Les révisions de 2004 à 2007 des Comptes des revenus et dépenses

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Introduction

Des estimations révisées des comptes des revenus et dépenses (CRD) pour la période de 2004 à 2007 ont été diffusées en même temps que celles se rapportant au premier trimestre de 2008. Ces estimations révisées intègrent les données de source et les tendances saisonnières les plus à jour.

Calendrier de révision

La révision annuelle du Système de comptabilité nationale du Canada est un processus intégré selon lequel les estimations révisées des Comptes nationaux des revenus et dépenses (no 13-001 au catalogue), des Comptes des flux financiers (no 13-014 au catalogue) et de la Balance des paiements internationaux du Canada (no 67-001 au catalogue) sont compilées et diffusées simultanément. Par exemple, les estimations mises à jour des opérations financières détaillées qui sous-tendent le produit intérieur brut (PIB) sont harmonisées avec les estimations révisées des revenus et dépenses sectoriels. En outre, les estimations révisées des Comptes du bilan national (no 13-214 au catalogue) sont diffusées environ deux semaines plus tard, fondées dans une large mesure sur les données de source sur les opérations financières et en capital mises à jour ainsi que sur les estimations des gains ou pertes en capital implicites dans les estimations des stocks.

L'intégration des estimations du PIB selon la composante découle de la compilation des tableaux d'entrées-sorties en prix courants pour les deux premières années de la période de révision de quatre ans. Ces données sont diffusées à l'automne de chaque année, lorsque l'ensemble des comptes provinciaux d'entrées-sorties est complet. Les révisions correspondantes des estimations mensuelles du produit intérieur brut réel par industrie sont diffusées en septembre. Les estimations selon l'industrie sont intégrées annuellement, au moment de la diffusion des données du premier trimestre portant sur les mesures du PIB en termes de revenus et en termes de dépenses. Les révisions aux deux années les plus récentes du cycle de révision de quatre ans découlent des données de source infra-annuelles et annuelles mises à jour.

On procède périodiquement à des révisions statistiques du Système de comptabilité nationale du Canada afin d'y intégrer les données les plus à jour provenant des recensements, des enquêtes annuelles, des statistiques fiscales, des comptes publics, etc. En principe, la révision des CRD se déroule selon le calendrier suivant : la première estimation pour un trimestre donné est diffusée environ 60 jours après la fin du trimestre de référence; cette estimation est révisée lorsque celles se rapportant aux trimestres subséquents de la même année civile sont diffusées; les estimations ne peuvent être révisées ensuite qu'une fois l'an au cours des quatre années suivantes, au moment de la diffusion des estimations du premier trimestre. Par exemple, les estimations pour le premier trimestre de 2004 ont été diffusées pour la première fois en mai 2004. La première révision de ces estimations a eu lieu lorsque les estimations du deuxième trimestre ont été diffusées, en août 2004; d'autres révisions ont été apportées au moment de la diffusion des estimations pour les troisième et quatrième trimestres de 2004. Ces estimations ont été révisées à nouveau chacune des quatre années suivantes, les dernières révisions accompagnant la présente diffusion.

La politique qui consiste à réviser les estimations des années précédentes seulement une fois l'an est appliquée dans l'ensemble du Système de comptabilité nationale. La période pour laquelle les estimations peuvent faire l'objet de révisions, toutefois, varie d'un ensemble de comptes à un autre. Ainsi, les révisions courantes se font aux quatre ans pour les comptes des revenus et dépenses et la balance des paiements. Les révisions courantes des comptes d'entrées-sorties portent sur une année, c'est-à-dire la première des quatre années sur lesquelles porte la révision des comptes des revenus et dépenses et des statistiques de la balance des paiements. La révision des comptes des flux financiers se fait habituellement en parallèle avec celle des comptes du bilan national et porte à l'occasion sur plus de quatre années, afin d'harmoniser les flux et les stocks révisés.

On procède parfois à des révisions limitées pour des périodes qui remontent à plus de quatre ans et on procède à des révisions historiques périodiquement, soit environ tous les dix ans. Ces dernières fournissent l'occasion d'améliorer les méthodes d'estimation, d'éliminer les ruptures dans les séries de données découlant des révisions plus limitées et d'apporter des changements conceptuels au système. La révision historique la plus récente a eu lieu en décembre 1997. De la documentation relative à cette révision se trouve à : Révision historique des Comptes économiques et financiers nationaux.

Répercussions des révisions sur le produit intérieur brut (PIB)

Les révisions courantes apportées au PIB résultent de l'inclusion des estimations les plus à jour provenant des sources de données, y compris les résultats des enquêtes, les données administratives et les comptes publics. Les données d'entrées-sorties révisées pour 2004 et provisoires pour 2005 sont intégrées pour les deux premières années de la période de révision de quatre ans. De nouveaux renseignements repères sont intégrés pour les périodes les plus récentes. D'autres séries sont révisées en raison de l'application de projecteurs existants ou mis à jour aux nouveaux repères provenant des comptes d'entrées-sorties. D'autres changements conceptuels ou de classification sont parfois effectués dans les Comptes nationaux des revenus et dépenses. La documentation liée à ces changements conceptuels peut être consultée à : Les nouveautés en matière de comptes économiques canadiens.

Aucun changement conceptuel n'a été apporté aux comptes des revenus et dépenses cette année.

Tableau 1 Certaines composantes, révision courante

Comme on peut le constater dans le tableau 1, la révision entraîne un ajustement minimal du niveau du PIB aux prix courants sur une base annuelle pour 2004. Les estimations sont révisées à la baisse de 2,5 milliards de dollars pour 2005, tandis qu'elles sont rajustées à la hausse de 4,2 milliards de dollars pour 2006 et de 4,2 milliards de dollars pour 2007. La révision mineure de 78 millions de dollars du PIB en 2004 découle des révisions apportées aux tableaux d'entrées-sorties de 2004. Il s'agit de la dernière révision pour 2004 dans le cadre du calendrier courant de révision, le rapprochement étant maintenant complet avec les comptes d'entrées-sorties finals. Le graphique 1 comprend une comparaison de la valeur des estimations précédentes et des estimations révisées du PIB nominal sur une base trimestrielle.

Graphique 1 Produit intérieur brut
Graphique 1 Produit intérieur brut

La révision à la baisse du PIB en 2005 est attribuable principalement aux bénéfices des sociétés et aux dépenses courantes des administrations publiques plus faibles que les estimations précédemment publiées. Les révisions à la hausse du PIB en 2006 et en 2007 tiennent principalement à la hausse du revenu du travail et de l'investissement des entreprises en machines et matériel, qui sont contrebalancées en partie seulement par la baisse des bénéfices des sociétés, des dépenses courantes des administrations publiques, de l'investissement des entreprises en bâtiments non résidentiels et des exportations de biens et de services. La révision à la hausse du revenu du travail découle de l'intégration des données sur le revenu d'emploi (relevés d'emploi T4) fournies par l'Agence du revenu du Canada, tandis que la révision à la hausse de l'investissement des entreprises en machine et matériel est fondée sur les renseignements révisés tirés de l'Enquête sur les investissements publics et privés au Canada. Sur une base trimestrielle (tableau 3), les révisions sont petites en 2004, tandis que le PIB est révisé à la baisse tous les trimestres de 2005. Par contre, le niveau du PIB en dollars courants est révisé à la hausse tous les trimestres de 2006 et de 2007.

La révision actuelle du taux de croissance annuel du PIB en dollars courants (tableau 4) laisse les taux de 2004 et de 2007 inchangés. Dans une perspective historique portant sur deux décennies, la révision de -0,2 points de pourcentage en 2005 se situe à un niveau faible dans la fourchette des révisions, tandis qu'elle atteint 0,5 points de pourcentage en 2006. La révision cumulative du taux de croissance est mesurée par la différence entre le taux de croissance courant et le taux de croissance initial. L'estimation du taux de croissance demeure inchangée en 2007 et elle est révisée à la hausse de 0,3 points de pourcentage en 2004, de 0,2 points de pourcentage en 2005, et de 0,8 points de pourcentage en 2006. La révision cumulative du taux de croissance en 2006 est importante selon les normes historiques. Les estimations des taux de croissance du PIB trimestriel demeurent pratiquement inchangées pour tous les trimestres de 2004. Des révisions mineures de +/-0,2 points de pourcentage seulement sont apportées pour certains trimestres de 2005 jusqu'à 2007. En outre, la révision cumulative est généralement mineure pour la plupart des trimestres de la période de quatre ans, la majeure partie des révisions étant apportée au premier trimestre (+0,8 points de pourcentage) et au deuxième trimestre +0,7 points de pourcentage) de 2006.

Les estimations de la croissance annuelle du PIB réel (tableau 4) n'ont pas changé pour 2004 et 2007. Elles ont été révisées à la baisse de 0,2 points de pourcentage en 2005 mais à la hausse de 0,3 points de pourcentage en 2006. Les révisions cumulatives du taux de croissance sont inchangées pour 2005 et 2007. Ces révisions sont modestes pour 2004 et 2006, par rapport aux normes historiques, s'établissant à 0,3 points de pourcentage et 0,4 points de pourcentage, respectivement. Sur une base trimestrielle pour les révisions courantes, les estimations pour 2004 et 2007 demeurent pratiquement inchangées. D'assez faibles révisions de +/-0,2 points de pourcentage sont apportées à certains trimestres de 2005 et 2006. Les révisions cumulatives sont peu élevées pour la plupart des trimestres de la période, sauf en ce qui concerne les troisième (+0,3 points de pourcentage) et quatrième (+0,3 points de pourcentage) trimestres de 2004 et les premier (-0,4 points de pourcentage) et quatrième (+0,5 points de pourcentage) trimestres de 2005.

Graphique 2 Taux de croissance du PIB réel, annuel
Graphique 2 Taux de croissance du PIB réel, annuel

Graphique 3 Taux de croissance du PIB réel, trimestriel
Graphique 3 Taux de croissance du PIB réel, trimestriel

Le tableau 2 donne l'historique des révisions du PIB pour la période de 1994 à 2007. Comme indiqué précédemment, chaque estimation annuelle passe par quatre cycles de révision annuels distincts et fait l'objet de révisions historiques périodiques. Ce tableau donne le niveau publié et le taux de croissance du PIB pour une année donnée pour chacun de ces cycles de révision. Les plus importantes révisions du PIB sont apportées normalement lors du troisième cycle de révision, dans lequel les comptes des revenus et dépenses sont étalonnés en fonction des tableaux provisoires d'entrées-sorties. La révision moyenne à la hausse du PIB est de +0,3 point de pourcentage et la révision moyenne à la baisse, de -0,3 point de pourcentage à la suite du premier cycle de révision. Ces révisions passent à +0,6 et -0,4 au deuxième cycle de révision, et à +0,7 et -0,3 lors du processus d'étalonnage des comptes d'entrées-sorties (les troisième et quatrième cycles de révision combinés).

L'indice implicite de prix en chaîne pour le PIB en 2004 et 2007 demeure inchangé. L'indice a été légèrement révisé à la baisse de 0,1 % en 2005 et à la hausse de 0,1 points de pourcentage en 2006.

Révisions des agrégats du revenu

Tableau 5 Révisions aux agrégats des revenus en dollars courants

Les estimations des salaires, traitements et revenus supplémentaires du travail sont révisées à la hausse de 2,3 milliards de dollars, 1,1 milliard de dollars, 5,9 milliards de dollars et 6,1 milliards de dollars, respectivement, pour les années de 2004 à 2007. La révision en 2004 fait suite à la réception du fichier des données fiscales T4 supplémentaire mis à jour provenant de l'Agence du revenu du Canada (ARC). Cette révision a également touché 2005, puisque les deux fichiers sont maintenant intégrés dans l'estimation des salaires et traitements. Les révisions apportées en 2006 découlent de l'intégration des données des dossiers fiscaux ainsi que d'autres sources repères. Le revenu supplémentaire du travail est révisé en fonction des données réelles sur les cotisations aux régimes de retraite disponibles pour 2006.

Dans le Système de comptabilité nationale, l'excédent est défini comme le revenu que les sociétés tirent de leurs propres établissements de production, soit la valeur ajoutée aux prix de base moins la rémunération des salariés, moins les impôts sur la production payables, plus les subventions reçues. Il représente le dernier solde comptable dans les tableaux d'entrées-sorties et il est calculé pour chaque industrie. Dans le cadre de l'étalonnage annuel d'après les tableaux d'entrées-sorties, les estimations de l'excédent sont produites en intégrant les données des dernières enquêtes annuelles auprès des entreprises et des établissements ainsi que diverses données administratives au cadre d'entrées-sorties. Une fois ces estimations repères calculées, les révisions sont intégrées aux comptes des revenus et dépenses. Dans ces derniers, l'excédent comprend les composantes du revenu suivantes : les bénéfices des sociétés avant impôts, les intérêts et revenus divers de placements, les bénéfices des entreprises publiques avant impôts, l'ajustement de la valeur des stocks et les provisions pour consommation de capital. L'excédent est révisé à la baisse de 1,7 milliard de dollars pour 2004 et de 2,9 milliards de dollars pour 2005. Il est révisé à la hausse de 0,4 milliard de dollars en 2006, et à la baisse de 2,6 milliards de dollars en 2007. Une partie de la révision à la baisse du surplus reflète une mise à jour de l'information sur les achats de biens intermédiaires par l'industrie automobile. Les sources de données révisées remontent avant la plage des quatre années permises en vertu de la politique de révision de la direction du SCN. Afin de minimiser l'impact sur les séries chronologiques, cette révision a été introduite graduellement au cours de la période 2004 à 2006. Le tableau 1 montre les révisions de l'excédent de 2004 à 2007 ainsi que la répartition de la révision entre les diverses composantes du revenu.

Les estimations des bénéfices des sociétés avant impôts sont révisées à la baisse chaque année de 2004 à 2007, soit de 0,9 milliard de dollars, 3,5 milliards de dollars, 2,1 milliards de dollars et 7,2 milliards de dollars, respectivement. Les révisions apportées en 2004 et 2005 reflètent l'étalonnage selon les comptes d'entrées-sorties qui tient compte des dernières données d'enquêtes annuelles menées auprès des entreprises ainsi que de la mise à jour des déclarations de revenus annuelles des sociétés pour 2005. De nouvelles estimations découlant des statistiques financières et fiscales provisoires des entreprises, y compris les annexes de l'Index général des renseignements financiers (IGRF) et d'autres sources de données, sont intégrées pour 2006. Les estimations de 2007 sont projetées en utilisant les estimations révisées découlant des statistiques financières trimestrielles des entreprises. Les bénéfices des entreprises publiques sont révisés à la baisse de 0,1 milliard de dollars (2004) et à la hausse de 0,7 milliard de dollars (2005), 0,8 milliard de dollars (2006) et 0,1 milliard de dollars (2007). Les intérêts et revenus divers de placements demeurent virtuellement inchangés en 2004, mais sont révisés à la hausse de 0,2 milliard de dollars, 1,1 milliard de dollars et 2,8 milliards de dollars pour 2005, 2006 et 2007, respectivement. Les révisions apportées à cette série reflètent des renseignements nouveaux et révisés sur les paiements et revenus d'intérêts des entreprises. Les provisions pour consommation de capital (PCC) sont révisées à la baisse les deux premières années (0,5 milliard de dollars et 0,4 milliard de dollars), mais à la hausse les deux autres années (0,5 milliard de dollars et 1,4 milliard de dollars). Ces révisions résultent de la mise à jour des déclarations de revenus annuelles des sociétés ainsi que des estimations supplémentaires de l'amortissement produites au moyen du modèle de l'inventaire perpétuel de la Division de l'investissement et du stock de capital. L'ajustement de la valeur des stocks affiche des révisions minimes pour 2004 et 2005. La révision courante est une révision à la baisse de 0,6 milliard de dollars pour 2006 mais à la hausse de 0,3 milliard de dollars pour 2007.

Le revenu comptable net des exploitants agricoles au titre de la production agricole est révisé à la baisse les quatre années, principalement en raison des révisions apportées aux paiements de programmes accumulés, aux dépenses d'exploitation agricole courues et aux stocks de céréales détenus dans les fermes. Le revenu comptable net des exploitants agricoles est demeuré à un faible niveau en 2006 et en 2007, comparativement à son niveau historique. Le revenu net des entreprises individuelles non agricoles, loyers compris, est révisé légèrement à la hausse les quatre années. Les révisions apportées en 2004 et en 2005 reflètent l'étalonnage annuel en fonction des comptes d'entrées-sorties selon l'industrie. Les plus récentes données fiscales de l'Agence du revenu du Canada sont intégrées aux révisions en 2006.

L'estimation des impôts sur les facteurs de production, moins les subventions, demeure inchangée en 2005 et est révisée légèrement à la hausse en 2004 et en 2006. Une révision à la hausse de 1,0 milliard de dollars est apportée en 2007. Les impôts sur les produits, moins les subventions, sont révisés à la baisse de 2004 à 2007. Les révisions des deux séries intègrent les nouveaux comptes publics et d'autres données financières pour les différents sous-secteurs de l'administration publique.

Révisions des agrégats des dépenses aux prix courants

Tableau 6 Révisions aux agrégats des dépenses en dollars courants

Les dépenses personnelles en biens et services sont révisées à la baisse de 0,5 milliard de dollars (2004), 1,5 milliard de dollars (2005), 0,2 milliard de dollars (2006) et 1,2 milliard de dollars (2007), la majorité des révisions portant sur les aliments et les boissons non alcoolisées. Des révisions à la hausse sont apportées tout au long des quatre années aux dépenses au titre du gaz naturel et des communications. Les révisions apportées en 2004 et 2005 tiennent compte de l'étalonnage en fonction des comptes d'entrées-sorties. Les dépenses personnelles en services sont révisées à la hausse selon les résultats de l'Enquête sur les dépenses des ménages pour 2006, ainsi que des enquêtes sur les industries de services. Les données trimestrielles sur les marchandises vendues au détail, jusqu'en 2007, ainsi que les données de l'Enquête annuelle sur le commerce de détail pour 2006, diffusées en mars 2008, sont intégrées aux estimations des dépenses personnelles en biens de consommation.

Les révisions à la baisse apportées aux dépenses courantes des administrations en biens et services sont relativement importantes, représentant 1,5 milliard de dollars en 2004, 2,5 milliards de dollars en 2005, 0,9 milliard de dollars en 2006 et 1,6 milliards de dollars en 2007. Ces révisions tiennent compte de nouvelles données du système de comptabilité de l'administration fédérale et des comptes publics provinciaux ainsi que des derniers renseignements fournis par les administrations locales. Les résultats des enquêtes pour 2005 de l'Institut canadien d'information sur la santé (ICIS) et de Culture, Tourisme et Centre de la statistique de l'éducation sont aussi incorporés et projetés jusqu'à 2007. La formation brute de capital fixe des administrations publiques affiche de légères révisions pour 2004 à 2006, mais comporte une importante révision de 2,0 milliards de dollars en 2007. Aucune révision n'est apportée à l'investissement des administrations publiques en stocks.

De très légères révisions sont apportées chaque année à l'investissement des entreprises en bâtiments résidentiels en dollars courants. Les révisions sont fondées sur des données administratives ainsi que sur les résultats de l'Enquête sur les dépenses des ménages de 2006 et de l'Enquête auprès des agents et des courtiers immobiliers. L'investissement des entreprises en construction non résidentielle affiche des révisions à la baisse de 2004 à 2007, une révision plus importante à la hausse, soit de 3,9 milliards de dollars, étant apportée en 2007. L'investissement des entreprises en machines et en matériel affiche des révisions à la hausse les quatre années, soit de 0,3 milliard de dollars, 2,4 milliards de dollars, 6,1 milliards de dollars et 7,8 milliards de dollars, respectivement. Les révisions des deux séries rendent compte de l'étalonnage en fonction des comptes d'entrées-sorties ainsi que de l'intégration des dernières estimations de l'Enquête sur les investissements publics et privés. La forte baisse de l'investissement en ouvrages non résidentiels en 2007 est attribuable dans une large mesure aux estimations révisées de l'investissement en ouvrages de génie.

Les révisions de l'investissement des entreprises en stocks incorporent de nouvelles données sur la variation de l'entreposage de gaz naturel ainsi que celles des dernières enquêtes annuelles. Les révisions à la baisse apportées en 2004 (0,4 milliard de dollars) et en 2005 (0,3 milliard de dollars) rendent compte également des résultats du processus d'équilibrage des biens et des services qui fait partie intégrante de la compilation des comptes d'entrées-sorties, en fonction desquels les comptes des revenus et dépenses sont étalonnés. Les révisions à la hausse enregistrées représentent 0,3 milliard de dollars pour 2006 et 2,7 milliards de dollars pour 2007.

Les exportations de marchandises en dollars courants sont révisées à la baisse de 1,6 milliard de dollars, 2,0 milliards de dollars et 2,2 milliards de dollars pour la période 2005 à 2007, principalement en raison des révisions apportées aux machines et matériel. La révision en 2004 est minime. La révision à la baisse des exportations est attribuable en grande partie au renversement partiel des ajustements apportés pour tenir compte de la sous-déclaration des exportations vers des destinations autres que les États-Unis. Le renversement partiel est basé sur les preuves d'une plus grande conformité en matière de déclaration de la part des exportateurs. Les importations de marchandises en dollars courants ont affiché des révisions à la baisse limitées, soit de 0,2 milliard de dollars, 0,5 milliard de dollars, 0,1 milliard de dollars et 0,6 milliard de dollars, respectivement. En termes réels, les importations de marchandises ont été révisées à la baisse pour toute la période 2004 à 2007, reflétant un ajustement à la hausse aux prix à l'importation. L'ajustement a été basé sur une analyse des déséquilibres entre l'offre et l'utilisation des biens en termes réels. Les révisions apportées aux exportations et importations de services sont attribuables principalement à l'intégration de nouvelles données d'enquête portant sur les échanges de services commerciaux du Canada. La valeur des exportations de services est révisée à la hausse de 0,7 milliard de dollars et de 0,2 milliard de dollars pour 2004 et 2005, mais à la baisse de 0,05 milliard de dollars et de 0,4 milliard de dollars pour 2006 et 2007 respectivement. Tout comme pour celle des exportations, la valeur des importations de services montre des révisions modestes. Les révisions aux prix implicites en chaîne sont minimes pour les exportations, tandis qu'elles affichent une certaine volatilité dans le cas des importations.

Tableaux

  1. Certaines composantes, révision courante
  2. Révisions au produit intéreur brut, perspective historique
  3. Révisions au produit intérieur brut
  4. Révisions au produit intérieur brut (taux de croissance)
  5. Révisions aux agrégats des revenus en dollars courants
  6. Révisions aux agrégats des dépenses en dollars courants