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L’Indice des prix à la consommation (IPC) a augmenté de 1,5 % au cours de la période de 12 mois se terminant en décembre, après avoir progressé de 2,0 % en novembre.
Les prix plus faibles de l’essence sont le principal déterminant du ralentissement de l’Indice des prix à la consommation
Le ralentissement de la croissance d’une année à l’autre de l’IPC est principalement attribuable aux prix de l’essence, qui ont diminué de 16,6 % au cours de la période de 12 mois se terminant en décembre, après avoir connu une baisse de 5,9 % en novembre.
Si l’on exclut l’essence, l’IPC a augmenté de 2,3 % d’une année à l’autre en décembre, ce qui correspond à la hausse enregistrée en novembre.
Sur une base mensuelle et avant désaisonnalisation, l’indice du prix de l’essence a reculé de 9,8 % en décembre. Entre juin et décembre 2014, les prix de l’essence ont connu une baisse de 24,6 %. En comparaison, les prix de l’essence avaient diminué de 42,7 % entre juin et décembre 2008.
Variation sur 12 mois des composantes principales
Au cours de la période de 12 mois qui s’est terminée en décembre, les prix ont augmenté dans sept des huit composantes principales. Les coûts plus élevés du logement et des aliments ont contribué le plus à la hausse de l’IPC, tandis que l’indice des transports, qui comprend l’essence, a diminué d’une année à l’autre pour le deuxième mois consécutif.
L’indice des prix du logement a augmenté de 2,4 % au cours de la période de 12 mois se terminant en décembre, après avoir connu une hausse de 2,3 % en novembre. D’une année à l’autre, les prix du gaz naturel ont progressé de 16,5 % en décembre, après avoir enregistré une hausse de 14,7 % le mois précédent. En outre, les prix de l’électricité ont augmenté de 4,3 % d’une année à l’autre en décembre, après avoir connu une hausse de 3,6 % en novembre. Par contre, les consommateurs ont payé moins pour le mazout en décembre comparativement au même mois un an plus tôt.
Les prix des aliments ont progressé de 3,7 % d’une année à l’autre en décembre, après avoir affiché une hausse de 3,1 % en novembre. Les prix des aliments achetés en magasin ont augmenté de 4,2 % au cours de la période de 12 mois se terminant en décembre, après avoir connu une hausse de 3,3 % le mois précédent. Cette accélération a été entraînée principalement par les prix des légumes frais, qui ont progressé de 6,9 % d’une année à l’autre en décembre, après avoir connu une hausse de 2,6 % en novembre. Les consommateurs ont aussi payé davantage pour la viande (+13,1 %) et les aliments achetés au restaurant (+2,5 %) en décembre comparativement au même mois en 2013.
Les coûts des transports ont diminué de 2,8 % au cours de la période de 12 mois se terminant en décembre, alors que les prix de l’essence ont baissé. Par contre, d’une année à l’autre, les consommateurs ont payé 1,6 % de plus pour l’achat de véhicules automobiles en décembre.
Variation sur 12 mois dans les provinces
Le taux de variation d’une année à l’autre des prix à la consommation a décéléré dans neuf provinces en décembre par rapport à novembre. Le Manitoba a fait exception. L’Île-du-Prince-Édouard est la seule province à avoir enregistré une baisse de son IPC au cours de la période de 12 mois se terminant en décembre.
Des prix plus faibles pour l’essence ont été observés dans toutes les provinces.
À l’Île-du-Prince-Édouard, les prix à la consommation ont diminué de 0,4 % au cours de la période de 12 mois se terminant en décembre, enregistrant leur première baisse depuis octobre 2009. En décembre, les prix de l’essence dans la province ont diminué de 18,5 % d’une année à l’autre. Par ailleurs, le coût du mazout a connu une baisse plus marquée à l’Île-du-Prince-Édouard (-15,7 %) qu’au niveau national (-9,8 %). La pondération du mazout dans le panier de l’IPC est 10 fois plus élevée pour cette province que pour le Canada dans son ensemble.
Le Manitoba est la seule province où les prix à la consommation ont augmenté davantage d’une année à l’autre en décembre (+1,5 %) qu’en novembre (+1,1 %). L’indice des prix des vêtements et des chaussures dans la province s’est accéléré, augmentant de 3,2 % au cours de la période de 12 mois se terminant en décembre, après avoir diminué de 2,7 % le mois précédent.
Baisse de l’Indice des prix à la consommation mensuel désaisonnalisé
Sur une base mensuelle désaisonnalisée, l’IPC a diminué de 0,1 % en décembre, après avoir fléchi de 0,2 % en novembre.
Parmi les huit composantes principales, quatre ont diminué et quatre ont augmenté sur une base mensuelle désaisonnalisée en décembre.
L’indice désaisonnalisé des prix des transports a affiché un recul de 1,2 % en décembre, la baisse mensuelle la plus prononcée de toutes les composantes principales. Ce recul fait suite à une baisse de 1,4 % observée en novembre.
Par contre, l’indice désaisonnalisé des prix des aliments (+0,5 %) a enregistré la hausse la plus élevée en décembre. Il s’agit de sa quatrième hausse mensuelle consécutive sur une base désaisonnalisée.
Baisse de l’Indice des prix à la consommation mensuel non désaisonnalisé
Sur une base mensuelle et avant désaisonnalisation, l’IPC a diminué de 0,7 % en décembre. Il s’agit de la baisse mensuelle la plus marquée depuis juin 2011.
Les prix à la consommation ont diminué dans toutes les provinces sur une base mensuelle en décembre. Parmi les provinces, Terre-Neuve-et-Labrador, l’Île-du-Prince-Édouard et la Nouvelle-Écosse ont affiché les baisses les plus marquées (-0,9 %), tandis que la Saskatchewan et l’Alberta ont enregistré les plus faibles (-0,5 %).
Indice de référence de la Banque du Canada
L’indice de référence de la Banque du Canada a augmenté de 2,2 % au cours de la période de 12 mois se terminant en décembre, après avoir progressé de 2,1 % en novembre.
Sur une base mensuelle et avant désaisonnalisation, l’indice de référence a diminué de 0,3 % en décembre, après avoir affiché une baisse de 0,2 % en novembre.
L’indice de référence désaisonnalisé a augmenté de 0,2 % sur une base mensuelle en décembre, après avoir connu une hausse de 0,1 % en novembre.
Revue annuelle de l’Indice des prix à la consommation de 2014
En 2014, l’augmentation annuelle moyenne des prix à la consommation s’est établie à 2,0 %. Cette hausse fait suite à des augmentations de 0,9 % en 2013 et de 1,5 % en 2012.
Accélération généralisée des prix à la consommation en 2014
Toutes les composantes principales ont affiché des augmentations annuelles moyennes plus prononcées en 2014 qu’en 2013. Les hausses plus marquées des indices des prix du logement et des aliments ont contribué le plus à l’accélération de l’IPC annuel moyen.
Les coûts du logement ont progressé de 2,7 % en 2014, après avoir connu une hausse de 1,3 % en 2013. Cette augmentation plus marquée est en partie attribuable à l’indice du coût de l’intérêt hypothécaire, qui a diminué de 0,2 % sur une base annuelle moyenne en 2014 comparativement à une baisse de 3,4 % l’année précédente. Les prix du gaz naturel ont augmenté de 16,8 % en 2014, après avoir connu une hausse de 6,9 % en 2013.
Sur une base annuelle moyenne, les prix des aliments ont progressé de 2,3 % en 2014, après avoir augmenté de 1,2 % l’année précédente. Cette accélération a été entraînée principalement par les prix de la viande, qui ont progressé de 8,0 % en 2014, après avoir augmenté de 2,1 % en 2013. Les faibles stocks de bovins et de porcs en 2014 ont contribué aux prix plus élevés de la viande. Les consommateurs ont payé 2,0 % de plus sur une base annuelle moyenne en 2014 pour les aliments achetés au restaurant.
L’indice des prix des transports a augmenté de 1,1 % sur une base annuelle moyenne en 2014, principalement en raison des prix plus élevés pour l’achat de véhicules automobiles (+1,3 %). Parallèlement, les prix de l’essence ont progressé de 0,2 %, ce qui représente la hausse annuelle moyenne la plus faible depuis 2009. Après avoir augmenté au cours de la première moitié de 2014, l’indice du prix de l’essence a affiché six baisses mensuelles consécutives. Les reculs mensuels de novembre et de décembre ont été les plus prononcés depuis 2008.
Les prix des boissons alcoolisées et des produits du tabac ont augmenté de 4,4 % sur une base annuelle moyenne, en raison principalement d’une augmentation de 9,1 % des prix des cigarettes. En 2014, la taxe d'accise fédérale sur le tabac, ainsi que les taxes sur le tabac à Terre-Neuve-et-Labrador, au Québec, en Ontario, et en Colombie-Britannique ont augmenté.
Les prix à la consommation augmentent à des taux plus élevés dans huit provinces en 2014
Parmi les provinces, huit ont affiché des augmentations annuelles moyennes plus prononcées des prix à la consommation en 2014 qu’en 2013. L’Ontario a connu l’accélération la plus forte de l’inflation des prix à la consommation. L’Île-du-Prince-Édouard et le Manitoba sont les deux seules provinces où les augmentations annuelles moyennes de prix ont été plus faibles en 2014 que l’année précédente.
Indice de référence de la Banque du Canada
Sur une base annuelle moyenne, l’indice de référence de la Banque du Canada a augmenté de 1,8 % en 2014, après avoir progressé de 1,3 % en 2013.
Note aux lecteurs
Une vidéo présentant une vue d'ensemble de l'Indice des prix à la consommation (IPC) est diffusée sur la chaîne YouTube de Statistique Canada.
Une série désaisonnalisée est une série dans laquelle on a éliminé les variations saisonnières. Il est recommandé aux utilisateurs de données qui se servent de l’IPC à des fins d’indexation d’utiliser les indices non désaisonnalisés. Pour obtenir plus de renseignements sur la désaisonnalisation, voir Données désaisonnalisées – Foire aux questions.
La Banque du Canada retranche de son indice de référence huit des composantes les plus volatiles de l'IPC (les fruits, les préparations à base de fruits et les noix; les légumes et les préparations à base de légumes; le coût de l'intérêt hypothécaire; le gaz naturel; le mazout et les autres combustibles; l'essence; le transport interurbain; les produits du tabac et les articles pour fumeur) ainsi que l'effet des variations des taxes indirectes sur le reste des composantes.
Prochaine mise à jour du panier
Le 26 février 2015, au moment de la diffusion de l’IPC de janvier, le panier de biens et services utilisés pour calculer l’IPC sera mis à jour.
Le nouveau schéma de pondération sera fondé sur l’Enquête sur les dépenses des ménages (EDM) de 2013. Il remplacera les pondérations courantes, qui sont fondées sur l’EDM de 2011.
La période de base de l’indice, pour laquelle l’IPC est égal à 100, restera 2002.
Aucun changement ne sera apporté aux numéros des tableaux et des vecteurs de CANSIM. Des modifications mineures seront apportées aux titres des indices publiés afin de clarifier la définition de certaines séries.
Il y a eu et il continuera d’y avoir des travaux pour mettre à jour l’échantillon de l’IPC, afin qu’il soit plus représentatif des habitudes de dépense des Canadiens. Ces travaux font partie de l’Initiative d’amélioration de l’IPC et comprennent des augmentations de l’échantillon, afin d’améliorer la couverture géographique et celle des points de vente et des produits, ainsi que des mises à jour de la classification des produits de l’IPC.
Revue annuelle
Le présent communiqué examine la variation annuelle moyenne de l’IPC en 2014 dans son ensemble. Les indices annuels moyens s'obtiennent en calculant la moyenne des 12 valeurs mensuelles de l'indice sur l'année civile. Il ne faut pas confondre les variations annuelles moyennes en pourcentage avec la variation sur 12 mois en pourcentage, qui est publiée chaque mois, au moment de la diffusion de l’IPC. Contrairement à la variation annuelle moyenne, la variation sur 12 mois compare le niveau de l'indice mensuel à celui du même mois un an plus tôt.
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