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Années potentielles de vie perdues de 25 à 74 ans chez les Métis et les Indiens non inscrits, 1991 à 2001

Publication : Rapports sur la santé 2011:22(1) /rapportssurlasante

Auteurs : Michael Tjepkema, Russell Wilkins, Sacha Senécal, Éric Guimond et Christopher Penney

Données : Étude canadienne de suivi de la mortalité selon le recensement, 1991 à 2001

Les adultes Métis et Indiens non inscrits étaient environ deux fois plus susceptibles, de 1991 à 2001, de mourir prématurément (avant l'âge de 75 ans), par rapport aux adultes non autochtones.

Les décès survenant avant l'âge de 75 ans, et les années potentielles de vie qui sont perdues en conséquence, font ressortir le coût social des décès prématurés. Ces décès prématurés démontrent le fardeau disproportionné de la maladie chez les Métis et les Indiens non inscrits.

Chez les Métis et les Indiens non inscrits de sexe masculin, l'excédent des années potentielles de vie perdues était respectivement de 6 000 et de 5 500 pour 100 000 années-personnes à risque. À peu près les deux tiers de l'excédent chez les Métis de sexe masculin étaient attribuables aux blessures, en particulier les accidents de la route et la noyade, tandis que le quart s'expliquait par les maladies chroniques, particulièrement les maladies cardiovasculaires. Parmi les Indiens non inscrits de sexe masculin, les blessures étaient à l'origine de 48 % de l'excédent et les maladies chroniques, de 45 %.

L'excédent des années potentielles de vie perdues se chiffrait à 3 000 pour 100 000 années-personnes à risque parmi les Métisses et à 5 700 parmi les Indiennes non inscrites. Plus de la moitié de l'excédent chez ces deux groupes était attribuable aux maladies chroniques. Les blessures étaient à l'origine de 27 % de l'excédent pour les Métisses et de 29 % pour les Indiennes non inscrites, tandis que les maladies transmissibles en représentaient respectivement 13 % et 12 %.

Comparativement aux adultes non autochtones, les Métis et les Indiens non inscrits avaient des niveaux de scolarité inférieurs et étaient  plus susceptibles de ne pas être occupés et d'appartenir au quintile de revenu le plus bas. Ces facteurs socioéconomiques expliquent une part importante des disparités dans la mortalité prématurée excédentaire.

Article intégral

Pour obtenir plus de renseignements, communiquez avec Michael Tjepkema au 1-613-951-3896 (michael.tjepkema@statcan.gc.ca), Division de l'analyse de la santé, Statistique Canada.