Statistique Canada
Symbole du gouvernement du Canada

Liens de la barre de menu commune

Faits saillants

Avertissement Consulter la version la plus récente.

Information archivée dans le Web

L’information dont il est indiqué qu’elle est archivée est fournie à des fins de référence, de recherche ou de tenue de documents. Elle n’est pas assujettie aux normes Web du gouvernement du Canada et elle n’a pas été modifiée ou mise à jour depuis son archivage. Pour obtenir cette information dans un autre format, veuillez communiquer avec nous.


  • Les données de l’Enquête sur les services aux victimes révèlent que plus de 400 000 victimes d’actes criminels se sont adressées à des organismes de services aux victimes entre le 1er avril 2005 et le 31 mars 2006 pour obtenir de l’aide.
  • Selon un instantané d’un jour où plus de 8 000 victimes ont reçu une aide auprès des organismes de services aux victimes, presque les trois quarts d’entre elles avaient fait l’objet d’un crime contre la personne, comme une agression sexuelle ou des voies de fait, alors que les autres personnes avaient été victimes d’un autre crime, tel qu’un incendie criminel, un crime contre les biens ou un délit de la route. Près de 7 victimes sur 10 qui ont demandé de l’aide étaient des femmes.
  • Parmi les 697 organismes de services aux victimes et les 8 programmes d’indemnisation des victimes d’actes criminels qui ont participé à l’enquête, une forte proportion relevaient de la police (42 %); venaient ensuite les organismes relevant de la collectivité (19 %), les centres d’aide aux victimes d’agression sexuelle (17 %), les organismes relevant des tribunaux (8 %), les Services d’orientation et d’aide immédiate aux victimes de l’Ontario (7 %) et les organismes ayant un modèle de prestation basé sur le système de justice (7 %). La tranche de 1 % restante était composée des programmes d’indemnisation des victimes d’actes criminels.
  • Les services les plus souvent offerts directement par les organismes de services aux victimes étaient les suivants : les renseignements généraux (96 %); le soutien affectif (95 %); la liaison avec d’autres organismes au nom du client (90 %); la planification immédiate de la sécurité (90 %); l’information sur la structure et les processus du système de justice pénale (89 %); la sensibilisation du public et la prévention (87 %).
  • Presque la moitié (45 %) des organismes ont déclaré qu’ils ciblaient des groupes particuliers. Les familles d’enfants victimes d’abus sexuel étaient les plus visées (70 %), suivies des adultes victimes d’agression sexuelle (67 %) ainsi que des enfants et des jeunes victimes d’abus sexuel ou d’exploitation sexuelle (65 %).
  • Le coût lié à la prestation des services formels aux victimes d’actes criminels au Canada en 2005-2006, en fonction des réponses obtenues auprès de 628 organismes de services aux victimes (excluant les programmes d’indemnisation), s’établissait à 152,2 millions de dollars.