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Chapitre A: Les résultats des établissements d'enseignement et l'impact de l'apprentissage

A1 Niveau de scolarité de la population adulte

  • Au Canada, la proportion des adultes âgés de 25 à 64 ans ayant terminé des études tertiaires (l’équivalent d’un diplôme collégial ou universitaire) a augmenté, passant de 42 % en 2001 à 51 % en 2011—le taux le plus élevé parmi les pays de l'OCDE. Au même moment, le pourcentage de Canadiens sans diplôme d’études secondaires (« inférieur au 2e cycle du secondaire ») a diminué, passant de 18 % à 11 %. Des changements similaires ont été observés dans les provinces.
  • En 2011, 92 % des Canadiens âgés de 25 à 34 ans possédaient au moins un diplôme d’études secondaires, comparé à 83 % pour ceux âgés de 55 à 64 ans, ce qui reflète un changement en matière d’obtention d’un diplôme d’études secondaires dans le temps. Il y avait relativement peu de différences entre les provinces en ce qui concerne la proportion d’adultes âgés de 25 à 34 ans possédant au moins un diplôme d’études secondaires; parmi les provinces, les proportions variaient entre 90 % et 94 % en 2011.
  • En 2011, un quart (25 %) des Canadiens âgés de 25 à 64 ans avaient terminé des programmes d’études tertiaires de type B, ce qui est de loin supérieur à la moyenne de 10 % déclarée par l’OCDE pour ses pays membres. Au Canada, les études tertiaires de type B comprennent les certificats ou diplômes non universitaires d’un collège communautaire, d’un Cégep ou d’une école de sciences infirmières, ainsi que les certificats universitaires inférieurs au baccalauréat. La proportion de femmes (28 %) ayant terminé des programmes d’études tertiaires de type B était supérieure à celle des hommes (21 %). Dans les domaines à prédominance traditionnellement masculine comme les métiers et la formation d’apprenti (« postsecondaire non tertiaire »), la proportion d’hommes (15 %) ayant atteint ce niveau de scolarité était cependant plus élevée que celle des femmes (8 %).
  • À l’échelle internationale, la proportion de la population âgée entre 25 et 64 ans titulaire d’un diplôme d’études tertiaires de type A ou de recherche de haut niveau était de 23 %, contre 27 % au Canada. Au Canada, le tertiaire de type A comprend le baccalauréat et la maîtrise et d’autres diplômes ou certificats universitaires supérieurs au baccalauréat (mais inférieurs à un doctorat), alors que les programmes de recherche de haut niveau comprennent les doctorats et les programmes postdoctoraux. La différence entre les hommes et les femmes était moins marquée à ce niveau d’éducation, avec des proportions de 28 % pour les femmes et de 26 % pour les hommes.

A2 Obtention d'un diplôme de fin d'études secondaires

  • Le taux d’obtention d’un diplôme de fin d’études secondaires était de 83 % au Canada en 2010. La majorité des autres pays membres de l’OCDE affichaient également des taux d’obtention de diplôme supérieurs à 80 % et la moyenne de l’OCDE était de 83 %. Le taux d’obtention d’un diplôme de fin d’études secondaires correspond à la probabilité qu’un individu obtienne un diplôme d’études secondaires au cours de sa vie.
  • Au Canada, les diplômés âgés de moins de 25 ans représentait 95 % de tous les diplômés en 2010, comparativement à 93 % pour l’ensemble des pays de l’OCDE.
  • Les taux d’obtention d’un diplôme de fin d’études secondaires chez les femmes étaient supérieurs à ceux des hommes dans la majorité des provinces et des territoires, ainsi que dans la plupart des pays de l’OCDE pour lesquels on dispose de données comparables. Au Canada, les taux d’obtention d’un diplôme de fin d’études secondaires étaient de 87 % chez les femmes et de 80 % chez les hommes.
  • Au Canada en 2010, l’achèvement réussi d’un programme de deuxième cycle de l’enseignement secondaire dans les écoles publiques se situait à 74 %. Cet indicateur mesure l’achèvement réussi à l’intérieur de la période de temps typiquement requise de la cohorte des élèves de dixième année (3e secondaire au Québec) en 2007-2008; une indication de l’efficacité des différents systèmes d’éducation publics. La proportion d’élèves qui ont terminé leurs études dans le temps prévu variait grandement d’une province et d’un territoire à l’autre, soit de 16 % au Nunavut à 82 % en Nouvelle-Écosse et au Nouveau-Brunswick.

A3 Résultats sur le marché du travail

  • Au Canada et dans les autres pays de l’OCDE, les perspectives d’emploi augmentent avec le niveau de scolarité. En 2011 au Canada, le taux d’emploi des personnes âgées de 25 à 64 ans n’ayant pas obtenu leur diplôme de fin d’études secondaires était de 55 %. Au Canada et à travers le Canada, ainsi que dans les pays de l’OCDE en général, les taux d’emploi de 2011 des individus âgés de 25 à 64 ans étaient les plus élevés — au-dessus de 80 % — parmi les personnes qui avaient un niveau de scolarité « tertiaire »; c’est-à-dire, un diplôme de niveau collégial ou universitaire.
  • Entre 2000 et 2011, les taux d’emploi étaient systématiquement plus élevés chez les individus détenant une éducation de niveau tertiaire, comparativement à ceux qui n’avaient pas atteint ce niveau d’éducation, et ce tant à l’intérieur du Canada que dans l’ensemble des pays de l’OCDE.
  • En 2011, dans la majorité des pays de l’OCDE, l’écart entre les taux d’emploi des hommes et des femmes était moins prononcé chez les diplômés du niveau tertiaire de type A et des programmes de recherche de haut niveau que chez ceux des diplômés du deuxième cycle du secondaire. Au Canada, on observait un écart de 11 points de pourcentage entre les taux d’emploi des hommes et celui des femmes chez les diplômés du deuxième cycle du secondaire : 78 % pour les hommes comparativement à 67 % pour les femmes. Parmi les diplômés de programmes de niveau tertiaire, autant de type B (collège) que de type A et des programmes de recherche de haut niveau (université), l’écart entre les hommes et les femmes était moins important et correspondait à 7 et 5 points de pourcentage, respectivement.

Chapitre B: Les ressources financières investies dans l’éducation

B1 Dépenses par élève/étudiant

  • Au Canada, en 2009-2010, la dépense par élève au  niveau secondaire (12 200 $) était légèrement supérieure à celle au niveau primaire (11 496 $) (dollars canadiens). Cette différence dans les dépenses entre les deux niveaux est habituellement plus grande parmi les autres pays de l’OCDE.
  • Au Canada, pour les niveaux pré-primaire, primaire et secondaire, la part des dépenses par élève allant aux services éducatifs représentait 95 % des dépenses unitaires. Ceci est semblable à la proportion des dépenses attribuées aux services éducatifs dans les pays de l’OCDE (94 %) de l’enseignement primaire à l’enseignement postsecondaire non tertiaire. Les dépenses au titre des services éducatifs englobent toutes les dépenses directement liées à l’enseignement et à l’instruction; soit les dépenses au titre des enseignants, des bâtiments scolaires, des matériels didactiques, des manuels, de l’administration des établissements.
  • La dépense totale par étudiant au niveau universitaire était en moyenne de 32 409 $ (dollars canadiens) au Canada. La dépense était supérieure à la moyenne canadienne en Alberta (59 % de plus), en Saskatchewan (26 %), à l’Île-du-Prince-Édouard (10 %), et en Colombie-Britannique (8 %).

B2 Dépenses en éducation en pourcentage du PIB

  • Le Canada a affecté 6,7 % de son PIB aux établissements d’enseignement en 2009, soit à peu près la même part de sa richesse que la moyenne des pays de l’OCDE (6,3 %). La part du PIB consacrée aux établissements d’enseignement variait d’une province ou d’un territoire à l’autre. L’affectation des ressources financières au titre des établissements d’enseignement est un choix collectif qui fait intervenir les administrations publiques, les entreprises, les élèves, les étudiants et leur famille. Elle dépend en partie de la taille de la population d’âge scolaire et du taux de scolarisation, ainsi que de la richesse relative de la province, du territoire ou du pays.
  • En 2009, 41,8 % (soit 2,8 % de 6,7 %) de la part du PIB canadien investie en éducation a été affecté au secteur tertiaire. Parmi les pays de l’OCDE, le Canada, ainsi que les États-Unis (38,4 %) et le Chili (37,5 %), consacraient la plus forte proportion de leurs dépenses en éducation à l’enseignement tertiaire.

B3 Répartition des dépenses en éducation

  • Au Canada en 2009, les proportions suivantes des dépenses en éducation ont été affectées aux dépenses de fonctionnement : 92,0 % pour l’enseignement primaire, secondaire et postsecondaire non tertiaire, et 88,8 % pour l’enseignement tertiaire. Ces chiffres sont relativement semblables aux proportions moyennes enregistrées par les pays membres de l’OCDE soit, respectivement, 91,3 % et 90,3 %. Les dépenses de fonctionnement concernent les ressources utilisées chaque année par les établissements scolaires dans le cadre de leurs activités.
  • Au niveau de l’enseignement primaire, secondaire et postsecondaire non tertiaire, la rémunération du personnel (77,4 %), surtout celle des enseignants (62,5 %), constituait le poste le plus important des dépenses de fonctionnement au Canada en 2009; une situation que l’on retrouve dans tous les pays de l’OCDE. Au niveau de l’enseignement tertiaire au Canada, 64,7 % des dépenses de fonctionnement étaient consacrées à la rémunération de l’ensemble du personnel, dont plus de la moitié (37,1 %) était allouée à la rémunération des enseignants. Dans l’ensemble des provinces et des territoires, la proportion des dépenses de fonctionnement affectée à la rémunération du personnel du secteur de l’éducation était plus importante au niveau de l’enseignement primaire, secondaire et postsecondaire non tertiaire que dans le secteur tertiaire.
  • Au Canada, 11,2 % des dépenses en éducation au titre de l’enseignement tertiaire étaient affectées aux dépenses en capital; la moyenne de l’OCDE était de 9,7 %. Au niveau de l’enseignement primaire, secondaire et postsecondaire non tertiaire, les proportions correspondantes étaient de 8,0 % au Canada et de 8,7 % pour l’OCDE. Les dépenses en capital portent sur les biens dont la durée de vie est supérieure à un an et comprennent les dépenses consacrées à la construction de locaux, à leur rénovation et aux réparations importantes.

Chapitre C: Accès à l’éducation, participation et progression

C1 Étudiants internationaux

  • Au Canada en 2010, plus de 100 000 étudiants internationaux étaient inscrits à des programmes de niveau tertiaire, la grande majorité d’entre eux (72,2 %) dans des programmes d’enseignement tertiaire de type A. Les « étudiants internationaux » comprennent les résidents non permanents, tels les détenteurs de permis d’études. Les étudiants internationaux comprennent également ceux inscrits dans un programme canadien d'une institution canadienne qui n'est pas situé au Canada (étudiants aussi appelés « étudiants extraterritoriaux ») de même que les étudiants non canadiens qui étudient par Internet.
  • Le nombre des étudiants internationaux qui poursuivaient des études dans des programmes d’enseignement tertiaire a plus que doublé entre 2001 et 2010, une augmentation moyenne annuelle de 10,4 %. Cinq provinces (l’Île-du-Prince-Édouard, l’Ontario, Terre-Neuve-et-Labrador, le Manitoba, et l’Alberta) ont connu des taux de croissance annuelle supérieurs à la moyenne canadienne.
  • Au Canada, les étudiants internationaux comptaient pour environ un cinquième (21,8 %) des effectifs dans les programmes de recherche de haut niveau, proportion des effectifs nettement supérieure à celle que l’on observait dans les programmes d’enseignement tertiaire de type A (7,2 %) et de type B (6,4 %).
  • Les étudiants venant de Chine représentaient le groupe le plus large parmi les pays d’origine, comptant pour 26,9 % des étudiants internationaux au Canada, suivis par les étudiants venant des États-Unis (7,7 %), de la France (7,4 %), de l’Inde (6,0 %) et de la Corée du Sud (4,4 %). La Chine était aussi le premier pays d’origine des étudiants internationaux dans toutes les provinces, sauf au Québec et au Nouveau-Brunswick.

C2 Transitions au marché du travail

  • Au Canada en 2011, 43,7 % des jeunes adultes de 15 à 29 ans étaient encore aux études. La plus récente moyenne internationale pour les pays de l’OCDE était de 47,2 %. Cette proportion était plus élevée chez les femmes (45,9 %) que chez les hommes (41,5 %). La proportion de jeunes de 15 à 29 ans aux études est demeurée très stable au cours de la période allant de 2001 à 2011.
  • En 2011, 18,6 % des jeunes Canadiens de 15 à 19 ans ne poursuivaient pas d’études formelles; la moyenne comparable pour les pays de l’OCDE était de 14,4 %. Plusieurs de ces jeunes de 15 à 19 ans avaient un emploi, et certains pouvaient même être détenteurs d’un diplôme d’études secondaires ayant décidé de ne pas s’engager dans des études supérieures.
  • L’ensemble de la population de 15 à 29 ans qui n’est pas aux études comprend aussi ceux qui ne sont ni en emploi ni aux études (ou en formation), appelés la population « NEET ». En 2011, 13,3 % des Canadiens âgés de 15 à 29 ans n’étaient ni en emploi ni aux études; proportion comparée à 15,8 % en moyenne dans les pays de l’OCDE. Au Canada, comme dans l’ensemble des pays de l’OCDE, la proportion la plus élevée de jeunes ni aux études ni en emploi se trouvait parmi les 25 à 29 ans : 17,1 %, comparé à 20,0 % en moyenne dans les pays de l’OCDE.

Chapitre D : Environnement pédagogique et organisation scolaire

D1 Temps d’instruction

  • Au Canada en 2010-2011, le temps total cumulatif d’instruction obligatoire en salle de classe dans le cadre institutionnel s’élevait à 8 282 heures en moyenne entre l’âge de 6 et 14 ans. À titre de comparaison, le temps total d’instruction obligatoire pour les pays de l’OCDE dont les données étaient disponibles s’établissait à 7 488 heures, soit 794 heures de moins que le temps total d’instruction obligatoire en moyenne dans l’ensemble des établissements publics au Canada durant l’année scolaire 2010-2011.
  • Le temps d’instruction obligatoire pour les élèves de 6 à 14 ans variait entre les provinces et territoires, allant de 7 739 heures au Nouveau-Brunswick à 9 117 heures dans les Territoires du Nord-Ouest.

D2 Salaires des enseignants

  • Le salaire de départ des enseignants canadiens des écoles publiques primaires et secondaires était de près de 46, 000 dollars canadiens en 2010-2011, allant de 39 742 $ au Québec à 68 828 $ dans les Territoires du Nord-Ouest.
  • Même si les moyennes du Canada et de l’OCDE révèlent des différences relatives semblables entre les salaires de début de carrière et ceux au sommet de l’échelle (ratio de 1,6 pour le Canada et pour l’OCDE à chacun des niveaux d’enseignement), les enseignants au Canada atteignent le sommet de leur échelle salariale beaucoup plus rapidement que leurs homologues de l’OCDE (11 ans au Canada comparativement à 24 ans en moyenne pour les pays de l’OCDE).
  • En 2010-2011, les salaires des enseignants canadiens étaient semblables, et ce peu importe le niveau d’éducation enseigné. En général, au Canada, le salaire moyen (converti en dollars américains à des fins de comparaison internationale) en début de carrière était de 35 394 $ tant pour les enseignants du primaire que ceux du premier cycle du secondaire, et de 35 536 $ pour les enseignants du deuxième cycle du secondaire. Les moyennes correspondantes pour l’OCDE (en dollars américains) étaient toutes inférieures, et elles variaient aussi selon le niveau d’éducation enseigné : de 28 854 $, à 30 216 $ et à 31 348 $, respectivement. 

D3 Temps de travail des enseignants

  • Au Canada, les enseignants du primaire ont cumulé en moyenne 799 heures d’enseignement par année en 2010-2011, comparé à la moyenne de l’OCDE de 790 heures. Les chiffres varient d’une province et d’un territoire à l’autre, allant de 738 heures au Québec à 905 heures en Alberta.
  • Le temps d’enseignement net a été de 743 heures au premier cycle de l’enseignement secondaire (de la 7e à la 9e année, en général), et 747 heures au deuxième cycle (de la 10e à la 12e année, en général). Ces chiffres pour le Canada sont plus élevés que les moyennes de l’OCDE, soit 34 heures de plus au premier cycle de l’enseignement secondaire  et 83 heures de plus au deuxième cycle.
  • En moyenne au Canada, le temps d’enseignement représente environ 60 % du temps de travail total des enseignants. Cette proportion est semblable aux premier et deuxième cycles du secondaire (60 % et 61 %), et tout juste un peu plus élevé au niveau primaire (65 %). Ce ratio et la tendance observée à chacun des différents niveaux d’enseignement sont semblables à ceux de la moyenne des pays de l’OCDE.
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