes 1 et 2 présentent les nombres de mises à pied annuelles, tant pour les mises à pied permanentes que temporaires. La colonne 3 présente le nombre estimé de mises à pied permanentes à partir du FDLMO.

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