L’environnement en bref

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Les faits saillants suivants proviennent du programme de la statistique de l'environnement.

L'activité humaine et l'environnement, 2013

L’activité humaine et l’environnement 2013 : Mesure des biens et services écosystémiques au Canada présente des données sur le nombre d’écosystèmes et de biens et services écosystémiques (BSE) au Canada, ainsi que sur leur qualité et leur valeur. Le rapport comprend les résultats préliminaires d’un projet interministériel de deux ans visant à élaborer des comptes expérimentaux des écosystèmes et l’infrastructure statistique requise. Il fournit un aperçu de la comptabilité et de l’évaluation des écosystèmes, plusieurs mesures du nombre d’écosystèmes et de biens et services s’y rapportant, ainsi que de leur qualité, une étude de cas pour la valorisation des BSE et un programme de recherche pour les travaux futurs dans ce domaine.

Les points qui suivent correspondent à certaines des conclusions principales du rapport : 

  1. De 2001 à 2011, la superficie totale des forêts de conifères, de feuillus et mixtes du pays est passée de 3,1 millions km2 à 3,0 millions km2 (une baisse de 4 %), alors que le couvert arbustif est passé de 2,4 millions km2 à 2,5 millions km2 (une hausse de 4 %).
  2. De 2001 à 2011, les changements les plus importants dans la couverture terrestre correspondent au retour à l’état naturel de paysages agricoles. Dans les sous-aires de drainage (SAD) de la Qu’Appelle, de l’Assiniboine, du cours inférieur de la Saskatchewan Sud et du cours inférieur de la Saskatchewan Nord, une superficie totale de 10 475 km2 de terres agricoles est revenue à l’état naturel.
  3. De 2001 à 2011 de grandes conversions en terres agricoles ont eu lieu à partir de paysages naturels dans les SAD du cours supérieur de la Saskatchewan Sud (1 468 km2) et Thompson (973 km2).
  4. En 2010, environ 285,8 millions de tonnes de biomasse (cultures agricoles, bétail et volaille, lait, produits de l’érable et miel, exploitation forestière et pêcheries) a été extraite pour l’utilisation par l’être humain à partir des écosystèmes terrestres et aquatiques du Canada
  5. Sur la côte est, les activités liées au milieu marin – pêche commerciale, aquaculture et transformation – représentaient 14 % des emplois dans les écodistricts côtiers où ces activités étaient exercées en 2006. Sur la côte ouest, le chiffre comparable était de 4 %.
  6. La valeur annuelle des flux des BSE évaluée pour le parc national des Mille-Îles a été établie entre 12,5 millions de dollars et 14,7 millions de dollars (dollars de 2012). La valeur annuelle des services récréatifs est estimée à 3,9 millions de dollars (dollars de 2012), selon la méthode de transposition des valeurs.

EnviroStats, 2013

Les activités de compostage des ménages canadiens ont augmenté au fil des ans. Certaines municipalités ont adopté des programmes de compostage, afin d’augmenter la participation aux activités de compostage et de réduire la quantité de déchets acheminés dans les sites d’enfouissement.

  1. En 2011, plus de la moitié des ménages canadiens (61 %) participaient à une forme ou une autre de compostage; il s’agit d’une hausse de 38 points de pourcentage par rapport à 1994. Au total, 45 % de tous les ménages ont indiqué composter les résidus de cuisine, et 68 % des ménages ayant une cour ou un jardin ont déclaré composter les résidus de la cour.
  2. En 2011, 63 % des ménages canadiens ayant composté leurs résidus de la cour et 60 % ayant composté leurs résidus de cuisine ont eu recours au système de collecte porte-à-porte. Le reste des ménages a utilisé un bac à compostage, a empilé ses résidus ou a utilisé une autre méthode de compostage.
  3. Le type de logement que le ménage occupait était directement corrélé au taux de compostage. Plus de 50 % des ménages vivant dans un logement isolé ou un logement individuel ont indiqué composter les résidus de cuisine comparativement à 22 % des ménages vivant en appartement. Cela reflète le fait que plusieurs résidents d’appartements peuvent trouver difficile d’avoir recours au compostage.

Enquête sur les biens et services environnementaux, 2010

  1. Les revenus tirés par les entreprises canadiennes de la vente de biens et de services environnementaux se sont chiffrés à 3,9 milliards de dollars en 2010.
  2. Un peu plus de 41 % des revenus tirés des biens environnementaux, soit environ 909 millions de dollars, ont été générés de la vente de machines, de matériel et de produits pour la production d'énergie renouvelable.
  3. Dans le secteur des services, les revenus des services de conseils en environnement se sont chiffrés à 1,0 milliard de dollars, soit 58 % des ventes totales. Les services d'assainissement et les services d'intervention en cas d'urgence environnementale ont été à l'origine des 715 millions de dollars de revenus restants.
  4. Les entreprises ont exporté pour 712 millions de dollars de biens et de services environnementaux en 2010, la majorité (82 %) vers les États-Unis. Environ 1 % de ces biens et services sont allés au Mexique, et le reste a été réparti entre d'autres marchés internationaux.

Enquête sur l'industrie de la gestion des déchets : secteur des entreprises et des administrations publiques, 2010

  1. À l’échelle nationale, la quantité de déchets non dangereux envoyés à des installations privées et publiques d’élimination de déchets a diminué de 4 % par rapport à 2008, pour s’établir à environ 25 millions de tonnes en 2010. C’est au Québec et en Alberta que la quantité de déchets éliminés a le plus baissé, chacune de ces provinces ayant affiché une baisse de 6 % par rapport à 2008. Terre-Neuve-et-Labrador, la Nouvelle-Écosse et la Saskatchewan ont affiché les plus fortes hausses au cours de la même période, enregistrant toutes trois une augmentation de 4 %.
  2. Les déchets résidentiels ont représenté 37 % de la quantité totale de déchets éliminés en 2010, c’est-à-dire un peu plus du tiers. De 2008 à 2010, l’élimination de déchets résidentiels a baissé de 1 %, et l’élimination de déchets non résidentiels, de 6 %.
  3. En 2010, la quantité de déchets réacheminés vers des installations de recyclage ou de traitement des matières organiques a diminué de 3 % par rapport à 2008, s’établissant à 8,1 millions de tonnes, ou 236 kg par personne. Cette baisse, la première depuis 2002, est surtout attribuable à une diminution de 11 % de la quantité de déchets non résidentiels réacheminés. À l’inverse, le réacheminement de déchets résidentiels a augmenté de 5 %. La plus forte hausse, de 60 %, touchait le matériel électronique.
  4. Les revenus d’exploitation tirés par les administrations publiques de la prestation de services de gestion de déchets ont atteint 2,3 milliards de dollars en 2010. Les dépenses courantes ont augmenté de 12 % par rapport à 2008, totalisant 2,9 milliards de dollars en 2010. L’emploi à temps plein dans l’industrie de la gestion des déchets du secteur des administrations publiques a augmenté de 5 %.
  5. En 2010, les revenus des entreprises canadiennes offrant des services de gestion des déchets ont augmenté de 2 % par rapport à 2008, s’élevant à près de 6 milliards de dollars, tandis que les dépenses ont diminué de 3 %, s’établissant un peu moins de 5 milliards de dollars. Au cours de la même période, l’emploi à temps plein dans le secteur des entreprises a augmenté de 2 %.

Les ménages et l'environnement, 2011

  1. Plus des deux tiers (68 %) des ménages canadiens ont déclaré boire principalement de l’eau du robinet.
  2. Soixante-trois pour cent des ménages canadiens avaient une pomme de douche à faible débit.
  3. Quarante-sept pour cent des ménages canadiens avaient une toilette à faible volume d’eau.
  4. Plus de la moitié (54 %) des ménages canadiens équipés de thermostats avaient des thermostats programmables.
  5. Un peu plus des trois quarts (76 %) des ménages canadiens ont déclaré avoir au moins une ampoule fluorescente compacte.
  6. Trente-quatre pour cent des ménages canadiens avaient des médicaments restants ou expirés dont ils voulaient se défaire. Soixante-trois pour cent de ces ménages ont retourné ces médicaments au fournisseur, au détaillant, à la pharmacie ou au médecin pour élimination.
  7. Dix-huit pour cent des ménages canadiens avaient des téléphones cellulaires ne fonctionnant plus ou inutilisés dont ils voulaient se défaire. Le quart d’entre eux les ont apportés ou envoyés à un site de stockage ou un centre de récupération.

Les ménages et l'environnement : utilisation de l'énergie, 2011

  1. Le gaz naturel était le principal combustible de chauffage dans 50 % des maisons canadiennes.
  2. Le chauffage à l’électricité était le plus fréquemment déclaré par les ménages du Québec (85 %), de Terre-Neuve-et-Labrador (71 %) et du Nouveau-Brunswick (66 %).
  3. La consommation d’énergie d’un ménage moyen en 2011 était de 105 gigajoules (GJ).
  4. Les ménages de l’Île-du-Prince-Édouard avaient la consommation d’énergie moyenne la plus élevée (142 GJ), suivis par ceux de l’Alberta (130 GJ).
  5. Les ménages du Québec (95 GJ) et du Nouveau-Brunswick (92 GJ) avaient la consommation d’énergie moyenne la plus faible.
  6. Les pratiques d’économie d’énergie les plus courantes étaient la lessive à l’eau froide et la mise hors tension des écrans d’ordinateur lorsqu’ils ne sont pas utilisés; 58 % des ménages employaient ces deux pratiques.
  7. Entre 2008 et 2011, 37 % des ménages propriétaires de leur logement ont apporté au moins une amélioration à celui-ci en vue d’améliorer son efficacité énergétique.

Patrimoine en ressources naturelles du Canada, 2012

  1. En 2012, la valeur des actifs en ressources naturelles du Canada s'est chiffrée à 785 milliards de dollars, en baisse de 30 % par rapport à 2011. La diminution, qui fait suite à une hausse de 29 % un an plus tôt, s'explique par des prix plus bas pour les ressources naturelles du Canada.
  2. Au cours de la décennie allant de 2002 à 2012, la valeur de ces actifs a progressé à un taux annuel moyen de 3,5 %.
  3. Les ressources énergétiques représentaient 56 % de la valeur de l'ensemble des actifs en ressources naturelles en 2012, suivies des minéraux (29 %) et du bois d'oeuvre (14 %).
  4. La valeur des actifs miniers a connu une baisse de 28 % par rapport à l'année précédente pour s'établir à 230 milliards de dollars en 2012, après avoir progressé de près de 40 % en 2011.

Enquête sur les usines de traitement de l'eau potable

  1. Les usines de traitement de l’eau potable au Canada ont produit 5 103 millions de mètres cubes d’eau potable en 2011, ce qui représente une diminution de 9 % par rapport à 2007.
  2. En 2011, près de 29 millions de Canadiens ont été approvisionnés en eau potable par des usines de traitement de l'eau potable. La majorité de ces personnes (un peu plus de 25 millions) ont été alimentées en eau potable prélevée de sources d’eau de surface, lesquelles ont représenté 89 % de l’eau prélevée dans l’environnement par les usines de traitement de l’eau potable.
  3. Dans le cas des usines déclarant le pourcentage d’eau utilisée par le secteur résidentiel, la personne moyenne a utilisé 251 litres par jour à la maison en 2011.
  4. Le secteur résidentiel a utilisé la plus grande part de l’eau potable en 2011, suivi des secteurs industriel, commercial, institutionnel et autre non résidentiel combinés. À l’échelle nationale, 18 % du volume total d’eau produite n’a pu être affecté à un secteur en particulier.
  5. Les dépenses en immobilisations au titre des ajouts, des agrandissements ou des mises à niveau des usines de traitement de l’eau potable ont totalisé 1 336 millions de dollars en 2011.

Utilisation de l'eau à des fins agricoles au Canada

  1. Environ 1,7 milliard de mètres cubes d’eau ont été utilisés à des fins d’irrigation en 2012. Ce chiffre représentait plus du double du volume d’eau utilisée en 2010.
  2. La majorité de l’eau a servi à irriguer des grandes cultures (61 %) et des cultures fourragères (34 %).
  3. Un peu plus de 7 300 fermes, représentant 79 % des fermes qui faisaient partie du champ de l’enquête, ont indiqué avoir irrigué leurs cultures en 2012.
  4. Un peu plus de 590 000 hectares de terres ont été irrigués en 2012. La majorité des terres qui ont été irriguées ont servi aux grandes cultures (346 530 hectares) et aux cultures fourragères (200 040 hectares).
  5. En 2012, la moitié des fermes ont tiré au moins une partie de leur eau d’irrigation de sources situées à l’extérieur de l’exploitation (50 %). L’eau de surface à l’intérieur de l’exploitation représentait la deuxième source d’eau en importance (36 %).
  6. Près de 75 % de l’eau utilisée pour l’irrigation provenait de sources situées à l’extérieur de l’exploitation, tandis que 20 % était de l’eau de surface à l’intérieur de l’exploitation, et 5 % provenait de sources d’eau souterraine à l’intérieur de l’exploitation.

L'Enquête sur la gestion agroenvironnementale

  1. En 2011, 35 % des fermes canadiennes avaient élaboré un plan agroenvironnemental (PA).
  2. La majorité des fermes dotées d’un PA avaient entièrement ou partiellement mis en oeuvre les pratiques de gestion bénéfiques recommandées dans leur PA (95 %).
  3. Les pressions économiques sont la principale raison donnée pour expliquer que certaines pratiques de gestion bénéfiques n’aient pas été mises en oeuvre (55 %).
  4. Près de quatre fermes sur dix au Canada ont reçu une aide financière pour mettre en oeuvre les pratiques de gestion bénéfiques figurant dans leur PA.
  5. Environ 70 % des fermes de cultures canadiennes ont appliqué des herbicides pour lutter contre les mauvaises herbes, mais seulement 15 % ont appliqué des insecticides pour lutter contre les parasites.
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