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Années potentielles de vie perdues de 25 à 74 ans chez les Indiens inscrits, 1991 à 2001

Publication : Rapports sur la santé 2011:22(1) /rapportssurlasante

Auteurs : Michael Tjepkema, Russell Wilkins, Jennifer Pennock et Neil Goedhuis

Données : Étude canadienne de suivi de la mortalité selon le recensement, 1991 à 2001

Les Indiens inscrits adultes, c'est-à-dire ceux inscrits en vertu de la Loi sur les Indiens du Canada, étaient environ deux fois et demie plus susceptibles, de 1991 à 2001, de mourir prématurément (avant l'âge de 75 ans), par rapport aux adultes non autochtones.

Les décès survenant avant l'âge de 75 ans, et les années potentielles de vie qui sont perdues en conséquence, font ressortir le coût social des décès prématurés. Ces décès prématurés démontrent le fardeau disproportionné de la maladie chez les Indiens inscrits.

Chez les hommes qui sont des Indiens inscrits, la différence globale des taux d'années potentielles de vie perdues, ou l'« excédent », s'établissait à 8 700 années pour 100 000 années-personnes à risque. Plus de la moitié (57 %) de cet excédent était attribuable aux décès découlant de blessures, suivies des maladies chroniques (31 %) et des maladies transmissibles (2 %). Les accidents de la route et les suicides ont grandement contribué à l'excédent de la mortalité prématurée. Les maladies chroniques qui ont joué un rôle particulièrement important étaient les maladies cardiovasculaires, les maladies de l'appareil digestif telles que la cirrhose du foie, ainsi que le diabète sucré.

Chez les Indiennes inscrites, les maladies chroniques figuraient pour la plus grande part (53 %) de l'excédent de 5 100 années potentielles de vie perdues pour 100 000 années-personnes à risque, suivies des blessures (35 %) et des maladies transmissibles (7 %). Les maladies cardiovasculaires et le cancer étaient d'importants facteurs contributifs, tout comme les accidents de la route, les intoxications et les suicides.

Comparativement aux adultes non autochtones, les Indiens inscrits avaient des niveaux de scolarité inférieurs et étaient plus susceptibles de ne pas être occupés et d'appartenir au quintile de revenu le plus bas. Ces facteurs socioéconomiques expliquent une part importante des disparités dans la mortalité prématurée excédentaire.

Article intégral

Pour obtenir plus de renseignements, communiquez avec Michael Tjepkema au 1-613-951-3896 (michael.tjepkema@statcan.gc.ca), Division de l'analyse de la santé, Statistique Canada.